BMO ­Gestion mondiale d'actifs | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/post_company/bmo-gestion-mondiale-dactifs-2/ Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 05 Sep 2025 20:36:20 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png BMO ­Gestion mondiale d'actifs | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/post_company/bmo-gestion-mondiale-dactifs-2/ 32 32 Les FNB d’actions moins populaires en août https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-dactions-moins-populaires-en-aout/ Wed, 10 Sep 2025 10:35:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109495 FOCUS FNB – Les créations nettes des FNB d’actions ralentissent à 3,8 milliards de dollars.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont attiré 7,4 milliards de dollars (G$) de créations nettes en août, un rythme plus modéré qu’en juillet (9,9 G$). Depuis le début de l’année, les flux nets de capitaux totalisent 73 G$ et pourraient dépasser le record annuel de 76 G$ établi en 2024, selon Banque Nationale Marchés financiers (BNMF). L’actif total sous gestion en FNB canadiens s’élevait à 631,7 G$ au 31 août.

Les FNB d’actions, en tête des entrées nettes de capitaux depuis janvier avec 38,3 G$, ont ralenti en août, avec 3,8 G$, leur plus faible mois de l’année, par rapport aux 5,8 G$ de juillet.

Les FNB d’actions internationales tirent leur épingle du jeu avec 2,8 G$ d’entrées nettes, suivies des FNB d’actions des marchés développés (1,6 G$), comme l’Europe et le Japon, et des FNB d’actions américaines (1,3 G$), soutenues par les FNB indiciels. À l’inverse, les FNB d’actions canadiennes enregistrent des rachats nets de 280 millions de dollars (M$) en août, après avoir engrangé 2 G$ en juillet. Les secteurs les plus touchés par les rachats nets : les FNB indiciels de marché élargi, les FNB axés sur les secteurs financiers, de l’immobilier et de l’énergie.

Les FNB d’obligations tiennent la cadence

Les FNB de titres à revenu fixe affichent 1,7 G$ de créations nettes en août, portant à 22,7 G$ les entrées nettes dans ce type de FNB depuis le début de l’année. Toutes les catégories obligataires sont en demande, sauf les FNB du marché monétaire, qui affichent des rachats nets de 106 M$. Selon divers observateurs, les clients ont commencé à mettre leurs liquidités au travail en les investissant dans les marchés. Les FNB d’obligations de sociétés canadiennes et étrangères dépassent chacune 400 M$ d’entrées nettes, derrière les FNB d’obligations canadiennes agrégées (635 M$).

Après un mois de juillet vigoureux, les FNB de cryptoactifs ralentissent avec 103 M$ d’entrées nettes, soit deux fois moins. Les produits vedettes : SOLQ et XRPQ de 3iQ, investis dans les cryptoactifs Solana et XRP, suivis par les FNB sur le bitcoin et l’ether.

Les FNB de matières premières recueillent 164 M$ en créations nettes, menés par les FNB adossés à l’or et à l’argent.

Les FNB à effet de levier et inversés battent un record mensuel avec 605 M$ de créations nettes. BNMF souligne l’essor des FNB sur actions individuelles doté d’un effet de levier modéré (fois 1,25 ou 1,33), une innovation propre au marché canadien qui multiplie les lancements et les créations nettes pour ce type de FNB

Fournisseurs et produits vedettes

En août, RBC iShares arrive en tête des créations nettes avec 1,5 G$, devant Vanguard (1,3 G$) et Fidelity (1,0 G$). Seul Invesco enregistre des sorties parmi les 20 plus grands fournisseurs de FNB canadiens. BNMF note que le nombre de manufacturiers de FNB au pays demeure à 44, mais il devrait bientôt grimper puisque Sun Life et Capstone ont déposé des prospectus préliminaires pour lancer des FNB sur le marché canadien.

Côté produit, BMO décroche la plus forte entrée nette pour un FNB en août (ZEA : 626 M$), tandis que RBC iShares essuie le plus important rachat net (XIU : 738 M$).

Depuis le début de l’année, RBC iShares domine avec 15 G$ de créations nettes, suivi de BMO (11,0 G$), Vanguard (10,5 G$), Fidelity (7,0 G$), TDAM (4,5 G$) et Desjardins (3,3 G$).

Un mois record pour les lancements

Avec 64 nouveaux produits, août établit un record mensuel de lancements de FNB. Parmi eux, de nouveaux FNB à effet de levier et inversés signés LongPoint et Global X, ainsi qu’une trentaine de FNB sur actions individuelles lancés par Ninepoint, Harvest et Purpose. Les autres lancements couvrent un large éventail : FNB alternatifs (Mackenzie, Desjardins), produits de gestion active et axés sur les cryptomonnaies (CI), FNB indiciels (Franklin) et FNB à options couvertes (CIBC). Dynamique a enrichi son offre avec un FNB d’obligations à escompte américaines.

Le marché canadien compte désormais 1 732 FNB, un chiffre appelé à croître encore, plusieurs produits étant en attente d’approbation.

ESG : un été mitigé

Les FNB axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) ont enregistré 186 M$ de créations nettes en août, dans la moyenne mensuelle depuis janvier. La majorité provient de FNB d’actions et d’obligations à large couverture ESG.

Les FNB d’énergies propres stagnent, avec des flux de capitaux proches de zéro. BNMF explique ce recul par des signaux contradictoires : d’un côté, la Colombie-Britannique et la New York Power Authority ont lancé d’importants appels d’offres pour l’achat d’énergie propre ; de l’autre, Washington a ordonné l’arrêt d’un projet éolien offshore d’Orsted, pourtant presque achevé, un revers susceptible d’avoir refroidi les investisseurs.

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« Ce type de FNB m’inquiète un peu » — Rajiv Silgardo https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/alain-desbiens/ce-type-de-fnb-minquiete-un-peu-rajiv-silgardo/ Wed, 10 Sep 2025 10:11:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109095 FOCUS FNB – Dans cette deuxième partie d’entretien avec le pionnier du secteur des FNB, Rajiv Silgardo, nous discutons de l’avenir de ce secteur et de certaines conséquences de l’innovation dans ce secteur.

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En mai, j’ai eu le plaisir de m’entretenir avec un de mes anciens patrons : Rajiv Silgardo, qui a entre autres été co-PDG de BMO Gestion mondiale d’actifs (BMO GMA), de 2009 à la mi-2016.

Dans cette seconde partie de notre conversation, nous discutons des défis du secteur. Voici le résumé de la suite de notre discussion.

Lire la première partie : Conversation avec un pionnier du secteur des FNB, Rajiv Silgardo

Alain Desbiens (AD) : Dans un panel Morningstar auquel j’ai participé ce printemps, une des questions portait sur le trop grand nombre de fournisseurs de FNB au Canada (45) et la potentielle saturation du marché des FNB. On parle de ce sujet alors que l’on ne parle jamais de saturation potentielle du marché des fonds communs de placement (115 fournisseurs) … D’ailleurs, on pourrait dire la même chose des fonds distincts, des produits structurés ou des fonds alternatifs. Quel est votre point de vue à ce sujet ?

Rajiv Silgardo (RS) : Au Canada, en décembre 2024, il y avait environ 500 milliards de dollars en actif sous gestion (ASG) de FNB et 2 000 milliards en ASG en fonds communs de placement. Les FNB représentent donc un quart du marché des fonds communs de placement. Aux États-Unis, les chiffres étaient de 10 000 milliards de dollars en FNB et de 28 500 milliards de dollars en fonds communs de placement. Les FNB représentaient environ 35 % du marché aux États-Unis, et environ 25 % au Canada. La croissance des actifs sous gestion des FNB continuera et le marché canadien est loin d’être saturé.

De plus, tout fournisseur sérieux sur notre marché devra adopter une stratégie en matière de FNB. Ceux-ci devront soit fournir leurs propres produits, soit s’associer à un partenaire. En effet, à mesure que les gens comprennent les avantages des FNB, la demande sera là, d’où le besoin d’avoir une offre.

AD : Les investisseurs dans le segment du courtage à escompte, du courtage de plein exercice et du marché institutionnel détiennent à peu près le même poids au Canada en matière d’ASG de FNB inscrit au Canada. Chaque segment a une forte croissance…

RS : Tout type d’investisseur — les assureurs, les banques, les fonds spéculatifs (hedge funds), les portefeuillistes qui gère des fonds communs, ainsi que ceux que tu as nommés — tout le monde peut acheter des FNB. Que ce soit pour mettre en œuvre une stratégie selon le point de vue de l’investisseur. Le marché est vaste et va continuer de croître dans tous les segments.

