BMO – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 30 Apr 2025 15:04:48 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png BMO – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Dissolution de fonds BMO https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/dissolution-de-fonds-bmo/ Wed, 30 Apr 2025 15:04:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106893 PRODUITS – Trois fonds seront supprimés en juillet.

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BMO Investissements annonce la dissolution de trois fonds d’investissement BMO de la Bourse Cboe Canada aux alentours du 11 juillet 2025.

Il s’agit ainsi :

  • du BMO ARK Fonds révolution génomique (ARKG)
  • du BMO ARK Fonds innovation (ARKK)
  • et du BMO ARK Fonds Internet nouvelle génération (ARKW)

BMO n’accepte plus de souscriptions directes de parts pour ces fonds depuis le 16 avril. À la date de dissolution, toutes les parts encore détenues seront obligatoirement rachetées.

D’ici là, BMO convertira les portefeuilles de chaque fonds dissous en liquidités. Les actifs restants à la date de dissolution seront redistribués au prorata entre les porteurs de part, une fois que les dettes et les obligations du fonds seront acquittées.

BMO compte retirer les parts de la série FNB des fonds dissous de la cote de Cboe Canada vers le 7 juillet 2025. Jusqu’à cette date, les parts des fonds ARKG, ARKK et ARKW resteront cotées et négociables sur Cboe Canada.

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Découvrez les administrateurs 2025 de BMO https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/decouvrez-les-administrateurs-2025-de-bmo/ Thu, 24 Apr 2025 11:08:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106784 NOUVELLES DU MONDE – L’institution a dévoilé les résultats des votes.

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Les candidats inscrits dans la circulaire de sollicitation des procurations datée du 10 février 2025 de la Banque de Montréal (BMO) ont été élus administrateurs de l’institution le 11 avril dernier.

Ainsi, 13 candidats ont été élus comme administrateur de la Banque, soit :

  • Janice M. Babiak, Administratrice de sociétés — Présidente du comité d’audit et de révision et membre du comité de gouvernance et de mise en candidature
  • Craig W. Broderick, Administrateur de sociétés — Président du comité d’évaluation des risques, membre du comité d’audit et de révision et membre du comité de gouvernance et de mise en candidature
  • Hazel Claxton, Administratrice de sociétés — Membre du comité d’audit et de révision
  • Diane L. Cooper, Administratrice de sociétés — Membre du comité d’évaluation des risques et membre du comité d’audit et de révision
  • George A. Cope, administrateur indépendant — Président du Conseil (depuis le 31 mars 2020)
  • Stephen Dent, Administrateur de sociétés — Président du comité des ressources humaines, membre du comité d’évaluation des risques et membre du comité de gouvernance et de mise en candidature
  • Martin S. Eichenbaum, Administrateur de sociétés — Membre du comité d’audit et de révision et membre du comité d’évaluation des risques
  • David Harquail, Administrateur de sociétés — Membre du comité des ressources humaines et membre du comité d’évaluation des risques
  • Éric R. La Flèche, Administrateur de sociétés — Membre du comité des ressources humaines
  • Brian McManus, Administrateur de sociétés — Membre du comité d’évaluation des risques
  • Lorraine Mitchelmore, Administratrice de sociétés — Présidente du comité de gouvernance et de mise en candidature, membre du comité des ressources humaines et membre du comité d’évaluation des risques
  • Madhu Ranganathan, Administratrice de sociétés — Membre du comité d’audit et de révision
  • Darryl White, Chef de la direction de BMO Groupe financier (depuis 2017)

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L’investissement responsable à la croisée des chemins https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/linvestissement-responsable-a-la-croisee-des-chemins/ Tue, 22 Apr 2025 10:22:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106802 Bousculé par la politique, la réglementation et la mobilisation des investisseurs, l’ESG fait face à des vents contraires, sans pour autant perdre sa pertinence.

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Après avoir suscité l’enthousiasme des entreprises, des gestionnaires de fonds d’investissement et des investisseurs particuliers et institutionnels pendant de nombreuses années, l’investissement responsable (IR) est maintenant confronté à un mouvement de recul. Des considérations économiques et politiques, de même que des contraintes réglementaires, figurent en bonne place dans la liste des enjeux qui entraînent la perte de popularité de cette approche.

« Ce qui inquiète beaucoup de gens, ce sont les nombreux vents contraires qui affectent les enjeux de durabilité, de climat, et même, des questions plus larges telles que la diversité, l’équité et l’inclusion, comme on le voit aux États-Unis », signale Rosalie Vendette, directrice chez Quinn + Parker, une experte en matière de finance durable avec plus de 20 ans d’expérience.

C’est un phénomène qui touche d’ailleurs particulièrement les États-Unis, où il prend largement sa source, indique l’experte. Un mouvement qui s’est amplifié « depuis les élections et l’arrivée en poste du gouvernement américain actuel, mais qui avait démarré bien avant », continue-t-elle.

