Brompton Funds | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/post_company/brompton-funds/ Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 15 Dec 2025 13:13:07 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.9 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Brompton Funds | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/post_company/brompton-funds/ 32 32 Lancement record de FNB en 2025, tiré par les produits spécialisés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/lancement-record-de-fnb-en-2025-tire-par-les-produits-specialises/ Wed, 10 Dec 2025 11:18:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=111538 FOCUS FNB — Ces produits sont pourtant souvent très volatils.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) spécialisés — dont beaucoup sont fortement volatils — dominent la liste des FNB lancés en 2025, laquelle atteint un record annuel. À quelques semaines de la fin de l’année, l’industrie canadienne des FNB a ajouté environ 300 nouveaux produits en 2025.

Si l’on inclut les séries multiples de certains FNB — par exemple les versions couvertes en dollars canadiens et les versions libellées en dollars américains de fonds existants — le nombre de nouveaux produits cotés atteint 364, portant le total de l’industrie à plus de 1 800 FNB.

Le plus important groupe de nouveaux produits transforme le concept original des FNB en offrant une exposition à une seule action de grande capitalisation américaine ou canadienne. La plupart de ces produits de niche combinent cette exposition ciblée à un effet de levier modéré (1,25 x ou 1.33 x) et une stratégie de vente d’options d’achat couvertes.

Harvest Portfolios Group a été le plus prolifique dans ce sous-segment, ajoutant 27 nouveaux FNB à action unique. Investissements Purpose, qui a lancé cette niche spécialisée en décembre 2022, en a ajouté 17. Ninepoint Partners a lancé pour sa part dix nouveaux FNB.

En poussant l’effet de levier encore plus loin sur des titres individuels, LongPoint Asset Management a fortement élargi sa gamme cette année après son entrée sur le marché des FNB à la fin de 2024.

LongPoint a lancé 15 FNB offrant deux fois la variation quotidienne de titres individuels — principalement les actions américaines des « Sept Magnifiques » et certaines des plus grandes sociétés canadiennes. Par ailleurs, trois FNB de LongPoint adoptent une position « vendeur » et offrent deux fois l’exposition inverse quotidienne sur Nvidia, Tesla, et la canadienne Shopify.

Encore plus spectaculaires, de nouveaux instruments de négociation à triple levier ou levier inverse — sous les marques MegaLong ou MegaShort — offrent une exposition quotidienne à des indices larges, sectoriels, obligataires et de matières premières.

Pour sa part, Global X Investments Canada, pionnière au Canada dans les FNB à levier quotidien et à levier inverse, a élargi sa gamme BetaPro. Parmi les nouveautés figurent des FNB BetaPro qui offrent trois fois les gains ou pertes quotidiens d’indices boursiers larges, sectoriels, et obligataires américains.

Dans la catégorie des cryptoactifs, également très volatile, 19 nouveaux FNB ont été ajoutés par sept sociétés, allant de Gestion d’actifs BlackRock Canada au spécialiste crypto 3iQ Corp. Et comme si les cryptomonnaies n’étaient pas déjà assez risquées, Evolve Funds Group a lancé quatre nouveaux FNB crypto, dont deux avec effet de levier.

Dans le segment des FNB de titres à revenu fixe, le pionnier des FNB obligataires à échéance cible, RBC Gestion mondiale d’actifs, a vu apparaître de nouveaux concurrents en ajoutant trois nouveaux FNB arrivant à échéance à des dates définies.

Banque Nationale Investissements a ajouté six FNB à échéance cible, BMO Gestion mondiale d’actifs et CI Gestion mondiale d’actifs en ont chacun ajouté trois, alors qu’Investissements Mackenzie en a lancé deux. Gestion de Placements TD et Guardian Capital ont ajouté respectivement trois et deux nouveaux produits, portant le total à 22 FNB à échéance cible cette année.

Une gamme de FNB de revenu fixe spécialisés qui a proliféré en 2025 vise à investir dans des obligations structurées adossées à des prêts (CLO). Il s’agit de portefeuilles de prêts vendus par des gestionnaires de CLO à des investisseurs institutionnels, incluant les sociétés de FNB.

Après l’inscription à la cote du Brompton Wellington Square AAA CLO ETF en avril, des FNB CLO ont été lancés par BMO, CIBC, Mackenzie et RBC. Ces FNB ont été précédés en septembre de l’an dernier par Corton Enhanced Income Fund, le seul FNB offert par la société torontoise Corton Capital.

Dans les grandes catégories d’actions — et malgré le conflit tarifaire avec le voisin du Sud — la plus forte expansion s’est produite dans la catégorie déjà bien servie des actions américaines.

J.P. Morgan Asset Management Canada, qui est entré sur le marché canadien des FNB à la fin de 2024, a ajouté trois stratégies actions américaines en 2025 : noyau, valeur et croissance.

Un lancement distinctif provient de BMO, avec le FNB BMO d’actions américaines axées sur le capital humain (ZHC), qui sélectionne des sociétés reconnues pour leur culture organisationnelle forte, susceptibles de surperformer le marché.

Parmi les autres nouveaux FNB actions américaines de cette année — chez CIBC, Evolve et Hamilton — on retrouve des stratégies de génération de revenu telles que la vente d’options d’achat couvertes, parfois combinées à l’effet de levier.

La grande majorité des nouveaux produits ont été lancés par des émetteurs de FNB déjà établis. L’exception notable est Placements mondiaux Sun Life, qui a pris pied modestement en septembre avec trois FNB de titres à revenu fixe.

Même si les lancements sont plus nombreux, plusieurs produits ont été fermés. Les victimes incluent divers mandats spécialisés, tels que les FNB de crédits carbone, abandonnés par Global X, Ninepoint et TD.

D’autres mandats de niche ont disparu en 2025, dont les FNB liés au métavers de CI et Global X, et le Purpose Marijuana Opportunities Fund.

Avec la disparition des FNB de crédits carbone, l’année a également été marquée par des réductions importantes chez Invesco Canada dans ses FNB à mandat axé sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Invesco, qui avait fait de l’investissement ESG l’un des thèmes centraux de sa gamme, a éliminé sept FNB ESG.

Une autre stratégie d’investissement responsable qui n’a pas survécu en 2025 est le Global X S&P Green Bond Index ETF, lancé en 2021 — le premier FNB canadien investissant dans des obligations vertes destinées à financer des projets à objectifs environnementaux précis.

Étant donné que de nombreux nouveaux FNB relèvent de mandats de niche plutôt que de concurrents directs aux chefs de file du marché, l’élargissement des gammes de FNB ne s’est pas forcément traduit par des gains en parts de marché pour certains émetteurs.

Parmi les trois grands manufacturiers de l’industrie canadienne des FNB, seul le deuxième, BMO, a été actif avec 24 nouveaux FNB, alors que BlackRock, le leader du marché, n’en a ajouté que quatre.

Pourtant, la part de marché de BlackRock établie en fonction de l’actif en FNB canadiens a légèrement augmenté pour atteindre 25,7 % au 31 octobre 2025, selon l’Association canadienne des FNB. Or, celle de BMO a reculé à 21,8 % à la même, soit une baisse de deux points de pourcentage par rapport à sa part de marché de décembre 2024.

Pendant ce temps, le troisième acteur, Vanguard Investments Canada — qui mise sur des stratégies indicielles à faibles frais de gestion — n’a apporté aucune modification à sa gamme depuis un an. L’absence de nouveaux produits à promouvoir ne lui a pas nui : la part de marché de Vanguard a progressé à 14,4 % à la fin d’octobre, soit 40 points de base de plus que depuis le début de l’année.

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Les FNB à faible volatilité jouent leur rôle malgré leurs rendements moindres https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-a-faible-volatilite-jouent-leur-role-malgre-leurs-rendements-moindres/ Wed, 12 Nov 2025 11:07:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=111006 FOCUS FNB — Ces stratégies favorisent une meilleure discipline des clients.

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Par conception, les fonds négociés en Bourse (FNB) d’actions axés sur la faible volatilité sont voués à sous-performer lorsque les marchés boursiers s’emballent, comme c’est le cas depuis quelque temps. Or, les rendements inférieurs à ceux du marché qu’ils ont affiché récemment ne devraient pas être la véritable mesure de leur pertinence.

« Certaines personnes veulent être investies en Bourse, mais sans subir la volatilité de l’indice général », observe Alain Desbiens, vice-président chez BMO FNB, qui cumule plus de 20 ans d’expérience dans le secteur.

