Brookfield Asset Management – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 12 Dec 2025 16:02:45 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.9 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Brookfield Asset Management – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Ardian Access : un nouveau tremplin vers le capital privé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/ardian-access-un-nouveau-tremplin-vers-le-capital-prive/ Fri, 12 Dec 2025 12:14:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=111609 Un des plus grands acteurs en capital privé au monde, Ardian, vient de lancer au Canada Ardian Access, un fonds relais (feeder fund) permettant aux investisseurs professionnels d’avoir accès à l’univers du capital privé.

Ardian, une société française, gère un portefeuille de 196 milliards de dollars américains (G$) avec 350 professionnels et 22 bureaux répartis dans le monde, dont un à Montréal. Ces actifs sont répartis entre trois secteurs : capital privé, actifs réels et crédit. Ardian Access se présente aux investisseurs professionnels comme une voie d’accès aux stratégies de capital privé d’Ardian, réparties à 70 % en capital privé secondaire et à 30 % en co-investissement.

Une mécanique spécifique

Il vaut la peine de jeter un coup d’œil sous le capot d’Ardian Access pour comprendre un peu l’univers d’investissement auquel la plateforme se relie. Avant l’avènement des feeder funds comme Access, explique Frédérick Castonguay, directeur général, relations investisseurs pour le Canada chez Ardian, le capital privé était un univers de fonds fermés où s’activaient et s’activent encore des géants comme Blackrock, KKR, Carlisle, Brookfield et d’autres. Ces derniers sollicitaient les capitaux de grands fonds institutionnels qui, en général, ne pouvaient retrouver leurs sommes investies que 10 ou 12 ans plus tard.

Depuis 2000, avec la forte croissance du capital privé, a émergé un marché secondaire où les KKR de ce monde peuvent revendre des parties de leurs fonds via des intermédiaires spécialisés qui apparient acheteurs et vendeurs. « Cela crée de la liquidité dans le marché des capitaux privés », souligne Frédérick Castonguay.

C’est cette liquidité dont peut bénéficier un investisseur professionnel, qui n’a ni la patience ni les ressources d’un régime de pension, en injectant des fonds dans Ardian Access. Son capital se retrouve dans divers véhicules sous-jacents d’Ardian dont il peut retirer des sommes trimestriellement.

Par ailleurs, une partie de son argent se retrouve aussi dans des co-investissements, c’est-à-dire des participations directes au capital d’entreprises. Par exemple, explique Frédérick Castonguay, un gestionnaire privé qui veut acquérir une entreprise pour 1,0 G$ peut faire appel à Ardian pour une partie du prix d’acquisition, peut-être 200 millions de dollars (M$). « Une partie de cet investissement peut se retrouver dans Ardian Access », note-t-il.

En bref, résume Frédérick Castonguay, dans les 196 G$ que gère Ardian, « un peu plus de la moitié de l’actif sous gestion se retrouve dans des stratégies secondaires, soit divers fonds aux stratégies différentes, et l’autre partie se retrouve dans des participations directes. »

Ardian Access se négocie via Fundserv, ce qui permet à tout courtier de s’en prévaloir. Un investisseur individuel qui veut injecter de l’argent dans le fonds doit être accrédité et injecter une somme minimale de 25 000$. Cependant, puisque le fonds est accessible à tout gestionnaire de portefeuille professionnel, un investisseur non accrédité client peut accéder au produit par l’intermédiaire d’un gestionnaire de portefeuille professionnel, dans le cadre d’un mandat de gestion discrétionnaire, si cet investisseur non-accrédité a 25 000$ à investir.

Le fonds relais, dont l’adresse d’emplacement se trouve au Canada, cherche à agir comme un pont entre les investisseurs canadiens et des solutions d’investissement domiciliées au Luxembourg, tout en allégeant le fardeau administratif grâce à une structure alignée sur la réglementation canadienne.

Performance forte, corrélation faible

Selon S&P Global, les marchés privés avaient une valeur combinée de près de 12 000 G$ en 2023 et devraient atteindre 15 000 G$ en 2025. De ces 12 000 G$, environ 6 000 G$ se retrouvent en capital privé, le reste réparti en infrastructures privées, en immobilier privé, en crédit privé et en ressources naturelles.