En effet, si l’élection de Donald Trump et la signature de différents décrets présidentiels — notamment ceux déclarant illégaux les programmes et politiques d’équité, diversité et inclusion (EDI) au sein de l’État fédéral, où encore actant le retrait des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat — ont alimenté le sentiment anti-ESG (Environnement, Social et Gouvernance) observé aux États-Unis et à travers le monde, des lois contre les facteurs ESG ont été adoptées dans 17 États américains dès 2023, rapporte Valeurs mobilières TD.

La même année, l’État du Tennessee a même intenté une action en justice contre la société de gestion de placements BlackRock sous prétexte qu’elle « utilise des stratégies agressives pour pousser des objectifs ESG controversés dans les actifs qu’elle gère », selon l’acte légal. Un règlement dont les termes n’ont pas été divulgués est survenu en décembre 2025 pour mettre fin à ce conflit judiciaire.

Des conséquences inquiétantes

Non seulement de telles actions sont inquiétantes, mais les conséquences qu’elles entraînent sont aussi très préoccupantes, estime Rosalie Vendette. Par exemple, le nombre de propositions d’actionnaires consacrées à la promotion de thèmes ESG soumis pour débat cette année en assemblée d’actionnaires « a chuté grandement », affirme-t-elle. « C’est inquiétant, car ce sont des occasions importantes de débattre de sujets, et d’aller chercher l’appui et l’opinion d’actionnaires pour faire évoluer des enjeux touchant la divulgation, par exemple, ou d’adopter des mesures ou des stratégies », déplore l’experte.

« Les dépôts de propositions d’actionnaires ESG des membres de l’ICCR sont à leur plus bas niveau depuis 10 ans », titrait effectivement Responsible Investor, le 25 mars dernier, au sujet des activités d’Interfaith Center for Corporate Responsibility (ICCR), une association américaine créée en 1971 et composée de plus de 300 organisations, qui se consacre à déposer des résolutions d’actionnaires sur des questions portant notamment sur le changement climatique, les droits de la personne, la gouvernance d’entreprise, les pratiques financières et d’autres préoccupations sociales et environnementales.

Une étude du Harvard Law School Forum on Corporate Governance montre même que les propositions promouvant le courant anti-ESG représentaient environ 11 % de toutes les propositions déposées en juin 2024 aux États-Unis, contre environ 2 % entre 2014 et 2021.

Autre conséquence découlant du sentiment anti-ESG : le retrait de plusieurs organisations, comme des banques, des investisseurs institutionnels et des assureurs, d’associations engagées envers la décarbonisation.

En 2024, par exemple, Invesco, JP Morgan, Mellon Investment et State Street, notamment, se sont retirées de Climate Action 100+, une coalition de plus de 700 investisseurs institutionnels luttant contre les changements climatiques. En 2025, ce mouvement fut suivi par le retrait de plusieurs banques nord-américaines de la Net Zero Banking Alliance (NZBA), un regroupement soutenu par le Programme des Nations Unies pour l’environnement, dont Bank of America, Citigroup, Goldman Sachs, Morgan Stanley et Wells Fargo.

Un intérêt encore bien présent

En contrepartie, plusieurs grands investisseurs, des détenteurs et des gestionnaires d’actifs, continuent de prendre position publiquement pour que soient maintenus les engagements visant l’atteinte de cibles permettant la transition et l’adaptation aux changements climatiques.

« La crise climatique continue de s’accélérer et les fondamentaux, les raisons pour lesquelles on veut s’attarder aux questions climatiques, par exemple pour des raisons de risques et de création de valeur, n’ont pas changé. Malgré tout ce qui se passe, nous, experts, observateurs de la situation et participants au marché, sommes aussi très réconfortés de voir, à travers le monde, des investisseurs qui vont très loin en disant à leur gestionnaire de portefeuille : “Vu que vous vous êtes retirés de vos engagements ESG, on retire nos billes et on s’en va ailleurs”. Nous avons vu des gestes de ce genre être posés à l’international », affirme Rosalie Vendette.

L’experte cite le cas de People’s Pension, un fonds de pension du Royaume-Uni qui a choisi de retirer 28 milliards de livres sterling (35,3 milliards de dollars (G$) d’actifs du mandat de son gestionnaire, State Street, après qu’il eut modifié ses politiques touchant l’investissement responsable et la durabilité. Ces actifs ont été transférés à Amundi et Invesco en mars dernier, ne laissant que 5 milliards de livres sterling (6,3 G$) au mandat du gestionnaire américain.

Un mouvement qui ne date pas d’hier

Il convient de rappeler que l’adoption de l’investissement socialement responsable par le secteur financier, de même que la mise en place de filtres éthiques destinés à identifier et éventuellement exclure des portefeuilles certaines activités ou entreprises, ne date pas d’hier. Dans les années 1980, on a vu émerger « des campagnes de désinvestissement contre les entreprises qui exerçaient leurs activités en Afrique du Sud pendant l’apartheid », écrit Tom Krantz dans son blogue.

Ainsi, bien que l’adoption de l’approche d’IR a connu une impulsion à compter de 2006 avec le lancement par les Nations Unies des Principes pour l’investissement responsable (PRI), et qu’elle s’est démocratisée plus largement après 2016, à la suite de la ratification de l’Accord de Paris sur le climat, c’est en 1971, soit il y a plus de 50 ans, que le premier fonds commun d’investissement durable américain a été lancé par Pax World Management. La première émission d’une obligation « verte » remonte quant à elle à 2008, à l’initiative de la Banque mondiale.