Sur plusieurs mesures clés du risque, les FNB à faible volatilité ont rempli leur mandat, selon les données de Fundata Canada.

« Fidèles à leurs objectifs, leurs écarts-types sont beaucoup plus faibles », souligne Brian Bridger, premier vice-président, analytique et données, chez Fundata, à Toronto.

Un autre indicateur fréquemment utilisé pour évaluer ces stratégies est le taux de capture, c’est-à-dire leur capacité à suivre les rendements du marché à la hausse comme à la baisse.

« Un faible ratio de capture à la baisse montre que ces fonds limitent efficacement les pertes lorsque le marché recule, explique Brian Bridger. Les faibles ratios de capture à la hausse illustrent aussi à quel point ils sous-performent en période de marché haussier. »

Brian Bridger a comparé les rendements moyens des FNB à faible volatilité aux moyennes des catégories des marchés canadien, américain, mondial, international et émergent.

Les résultats, sur les périodes d’un, trois, cinq et dix ans se terminant toutes le 30 septembre, démontrent que la réduction de la volatilité s’accompagne souvent d’une réduction des rendements.

« Presque dans tous les cas, les FNB à faible volatilité ont sous-performé dans leurs catégories respectives, en moyenne, à court et à long terme », rapporte Brian Bridger.

Certaines des disparités de performance les plus importantes ont été observées dans le marché boursier américain, en plein essor récemment. Durant la période de trois années terminées le 30 septembre, selon Fundata, la moyenne de la catégorie s’élevait à 20,4 %, contre seulement 12,2 % pour la moyenne des FNB à faible volatilité.

Bénéfices comportementaux

Les stratégies à faible volatilité peuvent être utilisée de diverses manières. Elles peuvent constituer une position centrale dans la portion actions d’un portefeuille pour un investisseur ayant une aversion au risque. Elles peuvent aussi être détenues en combinaison avec un FNB indiciel suivant un marché large ou un FNB à gestion active, précise Alain Desbiens.

« Mais aussi, de plus en plus au fil des ans, les FNB à faible volatilité ont été utilisés comme instrument tactique pendant les périodes d’incertitude accrue sur les marchés. »

Dans le contexte d’incertitude élevée de cette année, les investisseurs continuent de chercher des stabilisateurs dans leurs portefeuilles équilibrés, observe Hail Yang, directrice, secteur canadien des FNB iShares, chez BlackRock Canada, chef de file du marché des FNB.

« Les FNB à volatilité minimale peuvent aider à réduire le risque global sans renoncer à l’exposition aux actions, commente-t-elle. Et comme certaines sources de diversification traditionnelles, telles que les obligations à long terme, se sont révélées moins fiables dans ce rôle ces dernières années, les stratégies à volatilité minimale peuvent jouer un rôle important dans la construction de portefeuille. »

Les stratégies à faible volatilité peuvent aussi avoir un effet positif sur le comportement des investisseurs, en réduisant la tendance à se retirer du marché lors des creux.

« Leur efficacité dépend vraiment du degré de protection que ces FNB offrent, souligne Maddy Griffith, directrice et gestionnaire de portefeuille institutionnelle chez Placements CI. Quand on perd moins, on rebondit plus vite, et ce parcours moins volatile fait qu’il est beaucoup plus facile pour les investisseurs de rester investis. »

Approches variées selon les fournisseurs

Bien que les divers FNB à faible volatilité ou à volatilité minimale aient des objectifs semblables, leurs méthodologies varient considérablement. Cela affecte le degré de différence de leurs placements par rapport aux FNB indiciels de marché, et donc leurs rendements relatifs, surtout à court terme.

Le bêta, qui mesure la volatilité d’un titre par rapport au marché, constitue le principal critère de sélection des titres pour la gamme de FNB à faible volatilité de BMO. Le produit phare, le BMO Fonds FNB d’actions canadiennes à faible volatilité, lancé il y a 14 ans, est à la fois le plus ancien FNB de ce type au Canada et le plus important, avec un actif de 5,3 milliards de dollars (G$).

Fait inhabituel pour une stratégie à faible volatilité, ce FNB a surperformé son indice de référence à long terme. Au 30 septembre, il affichait un rendement annualisé de 12,6 % depuis sa création en octobre 2011, contre 9,9 % pour l’indice composé S&P/TSX. Depuis son lancement, le FNB a capturé 79 % des rendements à la hausse, avec un ratio de capture à la baisse impressionnant de seulement 32 %.

L’exposition à un seul titre dans les FNB BMO est limitée à 10 %, et des plafonds sectoriels sont aussi en place : 35 % par secteur au Canada et 25 % aux États-Unis, à l’international et dans les marchés émergents.

Malgré ces contraintes, l’exposition sectorielle des FNB BMO diffère radicalement de celle de leurs indices de référence.

Le BMO Fonds FNB d’actions américaines à faible volatilité, par exemple, détenait récemment environ 10 % en titres technologiques, soit bien moins que la pondération de 42,6 % dans l’indice S&P 500. Le secteur le plus important du FNB était celui des services publics (20,2 %), contre seulement 2,4 % dans le marché général.

Méthodologies concurrentes

Les iShares MSCI Min Vol ETFs tiennent compte des corrélations entre les actions, tout en imposant des contraintes par secteur et par pays.

En cherchant à offrir une exposition semblable au marché, mais avec un risque moindre, le processus de sélection évite toute concentration excessive dans les secteurs « refuges », résume Hail Yang.

Les stratégies iShares ont historiquement offert des ratios de capture à la baisse plus faibles et des reculs maximaux moindres que les indices de référence. Elles ont aussi réussi à atténuer l’impact des baisses soudaines à court terme.

Hail Yang a donné l’exemple du 3 avril dernier, lorsque les marchés nord-américains ont chuté à la suite d’annonces tarifaires. Ce jour-là, l’indice S&P 500 a perdu 6,6 % (en dollars canadiens), tandis que le iShares MSCI Min Vol USA Index ETF a également reculé, mais seulement de 3 %. Pendant ce temps, l’indice S&P/TSX composé plafonné a baissé de 3,8 %, tandis que le iShares MSCI Min Vol Canada Index ETF n’a perdu que 1,6 %.

Une variation sur le thème de l’investissement en actions à moindre risque est la stratégie de « volatilité minimale à la baisse » employée par Placements CI dans les catégories d’actions mondiales et américaines. Elle vise uniquement à minimiser les pertes.

« En pratique, le modèle ignore la “bonne” volatilité et se concentre sur les entreprises qui se comportent historiquement mieux dans les replis, sans trop sacrifier le potentiel haussier, décortique Maddy Griffith. Le résultat est une expérience plus fluide, avec une meilleure protection à la baisse. »

Lancée en janvier 2023, la gamme de FNB CI n’a pas encore le long historique de ses concurrents plus anciens, comme BMO, iShares et Invesco Canada. (Parmi les nouveaux venus, dont l’historique est inférieur à dix ans, figurent les familles de FNB Brompton, CIBC, Fidelity, Franklin, Mackenzie, Manuvie, TD et Vanguard.)

Maddy Griffith souligne plutôt l’historique des indices sous-jacents des FNB, dont le Solactive US Minimum Downside Volatility Index. Depuis 2006, cet indice a capturé environ 70 % de la hausse du marché, mais seulement 54 % de la baisse, rapporte-t-elle : « Cette approche est conforme au comportement réel des investisseurs. La plupart des gens sont beaucoup plus sensibles aux pertes qu’aux gains de même ampleur. »

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Actions privilégiées : marché rétréci, mais payant https://www.finance-investissement.com/edition-papier/actions-privilegiees-marche-retreci-mais-payant/ Wed, 08 Oct 2025 10:03:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110242 FOCUS FNB — Malgré la baisse du nombre de titres en circulation, les actions privilégiées renouent avec de solides rendements.

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Le marché canadien des actions privilégiées est en déclin, mais les investisseurs qui détiennent ces titres à dividendes, ainsi que les fonds qui les possèdent, ont de bonnes raisons de se réjouir.

Après des pertes marquées en 2022, environ –18 % pour la catégorie, les actions privilégiées ont connu un rebond spectaculaire, enregistrant des gains de l’ordre de 25 % l’an dernier. Leur progression se poursuit d’ailleurs en 2025.

