Berkshire Hathaway – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 01 Feb 2024 11:59:05 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Berkshire Hathaway – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les entreprises les plus profitables https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-entreprises-les-plus-profitables/ Thu, 01 Feb 2024 11:59:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98672 PLANÈTE FINANCE – La finance est l’un des trois secteurs les plus rentables.  

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En 2023, le secteur financier a généré près 23 % des bénéfices mondiaux. C’est en Chine qu’il a été le plus profitable, rapportant plus de 282 milliards de dollars américains (G$) de profits, selon une compilation de l’agence Grow and Convert.

La firme a examiné la rentabilité sectorielle, les comparaisons par pays, ainsi que les hauts et les bas du classement des 500 premières entreprises mondiales publié par le magazine Fortune.

L’an dernier, les entreprises de Fortune Global 500 ont généré des revenus totalisant 41 000 G$ et des bénéfices de 2 900 G$.

Les États-Unis et de la Chine accaparaient conjointement plus de la moitié du bénéfice total, dépassant tous les autres pays combinés. L’Arabie saoudite occupait la troisième place avec une seule entreprise – la pétrolière Saudi Aramco – générant plus de 5 % du total des bénéfices mondiaux.

Les pays les mieux classés

Les entreprises nord-américaines ont dégagé la part du lion des revenus, avec des bénéfices de 1180 G$, ce qui représente plus de 40 % de l’ensemble des bénéfices mondiaux. De ce nombre, 136 entreprises américaines ont généré des revenus de 1 100 G$, soit 38 % des bénéfices mondiaux. Les 14 entreprises canadiennes classées ont généré des profits de 82,6 G$.

La Chine, avec un nombre d’entreprises et un chiffre d’affaires comparables aux États-Unis, a réalisé 18 % du bénéfice total. Les 31 autres pays du monde ont gagné 44 % du revenu planétaire.

Les secteurs les plus profitables

Les 10 entreprises les plus rentables du monde se retrouvent dans les secteurs de l’énergie, de la technologie, des transports et de la finance. Ces géants de l’industrie ont collectivement accumulé près du quart des bénéfices totaux des entreprises analysées.

Le secteur de l’énergie représente 24,56 % des bénéfices. Il est talonné par le secteur de la finance, qui représente 23% des bénéfices mondiaux.

En Chine, l’Industrial & Commercial Bank of China et la China Construction Bank ont réalisé un bénéfice combiné de 107,7 G$. Aux États-Unis, JPMorgan Chase et Bank of America ont mené la danse, avec des bénéfices s’élevant respectivement à 37,7 G$ et 27,5 G$.

Malgré des pertes

Par ailleurs, quatre des dix entreprises les moins rentables des États-Unis appartiennent au secteur financier : Berkshire Hathaway, qui affiche la plus lourde perte pour l’année financière (23 G$) tous secteurs confondus, State Farm Insurance, Prudential Financial et Allstate.

Sur les autres continents, l’Europe génère collectivement 629,9 G$ de bénéfices, soit 22 % du bénéfice mondial, avec le Royaume-Uni et l’Allemagne en tête. L’Asie représente pour sa part 34 % du bénéfice mondial. La Chine, le Japon et l’Arabie saoudite sont les principaux contributeurs pour cette région du monde. Le Brésil est le seul pays d’Amérique du Sud qui figure au classement Fortune Global 500, générant 2,6 % des bénéfices mondiaux.

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4 leçons pour investir à la manière de Charlie Munger https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/4-lecons-pour-investir-a-la-maniere-de-charlie-munger/ Thu, 07 Dec 2023 11:12:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98038 DÉVELOPPEMENT - Elles ont fait leurs preuves.

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Le milliardaire américain Charles Munger, décédé le 28 novembre 2023 à l’âge de 99 ans, était connu autant pour ses conseils aux jeunes investisseurs que pour son sens des affaires. Avec son complice Warren Buffett, il a fait passer Berkshire Hathaway d’une petite entreprise textile à un empire financier dont la capitalisation boursière s’élevait à environ 780 milliards de dollars dernièrement.

Voici quatre leçons d’investissement tirées de son expérience et applicables à tous les types d’investisseurs, selon Investopedia.