Les PRI comptent aujourd’hui 5 372 signataires, dont 740 sont des investisseurs institutionnels, recense la mise à jour de septembre 2024.

Quant au taux d’adoption de l’ESG par les investisseurs professionnels, il est « stable malgré l’incertitude ambiante, et se maintient à un niveau historiquement élevé au niveau mondial, en particulier en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique (EMEA) », rapporte l’étude sur l’investissement ESG menée par Capital Group en 2024.

« Au total, 90 % des investisseurs interrogés reconnaissent le rôle central des enjeux ESG en matière d’investissement, et intègrent déjà ou envisagent d’intégrer ces critères à leur approche d’investissement. Les 10 % restants n’ont pas adopté de pratiques d’investissement ESG : ils ne sont pas convaincus par ces enjeux, et ils n’utilisent pas et n’appliquent pas les critères ESG dans leur approche d’investissement, et ils ne prévoient pas de le faire », indique l’étude de Capital Group.

Plus près de nous

Au Canada, « la situation est un peu différente et certainement moins préoccupante qu’aux États-Unis », estime Rosalie Vendette, « bien qu’il y ait une contamination qui entraîne certains effets », convient-elle.

Ainsi, bien que cinq des plus grandes banques du pays, soit la BMO, la Banque Nationale, la Banque Scotia, la CIBC et le Groupe Banque TD aient emboîté le pas de leurs homologues américaines et aient quitté la Net-Zero Banking Alliance en janvier 2025, l’experte signale que pour la plupart, ces institutions ont indiqué qu’elles comptaient néanmoins maintenir leurs engagements. « Ce qui doit maintenant être fait, c’est de valider que ce soit bien le cas, que cette volonté ne reste pas juste au niveau des paroles, mais que ça se traduise en matière de divulgation, par exemple, et voir comment les dossiers vont progresser », ajoute-t-elle.

Les données contenues dans le plus récent Rapport de tendances de l’investissement responsable canadien (2024) publié par l’Association pour l’investissement responsable (AIR) sont un autre signal positif selon lequel les considérations pour les facteurs ESG sont généralement bien implantées au Canada, selon Rosalie Vendette. Ces données indiquent en effet que la part de marché des actifs sous gestion issus de l’IR au Canada représente 71 % du total des actifs sous gestion, soit près de 4,5 billions de dollars.

« L’investissement responsable n’est plus une niche ; il est devenu une attente standard au sein de la communauté des investisseurs canadiens », a commenté Fate Saghir, vice-présidente principale et cheffe du développement durable, du marketing et de l’expérience client, Placements Mackenzie, lors de la publication du rapport.

Le Canada a d’ailleurs été relativement actif en matière de réglementation liée à la gestion des risques climatiques dans les dernières années. Le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) a ainsi publié à la fin de l’exercice 2023, la ligne directrice B-15, Gestion des risques climatiques, mise à jour en 2024, puis en 2025. Elle énonce les attentes du BSIF envers les banques d’importance systémique intérieure et les groupes d’assurance actifs à l’échelle internationale dont le siège social est établi au Canada en matière de communication d’informations financières en lien avec les changements climatiques.

De même, le projet de loi C-59, qui a reçu la sanction royale le 20 juin 2024, est venu modifier la Loi sur la concurrence élargissant la définition des « pratiques commerciales trompeuses » pour y inclure les fausses représentations en matière d’environnement.

L’adoption de ce projet de loi a entraîné le retrait de beaucoup d’informations sur la durabilité dans les sites Web de plusieurs entreprises. Il ne s’agit que d’un repositionnement, croit Rosalie Vendette. « Il était beaucoup question d’écoblanchiment et C-59 a précipité les entreprises dans une situation d’incertitude. L’adoption de la loi a amené beaucoup de prudence par rapport aux communications, notamment en raison des pénalités financières qui peuvent être extrêmement élevées », signale Rosalie Vendette.

« Dans le cas des entreprises qui sont vraiment engagées en matière climatique, il n’y a pas d’enjeu, elles doivent seulement s’assurer que les informations diffusées sont bien étayées. Dans le cas des entreprises qui faisaient des affirmations sans substance, on espère qu’elles sont en train de préparer des données solides pour soutenir leurs affirmations », dit l’experte.

Des élections qui pourraient changer la donne

Le résultat des élections fédérales prévues le 28 avril prochain a toutefois « le potentiel d’affecter le cours du développement de la finance durable au Canada », affirme Rosalie Vendette. L’experte craint que le résultat de cette élection se traduise par un « désintérêt ou un relâchement » en matière de politiques et de réglementations liées à l’IR.

Dans son Énoncé économique de l’automne de 2023 et dans le budget de 2024, le gouvernement du Canada s’est engagé à élaborer une taxonomie de la finance durable qui définit les investissements « verts » et « de transition ». La mise en œuvre de ces lignes directrices, qui devait mener à la « présentation obligatoire d’informations financières liées au climat pour les grandes sociétés privées constituées sous le régime fédéral », a été mise sur pause avec la prorogation du Parlement en janvier dernier et son avenir est incertain.