Près de 80 % du marché canadien des actions privilégiées est composé de titres à taux révisable, dont les dividendes sont ajustés tous les cinq ans en fonction du rendement des obligations fédérales à cinq ans. Ces titres avaient plongé lorsque les révisions sont survenues en période de taux planchers, mais ils bénéficient aujourd’hui pleinement de la remontée des taux. Les investisseurs semblent d’ailleurs persuadés que ceux-ci ne reviendront pas à leurs creux d’autrefois.

Aujourd’hui, la valeur totale du marché s’élève à environ 46 milliards de dollars (G$), contre 70 G$ il y a cinq ans, selon Nicolas Normandeau, gestionnaire de portefeuille chez Fiera Capital. La firme montréalaise gère le Global X Active Preferred Share ETF (HPR), doté d’environ 920 millions de dollars (M$) d’actifs.

Rien que dans les neuf premiers mois de 2025, environ 4,4 G$ d’actions privilégiées ont été rachetées. Les banques et compagnies d’assurance privilégient désormais les billets de capital à recours limité (limited recourse capital notes ou LRCN), un instrument de capital réglementaire portant intérêt et dont les paiements sont déductibles d’impôt pour l’émetteur. Les entreprises non financières suivent la tendance en remplaçant leurs actions privilégiées par des titres hybrides à intérêt.

Résultat : les institutions et autres investisseurs dont les titres ont été rachetés se livrent concurrence pour reconstituer leurs portefeuilles, ce qui fait grimper les prix. « C’est un moteur important de la vigueur du marché depuis les creux de 2022 », souligne Nicolas Normandeau.

Le iShares S&P/TSX Canadian Preferred Share Index ETF (CPD), dont l’actif est de 1 G$, affiche un rendement de 23,9 % en 2024 et de 11,4 % depuis le début de 2025 jusqu’à la fin de septembre. Or, l’investissement passif dans cette catégorie reste volatil : le même FNB avait perdu 18,4 % en 2022 et détient une cote D de Fundata Canada ainsi qu’une note deux étoiles de Morningstar.

Une approche indicielle différente est celle du FINB BMO échelonné actions privilégiées (ZPR) (1,4 G$), dont le portefeuille contient des actions privilégiées à taux révisable est réparti également entre des échéances d’un à cinq ans. Cette structure réduit la volatilité liée aux variations des taux à cinq ans et améliore le rendement ajusté au risque.

La plupart des fonds négociés en Bourse (FNB) d’actions privilégiées sont gérés activement. Ils offrent un avantage distinct grâce à la sélection de titres au Canada et à la possibilité d’inclure des actions privilégiées américaines, des LRCN ou d’autres instruments hybrides des deux côtés de la frontière.

« L’idée est de faire sa propre analyse fondamentale et de choisir ses titres en fonction de la structure », explique Marc-André Gaudreau, vice-président et gestionnaire principal du Dynamic Active Preferred Shares ETF (DXP) chez Placements Dynamique.

Le marché des actions privilégiées étant peu liquide par rapport aux autres types de titres à revenu fixe, le potentiel de surperformance par rapport à un indice est élevé, ajoute-t-il. Son FNB, l’un des mieux cotés du secteur, affiche d’ailleurs cinq étoiles Morningstar.

Parmi les autres fonds performants, on retrouve le Global X Active Preferred, le FNB NBI Active Canadian Preferred Shares et le TD Active Preferred Share ETF.

« La flexibilité de notre approche est essentielle, précise Marc-André Gaudreau. Nous ne sommes pas obligés de rester uniquement dans le marché des actions privilégiées à valeur nominale de 25 $. Nous pouvons aller aux États-Unis ou sur le marché institutionnel. » Les titres hybrides et LRCN figurent également dans le portefeuille du fonds Dynamic.

De son côté, Nicolas Normandeau surpondère les actions privilégiées à taux révisable plutôt que les perpétuelles à taux fixe. Il favorise celles dont les rendements de révision sont faibles à moyens et qui se négocient à escompte, car elles offrent à la fois un potentiel de gain en capital et un risque moindre d’être rachetées.

Le portefeuille de Fiera met aussi l’accent sur la qualité du crédit. « Dans l’environnement actuel, il n’est pas rentable de s’exposer à des émetteurs plus faibles », dit-il. Il ajoute que les LRCN et les hybrides offrent une diversification intéressante, même s’ils génèrent un revenu d’intérêt pleinement imposable. « S’ils sont bien évalués, ils méritent leur place », avance-t-il.

Les fonds investis dans des privilégiées américaines, en revanche, ont eu de la difficulté ces dernières années. Le fonds Brompton Flaherty & Crumrine Investment Grade Preferred ETF, tout comme le FINB BMO actions privilégiées de sociétés américaines et le Fonds d’actions privilégiées américaines Purpose, ont pris un retard considérable par rapport à leurs homologues canadiens.

Or, Marc-André Gaudreau envisage d’augmenter son exposition aux titres américains, jugeant que le marché canadien est passé d’« extrêmement bon marché » en 2022 à « cher ». Il s’attend aussi à ce que la raréfaction de l’offre au Canada cesse de soutenir autant les prix.

Le marché américain, d’environ 600 G$ US, est plus vaste et plus diversifié, explique Chris Cullen, vice-président principal et chef des FNB chez Brompton Funds à Toronto. Il comprend davantage de structures à taux fixe, à taux réinitialisé ou à taux variable différé, les premières étant majoritaires.

Pour cette raison, selon Chris Cullen, le marché américain « ne court pas après les rendements à la hausse comme à la baisse », contrairement au marché canadien, fortement pondéré vers des titres à réinitialisation de taux de cinq ans. Le FNB de Brompton offre également, pour la majorité de son portefeuille, plus de trois ans de protection contre un rachat anticipé par l’émetteur, qui permettrait de le remplacer par un titre offrant un rendement inférieur.

Enfin, une alternative aux FNB d’actions privilégiées se trouve dans les stratégies de sociétés scindées, dont la plus importante est le Brompton Split Corp. Preferred Share ETF (SPLT) (610 M$). On retrouve aussi le Quadravest Preferred Split Share ETF parmi ces fonds, classés dans la catégorie « crédit alternatif », qui investissent dans des actions privilégiées émises par des sociétés à capital scindé.

Selon Chris Cullen, ces titres ressemblent aux privilégiées à taux révisable, mais avec des dispositions plus favorables aux investisseurs. « Les révisions reflètent davantage les conditions du marché que des formules prédéterminées. Les rendements ont été plus élevés que ceux du marché canadien des actions privilégiées, et moins volatils. Ils peuvent être une composante très intéressante d’un portefeuille de revenu fixe », résume-t-il.

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Focus sur les nouveaux FNB d’OSAP https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/focus-sur-les-nouveaux-fnb-dosap/ Wed, 11 Jun 2025 09:56:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107953 FOCUS FNB — Ces fonds donnent un accès au marché des prêts commerciaux titrisés, autrefois réservé aux investisseurs institutionnels.

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Un groupe prometteur de fonds négociés en Bourse (FNB) spécialisés dans les titres à revenu fixe est apparu au Canada ce printemps avec le lancement de nombreux fonds gérés activement qui détiennent des obligations structurées adossées à des prêts (OSAP). Ces titres de créance sont mieux connus sous leur nom en anglais, Collateralized Loan Obligation ou CLO. Investis aux États-Unis, ces nouveaux fonds visent à offrir une combinaison de crédit de qualité élevée et de faible volatilité pour compléter les portefeuilles de titres à revenu fixe des clients.

L’acronyme CLO ne doit pas être confondu avec l’acronyme CDO. Les titres garantis par des créances (TGC) (ou en anglais Collateralized Debt Obligations : CDO) sont connus pour avoir déclenché la crise financière de 2007-2008 en raison de leur détention de prêts hypothécaires américains à haut risque (subprimes).

En comparaison, les garanties sous-jacentes des OSAP sont un groupe de prêts consentis à des entreprises. Ces prêts sont regroupés par des sociétés de gestion d’OSAP qui, à leur tour, les vendent sur le marché secondaire à des investisseurs institutionnels.

Les ensembles de prêts, ou pools, sont divisés en tranches ayant des notations de crédit et des rendements différents. En ce qui concerne le risque de durée, les prêts sous-jacents sont assortis de taux variables (floating rates), de sorte que les OSAP sont beaucoup moins sensibles aux variations des taux d’intérêt que les obligations classiques.