AD : Vous avez vu la croissance des actifs des FNB indiciels d’actions et la croissance phénoménale de l’offre de FNB de titres à revenu fixe. Les FNB canadiens reproduisent désormais tous les différents indices boursiers et de revenus fixes. Vous avez été présent aux débuts et pendant la croissance des FNB à bêta intelligent. Vous avez assisté à l’introduction du premier FNB à options d’achat de couverture au monde. Et vous avez assisté à l’émergence des FNB actifs. Nous assistons aujourd’hui à l’émergence et à la croissance des FNB de Bitcoin, des FNB de cryptoactifs, des FNB à actions uniques avec ou sans effet de levier, et à la résurgence des FNB à effet de levier, tant au Canada qu’aux États-Unis. Aux États-Unis, certains FNB ont un effet de levier multiplié par cinq. Au Canada, l’effet de levier est désormais multiplié par trois. Quel regard portez-vous sur certaines de ces structures, anciennes et nouvelles, du monde des FNB ?

RS : Je ne suis pas certain qu’elles soient toutes judicieuses (me dit-il sourire en coin).

Quand je pense aux FNB de cryptoactifs, aux FNB à effet de levier, et maintenant on parle de classes d’actifs privés qui arrivent, FNB à nom unique, avec ou sans effet de levier…, ça m’inquiète un peu. Dès le début, j’ai toujours été préoccupé pour ce type de FNB, car pour moi, le pire, c’est qu’un client obtienne un résultat inattendu.

En tant que gestionnaire de portefeuille, je ne voulais pas que cela se produise. En tant que chef d’entreprise, je ne voulais pas que cela se produise non plus.

Quand je pense à l’effet de levier, je pense, à l’époque comme aujourd’hui, qu’il est difficile de l’expliquer correctement à l’investisseur individuel moyen. Que peut-on attendre d’un FNB à effet de levier ? Par exemple, si vous achetez un FNB à effet de levier triple, il s’attend à l’acheter et à le conserver, et à terme, à obtenir un rendement trois fois supérieur à celui du marché. Et malheureusement, comme nous le savons, ça ne fonctionne pas comme ça. Ce sont des FNB qui visent une détention quotidienne (et qui ne devraient pas être achetés ni détenus à long terme). Et combien d’entre nous, à moins d’être spéculateurs sur séance, allons-nous passer de temps à acheter et vendre ces produits sur une base quotidienne ? Je m’inquiète donc qu’en prenant une idée que je considère comme excellente — le FNB — et en la repoussant toujours plus loin, aux limites du paysage de l’investissement, nous ne la déformions un peu.

Nous nous éloignons de la thèse initiale, celle de l’investissement, qui consistait à choisir un bon investissement et à le proposer efficacement et à moindre coût au plus grand nombre d’investisseurs possible. Nous nous éloignons de cette approche pour nous orienter vers des niches de plus en plus pointues, et plus on s’y aventure, plus la complexité augmente.

Un point important concerne la différence entre le marché américain des FNB et le marché canadien : la composition de ce secteur aux États-Unis, par catégorie d’actifs, est toujours proche de 80 % en actions et 20 % en revenu fixe et autres types de FNB (ex : crypto). Au Canada, la répartition est plutôt de 60 % actions et 40 % pour les autres types de FNB.

Cela témoigne de l’innovation sur le marché canadien. Nous avons été les premiers à proposer des titres à revenu fixe, des couvertures de change, des options d’achat couvertes, mais aussi des cryptomonnaies et d’autres FNB. Notre marché, en ce sens, s’est donc diversifié.

Les États-Unis sont encore largement axés sur les actions. Ils ont récemment lancé les cryptomonnaies. Nous verrons donc comment cela évolue.

AD : Dernière question et cela concerne la répartition des portefeuilles. Certaines voix évoquent la nécessité d’une plus grande présence des fonds alternatifs, du capital-privé et des cryptomonnaies dans la répartition d’actifs des clients particuliers comme c’est le cas pour l’institutionnel et les fonds de pension. Quel est ton point de vue sur le sujet en tenant compte que l’horizon de temps et les objectifs de placement d’un particulier ne sont pas toujours identiques à ceux d’un fonds de pension ou d’un client institutionnel ?

RS : Dans le marché des particuliers ou des investisseurs individuels, les horizons temporels peuvent être très différents de ceux des investisseurs institutionnels. La compréhension et la supervision d’un portefeuille d’investissement peuvent être très différentes, n’est-ce pas ?

Je suis donc réticent à l’idée de simplement investir 20 % dans toutes ces alternatives. Pour certains investisseurs, notamment les particuliers, si vous avez un conseiller qui comprend ces investissements et peut vous aider, vous pourriez intégrer certaines de ces solutions. La diligence raisonnable est toujours de mise.

Pour les investisseurs autonomes, à moins d’être prêts à se renseigner, et à effectuer des recherches approfondies (diligence raisonnable), un portefeuille diversifié dans les FNB répliquant les grands marchés boursiers et de revenu fixes restent intéressants.

AD :  Rajiv un immense merci pour votre rigueur et grande générosité dans la discussion.

RS : Alain, merci beaucoup.

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Conversation avec un pionnier du secteur des FNB, Rajiv Silgardo https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/alain-desbiens/conversation-avec-un-pionnier-du-secteur-des-fnb-rajiv-silgardo/ Wed, 13 Aug 2025 09:43:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108825 FOCUS FNB – Rajiv Silgardo se confie sur les défis entourant la venue des premiers fonds négociés en Bourse (FNB) dans le marché canadien.  

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En mai, j’ai eu le plaisir de m’entretenir avec un de mes anciens patrons : Rajiv Silgardo. Depuis janvier 2020, Rajiv siège au comité d’audit – actuariat et au comité des placements du conseil d’OMERS. Rajiv a été co-PDG de BMO Gestion mondiale d’actifs (BMO GMA), qu’il a contribué à établir et à faire croître d’environ 50 milliards de dollars d’actifs sous gestion en 2009 à plus de 300 milliards de dollars à la mi-2016, avec des opérations dans 14 pays. Auparavant, Rajiv Silgardo a passé 14 ans chez Barclays Global Investors (BGI).

Dans ma carrière, j’ai eu l’occasion de travailler avec une foule de gens talentueux et brillants. Rajiv est une des icônes canadiennes dans le domaine du placement et des FNB. Je n’avais pas vu et discuté avec Rajiv depuis 2016. Étant donnée la croissance à grande vitesse du marché des FNB, connaître le point de vue de Rajiv sur son évolution m’apparaissait opportun pour les professionnels de l’investissement, les gestionnaires de portefeuilles et les conseillers (ères) en placement qui s’intéressent aux FNB. Voici la première partie de notre discussion qui couvrira notamment le besoin d’éducation ainsi que l’historique du secteur des FNB au Canada.

Alain Desbiens (AD): En 2009, le mantra dans le secteur des FNB et chez BMO GMA était « éducation, éducation et éducation ». Aujourd’hui, comment le message des fournisseurs de FNB auprès des conseillers et des gestionnaires de portefeuille doit-il évoluer, notamment face à l’augmentation de nouveaux produits et fournisseurs ?

Rajiv Silgardo (RS) : La formation continue est toujours là. Il existe différents segmen1ts de marché et chacun d’eux peut avoir besoin de différents types de formation.

Par exemple, les investisseurs institutionnels, la communauté des conseillers, les gestionnaires de portefeuille, etc., ont une bonne compréhension de ce que sont les FNB et des différences entre les différents types de FNB : indiciels, des stratégies plus quantitatives, factorielles, fondamentales, actions et revenus fixes.

Lorsqu’on s’intéresse davantage au marché individuel (courtage à escompte), il y a encore un besoin de formation de base sur les FNB, mais aussi de plus amples explications sur le fait qu’acheter un FNB ne signifie pas que votre travail est terminé. Lorsque vous envisagez d’acheter un FNB, vous devez vraiment essayer de comprendre ce que vous achetez. Pour ce segment de marché, il reste encore du travail à faire : une formation de base, mais aussi peut-être une évolution pour expliquer les nuances entre les différents types de FNB et les différentes stratégies qui arrivent sur le marché, et leur impact sur le portefeuille.