« Si jamais, à la suite des élections, on voyait un relâchement vis-à-vis de cette volonté, le secteur privé devrait reprendre la balle au bond et continuer le travail, avance Rosalie Vendette. Pour les entreprises, pour leur propre divulgation, ça demeure bénéfique d’adopter ça. »

Elle estime qu’il reviendrait alors aux différentes parties prenantes, aux différents clients et bénéficiaires à maintenir le cap, à rester vigilant et à continuer d’exiger de la transparence. « Parce que, quand les dossiers ne sont pas réglementés, qu’il n’y a pas d’obligation réglementaire et qu’on est dans un régime un peu plus de comportements volontaires, il faut continuer à maintenir la pression », affirme l’experte.

Le rôle du conseiller

Les professionnels de l’industrie, comme les conseillers et les planificateurs financiers ont également un rôle à jouer pour faire progresser les choses, selon elle.

Le Sondage d’opinion des investisseurs 2025 de l’AIR, montre d’ailleurs que 76 % des répondants souhaitent que leur conseiller ou leur institution financière « soit tenu de leur poser des questions spécifiques sur les considérations relatives à l’investissement responsable (IR) qui correspondent à leurs valeurs personnelles dans le cadre du processus de connaissance du client. »

De même, 88 % des sondés estiment que les conseillers sont des sources d’information importantes pour prendre des décisions d’investissement liées à l’IR.

Les conseillers doivent continuer de s’informer, de suivre la situation et garder le cap afin d’offrir de l’information factuelle, estime Rosalie Vendette. « Je ne suis pas certaine que je changerais le discours tant que ça, par rapport au bien-fondé, aux bonnes raisons d’utiliser l’investissement responsable. Ils doivent en fait simplement continuer d’expliquer à leurs clients les impacts de la crise climatique ».

« Il faut garder à l’esprit que la situation climatique demeure la même et que l’urgence d’agir ne changera pas parce qu’un gouvernement décide que ce n’est plus à l’ordre du jour », ajoute l’experte.

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Climat : la BMO défend ses efforts https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/climat-la-bmo-defend-ses-efforts/ Mon, 14 Apr 2025 11:10:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106745 Ceux-ci sont remis en cause après l’accueil de la conférence de l’ACPP par l’institution.

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Le chef de la direction de la Banque de Montréal (BMO) a défendu les efforts climatiques de la banque, alors qu’elle était confrontée à des résolutions d’actionnaires lors de son assemblée générale annuelle, qui demandaient plus de transparence sur ses projets.

Des investisseurs et des militants avaient exhorté la banque à divulguer sa stratégie de lobbying et ses efforts politiques en faveur du climat, ainsi que la comparaison de son financement des énergies renouvelables avec celui des combustibles fossiles.

Cette assemblée a eu lieu la semaine même où BMO accueillait la conférence annuelle de l’Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP) à Toronto, ce qui, selon les défenseurs du climat, a remis en question l’engagement de la banque en faveur de l’action climatique.

« S’associer à l’ACPP a profondément entamé votre crédibilité auprès des parents de tout le pays », a déclaré lors de l’assemblée, vendredi, Gabrielle Willms, représentante du groupe de défense « For Our Kids ».

« Cette décision remet en question l’engagement de BMO à atteindre ses objectifs de carboneutralité et contrevient à sa propre politique de lobbying visant à s’aligner sur l’Accord de Paris », a-t-elle ajouté.

Le chef de la direction de BMO, Darryl White, a mentionné que la banque s’engageait à être le partenaire principal des entreprises dans la transition énergétique, ce qui implique notamment de rencontrer les défenseurs de l’énergie des deux côtés.

« Nous sommes impliqués dans de nombreuses associations, qui ont des points de vue différents, et nous reconnaissons qu’il y a également des points de vue divergents lors de cette assemblée », a souligné Darryl White.

L’engagement de BMO dans diverses associations vise avant tout à être le partenaire principal de la transition pour ses clients et à garantir un dialogue sur cette transition, a-t-il ajouté.

« Tout cela mène au même objectif : la capacité à organiser un dialogue et à ne pas renvoyer ces points de vue divergents dans des impasses, ce qui, selon nous, est absolument crucial dans la transition que nous avons engagée à l’horizon 2050 et au-delà », a-t-il précisé.

La résolution d’actionnaires proposée par Investors for Paris Compliance visait à ce que BMO divulgue mieux la nature de ses différentes associations et les domaines dans lesquels elle concentre ses actions.

La banque se contredit quelque peu, selon Matt Price, directeur général du groupe climatique, dans la mesure où BMO incite ses propres clients à mieux divulguer leurs travaux politiques tout en négligeant de faire les siens.

« La banque comprend parfaitement ce principe, car elle est présente sur le marché pour le promouvoir, mais elle ne fait pas elle-même ce qu’elle demande aux autres de faire, a indiqué Matt Price lors d’une entrevue. Il y a une certaine hypocrisie. »

BMO, qui a exhorté ses actionnaires à voter contre la proposition, a déclaré dans sa réponse par procuration qu’elle respectait déjà toutes les exigences de divulgation.