La société torontoise Brompton Funds est devenue la première à offrir un FNB d’OSAP au Canada le 22 avril à la suite du lancement du FNB Brompton Wellington Square AAA CLO. Il a été suivi de près en mai par le FNB BMO TAP AAA, le FNB TAP AAA RBC, le Fonds de revenu avantage CIBC, qui est la série de FNB d’un nouveau fonds commun de placement, et le FNB d’obligations de prêts collatéralisés AAA Mackenzie.

Les OSAP existent depuis plus de 30 ans et sont devenus un marché de plus de 1,1 billion de dollars américains, presque tous basés aux États-Unis, indique le gestionnaire de portefeuille Jeff Sujitno de Wellington Square Advisors. Cette société établie à Toronto est spécialisée dans les financements à effet de levier. Citant une étude de J.P. Morgan, Jeff Sujitno relève qu’il y a actuellement de 115 à 120 gestionnaires de CLO aux États-Unis, et qu’il existe entre 1 400 et 1 600 CLO.

Jusqu’à il y a cinq ans, les OSAP n’étaient accessibles qu’aux investisseurs institutionnels. Les investisseurs particuliers y ont eu accès indirectement pour la première fois en octobre 2020, avec le lancement aux États-Unis du Janus Henderson AAA CLO ETF. Ce fonds, leader de ce sous-segment de marché, dispose aujourd’hui d’actifs d’environ 21 milliards de dollars américains (G$ US) et s’est avéré très performant dans son groupe de pairs Ultrashort Bond, recevant une note Morningstar de 5 étoiles.

« Compte tenu de la performance de ces FNB aux États-Unis, il nous a semblé logique d’en faire un outil de placement coté au Canada », mentionne Mark Jarosz, Chef, Titres de créance non traditionnels chez BMO Gestion mondiale d’actifs. « Il s’agit de l’une des innovations les plus intéressantes de ces dernières années dans le domaine des FNB », ajoute-t-il.

La diversification est un point fort des FNB d’OSAP, puisqu’ils investissent dans des tranches de prêts assemblées par des sociétés de gestion d’OSAP, plutôt que directement dans les prêts. Le fonds de la CIBC, par exemple, comprend initialement de 30 à 50 pools de prêts, bien diversifiés par gestionnaire de CLO, par prêts sous-jacents et par échéance.

Mark Jarosz précise que chaque groupe d’OSAP comprend de 200 à 300 prêts sous-jacents. À l’échelle du portefeuille, cela revient à dire qu’un FNB est exposé à des milliers de prêts aux entreprises.

Outre la diversification des emprunteurs, les gestionnaires des OSAP utilisent d’autres méthodes d’atténuation des risques. Parmi celles-ci figurent le surdimensionnement, les tests de couverture des intérêts, les limites de concentration des garanties par secteur d’activité et les restrictions à l’achat de prêts aux petites entreprises, énumère Placements Mackenzie. Ces mesures sont importantes parce que les emprunteurs sont des sociétés dont la cote de crédit est inférieure à celle d’une société de premier ordre (investment grade).

Les OSAP comportent ainsi un risque de défaillance, « comme tout portefeuille de titres à revenu fixe qui comporte un risque de crédit », indique Aaron Young, directeur exécutif et chef, Gestion de portefeuilles de clients chez Gestion d’actifs CIBC.

Ce risque peut être atténué en privilégiant les OSAP notées triple A, qui sont prioritaires par rapport à toutes les autres tranches en cas de défaillance. Ce que Aaron Young appelle la « sécurité structurelle » est également assurée par l’exposition à un grand nombre d’emprunteurs sous-jacents issus de différents secteurs. « Cela vous donne la tranquillité d’esprit supplémentaire de savoir qu’il s’agit en fait d’un ensemble de prêts très diversifiés qui méritent cette notation triple A ou double A. »

Les nouveaux FNB cotés au Canada investissent principalement dans des tranches de CLO notées triple A. Celles-ci représentent environ 64 % du marché des CLO et n’ont jamais connu de défaillance, affirme Jeff Sujitno. Il ajoute qu’une seule défaillance d’une tranche de CLO double A est à déplorer jusqu’ici.

Le FNB de Brompton sera toujours investi à au moins 75 % dans des tranches triple A. Lors de la sélection des gestionnaires de CLO, Jeff Sujitno indique que la qualité et les antécédents de l’équipe, ainsi que de la performance de leurs OSAP au fil du temps dans différents environnements de marché ont été pris en considération. « Cela fait partie de la myriade d’indicateurs de crédit que nous examinons. »

Bien que le Fonds de revenu avantage CIBC ait un nom plus générique, il s’agit d’un pur produit d’OSAP, certifie Aaron Young. À tout moment, le portefeuille contiendra au moins 80 % de CLO triple A et ne détiendra aucun produit dont la notation soit inférieure à simple A. Cela est conforme à l’objectif du fonds, qui est d’obtenir des revenus de meilleure qualité et de ne pas introduire de risques excessifs liés à la qualité du crédit.

Le FNB BMO TAP AAA ne détient actuellement que des tranches triple A, qui représenteront toujours au moins 85 % du portefeuille. La politique d’investissement de BMO lui permet d’investir jusqu’à 15 % dans des tranches de CLO double A ou simple A, mais rien de moins bien noté. « Absolument, confirme Mark Jarosz. Il s’agit d’un produit de bonne qualité dont la politique d’investissement principale est d’investir dans des titres triple A. »

Tous les nouveaux FNB CLO proposent des versions en dollars canadiens couvertes contre le risque de change, ce qui protège partiellement les clients de la volatilité des taux de change. « En fin de compte, nous voulons que tout se passe bien pour les investisseurs », lance Jeff Sujitno. BMO et Brompton proposent également des versions en dollars américains de leurs fonds.

En outre, BMO a créé une version non couverte en dollars canadiens. Mark Jarosz explique que BMO souhaite donner le choix aux investisseurs, en fonction de leurs préférences en matière d’exposition aux devises.

En raison de la confusion potentielle avec les CDO et de leur réputation ternie, il est nécessaire que les fournisseurs de FNB expliquent clairement ce qui différencie les CLO. « Si vous regardez au-delà de l’acronyme de trois lettres, ce que nous sommes vraiment à l’aise de dire aux investisseurs, c’est que les intrants sont complètement différents », avance Aaron Young de la CIBC.

Selon lui, les prêts qui entrent dans la composition des OSAP sont des emprunts contractés par de grandes entreprises américaines dont les bénéfices sont généralement de l’ordre de 50 millions de dollars américains (M$ US) ou plus. Pour leur part, les CDO détenaient des prêts hypothécaires contractés par des particuliers ayant de mauvais antécédents en matière de crédit.

Les FNB de CLO axés sur le triple A complètent les obligations de base qui sont beaucoup plus sensibles aux taux d’intérêt. Avec les CLO, « vous atténuez une partie de la volatilité liée à l’incertitude qui marque l’évolution des taux d’intérêt », explique Aaron Young.

Une autre caractéristique positive des CLO est leur faible corrélation avec les marchés obligataires traditionnels, ce qui permet une plus grande diversification. « Vous pouvez constater que les CLO sont additifs sur de longues périodes, non seulement en matière d’augmentation du rendement, mais aussi de réduction du risque », rappelle Aaron Young. « C’est vraiment ce que l’on recherche. Un objectif que les CLO ont permis d’atteindre au fil du temps. »

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La volatilité des marchés ralentit les créations nettes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/la-volatilite-des-marches-ralentit-les-creations-nettes/ Wed, 14 May 2025 10:15:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107312 FOCUS FNB – La demande pour les FNB d’actions internationales se maintient en avril.

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La guerre tarifaire lancée par le président américain Donald Trump et l’incertitude économique qui en découle ont créé de la volatilité sur les marchés boursiers. En conséquence, les créations nettes dans les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont ralenti en avril, bien que le mois ait connu la plus forte journée et la plus forte semaine de volume de transactions de l’histoire des FNB canadiens, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Les entrées nettes en FNB canadiens d’avril se sont élevées à 7,3 milliards de dollars (G$), comparativement à 13,6 G$ au mois mars. Depuis le début de l’année, les FNB canadiens ont attiré 39 G$, dépassant les niveaux annuels d’avant la pandémie de COVID-19. L’actif sous gestion total s’élève à 545 G$.

En avril, les FNB d’actions arrivent en tête des entrées nettes avec 5 G$ (comparativement à 6,3 G$ en mars). Les FNB d’actions internationales ont tenu le haut du pavé, représentant plus de la moitié des créations nettes du mois (3 G$) dans cette catégorie d’actifs, suivies des fonds d’actions américaines (1,5 G$) et des actions canadiennes (577 M$).