(AD) : Rajiv, vous avez participé à la création des premiers FNB au monde, les Toronto 35 Index Participation Units (TIPs) en 1990. Vous étiez chez Barclays Canada lors de la fusion des TIPs avec le FNB XIU, et vous étiez présent lors de la création du premier FNB à revenu fixe au monde en 1996. Les innovations canadiennes en matière de FNB ont permis l’émergence de l’un des secteurs les plus disruptifs et innovants au monde, facilitant et démocratisant l’investissement. Rajiv Silgardo, êtes-vous fier de votre contribution ?

RS : Je suis ravi de la croissance et de l’engouement pour cette catégorie de produits. Il y a quelques années, je faisais la queue chez Starbucks et deux jeunes gens, d’une trentaine d’années, parlaient de deux FNB différents.

Je me disais : « Wow, saviez-vous qu’il y a 10 ou 15 ans, ça n’existait pas ? Personne ne savait ce qu’était XIU, ZSP ou quoi que ce soit d’autre en matière de FNB ? »

Bien sûr, je ne leur ai pas dit ça. Quand j’y repense, je suis stupéfait, très heureux qu’un produit excellent, qui a si bien servi tant de personnes et d’investisseurs pendant tant d’années, ait connu une telle croissance. Parfois, j’y repense en me disant : « Wow, c’est vraiment exceptionnel ! »

AD : Rajiv parlez-moi de l’histoire de la conception du premier FNB d’action au monde qui est canadien.

RS : Nous savions qu’il y avait des innovations à réaliser sur le marché des actions. Nous avons donc lancé le XIU, qui suivait un tout nouvel indice créé par S&P pour Barclays, car les indices de référence existaient déjà. Le TIPs existait déjà et il comprenait 35 actions par rapport à l’indice composite, qui comptait près de 300 titres à l’époque. Aucun de ces indices ne nous semblait bien refléter la composition du marché canadien. Nous recherchions donc un indice intermédiaire, qui reflète les caractéristiques du marché, mais qui soit suffisamment liquide pour développer le trading, et peut-être même une gamme de produits dérivés autour du FNB (comme des contrats à terme, options, etc.). C’est pourquoi nous avons collaboré avec S&P pour créer le TSX 60, qui représentait nous semblait-il, une meilleure vision du marché canadien, tant en matière de liquidité que de caractéristiques sous-jacentes. Le TIPs et le XIU ont été amalgamés et ont répliqué le TSX 60.

AD : Rajiv certains investisseurs savent que le premier FNB d’actions au monde est canadien, peu savent que le premier FNB de titres revenu fixe au monde est aussi canadien. Pouvez-vous me parler du contexte de création de ce FNB ?

RS : Le marché des titres à revenu fixe, à l’époque comme aujourd’hui au Canada, était principalement négocié de gré à gré. C’était un marché opaque et moins liquide.

Le marché des titres à revenu fixe est un marché différent des actions, des produits dérivés, etc. C’était donc à l’époque un travail considérable d’aller voir les pupitres de négociation des marchés de revenu fixe des grandes banques canadiennes (de RBC, de BMO, de TD, de Scotia, de CIBC et de Nationale) pour leur expliquer notre réflexion et les raisons de notre décision de créer un FNB de titres à revenu fixe. L’arrivée d’un FNB de titre à revenu fixe ferait que l’écart de négociation sur ces FNB se réduirait, mais nous leur avons expliqué que nous allions élargir le marché. Ensuite, nous avons dû collaborer avec les autorités de réglementation pour leur expliquer précisément ce que nous cherchions à créer. Encore une fois, ils n’avaient jamais entendu parler de quelque chose de tel et tout était à bâtir.

AD : Si je me souviens bien, lors de la création du premier FNB de revenu fixe au monde, le XBB, il n’y avait que quelques-unes d’obligations sous-jacentes ?

RS : Il n’y en avait qu’une. C’était un FNB ayant une échéance cible de 5 ans et nous en avons créé un autre de 10 ans. Si vous souhaitiez investir dans un CPG à cinq ans, par exemple, voici une autre option à considérer qui serait liquide et dans laquelle vous pourriez entrer et sortir quand vous voulez. Ce serait à très faible coût et j’espère que cela vous donnera un meilleur rendement qu’avec le CPG.

Quelques années plus tard, on a lancé un FNB de marché total (aggregate) qui contenait un panier de titres, car un FNB ayant une simple obligation était plus difficile à appréhender et les marchés n’étaient pas bien alignés, dans le sens où les acheteurs de CPG ne cherchaient pas vraiment à acheter une obligation.

AD : Quand on regarde le marché des FNB de revenus fixes aujourd’hui on voit tout le chemin parcouru.

RS : Le passage à un panier d’obligations, mieux diversifié, a permis une adoption plus large des FNB de revenu fixe.

AD : Quel contraste entre les débuts modestes et l’essor phénoménal du secteur : en 2024, près de 1 500 FNB sont disponibles au Canada, contre seulement 366, dix ans plus tôt, avec une gestion d’actifs passant de 77 à 519 milliards de dollars.

RS : Je suis en effet très satisfait de voir comment le secteur des FNB a pris son envol avec le temps.

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La première partie de ma discussion avec Rajiv Silgardo témoigne de l’importance de l’éducation et de l’innovation en FNB sur le marché canadien. Les Canadiens ont été les premiers à proposer des FNB de titres à revenu fixe, des FNB assortis des couvertures de change, des FNB de vente d’options d’achat couvertes, mais aussi des FNB de cryptoactifs ainsi que plusieurs autres innovations en FNB à l’échelle mondiale.

Notre marché des FNB continue à innover et à se diversifier. Le prochain article contenant la deuxième partie de ma discussion avec Rajiv couvrira plusieurs thèmes, notamment l’importance de l’innovation et le futur de l’industrie des FNB et de l’investissement.

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La fréquence des distributions influence la popularité des FNB à revenus https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/la-frequence-des-distributions-influence-la-popularite-des-fnb-a-revenus/ Wed, 09 Jul 2025 10:07:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108176 FOCUS FNB — C’est surtout vrai pour les FNB de titres à revenu fixe et de vente d’options d’achat couvertes.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) à revenus, tout particulièrement les FNB de vente d’options d’achats couvertes, sont utilisés pour leurs rendements, leurs stratégies, leurs types d’actifs sous-jacents. Cependant, la fréquence des distributions est un aspect qu’on promeut moins, mais qui a un effet considérable, considère Valeurs mobilières TD dans une récente étude.

« La fréquence des distributions d’argent est un élément clé de la popularité d’un produit, écrit VMTD. Il suffit de demander à un retraité s’il préfère un produit avec une distribution mensuelle ou trimestrielle. »

Contrairement aux obligations individuelles dont les distributions sont aux six mois, la plupart des FNB à revenu fixe sont distribués mensuellement, explique la firme de courtage. De nombreux investisseurs à revenu fixe préfèrent un flux de revenus plus régulier. C’est pourquoi les paiements plus fréquents sont généralement préférés. Ces derniers permettent aux investisseurs assoiffés de rendement de mieux gérer leurs finances et leur budget mensuel. Ils offrent également plus de certitude aux investisseurs qui comptent sur leurs portefeuilles pour obtenir des revenus réguliers.

Entrées nettes plus importantes

Les chiffres en témoignent éloquemment. Sur 390 FNB canadiens de titres à revenu fixe, 85 % dispensent un revenu mensuel, et seulement 20 %, un revenu trimestriel. Un infime pourcentage de fonds ne donne aucun revenu. Les afflux d’argent montrent la popularité des distributions mensuelles, ces produits affichant les créations nettes médianes et moyennes supérieures à celles des FNB ayant des distributions trimestrielles.

La démonstration est plus éclatante quand on en vient aux FNB recourant à des stratégies d’options couvertes sur actions, qui sont tout particulièrement populaires auprès des investisseurs canadiens à cause de leurs distributions élevées, fait ressortir VMTD. La très grande majorité de ces produits, soit 132 sur un total de 147, affichait des distributions mensuelles. Les autres, des distributions trimestrielles. Encore une fois, les créations nettes médianes et moyennes sont supérieures pour les FNB ayant les distributions les plus fréquentes.

La fréquence de distribution ne semble pas affecter la popularité des FNB d’actions qui ne recourent pas à des stratégies d’options couvertes, précise VMTD. En tout, 46 % des FNB d’actions du genre font des distributions trimestrielles et 19 %, des distributions mensuelles. Les FNB d’actions ayant les plus importantes entrées nettes sont des FNB effectuant des distributions trimestrielles ou aux six mois.