La proposition a reçu 20 % de soutien lors de l’assemblée générale annuelle.

L’autre proposition, concernant la publication par la banque de la comparaison de ses financements pour les énergies à faible et à forte teneur en carbone, a recueilli 32 % de soutien.

Proposée par SHARE, la proposition a également été présentée à la TD et à la CIBC. Une proposition similaire à la Banque Scotia a été retirée, car la banque a accepté de divulguer le ratio, tandis que RBC avait accepté de le faire l’an dernier.

Dans sa réponse, BMO a indiqué qu’il n’existait aucun moyen standardisé d’établir ce ratio et qu’elle communiquait déjà d’autres informations.

Selon un rapport BloombergNEF publié en janvier, BMO affichait le pire ratio de toutes les grandes banques mondiales, avec un ratio de 23 cents consacrés aux énergies bas carbone pour chaque dollar consacré aux combustibles fossiles en 2023.

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Les avantages de la position de BMO https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/nouvelles-fi-tv/les-avantages-de-la-position-de-bmo/ Wed, 09 Apr 2025 10:59:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106284 FI TV — Erika Toth, Directrice générale, FNB BMO, Est du Canada, explique les avantages de la position de leader de BMO Gestion mondiale d’actifs.

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Finance et Investissement : Selon Valeurs mobilières TD, BMO détient la plus grande part de marché en termes d’actifs sous gestion dans les fonds négociés en Bourse (FNB) de titres à revenu fixe cotés au Canada, avec 31 %. Quel avantage concurrentiel cette position de leader offre-t-elle à BMO Gestion mondiale d’actifs, et comment un conseiller en placement peut-il en faire bénéficier ses clients?

Erika Toth : Nous gérons un actif de 44 milliards de dollars en FNB obligataires. Cela présente plusieurs avantages :

  • les ratios de frais de gestion (RFG) auront tendances à être très compétitifs dès le départ ;
  • vous profiterez des économies d’échelle ;
  • et vous profiterez d’une tarification institutionnelle, d’écarts acheteurs/vendeurs beaucoup plus serrés par rapport à d’autres fournisseurs.

L’avantage sera encore meilleur si l’on compare à l’achat d’obligation à la pièce où les écarts peuvent être énormes. Et le client ne gagnerait pas le même rendement à échéance qu’avec un FNB.

Avec les FNB obligataires de BMO, vous aurez une excellente liquidité de transaction, garantissant la meilleure exécution et permettant même une utilisation très active, voire tactique des FNB.

Vous aurez le choix entre de nombreuses exécutions. Vous pourrez être très précis et pourrez déterminer avec exactitude l’exposition au risque de crédit ou de durée que vous souhaitez.

Les opinions exprimées sont celles d’Erika Thot, Directrice générale, FNB BMO, Est du Canada, en date du 5 mars 2025, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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Créations nettes record en mars pour les FNB canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/creations-nettes-record-en-mars-pour-les-fnb-canadiens/ Wed, 09 Apr 2025 10:40:33 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106608 FOCUS FNB – La guerre tarifaire stimule la demande de FNB d’actifs non américains.

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En mars, les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont enregistré des créations nettes record de 13,6 milliards de dollars (G$), dépassant de 28 % le précédent record d’entrées nettes mensuel établi en décembre 2024, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Les entrées nettes de mars dépassent de près de 4 G$ celles de février (9,5 G$). D’après BNMF, les actifs en FNB canadiens totalisaient 545 G$ à la fin du premier trimestre. Depuis le début de l’année, les créations nettes atteignent 32 G$.

En mars, les FNB de titres à revenu fixe arrivent en tête des entrées nettes avec 6,3 G$ (comparativement à 4,5 G$ en février) devançant celles des FNB d’actions (5,9 G$). Les FNB multiactifs ont reçu 787 M$ et les FNB à effet de levier ou à levier inversés 393 M$, tandis que les FNB de matières premières ont attiré 165 M$, principalement dans les FNB de lingots d’or. Les FNB de cryptoactifs affichent des entrées nettes de 8 M$.

La guerre tarifaire entre les États-Unis et le reste du monde a influé sur les préférences d’achats des clients, comme l’indique BNMF : « Les FNB d’actions internationales ont connu une explosion soudaine de la demande de 3,8 G$, les investisseurs se tournant vers l’étranger pour éviter une guerre commerciale potentiellement préjudiciable déclenchée par les annonces de tarifs douaniers du président au début de l’année. Bien que cette tendance ait existé à plus petite échelle au cours des derniers mois, elle a été motivée par un nouveau désir de se diversifier par rapport au marché des actions américaines, potentiellement surévalué, alors que son cycle haussier de deux ans est en train de subir une correction. »

En conséquence, les créations nettes de mars dans les FNB d’actions américaines ont continué à ralentir. Elles ont totalisé 737 M$ comparativement à 1 G$ le mois précédent, tandis qu’en janvier, elles représentaient 3,3 G$.