Le boum de la demande de FNB d’actions internationales a été déclenché par les annonces de tarifs douaniers américains, les investisseurs cherchant à diversifier leurs portefeuilles face à la correction du marché des actions américaines, indique BNMF.

Les FNB d’actions pondérés en fonction de la capitalisation boursière ont enregistré les plus importantes créations nettes avec 3,1 G$, suivis par les FNB à faible volatilité (1,7 G$), parmi lesquels la série de dividendes à faible volatilité de la CIBC et le ZLB de BMO, ainsi que les FNB d’actions internationales (ZEA, XEF).

Plusieurs sous-catégories de FNB d’actions ont enregistré des rachats nets, notamment les FNB sectoriels (854 M$) et les FNB multifactoriels (235 M$). Les secteurs financier (677 M$) et technologique (425 M$) affichent des sorties nettes, tandis que les FNB d’action du secteur de l’énergie a reçu des entrées nettes (237 M$).

En avril, BNMF a observé par ailleurs des signes d’achat par des « chasseurs de rabais » dans certains secteurs canadiens et dans les FNB d’actions larges canadiennes (TTP) et américaines (VFV, VUN) au début d’avril.

Revenu fixe : prudence sur la durée

En avril, les FNB de titres à revenu fixe ont fortement marqué le pas, récoltant 922 M$ en créations nettes, comparativement à 6,3 G$ en mars. Les FNB d’obligations gouvernementales canadiennes à long terme (TCLB, ZFL), d’obligations canadiennes agrégées (HBB, XBB, CAGG) et d’obligations étrangères (NUBF, QGB) ont enregistré des rachats nets totalisant plus de 1 G$. Les FNB d’obligations à long terme affichent des rachats nets de 941 M$ et les FNB d’obligation de marché large, de 508 M$.

Les FNB d’obligations à court terme (XSB), très court terme (ZST) et de marché monétaire (ZMMK) ont reçu des entrées respectives de 764 M$, 336 M$ et 854 M$. « Les rendements obligataires nord-américains ont grimpé en avril, les investisseurs remettant en question le statut refuge des bons du Trésor américain en pleine tourmente tarifaire. Cela a provoqué des ventes massives tant sur les actions que sur les obligations », commentent les auteurs du rapport de BNMF.

Après un début d’année lent, les FNB de cryptoactifs ont enregistré des entrées nettes de 106 M$, principalement grâce au lancement d’un FNB Solana par 3iQ.

37 nouveaux FNB

En avril, le nombre d’émetteurs de FNB au Canada est resté stable. Plusieurs émetteurs ont subi des rachats, notamment AGF (364 M$), TDAM (357 M$), CI GAM (261 M$), BNI (259 M$) et Scotia GAM (214 M$).

Vanguard arrive en tête des créations nettes avec 2 G$. RBC iShares suit avec 1,5 G$, puis CIBC (1,4 G$) et BMO (1,2 G$). Fidelity se positionne avec 636 M$ en entrées nettes. Les émetteurs de FNB dont les entrées nettes d’avril ont représenté une part élevée de leur actif sous gestion en début de mois sont 3iQ, CIBC et JP Morgan.

Au total, 37 FNB ont été lancés le mois dernier. Global X a élargi sa gamme de FNB thématiques et sectoriels avec 11 nouveaux produits, tandis que RBC iShares a ajouté quatre FNB obligataires à échéance cible. Les quatre premiers FNB du cryptoactif Solana ont été lancés simultanément par Purpose, Evolve, CI et 3iQ, qui détiennent directement l’actif sous-jacent, Bitcoin et Ether. Brompton a lancé un FNB de CLO (obligations adossées à des prêts) (BAAA), suivi par Mackenzie et BMO qui ont lancé leurs propres FNB de CLO.

Pour les quatre premiers mois de 2025, les FNB canadiens ont affiché des créations nettes de 39 G$, dont 19,1 G$ en FNB d’actions et 14,1 G$ en FNB d’obligations. BMO affiche les plus importantes créations nettes (7,3 G$), suivie de RBC iShares (7,2 G$), de Vanguard (5,9 G$), Fidelity (3,1 G$) et CIBC (2,4 G$).

De janvier à fin avril 2025, le FNB de Vanguard S&P 500 Index (VFV) a attiré les plus importantes entrées nettes (2 G$). Le FNB BMO S&P 500 Index (ZSP) a enregistré des rachats les plus notables (1,5 G$).

Investissement durable : avenir favorable

Les FNB axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) cotés au Canada ont enregistré des sorties nettes de 92 M$ en avril, rompant une séquence de trois mois de créations nettes, qui a culminé avec des entrées nettes records de 325 M$ en février. BNMF observe que, jusqu’à la fin avril, « l’avenir de l’investissement ESG au Canada restait flou, en raison du suspense électoral entre les partis conservateur et libéral, aux positions climatiques très divergentes », ajoutant que la victoire des libéraux a clarifié la feuille de route du pays en matière de durabilité et de transition écologique.

Cependant, d’après la firme, plusieurs initiatives amorcées sous la gouvernance de Justin Trudeau devraient se poursuivre sous le gouvernement de Mark Carney, comme le cadre de référence pour la finance durable, le développement des énergies renouvelables et le plafonnement des émissions des secteurs pétrolier et gazier. Ces développements favoriseront l’investissement durable au pays, estime BNMF.

Pour les quatre premiers mois de 2025, les FNB de type ESG affichent des créations nettes de 682 M$, dont 573 M$ sous forme de FNB d’actions.

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Nouvelle catégorie de FNB : les sociétés à capital scindé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/nouvelle-categorie-de-fnb-societes-a-capital-scinde/ Wed, 09 Apr 2025 10:17:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106493 FOCUS FNB — Brompton en est l’émetteur.

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Décidément, l’innovation est forte dans le secteur des fonds négociés en Bourse (FNB) et les FNB sont une enveloppe de plus en plus utilisée afin de négocier bon nombre de types d’actifs. Le dernier-né à faire son apparition sous forme de FNB : les titres de sociétés à capital scindé.

En mars, Brompton devenait le premier émetteur au Canada de ce type de FNB avec le début des négociations du fonds Brompton Split Corp. Class A Share ETF (CLSA). Il s’ajoute à l’offre que l’émetteur de fonds avait déjà en la matière, soit le Brompton Split Corp. Preferred Share ETF (SPLT), offert depuis 2024.

Les objectifs de placement du CLSA consistent à procurer des distributions mensuelles attrayantes, ainsi que la possibilité d’une plus-value du capital, principalement en investissant dans un portefeuille d’actions de catégorie A de sociétés à capital scindé.

Une société à capital scindé investit généralement dans un portefeuille d’actions d’entreprises qui distribue des dividendes. Cette société émet deux types de catégories d’actions : celles de catégorie A et celles qui sont privilégiées. Ces catégories ont chacune leur propre profil de risque/rendement.

Les actions privilégiées sont plus « conservatrices » et offrent des distributions régulières sous forme de dividendes canadiens. Ces distributions proviennent des dividendes reçus par la société à capital scindé.

Les actions privilégiées ont une priorité de paiement sur les dividendes, au cas où une société sous-jacente ne verserait pas son dividende, ou que sa valeur sa valeur au pair diminuerait. Alors que les actions privilégiées ont une sorte de protection à la baisse, étant donné leur priorité de paiement par rapport aux actions de catégorie A, elles ne profitent pas de la croissance du portefeuille sous-jacent d’actions de la société à capital scindé.

Les distributions des actions privilégiées de la société à capital scindé sont réinitialisées à la fin de chaque terme, qui est décidé par Brompton. Un détenteur de parts peut racheter ses parts à la fin de ce terme.

« Brompton estime que les caractéristiques favorables aux investisseurs offertes par les actions privilégiées de Split Corp. offrent des avantages significatifs par rapport aux actions privilégiées des sociétés canadiennes. Historiquement, les actions privilégiées de Split Corp. ont surpassé le marché des actions privilégiées de sociétés canadiennes avec une volatilité plus faible », lit-on dans une note interne.

Effet de levier implicite

De leur côté, les actions de catégorie A de la société à capital scindé offrent un potentiel accru de gain ou de perte sur les titres sous-jacents qu’elle détient, y compris sur la portion des titres sous-jacents de la catégorie d’action privilégiée.