Cela tient probablement au fait que la plupart des investisseurs de FNB d’actions cherchent surtout le gain en capital, note la firme de courtage, rendant les distributions en argent moins pertinentes.

Rappelons que, dans le but d’uniformiser les montants distribués à chaque période, les émetteurs de FNB vont utiliser différentes sources pour créer ces distributions. Les distributions peuvent ainsi être composées de revenus d’intérêt ou de dividendes canadiens et étrangers, mais aussi de remboursement de capital. Chacun de ces types de distribution comporte des avantages et des inconvénients sur le plan financier et fiscal.

Lire : Lumière sur l’imposition des FNB pour les Canadiens

VMTD souligne que certains ne distribuent pas de revenu. Les FNB de cette catégorie comprennent les FNB indiciels à rendement total de Global X et les parts de FNB en accumulation des parts de BMO. Les FNB indiciels à rendement total de Global X utilisent des swaps de rendement total pour reproduire le rendement de l’indice et ne devraient pas verser de distributions imposables. Les parts de FNB en accumulation des parts de BMO réinvestissent simplement tous les dividendes en espèces qui pourraient autrement être distribués.

Des distributions hebdomadaires sont-elles à l’horizon ?

« En général, la fréquence de distribution est déterminée surtout par les distributions d’argent des actifs sous-jacents, écrit VMTD. En tout et partout, les FNB qui détiennent des actifs à revenu, comme les obligations et les titres de dividendes, visent à payer des distributions plus fréquemment. »

Bien que des distributions hebdomadaires ou aux deux semaines puissent sembler attrayantes aux investisseurs centrés sur le revenu, le marché canadien n’offre pas encore cette possibilité. Aux États-Unis, c’est déjà le cas. Depuis mars 2024, le marché américain a vu l’émergence de deux fonds de ce type par la firme Roundhill. « La principale raison pourquoi ces fonds peuvent aisément donner du revenu sur une base hebdomadaire, explique VMTD, tient aux faits que les options souscrites sont quotidiennes (0DTE ou zero days to expiration), permettant aux fonds d’accumuler du revenu chaque semaine, destiné à la distribution. »

À ce jour, il n’existe pas de FNB 0DTE au Canada, même si certains émetteurs prévoient en lancer un prochainement et ont complété un prospectus préliminaire pour ce faire. Selon ce document, la fréquence des distributions prévue est mensuelle.

À l’origine, la plupart des FNB de vente d’options d’achat couvertes ne vendaient que des options d’achat mensuelles et sur des actions individuelles plutôt que sur des indices, ce qui limite la fréquence de vente des options d’achat. Toutefois, la stratégie de nombre de ces FNB a évolué pour inclure également des options à échéance hebdomadaire. Si l’on ajoute à cela la popularité des 0DTE et des options d’achat hebdomadaires sur le S&P 500 ou sur le NASDAQ 100, on constate que les FNB au Canada sont en mesure d’offrir des distributions plus fréquentes, notamment toutes les deux semaines, toutes les semaines ou même tous les jours.

Ce n’est qu’une question de temps, anticipe VMTD : « Avec l’intensification de la concurrence autour des investisseurs assoiffés de revenus, les FNB utilisant des options couvertes ou d’autres stratégies axées sur les revenus peuvent envisager des distributions de liquidités plus fréquentes pour répondre au besoin permanent en revenus. »

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Focus sur les nouveaux FNB d’OSAP https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/focus-sur-les-nouveaux-fnb-dosap/ Wed, 11 Jun 2025 09:56:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107953 FOCUS FNB — Ces fonds donnent un accès au marché des prêts commerciaux qui sont titrisés, autrefois réservé aux investisseurs institutionnels.

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Un groupe prometteur de fonds négociés en Bourse (FNB) spécialisés dans les titres à revenu fixe est apparu au Canada ce printemps avec le lancement de nombreux fonds gérés activement qui détiennent des obligations structurées adossées à des prêts (OSAP). Ces titres de créance sont mieux connus sous leur nom en anglais, Collateralized Loan Obligation ou CLO. Investis aux États-Unis, ces nouveaux fonds visent à offrir une combinaison de crédit de qualité élevée et de faible volatilité pour compléter les portefeuilles de titres à revenu fixe des clients.

L’acronyme CLO ne doit pas être confondu avec CDO. Les titres garantis par des créances (TGC) (ou en anglais Collateralized Debt Obligations : CDO) sont connus pour avoir déclenché la crise financière de 2007-2008 en raison de leur détention de prêts hypothécaires américains à haut risque (subprime).

En comparaison, les garanties sous-jacentes des OSAP sont un groupe de prêts groupés à des entreprises. Ces prêts sont regroupés par des sociétés de gestion de OSAP qui, à leur tour, les vendent sur le marché secondaire à des investisseurs institutionnels.

Les ensembles de prêts, ou pools, sont divisés en tranches ayant des notations de crédit et des rendements différents. En ce qui concerne le risque de durée, les prêts sous-jacents sont assortis de taux variables (floating rates), de sorte que les OSAP sont beaucoup moins sensibles que les obligations classiques aux variations des taux d’intérêt.

La société torontoise Brompton Funds Ltd. est devenue la première à offrir un FNB d’OSAP au Canada le 22 avril à la suite du lancement du FNB Brompton Wellington Square AAA CLO. Il a été suivi de près en mai par le FNB BMO TAP AAA, le FNB TAP AAA RBC, le Fonds de revenu avantage CIBC, qui est la série de FNB d’un nouveau fonds commun de placement, et le FNB d’obligations de prêts collatéralisés AAA Mackenzie.

Les OSAP existent depuis plus de 30 ans et sont devenus un marché de plus de 1,1 billion de dollars américains, presque tous basés aux États-Unis, indique le gestionnaire de portefeuille Jeff Sujitno de Wellington Square Advisors Inc. Cette société basée à Toronto est spécialisée dans les financements à effet de levier. Citant une étude de J.P Morgan, Jeff Sujitno relève qu’il y a actuellement de 115 à 120 gestionnaires de CLO aux États-Unis, et qu’il existe entre 1 400 et 1 600 CLO.

Jusqu’à il y a cinq ans, les OSAP n’étaient accessibles qu’aux investisseurs institutionnels. Les investisseurs particuliers y ont eu accès indirectement pour la première fois en octobre 2020, avec le lancement aux États-Unis du Janus Henderson AAA CLO ETF. Ce fonds, leader de ce sous-segment de marché, dispose aujourd’hui d’actifs d’environ 21 milliards de dollars américains et s’est avéré très performant dans son groupe de pairs Ultrashort Bond, recevant une note Morningstar de 5 étoiles.

« Compte tenu de la performance de ces FNB aux États-Unis, il nous a semblé logique d’en faire un outil de placement coté au Canada », mentionne Mark Jarosz, Chef, Titres de créance non traditionnels chez BMO Gestion mondiale d’actifs. « Il s’agit de l’une des innovations les plus intéressantes de ces dernières années dans le domaine des FNB », ajoute-t-il.

La diversification est un point fort des FNB d’OSAP, puisqu’ils investissent dans des tranches de prêts assemblées par des sociétés de gestion d’OSAP, plutôt que directement dans les prêts. Le fonds de la CIBC, par exemple, comprend initialement 30 à 50 pools de prêts, bien diversifiés par gestionnaire de CLO, par prêts sous-jacents et par échéance.

Mark Jarosz précise que chaque groupe d’OSAP comprend de 200 à 300 prêts sous-jacents. À l’échelle du portefeuille, cela revient à dire qu’un FNB est exposé à des milliers de prêts aux entreprises.

Outre la diversification des emprunteurs, les gestionnaires des OSAP utilisent d’autres méthodes d’atténuation des risques. Parmi celles-ci figurent le surdimensionnement, les tests de couverture des intérêts, les limites de concentration des garanties par secteur d’activité et les restrictions à l’achat de prêts aux petites entreprises, énumère Placements Mackenzie. Ces mesures sont importantes parce que les emprunteurs sont des sociétés dont la cote de crédit est inférieure à celle d’une société de premier ordre (investment grade).