Forte demande pour les actions internationales

Les créations nettes dans les actions internationales représentent en mars plus du double de celles de février. Les investisseurs se sont tournés vers les FNB d’actions internationales et les actions canadiennes pour éviter les impacts potentiellement négatifs d’une guerre commerciale avec les États-Unis, commentent les analystes de BNMF Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma.

Les entrées nettes dans les FNB d’actions internationales ont surtout été stimulées par les FNB indiciels des marchés développés (TPE, DMEI, ZEA, XEF), en raison d’une demande institutionnelle plus forte, indique le rapport.

Les FNB d’actions canadiennes ont quant à elles attiré 1,4 G$ le mois dernier, alors que ce type de fonds subissait des rachats nets en janvier.

Les FNB d’actions thématiques ont attiré 131 M$. Les FNB d’actions sectorielles ont quant à eux reçu 1,6 G$ en créations nettes. Le secteur financier (ZEB) enregistre la quasi-totalité des entrées (1,3 G$), tandis que le secteur de l’énergie affiche des rachats (69 M$).

Dans le revenu fixe, les créations nettes des FNB du marché monétaire (ZMMK, CASH, CBIL, CMR) ont atteint 2,2 G$, dépassant de peu celles des FNB d’obligations canadiennes agrégées (ZAG, ZCPB), qui se sont élevées à 2,0 G$. Toutes les catégories de FNB à revenu fixe ont reçu des entrées nettes, à l’exception des FNB d’obligations étrangères (XGGB, XEB) et d’actions privilégiées.

Les entrées dans les FNB de cryptoactifs se sont élevées à 8 M$ par rapport à 15 M$ en février et à 98 M$ en janvier.

24 nouveaux FNB

En mars, les principaux émetteurs de FNB ont enregistré des créations nettes, à l’exception de CI qui a affiché des rachats nets de 24 M$. BMO arrive en tête avec 3,5 G$, RBC iShares suit avec 2,2 G$, puis TDAM (1,3 G$) et Desjardins (1,2 G$). Fidelity se positionne avec 877 M$. En termes de croissance mensuelle des actifs pour les différents émetteurs, Desjardins, CIBC, FNB Capital Group et JPMorgan ont enregistré les pourcentages les plus élevés.

Le FNB BMO Equal Weight Banks Index (ZEB) a attiré les plus importantes entrées nettes du mois (1,1 G$). Le FNB BMO S&P 500 Index (ZSP) a enregistré pour un deuxième mois consécutif les rachats les plus notables (1 G$).

Une vague de 24 nouveaux FNB est arrivée sur le marché canadien en mars. Evolve et Harvest sont à l’origine de plus de la moitié des lancements. Les autres sont le fruit de BMO, JPMorgan, Starlight et Guardian. Plusieurs des nouveaux FNB lancés en mars sont à effet de levier. On retrouve également des FNB axés sur les obligations à date cible, sur les facteurs uniques et sur les options d’achat couvertes.

Les FNB ESG tirés par les actions

Après un mois de février record sur le plan des créations nettes (325 M$), les FNB axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) cotés au Canada ont attiré 172 M$ en mars, ce qui porte les créations nettes du premier trimestre à 766 M$.

Les entrées nettes ont été dominées par les FNB ESG d’actions (106 M$), notamment les actions mondiales (89 M$), ainsi que le secteur de l’environnement (67 M$). Le NBI Sustainable Global Equity FNB (NSGE) et le Desjardins RI EM Multifactor — Net Zero Emissions (DRFE) ont reçu les plus importantes entrées nettes. Aucune nouvelle inscription ou radiation de FNB ESG n’a eu lieu le mois dernier.

Selon le rapport de BNMF, « l’hiver de l’investissement ESG » de 2024 tire à sa fin. Il considère que les élections fédérales canadiennes pourraient dicter l’appétit des investisseurs pour l’ESG pour le reste de l’année 2025, en raison des différences importantes entre les programmes des partis libéral et conservateur dans les politiques environnementales et de carbone.

Croissance équilibrée

L’année 2025 commence sur une note plus équilibrée que 2024, alors que les entrées nettes du premier trimestre avaient été nettement dominées par les FNB d’actions. Pour les trois premiers mois de 2025, le portrait est plus équilibré : 14,3 G$ ont été investis dans les FNB d’actions et 13,2 G$ dans les FNB de titres à revenu fixe, signale BNMF.

Les FNB à faible volatilité ont tiré les marrons du feu, recueillant depuis le début de l’année 1 G$ en raison de leurs bonnes performances lors des baisses de marché.

Dans le revenu fixe, les FNB d’obligations totales de marché large ont été les plus demandés, avec des créations nettes de 5,3 G$, suivis de ceux du marché monétaire (4,4 G$ en créations nettes), réparties également entre les FNB de titres du marché monétaire et les FNB de liquidités.

Pour le premier trimestre de 2025, BMO affiche les plus importantes créations nettes (6,2 G$), suivie de RBC iShares (5,7 G$), Vanguard (3,8 G$), Fidelity (2,5 G$) et TD (2,3 G$).

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BMO lance de nouveaux FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/bmo-lance-de-nouveaux-fnb-2/ Fri, 04 Apr 2025 11:06:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106411 PRODUITS – Il s’agit de produits à échéance cible.