En d’autres mots, les actions de catégories A suivent les mouvements du portefeuille d’actions de la société à capital scindé, mais d’une manière accrue par rapport à la détention directe d’un portefeuille d’actions. Cet accroissement de la valeur est également connu sous le nom de l’effet de levier qui est implicite à la détention d’actions de catégorie A, explique Brompton dans sa note.

Prenons le cas hypothétique d’une société à capital scindé qui offre une action de catégorie A émise à 10 $ et une action privilégiée émise au même montant. Les actions du portefeuille sous-jacent versent comme prévu leurs dividendes et la valeur de l’action privilégiée reste inchangée à 10 $.

Si le portefeuille gagne 5 %, sa valeur liquidative passera de 20 $ à 21 $. La part de catégorie A verra sa valeur passer de 10 $ à 11 $, soit un gain de 10 %. Si le portefeuille de la société perdait 5 %, l’inverse se produirait et la perte en capital de la catégorie A serait de 10 %.

Le CLSA est un FNB de type alternatif et Brompton explique ainsi l’avantage relatif de l’effet de levier structurel de ce type de fonds par rapport aux autres FNB ayant un effet de levier.

« De nombreux FNB à effet de levier utilisent des sources traditionnelles d’effet de levier, comme les emprunts bancaires, pour atteindre des ratios d’effet de levier cible (par exemple, 25 % de la valeur liquidative). Si la valeur du portefeuille diminue, ces fonds peuvent être contraints de ramener l’effet de levier au niveau cible en vendant des titres du portefeuille. En revanche, les fonds à actions scindées disposent d’un effet de levier structurel qui est garanti pour toute la durée de l’action privilégiée, ce qui signifie que les fonds à actions scindées ne sont pas obligés de réduire leur effet de levier ou de vendre des titres à la suite d’une baisse du marché, ce qui permet aux actionnaires de catégorie A de conserver un potentiel de hausse plus important en cas de reprise du marché », indique l’entreprise.

Ces FNB sont aussi assortis de distributions élevées, initialement prévues à 12 % par an du prix d’émission initial des parts. Les distributions des actions de catégorie A sont financées par l’appréciation du capital, le revenu supplémentaire généré par la vente d’options d’achat couvertes sur le portefeuille et tout revenu de dividende excédentaire généré par le portefeuille sous-jacent qui est supérieur à ce qui est nécessaire pour financer les dividendes des actions privilégiées. Les distributions d’actions de catégorie A sont également fiscalement avantageuses par rapport à de nombreux autres investissements axés sur le revenu. Ces paiements peuvent être une combinaison de remboursement de capital, de gains en capital et de dividendes.

Le FNB de Brompton est jugé comme un investissement à risque élevé et a une forte concentration sectorielle dans les secteurs financier et de l’énergie. Le FNB Brompton paie au gestionnaire des frais de gestion annuels correspondant à 0,60 % de sa valeur liquidative.

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Les créations nettes de FNB poursuivent leur lancée en janvier https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-creations-nettes-de-fnb-poursuivent-leur-lancee-en-janvier/ Wed, 12 Feb 2025 10:23:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105483 FOCUS FNB – Les entrées nettes des FNB du marché monétaire atteignent alors 1 G$.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont enregistré des créations nettes de 8,8 milliards de dollars (G$) en janvier, marquant un début d’année solide, bien qu’inférieur aux entrées nettes mensuelles records de décembre (10,6 G$). Selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF), les FNB canadiens totalisaient 539,9 G$ à la fin de janvier.

Les FNB d’actions ont attiré 4,5 G$ pour le premier mois de l’année, un montant inférieur aux 7,8 G$ de décembre 2024. La majorité de ces entrées ont pris le chemin de FNB d’actions américaines, avec 3,3 G$, notamment dans les FNB VFV, XSP, XQQ et EQL/F. Le rapport souligne que trois de ces FNB sont couverts contre les risques de change, ce qui témoigne d’une réaction des investisseurs relativement à l’appréciation continue du dollar américain par rapport au dollar canadien.

Les FNB d’actions mondiales ont attiré plus de 2 G$ en entrées nettes, tandis que les FNB d’actions canadiennes ont enregistré des rachats nets de 860 millions de dollars (M$), principalement en raison de rachats dans les secteurs financiers (651 M$) et de l’énergie (312 M$). Les secteurs des matières premières, des soins de santé et de l’immobilier ont également observé des rachats.

Les FNB d’actions pondérés en fonction de la capitalisation boursière ont capté l’essentiel des apports de capital (3 G$).

Le revenu fixe rebondit

Les FNB de titres à revenu fixe ont continué leur redressement en janvier, avec des créations nettes de 2,7 G$. Ils poursuivent la dynamique amorcée en décembre où ils avaient attiré 2,3 G$.

Dans un environnement de volatilité accrue, les FNB de marché monétaire ont retrouvé leur popularité, avec la plus grande création mensuelle en six mois, indique BNMF. Malgré des rendements en baisse, les FNB de marché monétaire (CASH, CMR, HISA) ont attiré des entrées nettes de 1 G$, après avoir récolté 46 M$ en décembre.

Les fonds d’obligations d’entreprises canadiennes, d’obligations américaines, nord-américaines et étrangères ont attiré des entrées nettes, tandis que les FNB d’obligations à long terme et les actions privilégiées ont affiché des rachats nets.

Les FNB multiactifs (ou de répartition d’actifs) ont confirmé leur attrait auprès des investisseurs avec des entrées nettes de 1,1 G$ en janvier, comparativement à 897 M$ en décembre 2024. Les FNB de matières premières ont enregistré des entrées nettes de 59 M$, en progression par rapport au mois précédent.

Les FNB canadiens de cryptoactifs ont retrouvé le chemin des apports de capitaux en janvier, avec des entrées nettes de 98 M$, après avoir enregistré des rachats importants en décembre. La version canadienne du FNB Bitcoin IBIT d’iShares a attiré 65 M$ dès son lancement en janvier.

Les principaux fournisseurs de FNB ont connu un mois de janvier fructueux sur le plan des créations nettes. RBC iShares arrive en tête avec des entrées nettes de 2,2 G$. Vanguard suit avec 1,8 G$ et Fidelity se positionne avec 780 M$. TDAM et Mackenzie complètent le top 5 avec respectivement 480 M$ et 454 M$.

Le FNB Vanguard S&P 500 index (VFV) a attiré les plus importantes entrées nettes de janvier (882 M$). Le FNB BMO Equal Weight Banks Index (ZEB) a enregistré les plus importantes sorties nettes (631 M$).

Côté innovation, 28 FNB ont été lancés en janvier, incluant des FNB sur des actions individuelles, des FNB à échéance ciblée, des FNB de Bitcoin, un FNB alternatif et des FNB gérés activement. Harvest et Fidelity ont lancé chacun 6 nouveaux FNB. TD, Hamilton, iShares, Dynamic, Franklin et Wavefront ont également participé au lancement de nouveaux fonds.

Le lancement du FNB canadien Bitcoin IBIT iShares a incité Fidelity à diminuer ses frais sur ses FNB de Bitcoin, tandis que Hamilton a annulé les frais de gestion de ses nouveaux FNB pendant un an, mentionne le rapport de BNMF.

Les FNB ESG continuent de croître

Les FNB axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) cotés au Canada ont attiré 270 M$ de créations nettes en janvier, malgré l’incertitude politique liée à la démission du premier ministre Justin Trudeau, précisent les auteurs du rapport, Daniel Strauss, Tiffany Zhang et Linda Ma. L’essor de janvier a porté l’actif sous gestion à 18 G$. Les FNB ESG d’actions ont attiré 236 M$, dont 144 M$ pour les actions américaines. Les FNB ESG canadiens de titres à revenu fixe ont capté 28 M$.

Cette progression a été soutenue par trois FNB en particulier : l’Invesco ESG Nasdaq 100 Index ETF (QQCE), l’iShares ESG Aware MSCI EM Index ETF (XSEM) et l’iShares ESG Aware MSCI USA Index ETF (XSUS), qui ont chacun attiré 30 M$ de créations nettes.

Enfin, BNMF note que le terme « durable » a été retiré du nom du FNB Brompton Sustainable Real Assets Dividend ETF (BREA), renommé Brompton Global Infrastructure ETF (BGIE) le 21 janvier. Son mandat n’a toutefois pas changé pour autant. « C’est la troisième fois qu’un FNB ESG au Canada modifie son nom pour supprimer les termes liés à l’ESG », précise le rapport.