Les OSAP comportent ainsi un risque de défaillance, « comme tout portefeuille de titres à revenu fixe qui comporte un risque de crédit », indique Aaron Young, directeur exécutif et chef, Gestion de portefeuilles de clients chez Gestion d’actifs CIBC.

Ce risque peut être atténué en privilégiant les OSAP notés triple A, qui sont prioritaires par rapport à toutes les autres tranches en cas de défaillance. Ce que Aaron Young appelle la « sécurité structurelle » est également assurée par l’exposition à un grand nombre d’emprunteurs sous-jacents issus de différents secteurs. « Cela vous donne la tranquillité d’esprit supplémentaire de savoir qu’il s’agit en fait d’un ensemble de prêts très diversifiés qui méritent cette notation triple A ou double A. »

Les nouveaux FNB cotés au Canada investissent principalement dans des tranches de CLO notées triple A. Celles-ci représentent environ 64 % du marché des CLO et n’ont jamais connu de défaillance, affirme Jeff Sujitno. Il ajoute qu’une seule défaillance d’une tranche de CLO double A est a déploré jusqu’ici.

Le FNB de Brompton sera toujours investi à au moins 75 % dans des tranches triple A. Lors de la sélection des gestionnaires de CLO, Jeff Sujitno indique que la qualité et les antécédents de l’équipe, ainsi que de la performance de leurs OSAP au fil du temps dans différents environnements de marché ont été pris en considération. « Cela fait partie de la myriade d’indicateurs de crédit que nous examinons. »

Bien que le Fonds de revenu avantage CIBC ait un nom plus générique, il s’agit d’un pur produit d’OSAP, certifie Aaron Young. À tout moment, le portefeuille contiendra au moins 80 % de CLO triple A, et ne détiendra rien dont la notation soit inférieure à simple A. Cela est conforme à l’objectif du fonds, qui est d’obtenir des revenus de meilleure qualité et de ne pas introduire de risques excessifs liés à la qualité du crédit.

Le FNB BMO TAP AAA ne détient actuellement que des tranches triple A, qui représenteront toujours au moins 85 % du portefeuille. La politique d’investissement de BMO lui permet d’investir jusqu’à 15 % dans des tranches de CLO double A ou simple A, mais rien de moins bien noté. « Absolument pas, confirme Mark Jarosz. Il s’agit d’un produit de bonne qualité dont la politique d’investissement principale est d’investir dans des titres triple A. »

Tous les nouveaux FNB CLO proposent des versions en dollars canadiens couvertes contre le risque de change, ce qui protège partiellement les clients de la volatilité des taux de change. « En fin de compte, nous voulons que tout se passe bien pour les investisseurs », lance Jeff Sujitno. BMO et Brompton proposent également des versions en dollars américains de leur fonds.

En outre, BMO a créé une version non couverte en dollars canadiens. Mark Jarosz explique que BMO souhaite donner le choix aux investisseurs, en fonction de leurs préférences en matière d’exposition aux devises.

En raison de la confusion potentielle avec les CDO et de leur réputation ternie, il est nécessaire que les fournisseurs de FNB expliquent clairement ce qui différencie les CLO. « Si vous regardez au-delà de l’acronyme de trois lettres, ce que nous sommes vraiment à l’aise de dire aux investisseurs, c’est que les intrants sont complètement différents », avance Aaron Young de la CIBC.

Selon lui, les prêts qui entrent dans la composition des OSAP sont des emprunts contractés par de grandes entreprises américaines dont les bénéfices sont généralement de l’ordre de 50 millions de dollars américains ou plus. Pour leur part, les CDO détenaient des prêts hypothécaires contractés par des particuliers ayant de mauvais antécédents en matière de crédit.

Les FNB de CLO axés sur le triple A complètent les obligations de base qui sont beaucoup plus sensibles aux taux d’intérêt. Avec les CLO, « vous atténuez une partie de la volatilité liée à l’incertitude qui marque l’évolution des taux d’intérêt », explique Aaron Young.

Une autre caractéristique positive des CLO est leur faible corrélation avec les marchés obligataires traditionnels, ce qui permet une plus grande diversification. « Vous pouvez constater que les CLO sont additifs sur de longues périodes, non seulement en matière d’augmentation du rendement, mais aussi de réduction du risque », rappelle Aaron Young. « C’est vraiment ce que l’on recherche. Un objectif que les CLO ont permis d’atteindre au fil du temps ».

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FNB : créations nettes et diversification marquent mai https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-creations-nettes-et-diversification-marquent-mai/ Wed, 11 Jun 2025 09:41:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107926 FOCUS FNB – L’appétit pour les actions ne faiblit pas malgré l’incertitude économique.

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Après un mois d’avril marqué par la volatilité et l’incertitude économique, les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont repris de l’élan en mai. Portés par une dynamique de diversification et de réduction du risque, les investisseurs ont privilégié les FNB d’actions internationales, qui arrivent en tête des créations nettes.

Les créations nettes de FNB se sont chiffrées à 9,2 milliards de dollars (G$) en mai, un rebond marqué après le creux d’avril. Depuis le début de l’année, les FNB canadiens ont enregistré des entrées nettes records de 48,5 G$ en cinq mois, dépassant les créations nettes annuelles d’avant la pandémie. L’actif total sous gestion atteignait 572,7 G$ à la fin de mai.

Les FNB d’actions ont dominé les créations nettes du mois avec 4,3 G$. Toutefois, leur rythme de croissance montre un certain essoufflement depuis la suspension des droits de douane américains annoncée par Donald Trump le 9 avril, selon Banque Nationale Marchés Financiers (BNMF). Ce ralentissement n’a toutefois pas freiné la performance des actions internationales, qui ont généré à elles seules 2,7 G$, soit 62 % des entrées nettes en FNB d’actions.

Les fonds d’actions américaines, en particulier, ont retrouvé l’intérêt des investisseurs avec des créations nettes d’1,2 G$ en mai. Or, ce regain n’égale pas l’engouement pour les marchés internationaux. BNMF souligne que cette tendance à la diversification est présente depuis le début de l’année, alors que les investisseurs cherchent à s’exposer à des marchés moins corrélés aux risques nord-américains.

Parallèlement, en mai, les FNB d’actions sectoriels ont enregistré des rachats nets totalisant 830 M$, en particulier dans les secteurs financier (850 M$), technologique (126 M$) et énergétique (67 M$). Les FNB multifactoriels ont également subi des rachats.

Les FNB de titres à revenu fixe, quant à eux, poursuivent leur progression avec 3,4 G$ d’entrées nettes en mai. BNMF signale que les investisseurs semblent rallonger la duration de leurs portefeuilles et prennent davantage de risque sur la qualité du crédit, confirmant leur appétit grandissant pour le risque. Cette approche tactique s’est confirmée depuis le début de l’année, les investisseurs augmentant la duration lorsque les taux montent, puis la réduisant en cas d’incertitude.

Les entrées nettes dans les FNB de titres à revenu fixe s’élèvent à 17,6 G$ au cours des cinq premiers mois de l’année, soit plus de trois fois le niveau observé à la même période l’an dernier.

Les FNB d’obligations agrégées canadiennes et à longue duration figurent parmi les plus populaires auprès des investisseurs. De leur côté, les FNB à effet de levier ou inversés ont connu un regain d’intérêt, notamment grâce au lancement d’une série de produits quotidiens à levier triple par LongPoint, note BNMF.

Du côté des actifs non traditionnels, les FNB de cryptoactifs ont enregistré quelques entrées nettes (6 M$), dominées par le FNB Solana de 3iQ. Depuis janvier, les créations nettes dans cette catégorie atteignent 234 M$. Les FNB adossés à l’or, pour leur part, ont attiré 177 M$, en mai, reflétant un intérêt pour les actifs refuges.

En mai, les principaux émetteurs de FNB ont profité de cette dynamique. RBC iShares se hisse en tête avec 2,2 G$ de créations nettes, suivi de BMO (1,4 G$), Vanguard (1,0 G$), Fidelity (954 M$) et TDAM (671 M$). Parmi les 20 premiers fournisseurs de FNB, seule Manuvie affiche des sorties nettes, à hauteur de 275 M$. Le FNB XSEM d’iShares s’est distingué comme le produit le plus populaire du mois, attirant 541 M$ de créations nettes, tandis que le ZEB de BMO enregistre pour un troisième mois consécutif les plus importants rachats (897 M$).

Pour les cinq premiers mois de 2025, RBC iShares prend la tête des créations nettes avec 9,4 G$, suivie de BMO (8,8 G$), Vanguard (6,9 G$) et Fidelity (4 G$).