Sélectionner des valeurs sûres et les conserver longtemps

Charlie Munger et Warren Buffett étaient convaincus que les opportunités d’investissement présentant un véritable potentiel sont rares et qu’elles valent la peine d’être attendues. « Tout le secret de l’investissement consiste à trouver des endroits où il est sûr et sage de ne pas se diversifier », avait déclaré Munger. Il n’était pas un adepte de la gestion active de portefeuille, dans le sens où il n’achetait et ne vendait pas de titres quotidiennement. Au contraire, il s’efforçait d’identifier les valeurs sûres et les conservait pendant des années. Au moment de son décès, il n’aurait ainsi détenu que trois actions dans son portefeuille d’investissement personnel : Berkshire Hathaway (BRK.A, BRK.B), Costco (COST) et Daily Journal Corp (DJCO).

Acheter des entreprises formidables à prix raisonnable

Charlie Munger croyait profondément en l’investissement axé sur la valeur. Cette approche l’amenait à avoir un portefeuille très peu diversifié et composé d’une poignée d’entreprises à un moment donné. Plutôt que d’acheter des « entreprises honnêtes à des prix extraordinaires », il conseillait d’acquérir des « entreprises extraordinaires à des prix honnêtes ». Il évitait d’acheter des actions seulement parce qu’elles semblaient constituer une bonne affaire. Il préférait investir dans des entreprises qu’il jugeait solides en tant qu’entreprises avant tout.

Sauter sur les grandes opportunités quand elles se présentent

L’une des approches de Munger consistait à écarter les opportunités qui étaient mauvaises ou seulement passables. Il pensait que les grandes occasions d’investissement ne se présenteraient que quelques fois dans une vie et qu’il ne fallait pas les manquer. Il aimait citer cette maxime de son grand-père : « Quand vous vous trouvez face à un lollapalooza, pour l’amour de Dieu, ne restez pas à côté comme un petit lapin timide. »

Cette philosophie a conduit Charlie Munger à maintenir un portefeuille très peu diversifié, car il estimait que les opportunités d’investissement vraiment exceptionnelles se faisaient de plus en plus rares. À partir de là, il considérait que la diversification extrême d’un portefeuille suggérait que l’investisseur achetait des titres qui ne représentaient que des opportunités passables.

Investir dans des entreprises éthiques

Selon Charlie Munger, un modèle d’entreprise qui repose sur la tromperie est voué à l’échec. Avec Warren Buffet, ils avaient la réputation d’analyser attentivement les activités des entreprises dans lesquelles ils envisageaient d’investir. Ils recherchaient des modèles qui avaient non seulement un excellent potentiel de croissance, mais qu’ils jugeaient équitables, impartiaux et éthiques. Le milliardaire aimait à dire que les investisseurs devraient s’intéresser aux entreprises que même un imbécile pourrait diriger, car si l’on conservait une action suffisamment longtemps, les dirigeants de cette entreprise finiraient par prendre des décisions insensées.

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Décès de Charlie Munger https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/deces-de-charlie-munger/ Wed, 29 Nov 2023 02:19:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97783 L’allié de Warren Buffett avait 99 ans.

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Charlie Munger, qui a aidé Warren Buffett à faire de Berkshire Hathaway une puissance dans le monde de l’investissement, est décédé. Il avait 99 ans.

La mort de Munger a été confirmée dans un communiqué de l’entreprise, qui a indiqué qu’il était décédé mardi dans un hôpital en Californie.

Munger a servi d’allié à Buffett pour les investissements et les décisions commerciales et a contribué à diriger Berkshire en tant que vice-président pendant des décennies.

Munger a préféré rester en retrait et laisser Buffett être le visage de Berkshire. Il a d’ailleurs souvent minimisé sa contribution au succès remarquable de l’entreprise.

Mais Buffett a toujours crédité Munger de l’avoir poussé au-delà de ses premières stratégies d’investissement axées sur la valeur pour acheter de grandes entreprises.

« Charlie m’a beaucoup appris sur la valorisation des entreprises et sur la nature humaine », a déclaré Buffett en 2008.

Munger et Buffett ont commencé à acheter des actions de Berkshire Hathaway en 1962 pour 7 $ et 8 $ par action, et ils ont pris le contrôle de l’usine textile de la Nouvelle-Angleterre en 1965.