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Les actions des deux principales compagnies ferroviaires ne bougent guère https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-actions-des-deux-principales-compagnies-ferroviaires-ne-bougent-guere/ Thu, 29 Aug 2024 11:52:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102540 L’arrêt du transport ferroviaire de marchandises à l’échelle nationale devrait coûter 341 M$ par jour à l’économie canadienne.

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Les trains de marchandises à travers le Canada se sont arrêtés le 22 août après l’échec des négociations entre les deux principales compagnies ferroviaires du pays et le syndicat représentant leurs employés, ce qui a entraîné des problèmes pour l’économie, la chaîne d’approvisionnement et les navetteurs.

Les investisseurs se sont toutefois consolés en constatant que les actions de la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (CN) et du Canadien Pacifique Kansas City (CPKC) n’ont guère été affectées malgré le lock-out de plus de 9 000 travailleurs et la fermeture de leurs réseaux après l’échec des multiples rondes de négociations avec le syndicat des Teamsters.

À l’heure de la fermeture des marchés le 22 août, les actions du CN étaient en hausse de 0,58 %, tandis que celles de CPKC étaient en hausse de 0,84 %.

« Elles surperforment le marché en général aujourd’hui, donc je pense qu’une grande partie des mauvaises nouvelles a déjà été prise en compte », analyse Nick Piquard, stratège en chef des options chez Hamilton ETFs à Toronto, en entrevue.

Hamilton ETFs investit dans les deux compagnies ferroviaires par le biais du FNB Hamilton Utilities Yield Maximizer (UMAX).

« Cela aura un impact important sur l’économie. Cela ne touche pas seulement CN Rail et CP [KC], mais aussi tous les clients, les navetteurs, etc. Il est donc évident que tout le monde souhaite que ce problème soit résolu », affirme-t-il.

Mais Nick Piquard n’a pas exprimé d’inquiétude majeure quant à l’impact du lock-out sur le fonds. UMAX est composé de plusieurs participations dans divers secteurs, de sorte que même si CPKC et CN devaient enregistrer de mauvaises performances, l’impact de l’arrêt de travail ne serait pas significatif, a-t-il déclaré. Ces sociétés représentent respectivement 7,4 % et 7,0 % du fonds.

« Nous avons des télécoms, des pipelines, des [actions] de production d’énergie, donc le fonds est largement diversifié », assure-t-il.

Laura Lau, première vice-présidente et directrice des investissements chez Brompton Funds à Toronto, fait écho à ces remarques.

Le fonds Sustainable Power & Infrastructure Split Corp. de Brompton (TSX : PWI) détient CPKC avec une pondération de 3,4 %.

« Il ne s’agit pas d’une part importante du fonds, c’est pourquoi nous ne sommes pas si inquiets. Mais cela va ralentir la croissance économique au Canada », souligne Laura Lau en entrevue.

Les compagnies ferroviaires ont déclaré qu’elles avaient été contraintes au lock-out pour éviter des grèves à brève échéance, a rapporté Reuters.

Laura Lau a fait remarquer qu’il y avait déjà eu des arrêts de travail dans les chemins de fer au Canada, mais jamais dans deux grandes compagnies ferroviaires à la fois. C’est pourquoi elle s’attend à ce qu’il y ait « plus de chances que le gouvernement intervienne d’une manière ou d’une autre ».

Le premier ministre Justin Trudeau a appelé les deux parties à trouver un accord. Le 22 août, le ministre fédéral du Travail, Steven MacKinnon, a évoqué l’article 107 du Code canadien du travail afin d’ordonner au Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) d’imposer « un arbitrage exécutoire final » aux parties.

Les dommages économiques potentiels d’un arrêt du transport ferroviaire de marchandises à l’échelle nationale sont évalués à plusieurs milliards de dollars. À cet égard, l’agence de notation Moody’s a prévenu que l’arrêt de travail pourrait coûter 341 millions de dollars (M$) par jour à l’économie canadienne, les secteurs de l’agriculture, de la sylviculture et de l’industrie manufacturière étant les plus durement touchés.

« Le Canada s’approche d’un précipice économique et le temps presse », avertit Moody’s dans une note publiée le 21 août, quelques heures avant que les compagnies ferroviaires ne mettent les travailleurs en lock-out.

Avec les informations de La Presse Canadienne

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Forte demande pour les FNB d’actions américaines https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/forte-demande-pour-les-fnb-dactions-americaines/ Wed, 14 Aug 2024 11:03:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102137 FOCUS FNB - Ils représentent plus de la moitié des créations nettes depuis le début de l’année.

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En juillet, les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont reçu 5,2 milliards de dollars (G$) de créations nettes, retrouvant les niveaux atteints en avril et en mai, après un mois record de 10 G$ en juin, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF)

Depuis le début de l’année, les FNB canadiens ont enregistré des créations nettes de 38,8 G$. Au total, l’actif sous gestion dans les FNB canadiens s’élevait à 460 G$, à la fin de juillet 2024.

Ainsi, les FNB d’actions ont été en demande en juillet. Les créations nettes dans cette catégorie de fonds se sont élevées à 2,6 G$, comparativement à 2,3 G$ en juin. La popularité des FNB d’actions américaines, qui avait faibli en juin, a repris de la vigueur en juillet. Les FNB d’actions des États-Unis ont enregistré des créations nettes de 2,2 G$ le mois dernier. En juin, elles avaient plutôt affiché des rachats nets de 432 M$.

En juillet, les entrées nettes de fonds d’actions américaines ont surpassé les créations nettes des FNB d’actions des marchés internationaux (1,4 G$). Les FNB d’actions canadiennes ont enregistré des rachats nets d’un peu plus de 1 G$ en juillet, alors qu’elles avaient affiché des créations nettes de 1,4 G$ en juin.

Depuis le début de l’année, les FNB d’actions américaines ont collecté des entrées nettes de 11 G$, ce qui représente près de la moitié de toutes les créations nettes dans cette catégorie d’actifs. Pendant la même période, les actions des marchés internationaux ont collecté 9 G$ et les actions canadiennes 1,5 G$.

En juillet, la dominance des FNB de titre de participation de société à grande capitalisation a été moins forte parmi les entrées nettes dans les FNB d’actions américaines. On commence à s’intéresser également aux petites capitalisations, selon BNMF. La surperformance du marché des actions de sociétés à petites capitalisations en juillet a attiré les investisseurs désireux de diversifier leur portefeuille. Afin de réduire les risques de concentration des portefeuilles, les FNB ayant comme stratégie de plafonner la pondération d’une seule action dans l’indice, comme les FNB équipondérés ou encore le iShares 3 % capped S&P 500 Index ETF sont aussi disponible sur le marché, selon BNMF.

Une partie des rachats nets dans les FNB canadiens proviennent des FNB sectoriels, notamment du secteur financier, qui a enregistré des rachats de 863 M$ le mois dernier, et des secteurs de la technologie (40 M$), de l’énergie (27 M$) et des services publics (12 M$). Les FNB qui ciblent les secteurs de l’immobilier et des matériaux affichent des entrées nettes.

Les FNB thématiques enregistrent des créations nettes de 139 M$ dont 97 M$ pour les FNB ESG d’actions.

Les obligations canadiennes stables

Les FNB de titres à revenu fixe ont affiché des créations nettes de 1,7 G$ en juillet et de 13,9 G$ pour les sept premiers mois de 2024.

En juillet, les créations nettes des FNB de titres à revenu sont réparties dans toutes les catégories, à l’exception des actions privilégiées, des FNB à rendement réel (TIPS/F) et des FNB de qualité inférieure.

Les obligations de sociétés canadiennes ont réalisé les plus importantes entrées nettes dans cette catégorie (803 M$). Les autres entrées nettes se distribuent dans les FNB à ultracourt terme, à moyen terme, à échéance cible et du marché monétaire, qui ont totalisé plus de 200 M$ de créations nettes en juillet.

Les FNB multi-actifs ont affiché des créations nettes de 637 M$ grâce aux FNB d’allocation d’actifs équilibrée.

Après plusieurs mois consécutifs de rachats, les FNB canadiens de cryptoactifs ont renoué avec les créations nettes en juillet (69 M$). Les analystes de BNMF attribuent cette embellie à l’amélioration des prix et au ralentissement des échanges vers les FNB plus récents aux États-Unis. Depuis le début de l’année, les rachats nets dans les FNB de cryptomonnaies totalisent 534 M$.