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BMO Gestion d’actifs lance trois nouveaux fonds négociés en Bourse (FNB) d’obligations à échéance cible, soit :

  • le BMO FNB obligations de sociétés canadiennes Objectif 2027 (TSX : ZXCO),
  • le BMO FNB obligations de sociétés canadiennes Objectif 2028 (TSX : ZXCP),
  • et le BMO FNB obligations de sociétés canadiennes Objectif 2029 (TSX : ZXCQ).

Ces trois produits sont négociés à la Bourse de Toronto depuis le 21 mars.

Les FNB d’obligations à échéance cible de BMO combinent les avantages des FNB d’obligations traditionnels, soit diversification et gestion professionnelle, aux avantages des obligations individuelles, notamment les échéances définies.

Cela permet aux investisseurs de fixer des objectifs ou à faire coïncider les dates d’échéance avec les horizons d’investissement, comme le financement des études des enfants ou l’achat d’une propriété.

À noter que les FNB d’obligations à échéance cible de BMO diffèrent des FNB d’obligations à échéance cible traditionnels sur plusieurs points. Alors que les FNB d’obligations à échéance cible traditionnels sont assujettis au risque de réinvestissement, les FNB d’obligations à échéance cible de BMO sont conçus pour procurer un revenu pendant une période fixe au cours de l’année d’échéance et pour minimiser le risque de réinvestissement.

« Les FNB d’obligations à échéance cible de BMO offrent aux investisseurs une autre option de revenu fixe, ce qui leur permet d’adapter plus efficacement leur combinaison globale de placements à revenu fixe, décrit Matt Montemurro, chef, FINB de titres à revenu fixe et d’actions, BMO Gestion mondiale d’actifs. Les FNB d’obligations à échéance cible de BMO offrent aux investisseurs une expérience semblable à celle des obligations, avec les avantages de liquidité et de diversification d’un FNB. »

Objectifs des fonds

Le BMO FNB Obligations de sociétés canadiennes Objectif 2027 vise à générer un revenu jusqu’à la fin de la période, prévue autour du 19 novembre 2027. Pour ce faire, il investit essentiellement dans des titres de créance de qualité émis par des entités canadiennes, dont la date d’échéance effective est en 2027. Il utilise également des produits dérivés pour mettre en place une stratégie de couverture afin de minimiser le risque de réinvestissement lié aux échéances échelonnées des obligations en 2027.

Le BMO FNB obligations de sociétés canadiennes Objectif 2028 et le BMO FNB obligations de sociétés canadiennes Objectif 2029 poursuivent le même objectif, soit de générer un revenu jusqu’à la fin de la période, qui se termine respectivement le 24 novembre 2028 pour le premier et le 30 novembre 2029 pour le second.

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L’argent reste la principale source de stress pour les Canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/largent-reste-la-principale-source-de-stress-pour-les-canadiens/ Mon, 31 Mar 2025 11:08:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106333 Le coût élevé de la vie et la peur de prendre des décisions financières, des obstacles à la gestion des finances.

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L’argent demeure la principale cause de stress pour 42 % les Canadiens, selon le dernier indice de stress financier de FP Canada.

Cette proportion représente une légère baisse par rapport aux 44 % l’an dernier, mais une tendance à la hausse sur les cinq dernières années. L’argent a dépassé la santé (21 %), les relations (17 %) et le travail (17 %) en tant que principale source de stress.

Les principaux facteurs affectant les finances personnelles sont le prix des produits alimentaires et l’inflation, cités respectivement par 64 % et 54 % des répondants. D’une génération à l’autre, les jeunes répondants étaient plus enclins que leurs aînés à citer le prix de l’immobilier comme facteur affectant leurs finances personnelles (45 % des 18-34 ans, contre 26 % des 35-54 ans et 15 % des 55 ans et plus).

Pour faire face au stress financier, les répondants estiment qu’il serait utile d’épargner davantage (48 %), de rembourser leurs dettes (40 %) et de constituer un fonds d’urgence (37 %). Cependant, ils n’ont pas mis ces solutions en pratique en raison du coût de la vie élevé (68 %), de la crainte de prendre de mauvaises décisions financières (52 %) et du manque de revenus disponibles (51 %).

Le manque d’éducation financière a également été cité — en particulier par les jeunes répondants — comme un obstacle à une gestion positive des finances. Les personnes âgées de 18 à 24 ans ont déclaré que le fait de ne pas savoir où obtenir des conseils financiers fiables (49 %), comment commencer à améliorer leurs finances (49 %) ou comprendre les concepts financiers (37 %) étaient les principaux obstacles. Pour les personnes âgées de 35 à 54 ans, ces chiffres étaient respectivement de 36 %, 41 % et 23 %.

L’année dernière, un sondage réalisé par BMO a révélé que 45 % des Canadiens utilisaient l’intelligence artificielle (IA) pour obtenir des informations sur les finances personnelles. Cependant, une majorité des répondants (68 %) a également souligné que l’IA ne parvient pas à saisir l’impact des émotions sur la planification financière.