Au fil du temps, les deux hommes ont transformé Berkshire en le conglomérat qu’il est aujourd’hui en utilisant le produit de ses activités pour acheter d’autres sociétés, comme Geico Insurance et BNSF Railroad, tout en conservant un portefeuille d’actions de premier plan avec des investissements majeurs dans Apple et Coca-Cola.

Les actions de l’entreprise ont atteint 546 869 $ US mardi. De nombreux investisseurs sont devenus riches en conservant leurs actions.

Munger a bâti une fortune qui a atteint plus de 2 milliards de dollars américains à un certain moment, et a gagné une place sur la liste des Américains les plus riches.

Sa richesse a diminué au fil du temps, à mesure qu’il donnait une grande partie de sa fortune, mais la valeur toujours croissante des actions de Berkshire l’a maintenu riche.

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Warren Buffett prévoit des profits en baisse en 2023 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/warren-buffett-prevoit-des-profits-en-baisse-en-2023/ Mon, 08 May 2023 19:58:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93961 Malgré un bénéfice en hausse de 13 % au premier trimestre.

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Le fondateur de Berkshire Hathaway estime que la période plus faste traversée par l’économie en 2022 touche à sa fin. Lors de l’assemblée générale annuelle de la société, qui se tenait samedi au siège du groupe à Omaha, dans le Nebraska, le financier de 92 ans a estimé que les profits de la majorité des participations qu’il détient dans des secteurs variés vont diminuer cette année.

Parmi les nuages sur la croissance du groupe, le financier qui dirige le conglomérat depuis 1965, a cité l’inflation et la hausse des taux d’intérêt, mais aussi les tensions croissantes entre les États-Unis et la Chine. Il a ainsi décidé de réduire ses positions dans le leader mondial des puces Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC), dans laquelle il détenait une importante participation, en raison de ses défiances envers cette région du monde.

Le financier, qui figure au cinquième rang des personnes les plus riches selon le classement des milliardaires de Forbes a par ailleurs critiqué la gestion de la crise bancaire par les autorités américaines. Il a pointé notamment la régulation des petites banques, qu’il juge insuffisante. « On a eu droit à une démonstration, avec Silicon Valley Bank », d’une prise de contrôle par les autorités, assortie d’une garantie élargie des dépôts, « mais les gens sont toujours désorientés », a souligné l’investisseur vedette.

Rejet de propositions sur les ESG

Lors de l’assemblée générale annuelle, les actionnaires ont par ailleurs rejeté plusieurs propositions pour effectuer des changements environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) au sein du conglomérat. Ils se sont notamment opposés à ce que Berkshire publie davantage d’informations sur ses émissions de gaz à effet de serre, sur les efforts déployés pour les réduire, ainsi que sur ses politiques en faveur de la diversité. Ils ont également rejeté massivement une proposition visant à remplacer le président par un administrateur indépendant.

Au cours du dernier trimestre, Berkshire Hathaway a vendu 20 % de sa participation dans le titan du pétrole Chevron pour environ 6 milliards de dollars (G$) d’actions. Cependant, la firme a aussi acheté pour environ 1 G$ d’actions Occidental Petroleum durant la même période, ce qui suggère qu’elle n’est pas déçue par le secteur pétrolier et gazier dans son ensemble. « Par conséquent, je ne pense pas que Buffett ait nécessairement fait une déclaration sur les actions du secteur de l’énergie ou sur leur valorisation », a déclaré à Insider James Shanahan, analyste principal de la recherche sur les actions chez Edward Jones.

Rebond de l’activité d’assurance

Selon les résultats présentés lors de l’assemblée annuelle, le profit de Berkshire Hathaway a crû de 13 %, avec un bénéfice de 35,5 G$ au premier trimestre 2023. La capitalisation boursière du groupe a dépassé 700 G$ durant la même période. Le titre a crû de 4,75 % depuis le début de l’année et de 64 % sur cinq ans. « D’une manière générale, nous avons eu une expérience assez satisfaisante avec Berkshire », a déclaré Warren Buffet.