Les FNB de matières premières ont enregistré des entrées de 42 M$, stimulés par les FNB de lingots d’or, signale le rapport.

En juillet, Vanguard se place en tête des fournisseurs de FNB canadiens avec des créations nettes canadiennes de 1,3 G$, suivi par RBC iShares (1 G$) et Global X (665 M$). Fidelity a enregistré les entrées nettes mensuelles les plus importantes sur la base du pourcentage des actifs initiaux au début du mois, pour des créations nettes de 600 M$, ce qui représente 8 % des actifs initiaux. Au niveau des fonds, VFV (Vanguard S&P 500 Index ETF) arrive en tête avec 701 M$ de créations nettes en juillet. ZEB (BMO Equal Weight Banks Index ETF) de BMO enregistre les plus importants rachats du mois (908 M$).

Au total 18 FNB ont été lancés en juillet. CIBC à lui seul a mis sur le marché neuf FNB d’obligations à échéance cible. Les autres lancements reviennent à Fonds Dynamique, CI Financial, RBC iShares, BMO et Brompton. Les frais de gestion de ces FNB varient de 0,12 % pour les FNB iShares à 0,65 % pour les FNB de Fonds Dynamic et de BMO.

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FNB d’actif réel pour diversifier les portefeuilles des clients https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-dactif-reel-pour-diversifier-les-portefeuilles-des-clients/ Wed, 10 Apr 2024 10:16:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100122 FOCUS FNB – Le rendement issu des taux réglementés peut offrir une marge de sécurité aux investisseurs.

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Ces dernières années, la patience et la régularité ne sont pas sorties gagnantes de la course aux rendements mondiaux, les actions de croissance des méga capitalisations ayant pris le dessus. Raison de plus pour envisager des stratégies complémentaires aux marchés mondiaux à forte composante technologique, selon l’avis de certains gestionnaires de fonds.

L’une de ces alternatives consiste à mettre l’accent sur les « actifs réels ». Il s’agit d’industries ou de secteurs tels que les matériaux, l’énergie, les services publics, les infrastructures et l’immobilier. Selon le gestionnaire de portefeuille, un fonds d’actifs réels peut également être exposé directement à l’or, au pétrole ou à d’autres matières premières.

« Les valorisations deviennent très élevées dans le secteur technologique et les investisseurs commencent à regarder ailleurs pour élargir leur horizon, constate Chris Cullen, premier vice-président et responsable des fonds négociés en Bourse (FNB) chez Brompton Funds, une société basée à Toronto. Nous considérons les actifs réels comme une solution naturelle ».

Le Brompton Sustainable Real Assets Dividend ETF fait partie d’une poignée de FNB qui, par leur nom et leur mandat, investissent dans des sociétés ayant d’énormes investissements dans des actifs physiques tels que des centrales électriques, ou qui ont accès à d’importants gisements de ressources naturelles.

Certains types de sociétés d’actifs immobiliers disposent d’un « fossé » autour de leurs activités qui rend la concurrence très coûteuse, explique Chris Cullen. Par exemple, « si vous deviez lancer une entreprise de télécommunications à partir de rien et essayer de construire l’infrastructure, nous parlons de milliards et de milliards de dollars ».

Les taux de rendement réglementés peuvent également offrir une marge de sécurité aux investisseurs dans des entreprises telles que les services publics et les oléoducs, si leurs contrats contiennent des clauses d’inflation.

Parmi les autres fonds de ce type, citons le Purpose Diversified Real Asset Fund, qui investit à la fois dans des actions et des matières premières, et qui est fortement axé sur les industries liées à l’agriculture, ainsi que le Mandat privé d’actif réel mondial CI, dont la pondération est de 50 % pour l’infrastructure et de 50 % pour l’immobilier.

La série de FNB sur les actifs réels d’Investissements Russell utilise quant à elle une stratégie multigestionnaire. Son portefeuille était récemment composé de 41 % d’immobilier, 35 % d’infrastructures, 15 % d’un fonds d’obligations à rendement réel (indexées sur l’inflation) et le reste d’un fonds indiciel de matières premières.

La plus récente offre de FNB d’actifs réels est le Fonds d’actifs réels mondiaux AGF, qui est devenu disponible en tant que série de FNB le 27 février. Auparavant, le fonds était une stratégie de métaux précieux et de ressources naturelles. Il a élargi son mandat en avril 2019 pour englober les sociétés associées aux actifs réels.

« L’idée était de créer un produit capable de fournir des rendements positifs significatifs tout au long du cycle [économique], tout en offrant la protection nécessaire pendant les périodes d’inflation élevée ou croissante, ou pendant les périodes de stagflation combinées à une récession », résume Steve Bonnyman, vice-président, gestionnaire de portefeuille et responsable de la recherche sur les actions auprès de la société torontoise Placements AGF.

Steve Bonnyman, qui gère les portefeuilles mondiaux d’actifs réels d’AGF, rapporte que la pondération cible du fonds est de 90 % d’actions et de 10 % de titres à revenu fixe.

La partie obligataire se compose principalement de titres émis par les d’entreprises dont les activités sont conformes au mandat du fonds en matière d’actions.

Récemment, les actions étaient fortement concentrées : 43 % dans les valeurs énergétiques et 29 % dans le secteur des matériaux, ce qui constitue un retour en arrière par rapport au mandat initial d’AGF en matière de ressources. Il s’agit d’un changement tactique qui a porté ses fruits avec la hausse des prix des matières premières.

Pour élaborer le portefeuille, Steve Bonnyman et ses collègues font des prévisions et des hypothèses macroéconomiques et utilisent des filtres pour les critères quantitatifs, fondamentaux et techniques.

« Tout ce qui apparaît comme ayant des biais positifs à travers ces trois [filtres] devient ce que nous appelons notre univers tactique, dit-il. Nous recherchons vraiment des titres mal évalués. Et ces titres peuvent être mal évalués et identifiés de diverses manières. »

L’équipe d’AGF, dont fait partie le gestionnaire de portefeuille Jeff Kay, utilise également de manière sélective les options d’achat couvertes, les contrats à terme sur matières premières et les métaux précieux. « Lorsque nous investissons dans l’or, nous pouvons aller et venir entre les actions et les métaux, en fonction du meilleur rapport risque/rendement », explique Steve Bonnyman.

Pour les investisseurs, Steve Bonnyman ne considère pas le fonds comme tactique par nature, car il est difficile de prévoir les tendances du marché. « La façon dont nous avons construit ce fonds, la structure qui l’entoure, est conçue pour garantir une expérience positive tout au long du cycle. »

Depuis l’élargissement de son mandat, le fonds a produit des rendements positifs chaque année civile depuis 2019. Les rendements ont varié de 0,6 % en 2020 à 16,9 % un an plus tard.

Le FNB d’actifs réels de Brompton est axé sur les actions et ne détient pas de matières premières ou de contrats à terme sur matières premières. Toutefois, il comporte un élément de revenu : l’équipe d’investissement, dirigée par la directrice des investissements Laura Lau, vendra généralement des options d’achat couvertes sur 15 à 30 % des actifs du portefeuille.

En conséquence, le rendement de distribution récent du FNB était de 4,8 %. « Beaucoup de gens recherchent ce type de revenu, en particulier les personnes âgées qui sont à la retraite », affirme Chris Cullen.

Le processus d’investissement de Brompton intègre une analyse descendante pour déterminer les types de secteurs d’actifs immobiliers à privilégier. Récemment, l’exposition la plus importante du FNB était de 38 % dans le secteur industriel, suivi de 23 % dans le secteur de l’énergie et de 19 % dans celui des services publics.

Selon Chris Cullen, l’équipe de Brompton recherche des entreprises ayant un effet de levier suffisant pour générer des flux de trésorerie et couvrir leurs coûts d’emprunt.

Les gestionnaires de Brompton recherchent également des opérateurs efficaces qui occupent une position dominante dans leur secteur, disposent d’avantages par rapport à leurs concurrents et ont des possibilités de croissance. « Et ils sont à la recherche de bonnes affaires, de prix corrects », précise Chris Cullen.

En outre, étant donné que le FNB Brompton se positionne comme un fonds « durable », il sélectionne des sociétés ayant des scores ESG (environnement, social et gouvernance) plus élevés dans les secteurs générateurs de carbone, comme le pétrole et le gaz. « De nombreuses sociétés d’oléoducs et de gazoducs ont des programmes de capture du carbone, par exemple », précise Chris Cullen.

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