Mai a aussi été marqué par une vague de lancements. Pas moins de 39 nouveaux FNB canadiens sont arrivés sur le marché, dont quatre produits d’obligation structurée adossée à des prêts (CLO) par BMO, CIBC, Mackenzie et RBC. Manuvie a lancé quatre séries FNB de fonds communs existants. BMO a lancé plusieurs FNB de stratégies diverses et un FNB d’or avec stratégie d’options. Purpose a ajouté à son offre deux FNB de cryptoactifs au comptant à frais réduits. LongPoint a lancé les premiers FNB canadiens avec levier/inverse quotidien triple.

FNB ESG en hausse

Les FNB ESG cotés au Canada ont aussi le vent en poupe. Ils ont attiré 630 M$ en mai, portant les entrées nettes des cinq premiers mois de 2025à 1,3 G$. Ce résultat est attribuable à un achat institutionnel du fonds XSEM d’iShares, qui a reçu 541 M$ en une seule journée.

BNMF signale par ailleurs que trois FNB de Franklin Templeton, dont deux gérés par Clearbridge, ont retiré le mot « durable » de leur nom. La firme prévoit faire de même en août avec le FNB américain Clearbridge Large Cap Growth ESG ETF (LRGE), qui abandonnera la mention ESG.

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Les FNB conserveront leur lancée en 2025 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-conserveront-leur-lancee-en-2025/ Wed, 12 Feb 2025 10:46:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105333 FOCUS FNB — Le point sur 6 tendances et occasions de l’année.

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En 2025, le secteur canadien des fonds négociés en Bourse (FNB) continuera de surfer sur les tendances de 2024, dont l’attrait pour les FNB d’actions suivants des indices pondérés en fonction de la capitalisation boursière et les FNB de titre à revenu fixe. Et les émetteurs devraient tenter de tirer avantage de nombreuses occasions, dont celles sur le plan des FNB gérés activement, des FNB d’actifs privés et certains changements règlementaires qui amèneront un vent de dos pour le secteur.

C’est ce qui ressort de deux notes envoyées à des clients par une équipe d’analystes en stratégies et en vente de FNB chez Valeurs mobilières TD. Voici un résumé des principales tendances.

Forte demande pour les FNB

En 2024, les FNB canadiens ont accumulé des créations nettes annuelles de 75,5 milliards de dollars (G$), dépassant de 30 % le record de 58 G$ enregistré en 2021.

Le mois de décembre 2024 a également battu les records de créations nettes mensuelles pour le marché canadien des FNB, avec 10,6 G$. « C’est la première fois que les FNB canadiens enregistrent des entrées de fonds de plus de 10 milliards de dollars en un seul mois ! » fait valoir VMTD.

Les actifs totaux en FNB canadiens ont franchi la barre des 500 G$, grâce aux gains du marché et à l’afflux d’argent dans les FNB de différentes catégories d’actifs.

Par ailleurs, à l’instar de 2023, les FNB et les fonds communs de placement canadiens ont obtenu des apports nets de capitaux divergeant. Les ventes nettes de fonds communs de placement ont totalisé 15,2 G$ en 2024, indique l’Institut des fonds d’investissement du Canada. « Il s’agit de la première année de ventes nettes positives depuis 2021. Les ventes de cette année ont été influencées par plusieurs facteurs importants. En particulier, les excellents rendements des marchés boursiers et obligataires ont probablement contribué à accroître la confiance des investisseurs. La réduction de l’inflation a créé un contexte économique plus stable qui, combiné à la baisse des taux d’intérêt et à la hausse des taux d’épargne des ménages, a augmenté les sommes disponibles à investir », lit-on dans leur rapport annuel.

VMTD s’attend à une adoption croissante des FNB parmi les clients, en particulier, parmi les investisseurs des générations les plus jeunes.

En 2024, les FNB d’actions indiciels ont accumulé le plus d’actifs, avec des créations nettes de 32,4 G$, suivis par les FNB d’obligations (excluant les FNB du marché monétaire ou de liquidités), avec des entrées nettes de 21,6 G$. Les FNB d’allocation d’actifs ont capté 10,9 G$ en créations nettes en 2024, les FNB d’actions ayant recours à des stratégies de ventes d’options d’achats couvertes, 4,5 G$ en entrées nettes, et les FNB d’actions gérées activement, 4,2 G$.

Davantage de fonds et d’émetteurs

En 2024, 231 nouveaux FNB ont été lancés au Canada (par rapport à 167 nouveaux FNB en 2023), ce qui représente une augmentation de 12 % des FNB d’une année à l’autre, selon Valeurs mobilières TD. La majorité des nouveaux FNB étaient des FNB d’actions (123), mais les FNB de titres à revenu fixe (76), d’allocation mixte (11) et alternatifs (11) ont également connu une bonne année de nouveaux lancements. Le nombre de FNB canadiens s’élève donc à 1 542 pour la fin de l’année.

Une partie de ces lancements proviennent de celles de nouveaux émetteurs de fonds, qui ont pénétré le marché canadien des FNB. En 2024, JP Morgan, Capital Group, LongPoint, Corton Capital, and Quadravest ont fait leur entrée sur le marché canadien, accumulant plus de 470 M$ en actifs. Capital Group et JP Morgan ont rassemblé des actifs FNB de 280 millions de dollars et 130 millions de dollars, respectivement.

Ainsi, alors qu’à la fin de l’année 2023 le marché comptait 41 émetteurs, on en comptait 45 à la fin de 2024, selon l’IFIC.

Parmi tous les émetteurs canadiens de FNB, RBC iShares a enregistré les entrées les plus importantes (18,2 G$) l’an dernier, suivi de BMO et de Vanguard avec 17,2 G$ et 13,7 G$ d’entrées nettes respectives.

Les émetteurs (dont l’actif sous gestion est supérieur à 1 milliard de dollars) qui ont enregistré la plus forte croissance de leur actif sous gestion net d’une année sur l’autre sont Fidelity, dont l’actif sous gestion a augmenté de 161 %, et Desjardins, dont l’actif sous gestion a augmenté de 142 %, selon Valeurs mobilières TD.

En vogue, la gestion active

Bien que les créations nettes de FNB à gestion passive aient été plus importantes que celles des FNB à gestion active l’année dernière, ces dernières ont continué à gagner du terrain auprès des investisseurs. Au total, les FNB à gestion active ont enregistré des entrées nettes de 31,9 G$, soit 42 % du total des entrées.

« Les FNB actifs ne représentent que 31 % des actifs sous gestion du marché canadien des FNB, alors que les FNB passifs en représentent 69 %. En outre, 70 % des nouveaux FNB lancés en 2024 étaient des FNB à gestion active, ce qui indique un intérêt croissant pour les stratégies actives. Cette tendance devrait se poursuivre en 2025 avec l’arrivée d’un plus grand nombre de gestionnaires de fonds actifs sur le marché des FNB », mentionne VMTD.

En effet, VMTD s’attend à ce que davantage de stratégies actives deviennent disponibles dans les enveloppes de FNB dans les prochaines années.

Par ailleurs, les stratégies actives et les FNB à tranche protégée pourraient intéresser certains investisseurs ayant déjà une forte position indicielle dans un portefeuille et qui s’inquièterait de marchés financiers potentiellement stables.

De plus, les FNB de titres à revenu fixe offrant des rendements plus faibles dans un cycle de réduction des taux, les clients peuvent également rechercher activement des FNB à rendement plus élevé, tels que des stratégies à revenu fixe et d’options d’achat couvertes à rendement plus élevé pour répondre à leurs besoins de revenus, fait valoir VMTD.

Par ailleurs, l’attrait pour les FNB offrant de meilleurs rendements pourrait se manifester parmi les FNB de titres à revenu fixe investissant dans des obligations d’entreprises à haut rendement, des titres adossés à des actifs et des prêts bancaires. Bien que ces FNB « aient été l’une des super vedettes du marché américain des FNB en 2024, ces fonds ont connu des entrées nettes modérées au Canada », indique VMTD.

D’autres FNB de ventes d’option d’achat

Bien que les FNB d’actions utilisant une stratégie de vente d’options d’achat couvertes soient déjà populaires au Canada et aux États-Unis, 2025 pourrait être une année record pour ce type de FNB. Ces FNB peuvent surclasser les marchés boursiers lorsque celui-ci est stable ou baissier, mais ils sous-performent souvent dans les marchés haussiers. Ces fonds pourraient donc battre la performance du marché en 2025 si la tendance haussière du marché des actions s’essouffle.