Au premier trimestre 2023, la firme a profité d’un rebond de l’activité d’assurance. Le bénéfice de la souscription d’assurance s’est élevé à 911 millions de dollars (M$), en forte hausse par rapport aux 167 M$ de l’année précédente. Le revenu des placements d’assurance a également bondi de 68 %, passant de 1,170 G$ à 1,969 G$.

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Warren Buffett vante les rachats d’actions https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/warren-buffett-vante-les-rachats-dactions/ Tue, 28 Feb 2023 11:55:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92184 Dans sa lettre aux actionnaires.

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Ceux qui critiquent les rachats d’actions sont « soit des analphabètes économiques, soit des démagogues baratineurs », ou les deux, indique le milliardaire Warren Buffett. Tous les investisseurs en bénéficient tant qu’ils sont effectués au bon prix, ajoute-t-il.

Warren Buffett a utilisé samedi une partie de sa lettre annuelle aux actionnaires de Berkshire Hathaway pour vanter les avantages des rachats que les frondeurs de Wall Street comme les sénateurs Elizabeth Warren et Bernie Sanders et de nombreux autres démocrates aiment critiquer. Le gouvernement fédéral a même ajouté une taxe de 1 % sur les rachats cette année après qu’ils ont atteint environ 1000 milliards de dollars américains (G$) en 2022.

« Quand on vous dit que tous les rachats sont nuisibles aux actionnaires ou au pays, ou particulièrement bénéfiques aux PDG, vous écoutez soit un analphabète économique, soit un démagogue baratineur (des personnages qui ne s’excluent pas mutuellement) », a écrit Warren Buffett, qui est lui-même un démocrate de longue date.

L’investisseur Cole Smead a souligné que Washington devrait prendre note du point de vue de Warren Buffett sur les rachats.

« Tout politicien, quelle que soit son allégeance, devrait se lever et être attentif à une déclaration comme celle-là », a souligné Cole Smead, qui travaille pour Smead Capital Management, établi à Seattle.

Warren Buffett a utilisé son style d’autodérision typique pour dire que le record remarquable de Berkshire de doubler les rendements au S&P 500 au cours des 58 dernières années avec lui à la barre est le résultat de seulement « environ une douzaine de bonnes décisions, ce serait environ une chaque cinq ans ».

Il en a raconté quelques-unes dans sa lettre, mais a gardé son message, qui a longtemps été l’un des documents les plus lus dans le monde des affaires, remarquablement bref cette année avec un peu plus de huit pages. Et il a consacré une page entière à un hommage à son partenaire de 99 ans, Charlie Munger.

« Je pense que les investisseurs se tournent vers lui pour en savoir plus et je pense qu’ils pourraient en vouloir plus », a observé Cathy Seifert, analyste chez CFRA Research.

Warren Buffett a souligné à quel point Berkshire bénéficie des dividendes qu’il reçoit de ses énormes investissements dans son portefeuille comme Coca-Cola et American Express, même s’il refuse de verser un dividende au conglomérat établi à Omaha, au Nebraska, qu’il dirige parce qu’il croit qu’il peut générer un rendement plus important pour les actionnaires en investissant cet argent. Coke a versé à Berkshire 704 M$ de dividendes l’année dernière et American Express a ajouté 302 M$. Ces paiements ont contribué à porter la valeur de ces participations à 25 G$ pour Coke et à 22 G$ pour American Express. Berkshire a payé 1,3 G$ pour chacun de ces investissements dans les années 1990.

Warren Buffett a précisé que la leçon clé pour les investisseurs est qu’« il suffit de quelques gagnants pour faire des merveilles. Et, oui, cela aide de commencer tôt et de vivre jusqu’à 90 ans également ».

Berkshire a déclaré que son bénéfice au quatrième trimestre avait fortement chuté à 18,2 G$, contre 39,6 G$ un an plus tôt, la valeur de ses investissements ayant chuté.

Ces chiffres ont donc été à nouveau faussés par la valeur de l’important portefeuille d’actions de Berkshire. C’est pourquoi Warren Buffett soutient que les bénéfices d’exploitation sont une meilleure mesure de la performance de Berkshire, car ils excluent les dérivés et les investissements. Mais selon cette mesure, le bénéfice d’exploitation de Berkshire a également diminué à 6,7 G$, soit 4584,46 $ par action de catégorie A, contre 7,3 G$ l’année précédente, soit 4904,23 $ par action de catégorie A.