Ardian met de l’avant quatre grandes vertus des marchés privés. D’abord, ils sont plus performants que les marchés publics, soit des rendements historiques de 12 à 15 % pour les marchés privés contre de 7 à 10 % pour les marchés publics.

Ils sont immensément plus diversifiés. En effet, 87 % des entreprises dans le monde sont privées. Alors que le NYSE liste environ 2 300 entreprises et le TSX, environ 1 800, Ardian Access offre une exposition à plus de 10 000 entreprises.

Enfin, les marchés privés sont moins volatils, soit entre 40 % et 75 % de moins que les marchés publics. Et last but not least, ils sont peu corrélés avec les marchés publics, ce qui présente une occasion accrue de diversification.

Tout cela compose un portrait général très attrayant. Mais qu’en est-il de la feuille de route d’Ardian et des fonds spécifiques qui composent le sous-jacent d’Access ? Quel en est le taux de rendement sur un an, cinq ans ou dix ans ? Quel est le ratio de corrélation ? Un porte-parole d’Ardian nous dit que ces chiffres ne peuvent pas être rendus publics. Il se limite à dire que le rendement annuel net attendu pour l’année prochaine se situe entre 12 % et 14 %. Cependant, un courtier œuvrant pour un investisseur sera en mesure de consulter ces chiffres de performance, un « aperçu du fonds » étant rendu disponible mensuellement via Fundserv par iCapital, l’administrateur d’Ardian Access.

D’autre part, affirme Frédérick Castonguay, Ardian se présente comme « un investisseur très conservateur qui cherche des entreprises rentables avec peu de leviers, avec une capacité de croissance future. »

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Les gestionnaires d’investissements alternatifs prêts pour la croissance du crédit privé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/les-gestionnaires-dinvestissements-alternatifs-prets-pour-la-croissance-du-credit-prive/ Fri, 15 Nov 2024 11:27:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104061 L’environnement dans lequel évoluent les gestionnaires d’investissements alternatifs semble prometteur, car le marché du crédit privé se développe et les gestionnaires recherchent des partenariats avec les banques traditionnelles pour alimenter leurs portefeuilles, rapporte Fitch Ratings.

Dans un rapport publié le 4 novembre, l’agence de notation indique que les conditions pour les gestionnaires d’investissements alternatifs s’améliorent parallèlement aux changements stratégiques dans le secteur bancaire traditionnel.

« Les gestionnaires d’investissements alternatifs bénéficieront de la croissance significative du crédit privé, car de plus en plus d’emprunteurs se tournent vers des capitaux privés, flexibles et non traditionnels, et les banques se débarrassent de portefeuilles non stratégiques ou s’associent de plus en plus avec des sociétés non bancaires dans le cadre d’exigences réglementaires et de capitaux plus élevées », peut-on y lire.

Au cours des 18 derniers mois, les gestionnaires d’actifs alternatifs ont profité du fait que les banques cherchaient à se débarrasser de leurs actifs non essentiels.

Par exemple, le rapport note que :

  • KKR & Co. et Kennedy Lewis Investment Management ont acheté pour 7 milliards de dollars (G$) de prêts pour véhicules de loisirs à la Banque de Montréal ;
  • les filiales d’Apollo Global Management ont acheté pour 8 G$ d’actifs du Crédit Suisse après que celui-ci ait été en difficulté et finalement acquis par UBS AG ;
  • et Blackstone a acquis pour 1,1 G$ d’actifs de cartes de crédit auprès de Barclays plc.

« Le crédit privé s’est développé alors que les banques conservaient leur capital et cédaient des portefeuilles de prêts non stratégiques afin de redimensionner les actifs pondérés en fonction des risques », indique le rapport.

Dans le même temps, les gestionnaires d’actifs se sont associés aux banques pour créer des véhicules de financement conjoints.

Depuis le début de l’année, Apollo a lancé un programme de prêt privé avec Citigroup, de son côté AGL Credit Management s’est associé à Barclays et JP Morgan Chase s’est associé à une poignée de gestionnaires de fonds alternatifs dans le cadre d’un accord de prêt.