Le dernier sondage de FP Canada a montré que les répondants bénéficiant d’une aide professionnelle en matière de finances sont généralement plus optimistes quant à leur avenir financier que ceux qui n’en reçoivent pas, avec 60 % contre 48 %. Cet écart de 12 points de pourcentage constitue la différence la plus marquée observée au cours des trois derniers sondages annuels.

Léger a réalisé l’indice de stress financier de FP Canada entre le 6 et le 13 janvier en utilisant le panel en ligne de Léger et en recevant les réponses de 2 010 Canadiens. L’organisme professionnel de l’industrie des sondages, le Canadian Research Insights Council, affirme que les sondages en ligne ne peuvent être assortis d’une marge d’erreur parce qu’ils ne constituent pas un échantillon aléatoire de la population.

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Les Canadiens se sont enrichis en 2024 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-canadiens-se-sont-enrichis-en-2024/ Mon, 31 Mar 2025 11:07:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106240 Mais l’incertitude entourant les tarifs douaniers pourrait annuler les gains.

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La valeur nette totale des ménages canadiens a augmenté durant les quatre trimestres de 2024, atteignant 17 500 milliards de dollars (G$) au dernier trimestre, selon Statistique Canada. Cela représente une hausse de près de 1 200 G$ par rapport à la fin de 2023.

Le dernier bilan national de Statistique Canada révèle que la valeur nette des ménages a progressé de 1,4 % (236,3 G$) au quatrième trimestre par rapport au troisième trimestre, principalement en raison de la croissance des actifs financiers, qui ont atteint un niveau record de 10 830 G$.

La croissance de l’indice composé de la Bourse de Toronto (S&P/TSX) a progressé de moins d’un tiers de sa hausse du trimestre précédent (3 %), mais il a tout de même surpassé la performance de l’indice S&P 500. La dépréciation rapide du dollar canadien a par ailleurs contribué à augmenter la valeur des investissements étrangers détenus par les ménages.

La hausse des actifs immobiliers a également soutenu la croissance de la richesse des ménages au cours du dernier trimestre de 2024, portant la valeur des actifs non financiers à 9 745 G$ (+0,6 %).

Maria Solovieva, économiste à la Banque Toronto-Dominion (TD), a déclaré au Financial Post que les résultats du quatrième trimestre étaient le fruit de l’effet cumulatif des cinq baisses de taux d’intérêt de la Banque du Canada en 2024, qui ont incité davantage de Canadiens à contracter des prêts hypothécaires.

Cependant, la croissance des ventes immobilières, qui a marqué un ralentissement en début d’année, pourrait se stabiliser au cours des prochains mois, car les occasions les plus accessibles liées à la baisse des taux hypothécaires ont déjà été saisies, prévient l’économiste.

Shelly Kaushik, économiste principale et vice-présidente à la Banque de Montréal (BMO), souligne pour sa part que le ratio dette/revenu des ménages a augmenté pour la première fois en près de deux ans au dernier trimestre, alors que l’endettement a progressé plus rapidement que les revenus.

Cette situation pourrait faire en sorte de freiner la progression de la richesse des ménages en 2025, car les turbulences du marché déclenchées par l’incertitude tarifaire ont grugé environ 1 % du S&P/TSX et 5 % du S&P 500 depuis le début de l’année.

Même si la Banque du Canada ramène son taux directeur à 2,25 % d’ici le milieu de l’année, les risques liés au commerce international pourraient éclipser les réductions de taux et les gains récents de la richesse des ménages, signale Nathan Janzen, économiste en chef adjoint à la Banque Royale du Canada (RBC).

Il souligne que les ménages à revenu moins élevé pourraient être plus durement affectés par une guerre commerciale par rapport à ceux qui gagnent un revenu plus élevé, car ils ont moins de capacité d’épargne et consacrent une plus grande part de leurs revenus à la consommation.

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BMO élargit sa gamme de CCAÉ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/bmo-elargit-sa-gamme-de-ccae/ Wed, 19 Mar 2025 11:45:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106116 PRODUITS – En lançant dix nouveaux produits de ce type.

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La Banque de Montréal (BMO) élargit sa gamme de certificats canadiens d’actions étrangères (CCAÉ) avec l’ajout de dix nouveaux produits. Ces derniers sont négociés à la bourse Cboe Canada depuis le 10 mars.

Ces nouveaux CCAÉ ciblent cinq entreprises allemandes, trois suisses et deux japonaises, soit :

  • Allianz SE (ALIZ)
  • Bayerische Motoren Werke AG (BMWY)
  • Deutsche Telekom AG (DTEL)
  • Siemens AG (SIEM)
  • Volkswagen AG (VWA)
  • ABB Ltd (ABB)
  • Lonza Group AG (LON)
  • Zurich Insurance Group AG (ZUR)
  • Hitachi, Ltd. (HTCI)
  • Sony Group Corporation (SONY)

Il s’agit du deuxième lancement de ce type pour l’institution, qui avait ainsi lancé cinq nouveaux CCAÉ au mois de février.

Ces derniers ciblaient également des entreprises renommées, dont deux européennes — Mercedes-Benz (MB) et Nestlé (NEST) — et trois japonaises : Toyota (TOYM), Honda (HNDA) et Nintendo (NTDO).

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