C’est bien en deçà de ce que prévoyait Wall Street. Les trois analystes interrogés par FactSet ont prédit que Berkshire déclarerait un bénéfice d’exploitation par action de catégorie A de 5305,83 $ en moyenne.

Les analystes ont souligné que, dans l’ensemble, les résultats étaient toujours solides, mais la hausse des coûts des sinistres a continué de nuire aux résultats de Geico tandis que le trafic ferroviaire a ralenti à BNSF et la hausse des taux d’intérêt a nui à plusieurs entreprises de Berkshire liées au marché du logement, comme son réseau national d’agents immobiliers et les maisons préfabriquées Clayton Homes.

Les performances de Berkshire ont tendance à suivre tout ce que fait l’économie américaine, car bon nombre de ses dizaines d’entreprises de fabrication, de services publics et de vente au détail talonnent ces tendances. À bien des égards, le conglomérat est un baromètre de l’économie.

Chaque fois que Warren Buffett voit des opportunités, Berkshire continue d’investir dans des entreprises et des actions. Il a été particulièrement agressif l’année dernière lorsqu’il a réalisé un investissement net d’environ 53 G$ selon les calculs de l’analyste d’Edward Jones, Jim Shanahan. Une grande partie de cette somme est allée dans les réserves des producteurs de pétrole Occidental Petroleum et Chevron et l’acquisition de 11,6 G$ l’automne dernier de l’assurance Alleghany Corp.

Mais même avec toutes ces dépenses, les liquidités de trésorerie de Berkshire sont passées à 128,6 G$ à la fin de l’année, contre 109 G$ à la fin du troisième trimestre. Les entreprises de Berkshire génèrent tellement d’argent qu’il s’accumule plus vite que Warren Buffett ne peut l’investir.

Au début de cette année, Berkshire a augmenté sa participation dans le réseau Pilot Flying J de 750 relais routiers à 80 %, contre 38,6 % acquis en 2017, ce qui contribuera aux bénéfices de cette année.

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Vos jeunes clients devraient s’inspirer de Charlie Munger https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/vos-jeunes-clients-devraient-sinspirer-de-charlie-munger/ Thu, 05 Aug 2021 12:08:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=81292 FI RELÈVE – La stratégie du VP de Berkshire Hathaway pourrait leur apprendre beaucoup.

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Moins connu que le célèbre Warren Buffett, Charlie Munger a aidé ce dernier à faire de Berkshire Hathaway ce qu’elle est aujourd’hui. Comme son acolyte, Charlie Munger aborde l’investissement en se basant sur le principe de la valeur. Et vos jeunes clients investisseurs devraient en prendre de la graine.

À 25 ans, les investisseurs ne voient souvent l’investissement que comme une manière de faire rapidement un gros coup d’argent. Plusieurs jeunes s’abreuvent d’histoires comme GameStop ou Tesla et ne craignent pas les risques puisque la retraite est encore loin.

Mais la stratégie de placement à long terme leur offrirait beaucoup plus. En investissant 5 000 $ aujourd’hui au taux annualisé de l’Indice MSCI Monde de ces 50 dernières années, ce petit investissement vaudra 260 000 $ dans 45 ans, réfléchit un journaliste du Morningstar.

Charlie Munger : The Complete Investor est un livre qui vante les avantages de l’investissement à long terme axés sur la valeur. Sa méthodologie se divise en quatre principes :

1)     Chaque action représente une entreprise

Il est bon d’évaluer chaque action en fonction de son entreprise comme si c’était cette dernière que l’on achetait. Impossible d’évaluer la valeur du titre sans comprendre le modèle de l’entreprise. Si l’on ne comprend pas ce dernier, autant abandonner cet investissement.

2)     Acheter une action qu’à rabais

Il ne faudrait jamais acheter une action si le prix d’achat de celle-ci est supérieur ou égal à sa valeur intrinsèque. L’acheter à un prix d’achat inférieur permet de créer une marge de sécurité et d’augmenter ses chances de succès.