« Outre les partenariats de prêts directs, les gestionnaires d’actifs alternatifs ciblent le financement basé sur les actifs et la dette immobilière commerciale, des domaines de plus en plus délaissés par les banques commerciales », constate le rapport.

Les gestionnaires d’actifs forment également d’autres coentreprises, notamment pour faciliter l’accès des investisseurs de détail au capital-investissement et au crédit, ainsi que pour établir des partenariats stratégiques, à l’instar de l’accord entre Brookfield Asset Management et Castlelake, observe Fitch Ratings.

Malgré l’amélioration de l’environnement de croissance, Fitch Ratings estime que les performances d’investissement des gestionnaires de fonds alternatifs « continueront à être remises en question par une concurrence accrue, des risques géopolitiques élevés et l’incertitude entourant les élections américaines ».

« L’assouplissement des conditions de crédit et l’augmentation de la complexité peuvent également peser sur les rendements, les défaillances de crédit privé devant augmenter dans un contexte de ralentissement de la croissance économique et de taux toujours élevés », ajoute l’agence.

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Brompton lance un FNB sur les sociétés à actions scindées https://www.finance-investissement.com/nouvelles/brompton-lance-un-fnb-sur-les-societes-a-actions-scindees/ Thu, 31 Aug 2023 12:04:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95960 Malgré la croissance rapide de leurs actifs au cours des dernières années, les sociétés par actions scindées constituent une part modeste et peu connue du marché. Cependant elles sont toutefois devenues suffisamment importantes pour inciter la société torontoise Brompton Funds à lancer un fonds négocié en Bourse (FNB) d’actions privilégiées de sociétés à actions scindées, le Brompton Split Corp. Preferred Share ETF​ (TSX : SPLT), qui est le premier FNB du genre.

Les sociétés à actions scindées mobilisent des capitaux en vendant deux types d’actions : une action de catégorie A qui ne verse généralement pas de dividendes, mais participe à l’appréciation du capital, et une action privilégiée qui verse des dividendes et qui est essentiellement un instrument à revenu fixe. Les actions sous-jacentes des sociétés à actions scindées sont des actions ordinaires versant des dividendes, les services financiers étant le secteur le plus populaire.

Les actifs de plus de 30 sociétés à actions scindées au Canada dépassent actuellement 10 milliards de dollars (G$), dont la moitié est constituée d’actions privilégiées. Brompton est l’un des principaux émetteurs de sociétés à actions scindées.

Un exemple de société à actions scindées bien diversifiée, et l’un des titres du FNB, est la Global Dividend Growth Split Corp., de Brompton. Elle détient des actions nord-américaines et étrangères dans un large éventail de secteurs. Bien que la plupart des sociétés scindées investissent dans plusieurs actions, certaines n’en détiennent qu’une seule.

Chris Cullen, premier vice-président et responsable des FNB chez Brompton, a déclaré qu’au cours des cinq dernières années, les actifs ont augmenté de 55 % à 60 % sur le marché des sociétés à actions scindées.

« La popularité croissante de ce type d’investissement s’accompagne d’une liquidité supplémentaire », explique Chris Cullen. « Vous avez besoin d’une certaine liquidité pour offrir un FNB géré activement ».

Le nouveau FNB de Brompton, dont la négociation a débuté le 15 juin à la Bourse de Toronto, investit exclusivement dans des actions privilégiées fractionnées. Géré par Laura Lau, directrice des investissements de Brompton, et Michael Clare, gestionnaire principal de portefeuille, le FNB a récemment affiché un rendement en dividendes de 6,5 % et un rendement à l’échéance de 9,3 %. Les frais de gestion sont de 0,5 %.

Au milieu de l’année, le FNB détenait 17 émissions préférentielles fractionnées. Cinq d’entre elles, qui représentaient environ 35 % du portefeuille, sont des titres préférentiels fractionnés créés et gérés par Brompton elle-même.

Brompton est le deuxième plus grand émetteur de titres préférentiels fractionnés, avec une part de marché de 24 %, selon Valeurs mobilières TD, de sorte que le FNB surpondère le produit de Brompton.