De plus, dans la perspective de nouvelles baisses de taux, la plupart des FNB de titres à revenu fixe peinent à atteindre le rendement de 5 % auquel de nombreux investisseurs se sont habitués. « Les FNB d’option d’achat couverte, en tant que stratégie moins touchée par les changements de taux, sont devenus des alternatives attrayantes pour les investisseurs en quête de rendement. L’un de nos précédents rapports hebdomadaires soulignait que la baisse des taux entraînait souvent un afflux de capitaux dans ce type de FNB. Par conséquent, les FNB d’options d’achat couvertes devraient s’attendre à des entrées plus importantes en 2025 », lit-on dans le rapport de VMTD.

Par ailleurs, les FNB de vente d’options d’achat couverte sur des titres de revenu fixe devraient aussi continuer de connaître de la croissance au Canada dans les prochaines années. Les émetteurs canadiens de FNB qui ciblent ce sous-secteur sont Harvest, Hamilton, Global X, Evolve et CI, selon VMTD.

Bientôt des FNB d’actifs privés

Les FNB ayant comme actif sous-jacent des actifs de marchés privés pourraient être à l’origine de la prochaine vague de croissance du secteur des FNB. Aux États-Unis, State Street et Apollo ont déposé une demande de FNB de crédit privé en septembre 2024. En outre, plusieurs grands gestionnaires d’actifs américains, dont BlackRock, étudient également les moyens de rendre les actifs privés plus accessibles aux investisseurs en utilisant l’enveloppe des FNB.

« Le secteur des FNB s’efforce de relever des défis tels que les écarts de liquidité entre la structure des FNB et leurs avoirs illiquides, ce qui fait des FNB d’actifs privés un ajout potentiellement révolutionnaire au marché. En décembre 2024, BondBloxx a lancé le premier FNB de crédit privé aux États-Unis, lançant officiellement la course aux FNB d’actifs privés », lit-on dans la note.

Le secteur canadien des FNB n’est pas en reste par rapport à cet attrait. Par exemple, l’Accelerate Diversified Credit Income Fund (INCM CN) offre une exposition à un portefeuille diversifié de prêts directs garantis de premier rang. D’autres FNB, comme le NBI Global Private Equity ETF (NGPE CN), visent à obtenir une exposition aux sociétés de capital-investissement cotées en Bourse, telles que KKR, Blackstone et Apollo, selon VMTD : « Compte tenu de l’environnement réglementaire progressiste du Canada, il ne serait pas surprenant de voir un FNB sur les actifs privés arriver au Canada prochainement. »

Bienvenue aux assureurs

En 2025, de nouvelles directives réglementaires qui favorisent la détention de FNB de titres à revenu fixe par des assureurs de personnes canadiens entreront en vigueur.

Les assureurs-vie canadiens sont d’importants détenteurs d’obligations, mais pas de FNB obligataires. « Historiquement, la détention d’un FNB peut entraîner des charges en capital réglementaire beaucoup plus élevées que la détention du même portefeuille par le biais d’obligations individuelles. Toutefois, la nouvelle méthode de calcul prévue par la directive LICAT de 2025 élimine en grande partie le traitement punitif du capital pour les FNB de titres à revenu fixe basés sur un indice, ce qui facilite l’achat et la détention de ce type de FNB par les assureurs vie », explique VMTD.

Selon une étude de la Banque du Canada, 41 % des actifs des assureurs-vie canadiens sont des obligations, soit environ 400 G$, rapporte VMTD : « Si les FNB obligataires peuvent attirer 5 % de ces actifs obligataires, 20 milliards de dollars afflueront dans les FNB obligataires. Cela équivaut au total des entrées de fonds dans les FNB obligataires au Canada en 2024. »

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Les créations nettes de FNB poursuivent leur lancée en janvier https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-creations-nettes-de-fnb-poursuivent-leur-lancee-en-janvier/ Wed, 12 Feb 2025 10:23:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105483 FOCUS FNB – Les entrées nettes des FNB du marché monétaire atteignent alors 1 G$.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont enregistré des créations nettes de 8,8 milliards de dollars (G$) en janvier, marquant un début d’année solide, bien qu’inférieur aux entrées nettes mensuelles records de décembre (10,6 G$). Selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF), les FNB canadiens totalisaient 539,9 G$ à la fin de janvier.

Les FNB d’actions ont attiré 4,5 G$ pour le premier mois de l’année, un montant inférieur aux 7,8 G$ de décembre 2024. La majorité de ces entrées ont pris le chemin de FNB d’actions américaines, avec 3,3 G$, notamment dans les FNB VFV, XSP, XQQ et EQL/F. Le rapport souligne que trois de ces FNB sont couverts contre les risques de change, ce qui témoigne d’une réaction des investisseurs relativement à l’appréciation continue du dollar américain par rapport au dollar canadien.

Les FNB d’actions mondiales ont attiré plus de 2 G$ en entrées nettes, tandis que les FNB d’actions canadiennes ont enregistré des rachats nets de 860 millions de dollars (M$), principalement en raison de rachats dans les secteurs financiers (651 M$) et de l’énergie (312 M$). Les secteurs des matières premières, des soins de santé et de l’immobilier ont également observé des rachats.

Les FNB d’actions pondérés en fonction de la capitalisation boursière ont capté l’essentiel des apports de capital (3 G$).

Le revenu fixe rebondit

Les FNB de titres à revenu fixe ont continué leur redressement en janvier, avec des créations nettes de 2,7 G$. Ils poursuivent la dynamique amorcée en décembre où ils avaient attiré 2,3 G$.

Dans un environnement de volatilité accrue, les FNB de marché monétaire ont retrouvé leur popularité, avec la plus grande création mensuelle en six mois, indique BNMF. Malgré des rendements en baisse, les FNB de marché monétaire (CASH, CMR, HISA) ont attiré des entrées nettes de 1 G$, après avoir récolté 46 M$ en décembre.

Les fonds d’obligations d’entreprises canadiennes, d’obligations américaines, nord-américaines et étrangères ont attiré des entrées nettes, tandis que les FNB d’obligations à long terme et les actions privilégiées ont affiché des rachats nets.

Les FNB multiactifs (ou de répartition d’actifs) ont confirmé leur attrait auprès des investisseurs avec des entrées nettes de 1,1 G$ en janvier, comparativement à 897 M$ en décembre 2024. Les FNB de matières premières ont enregistré des entrées nettes de 59 M$, en progression par rapport au mois précédent.

Les FNB canadiens de cryptoactifs ont retrouvé le chemin des apports de capitaux en janvier, avec des entrées nettes de 98 M$, après avoir enregistré des rachats importants en décembre. La version canadienne du FNB Bitcoin IBIT d’iShares a attiré 65 M$ dès son lancement en janvier.

Les principaux fournisseurs de FNB ont connu un mois de janvier fructueux sur le plan des créations nettes. RBC iShares arrive en tête avec des entrées nettes de 2,2 G$. Vanguard suit avec 1,8 G$ et Fidelity se positionne avec 780 M$. TDAM et Mackenzie complètent le top 5 avec respectivement 480 M$ et 454 M$.

Le FNB Vanguard S&P 500 index (VFV) a attiré les plus importantes entrées nettes de janvier (882 M$). Le FNB BMO Equal Weight Banks Index (ZEB) a enregistré les plus importantes sorties nettes (631 M$).

Côté innovation, 28 FNB ont été lancés en janvier, incluant des FNB sur des actions individuelles, des FNB à échéance ciblée, des FNB de Bitcoin, un FNB alternatif et des FNB gérés activement. Harvest et Fidelity ont lancé chacun 6 nouveaux FNB. TD, Hamilton, iShares, Dynamic, Franklin et Wavefront ont également participé au lancement de nouveaux fonds.

Le lancement du FNB canadien Bitcoin IBIT iShares a incité Fidelity à diminuer ses frais sur ses FNB de Bitcoin, tandis que Hamilton a annulé les frais de gestion de ses nouveaux FNB pendant un an, mentionne le rapport de BNMF.