3)     Penser à long terme

En phase de dépression, le marché vend des titres à des prix imbattables et dans sa phase euphorique, il exagère la valeur d’une action. Si la valeur fondamentale d’une firme demeure la même, il ne faut pas trop s’inquiéter du marché, on peut tolérer ses écarts, car ces derniers seront corrigés à long terme.

4)      Être rationnel

Évitez les erreurs émotionnelles, ces dernières coûtent très cher et nuisent au succès de l’investisseur. Respectez donc le profil de risque de vos clients et demandez-leur de faire preuve de détachement.

La recette du succès

Être un investisseur axé sur la valeur peut être complexe. Les options de placement sont limitées, il faut les attendre et être prêt à investir dynamiquement dès qu’une occasion se présente, mais le résultat en vaut la chandelle comme le prouve le succès de Berkshire Hathaway.

Ce système d’investissement permet habituellement de réduire le risque baissier d’un placement. Il faut certes renoncer à certaines hausses du marché haussier, mais il permet la plupart du temps de surclasser le marché quand il est baissier.

Ce type d’investissement demande beaucoup de travail, mais il apporte historiquement davantage à long terme que les actions virales qui ne brillent qu’un temps.

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Warren Buffett dévoile son successeur  https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/warren-buffett-devoile-son-successeur/ Tue, 04 May 2021 12:04:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=79736 L’Oracle d’Omaha met fin au suspense.

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Warren Buffett a désigné Greg Abel pour le remplacer à la tête de Berkshire Hathaway lorsqu’il devra se retirer. Et Ait Jain, qui dirige pour le moment la division assurances du groupe, a été désigné pour reprendre les rênes si Greg Abel ne peut le faire.

« Ce sont deux personnes formidables », a commenté l’oracle d’Omaha à CNBC.

Avec cette simple déclaration, Warren Buffett met fin au secret qui planait sur la question depuis plusieurs années. Les deux hommes sont toutefois loin d’être inconnus. Ils étaient régulièrement cités comme potentiels successeurs en raison de leur ancienneté et de leurs fonctions notamment.

Greg Abel travaille pour Berkshire Hathaway depuis 1992. Il dirige depuis trois ans toutes les activités qui ne touchent pas le domaine de l’assurance. Ajit Jain est dans l’entreprise depuis 1986 et chapeaute la division assurance du groupe.

Le conseil d’administration a validé le choix de Warren Buffett. « Nous avons toujours eu, chez Berkshire, un accord quasi unanime pour savoir qui devait prendre la relève le lendemain », a révélé Warren Buffett à CNBC.

Greg Abel, 58 ans, a été préféré à Ajit Jain, 69 ans, pour occuper la position de président du groupe, étant plus jeune que son collègue. Warren Buffett avoue que l’âge des deux candidats a été un facteur déterminant.

« Ce sont tous deux des gars merveilleux, a commenté l’oracle d’Omaha à CNBC. La probabilité que l’un des deux ait encore 20 ans de carrière devant lui, cependant, fait une réelle différence. »

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La fortune de Warren Buffett atteint les 100 G$ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-fortune-de-warren-buffett-atteint-les-100-g/ Mon, 15 Mar 2021 12:09:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=78526 En raison de la hausse du cours de l’action de Berkshire Hathaway.

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Boosté par la hausse du cours des actions de Berkshire Hathaway, la fortune de Warren Buffett a franchi le cap des 100 milliards de dollars (G$) le 10 mars dernier pour atteindre les 100,3 G$, rapporte l’Agence France-Presse.

L’Oracle d’Omaha aura dû attendre ses 90 ans pour atteindre ce nouveau sommet. Sa fortune n’avait jamais grimpé aussi haut. Le lendemain toutefois, sa fortune est retombée à 99,6 G$, un chiffre encore très impressionnant.

À noter que Warren Buffett pioche toutefois souvent dans ses réserves à des fins caritatives. Jusqu’à présent il aurait donné plus de 41 G$, principalement à la Fondation Gates et aux fondations de ses enfants, rapporte Forbes.