Valeurs mobilières TD a évoqué le risque de conflit d’intérêts dans un rapport : « Chaque dollar investi dans le FNB [Brompton] profitera à la fois au FNB et à l’action fractionnée sous-jacente au FNB, car il exercera une pression d’achat sur l’action fractionnée. »

Chris Cullen a indiqué qu’il n’y avait pas de duplication des frais en détenant des actions préférentielles fractionnées de Brompton dans le FNB, puisque les frais de gestion ne sont prélevés que sur les actions de classe A. « Aucune des actions privilégiées gérées par Brompton et présentes dans le portefeuille SPLT n’est soumise à des frais de gestion. »

Le FNB Brompton est également surpondéré en actions privilégiées fractionnées émises par le principal acteur, la société torontoise Quadravest Capital Management Inc. qui détient une part de marché de 38 %. Le FNB de Brompton a récemment détenu cinq titres préférentiels fractionnés de Quadravest, ce qui représente près de la moitié du portefeuille du FNB.

Le reste du portefeuille de Brompton est principalement constitué d’actions privilégiées de Partners Value Split Corp. Partners, dont le siège est à Toronto, détient des actions du gestionnaire mondial d’actifs alternatifs Brookfield Asset Management Ltd. Géré par une entité de Brookfield, Partners est le troisième plus grand émetteur de sociétés à actions scindées, avec une part de marché de 18 %.

Le FNB Brompton détient également E Split Corp., qui investit exclusivement dans les actions du géant des pipelines Enbridge. Ce FNB est géré par Middlefield Capital Corp., de Toronto, le cinquième plus grand émetteur d’actions fractionnées avec une part de marché de 4 %.

Les autres gestionnaires d’actions fractionnées suivis par Valeurs Mobilières TD sont Mulvihill Capital Management Inc., de Toronto, en quatrième place avec une part de 14 %, Harvest Portfolios Group, d’Oakville, en Ontario, et Purpose Investments Inc., aussi de Toronto, chacun avec une part de marché de 1 %.

Les actions privilégiées fractionnées de Mulvihill comprennent World Financial Split Corp, qui détient principalement des sociétés de services financiers canadiennes et américaines à grande capitalisation.

L’offre fractionnée de Harvest est Big Pharma Split Corp. Elle investit dans un portefeuille équipondéré de sociétés pharmaceutiques et biotechnologiques à grande capitalisation.

Big Bank Split Corp, géré par Purpose, investit dans un portefeuille équipondéré des six grandes banques canadiennes.

En tant que catégorie d’actifs, les actions privilégiées conventionnelles – et les FNB qui y investissent – se sont révélées une proposition ennuyeuse pour les investisseurs. Le FNB iShares S&P/TSX Canadian Preferred Share Index, d’une valeur de 994 M$ de dollars, qui offre une large représentation du marché des actions privilégiées de sociétés, a subi une perte annualisée de 0,8 % au cours des cinq années qui se sont terminées le 31 juillet. Au cours des 12 derniers mois, il a perdu 7,9 %. Depuis sa création en avril 2007, son rendement annualisé est de 1 %.

Selon Chris Cullen, les titres préférentiels fractionnés ont leur place en tant qu’alternative aux actions privilégiées de sociétés classiques, en raison de ce qu’il appelle leurs caractéristiques supérieures en termes de risque et de rendement. « Ils sont beaucoup plus stables. Leur durée est beaucoup plus courte. Leurs rendements ont été bien meilleurs que ceux des actions privilégiées de sociétés pendant les périodes difficiles que nous avons connues au cours des dernières années. »

Selon Chris Cullen, les titres privilégiés fractionnés sont moins exposés au risque de taux d’intérêt en raison de leur duration plus courte. « C’est l’un des rares instruments d’actions privilégiées qui comporte une échéance. »

Les titres préférentiels fractionnés ont généralement une date d’échéance programmée, habituellement tous les cinq ans. La durée peut être prolongée à un nouveau taux de dividende conforme aux conditions actuelles du marché, les investisseurs ayant le choix entre le rachat ou la poursuite de l’investissement.