Les FNB ESG continuent de croître

Les FNB axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) cotés au Canada ont attiré 270 M$ de créations nettes en janvier, malgré l’incertitude politique liée à la démission du premier ministre Justin Trudeau, précisent les auteurs du rapport, Daniel Strauss, Tiffany Zhang et Linda Ma. L’essor de janvier a porté l’actif sous gestion à 18 G$. Les FNB ESG d’actions ont attiré 236 M$, dont 144 M$ pour les actions américaines. Les FNB ESG canadiens de titres à revenu fixe ont capté 28 M$.

Cette progression a été soutenue par trois FNB en particulier : l’Invesco ESG Nasdaq 100 Index ETF (QQCE), l’iShares ESG Aware MSCI EM Index ETF (XSEM) et l’iShares ESG Aware MSCI USA Index ETF (XSUS), qui ont chacun attiré 30 M$ de créations nettes.

Enfin, BNMF note que le terme « durable » a été retiré du nom du FNB Brompton Sustainable Real Assets Dividend ETF (BREA), renommé Brompton Global Infrastructure ETF (BGIE) le 21 janvier. Son mandat n’a toutefois pas changé pour autant. « C’est la troisième fois qu’un FNB ESG au Canada modifie son nom pour supprimer les termes liés à l’ESG », précise le rapport.

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Harvest renforce son équipe de spécialistes des FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/harvest-renforce-son-equipe-de-specialistes-des-fnb/ Fri, 10 Jan 2025 11:40:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104878 NOUVELLES DU MONDE – La firme recrute Laura Tase et Chris Heaks chez BMO.

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Harvest a annoncé l’arrivée de deux spécialistes chevronnés des fonds négociés en Bourse (FNB) pour solidifier sa présence sur le marché.

Laura Tase se joint à Harvest en tant que vice-présidente des ventes institutionnelles. Spécialiste des FNB et des fonds d’investissement, elle occupait auparavant le poste de vice-présidente chez FNB BMO pour l’Ontario, fonctions qu’elle a occupées pendant sept ans. Avant cela, elle est entrée chez BMO Gestion mondiale d’actifs en février 2012 comme vice-présidente des ventes régionales pour le centre-ville de Toronto. Laura Tase évolue dans le secteur des services financiers depuis 2004. Elle a occupé divers rôles dans les programmes d’actifs gérés, les fonds distincts et les FNB. Elle est titulaire d’un MBA en finance de l’Université de Windsor en Ontario et porte le titre d’analyste financier agréé (CFA).

Chris Heaks rejoint quant à lui Harvest après une décennie passée comme gestionnaire de portefeuille chez FNB BMO. Spécialiste des FNB axés sur les actions et les produits dérivés, il possède une expertise reconnue dans la gestion et la stratégie de portefeuille. Titulaire d’une maîtrise en finance de la Rotman School of Management de l’Université de Toronto et du titre de CFA, il jouera un rôle clé dans le développement des solutions de portefeuille de Harvest. « Son expérience approfondie et sa connaissance du marché seront des atouts majeurs pour accompagner la croissance de Harvest », a déclaré Michael Kovacs, président-directeur général de la firme.

Ces deux nominations s’inscrivent dans la stratégie d’expansion d’Harvest dans le secteur des FNB au Canada. En décembre dernier, la société a déposé un prospectus préliminaire auprès des autorités canadiennes de réglementation des valeurs mobilières pour lancer six nouveaux FNB.

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FNB canadiens : créations nettes records en 2024 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-canadiens-creations-nettes-records-en-2024/ Wed, 08 Jan 2025 11:13:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104870 FOCUS FNB – Elles affichent une hausse de 45 % par rapport au précédent record annuel de 2021.

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L’année 2024 s’est avérée faste pour les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens. Dans un contexte économique incertain, de nombreux conseillers et investisseurs se sont tournés vers ces produits pour diversifier et gérer le risque des portefeuilles de leurs clients, selon Banque Nationale Marché financiers (BNMF).

Les actifs sous gestion des FNB canadiens ont franchi le seuil historique des 520 milliards de dollars (G$), avec un taux de croissance annualisé de 22 % sur cinq ans et de 21 % sur dix ans, d’après le rapport de BNMF.

Les créations nettes annuelles dans les FNB canadiens ont atteint un sommet annuel de 76 G$ en 2024, soit une augmentation de 45 % par rapport au précédent record annuel établi en 2021. Ce succès est attribuable à une confiance accrue des investisseurs et à une offre de produits de FNB de plus en plus diversifiée, indique BNMF.

Les FNB d’actions en tête de file

Les FNB d’actions ont dominé le marché en 2024 avec des créations nettes records de 44,6 G$, dépassant de 49 % le précédent record annuel de 2021. Bien que ces produits aient connu un début d’année timide, leur performance s’est accélérée en fin d’année, dépassant les créations nettes combinées de 2022 et 2023 de 17,6 G$.

Ils ont enregistré des entrées nettes pour chaque mois de l’année, malgré un ralentissement durant les mois d’été.

La croissance a été largement stimulée par la demande pour les FNB d’actions américaines, qui ont attiré près de 22 G$, soit près de la moitié des entrées nettes de cette catégorie. Les FNB d’actions canadiennes et les FNB d’actions mondiales ont également bien performé avec des créations nettes respectives de 9 G$ et 14 G$.

Toutes les catégories de FNB d’actions ont connu de bons résultats au chapitre des créations nettes, mis à part les FNB à faible volatilité et les FNB ESG canadiens. Ces derniers ont connu leur première année de rachats nets. Les FNB ESG, qui avaient connu une année record en 2023, affichent des rachats nets de 1,6 G$ en 2024, principalement causés par des rachats institutionnels.

Les FNB suivant des indices pondérés par la capitalisation boursière ont attiré 29 G$, établissant un nouveau record. « La montée des marchés haussiers, notamment aux États-Unis avec leurs actions technologiques de mégacapitalisation, a incité les investisseurs à s’exposer aux actions via les FNB les plus importants et les plus échangés », indiquent les analystes de BNMF.

Les titres à revenu fixe se diversifient

Les FNB de titres à revenu fixe ont continué leur ascension en 2024 avec 24 G$ de créations nettes, dépassant les 21,4 G$ de l’année précédente. Pour le mois de juin seulement, ces actifs ont enregistré des créations nettes records de 6,8 G$ en raison des réallocations d’investisseurs institutionnels vers une série de FNB obligataires de BMO, commente BNMF.

Bien que les FNB du marché monétaire aient ralenti, avec seulement 2,8 G$ d’entrées nettes (contre 9,3 G$ en 2023 ou 44 % des créations nettes), les FNB d’obligations canadiennes ont dominé cette catégorie. Seuls les FNB de dépôts en espèces ont enregistré des rachats, totalisant 1,9 G$.

Les FNB de matières premières ont connu une année record avec des créations nettes de 995 M$, dont 95 % proviennent des FNB d’or physique. Les FNB de cryptomonnaies ont subi des sorties nettes de 1,1 G$, la seule catégorie d’actifs en territoire négatif pour 2024.

En excluant la catégorie des FNB ESG, les FNB thématiques ont attiré 888 M$, portés par le succès des FNB axés sur l’intelligence artificielle (CIAI) et l’innovation (FINN).

Des lancements et des retraits 

L’offre de FNB continue de s’élargir : 224 nouveaux FNB ont été lancés en 2024, une hausse de 12 % par rapport au précédent record de 2021. Le total atteint désormais 1 497 produits, contre seulement 300 en 2013. Le nombre total de FNB canadiens s’élevait à 1 497 à la fin de 2024 alors qu’on en comptait 879 cinq ans plus tôt. Pour rappel, il y avait 300 FNB cotés au Canada en 2013.

Les retraits de produits ont ralenti, avec 60 FNB retirés de la cote en 2024, contre 122 FNB l’an dernier. Plusieurs grands émetteurs, comme CI GAM, Global X, Mackenzie et TD, ont rationnalisé leur gamme, notamment dans les catégories ESG et obligations gérées activement. Cinq nouveaux émetteurs ont fait leur entrée : J.P. Morgan, Capital Group, Quadravest, Corton Capital et LongPoint, portant le nombre total de fournisseurs au Canada de 40 à 45.

RBC iShares est le manufacturier de FNB canadien ayant enregistré le plus de créations nettes en 2024, avec 18 G$, suivi de BMO (17,4 G$), Vanguard (13,7 G$), Fidelity (5,9 G$), TDAM (4,5 G$) et Global X (3,3 G$). CI affiche des rachats nets de 1 G$.

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