Selon Chris Cullen, la clause d’échéance « donne aux investisseurs le pouvoir de décider s’ils veulent ou non racheter leurs actions et forcer la société à les racheter pour la valeur de l’actif sous-jacent ».

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Fidelity s’associe à Brookfield pour offrir l’immobilier privé aux investisseurs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/fidelity-sassocie-a-brookfield-pour-offrir-limmobilier-prive-aux-investisseurs/ Tue, 25 Jul 2023 11:41:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95128 Fidelity Investments Canada a annoncé un partenariat stratégique avec Brookfield Asset Management visant à donner aux investisseurs un accès direct à l’immobilier privé.

Ce partenariat permettra à Brookfield d’investir et de gérer un portefeuille nouvellement constitué d’actifs immobiliers canadiens de haute qualité pour le compte de Fidelity.

Depuis 20 ans, il y a eu une augmentation rapide des actifs sous gestion dans ce secteur qui témoigne de la demande croissante pour des solutions de revenu, des sources de diversification et des possibilités d’appréciation du capital.

Selon les termes de l’accord, Fidelity a l’intention d’inclure ce portefeuille dans plusieurs de ses Mandats de placement privé. Elle étudie également d’autres opportunités pour tirer parti de ce portefeuille. Fidelity croit en la diversification apportée par une gestion active compétente et les avantages à long terme de l’immobilier privé pour ses investisseurs.

Fidelity cherche constamment à augmenter son offre aux investisseurs. Ces dernières années, la société a introduit avec succès des solutions de placements non traditionnelles, offrant une diversification accrue et un potentiel de rendement moins corrélé avec les actions et les obligations traditionnelles.

L’accord conclu avec Brookfield devrait permettre à Fidelity d’améliorer ses stratégies de placement existantes, d’élargir sa gamme de placements non traditionnels et d’étendre ses capacités de placement globales.

Des modifications ont déjà été soumises aux autorités réglementaires pour permettre à certaines stratégies du Programme de placement privé de Fidelity d’investir dans l’immobilier privé.

Andrew Wells, président et chef de la direction de Fidelity Canada, se réjouit de ce partenariat avec Brookfield. « Fidelity a toujours utilisé ses ressources mondiales pour augmenter de manière réfléchie son expertise externe afin de proposer à ses clients des stratégies à gestion active innovantes », a-t-il déclaré.

« Ce portefeuille étend notre expertise en gestion d’actifs immobiliers et cherche à procurer de solides rendements aux investisseurs à travers nos plateformes immobilières exceptionnelles », a pour sa part affirmé Brian Kingston, chef de la direction de la division immobilière chez Brookfield.

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Plusieurs milliards pour la décarbonation https://www.finance-investissement.com/nouvelles/plusieurs-milliards-pour-la-decarbonation/ Wed, 04 Aug 2021 12:09:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=81374 Un groupe d’investisseurs institutionnels investit 7 milliards de dollars américains (G$ US) dans le fonds mondial pour la transition énergétique de Brookfield Asset Management, rapporte le Globe and Mail.

Avec ce nouvel apport, le fonds pourrait atteindre sa limite de 12,5 G$ US avant la fin 2021. Il devient également la plus grande réserve de fonds privés ayant pour but d’accélérer le passage à une économie à zéro émission nette de carbone.

Ayant pour mission la décarbonation, le fonds investit dans des entreprises qui veulent réduire les émissions de gaz à effet de serre, diminuer la consommation d’énergie et augmenter les capacités de production d’énergie à faible émission de carbone.

Cogéré par l’ancien gouverneur de la Banque du Canada, Mark Carney, qui occupe maintenant le poste de vice-président et responsable des investissements chez Brookfield Asset management, ce fonds est le premier fonds d’impact lancé par Brookfield Asset Management qui veut augmenter son investissement d’impact jusqu’à 100 G$ US.

Parmi les investisseurs initiaux du fonds, on compte le régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario (Teacher’s) et de Temasek, le fonds souverain de Singapour, ainsi qu’Investissements PSP et la Société de gestion des placements de l’Ontario, deux autres régimes de retraite canadiens.

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Mark Carney met en garde contre l’exposition au climat https://www.finance-investissement.com/nouvelles/mark-carney-met-en-garde-contre-lexposition-au-climat/ Thu, 17 Jun 2021 12:03:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=80554 Les gestionnaires devraient examiner leurs portefeuilles sous l’angle du climat alors que les gouvernements effectuent une transition vers une économie à faible émission de carbone, a déclaré l’ancien gouverneur de la Banque du Canada, Mark Carney.

Ce dernier, qui a également dirigé la Banque d’Angleterre, s’est exprimé lors de la conférence virtuelle de l’Association pour l’investissement responsable.

« Pensez à votre portefeuille d’investissement ou à votre portefeuille de prêts, à vos expositions actuelles », a déclaré celui qui est désormais vice-président et responsable des investissements ESG et des fonds d’impact chez Brookfield Asset Management.

Les investisseurs doivent réfléchir à l’aspect que prends leurs portefeuilles dans un monde où nous ne faisons rien et où le risque physique lié au changement climatique augmente, et dans un monde où nous nous attaquons au changement climatique pour limiter le réchauffement à 1,5 degré. « Certaines activités ont peu de chances d’être compétitives, a-t-il prévenu, et à quel point êtes-vous exposé ? »

L’année dernière, les marchés financiers mondiaux finançaient par l’entremise de leurs choix d’investissements, un monde qui sera de 3,25 à 3,5 degrés plus chaud. L’allure des portefeuilles seraient très différents dans un monde où le réchauffement climatique serait limité à 1,5 degré.

« Soutenez-vous les entreprises qui investissent pour réduire leur empreinte ? » a-t-il demandé. Tous les investisseurs devraient interroger les entreprises sur leurs projets d’émissions nettes nulles.

Entre-temps, les gouvernements doivent être clairs sur l’ampleur des changements nécessaires et sur les délais potentiels pour atteindre les objectifs climatiques, en particulier lorsque ces objectifs concernent une « transition juste » pour les travailleurs du secteur pétrolier et gazier.

« J’aurais tendance à surinvestir dans une transition juste plutôt que de me limiter à chercher à y arriver », a affirmé Mark Carney.

Les investissements évidents à faire immédiatement comprennent la capture et le stockage du carbone, qui rendent les industries canadiennes des combustibles fossiles plus compétitives, a-t-il analysé, et l’expertise développée en ce sens pourrait être exportée. « Tout cela est logique, et il est incroyablement important de concentrer les efforts sur ce début. »

Les gouvernements devraient également utiliser de vastes crédits d’impôt à l’investissement pour offrir de généreux incitatifs afin d’aider les entreprises et les travailleurs à faire la transition des industries polluantes, a-t-il ajouté.

En plus de travailler avec Brookfield, Mark Carney est l’envoyé spécial des Nations unies pour l’action et le financement en matière de climat. Il a également offert des conseils stratégiques au gouvernement libéral du premier ministre Justin Trudeau, qui élabore un plan de relance économique à la suite de la pandémie de COVID-19. Il a pris la parole lors du congrès d’orientation du Parti libéral en avril, dans un contexte de spéculation persistante quant à la possibilité de le voir briguer un siège au Parlement lors des prochaines élections fédérales.

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Mark Carney se tourne vers le privé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/mark-carney-se-tourne-vers-le-prive/ Thu, 27 Aug 2020 12:04:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=70304 Mark Carney est actuellement envoyé spécial des Nations Unies pour le climat.

Lire aussi : Mark Carney aux Finances ?

Brookfield a fait valoir que cet ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre apportera une multitude de connaissances à ce poste.

À plus d’une reprise, Mark Carney a lancé des appels visant à agir contre les changements climatiques.

La firme torontoise a indiqué que sa nouvelle prise contribuera à la mise sur pied de fonds visant à combiner les enjeux sociaux et environnementaux tout en générant des rendements ajustés au risque.

L’actif sous gestion de Brookfield est évalué à environ 550 milliards de dollars américains.

« En s’appuyant sur nos antécédents en matière d’investissement renouvelable, Mark contribuera à accélérer nos efforts pour combiner de meilleurs résultats à long terme avec de solides rendements ajustés au risque », a déclaré le chef de la direction de la firme, Bruce Flatt, dans un communiqué.

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