Selon le classement de ce magazine reconnu, seuls cinq dirigeants possèdent une fortune plus élevée que celle de Warren Buffet, soit :

  • Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon, dont la fortune avoisine les 180 G$ (182,8 G$ le 11 mars dernier)
  • Elon Musk, patron de Tesla (171,2 G$)
  • Le dirigeant du groupe LVMH, Bernard Arnault (161,9 G$)
  • Bill Gates, le cofondateur de Microsoft (126,2 G$)
  • Mark Zurckerberg (100,2 G$)

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Warren Buffet plein d’optimisme https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/warren-buffet-plein-doptimisme/ Mon, 01 Mar 2021 13:34:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=78305 Il dit à ses actionnaires de ne pas perdre confiance.

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Le milliardaire Warren Buffett encourage les investisseurs à maintenir leur confiance dans l’économie américaine en général et les entreprises de son conglomérat Berkshire Hathaway en particulier.

Dans une lettre transmise samedi à ses actionnaires, Warren Buffett aborde à peine la pandémie de COVID-19 qui a ravagé l’économie, préférant se concentrer sur les perspectives à long terme des entreprises et actions que Berkshire Hathaway possède. Il déclare tout de même que les entreprises américaines ont pu finalement prospérer malgré la pandémie.

« Aucun autre pays n’a pu autant servir d’incubateur pour libérer le potentiel humain comme les États-Unis l’ont fait au cours de leurs 232 brèves années d’existence. Malgré de graves interruptions, les progrès économiques de notre pays ont été époustouflants », écrit-il.

La lettre annuelle de Warren Buffett est souvent lue dans le milieu des affaires à cause de ses précédentes réussites et de sa grande capacité à expliquer des sujets complexes en des termes simples.

Cette année, Warren Buffett se montre peu loquace sur les raisons pour lesquelles Berkshire Hathaway n’a pas fait d’acquisition majeure depuis plusieurs années. Il n’a pas non plus parlé des récents investissements majeurs de la société dans Verizon Communications et Chevron, laissant de nombreux investisseurs en appétit.

« La seule chose qui a attiré mon attention à propos de la lettre, c’est ce qu’elle ne contenait pas, souligne Cathy Seifert, une analyste chez CFRA Research. J’ai été frappée de constater que la pandémie, les troubles sociaux, l’inflation sociale et les changements climatiques qui ont eu un impact dans le secteur de l’assurance n’ont pas du tout été mentionnés dans la lettre. »

Warren Buffett, un démocrate de longue date, a largement évité de parler de la politique dans la lettre, mais il a exprimé sa foi dans l’avenir politique du pays.

« Nous conservons notre aspiration constitutionnelle à devenir une union plus parfaite. Les progrès sur ce front ont été lents, inégaux et souvent décourageants. Nous avons cependant progressé et continuerons de le faire. Ma conclusion inébranlable: ne pariez jamais contre les États-Unis », soutient-il.

La société de M. Buffett a déclaré un bénéfice de 35,8 milliards de dollars (G$) au quatrième trimestre, soit 23 015 $ par action de catégorie A, même si la pandémie continue de peser sur la plupart de ses activités, notamment le chemin de fer BNSF, plusieurs grands services publics, la compagnie d’assurances Geico et un assortiment de fabricants et de détaillants. Les gains réalisés par rapport aux 29,2 G$ de la même période de l’année précédente (ou 17 909 $ par action de catégorie A) sont en grande partie liés à des gains sur papier sur la valeur de ses placements.

Selon Warren Buffett, le bénéfice d’exploitation de Berkshire offre une meilleure idée de la performance trimestrielle car il exclut les investissements et les produits dérivés, qui peuvent varier considérablement. Selon cette mesure, le bénéfice d’exploitation de Berkshire a augmenté de près de 14%, à 5,02 G$ ou 3224,74 $ par action de catégorie A.

Les quatre analystes interrogés par FactSet s’attendaient à ce que Berkshire publie un bénéfice d’exploitation trimestriel par action de catégorie A de 3413,01 $.

Warren Buffett a aussi indiqué qu’il n’avait pas l’intention de prendre sa retraite, avançant que l’un des gestionnaires les plus expérimentés de Berkshire avait pris sa retraite à « l’âge ridiculement prématuré de la retraite » de 103 ans.

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Berkshire Hathaway se lance dans l’or https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/berkshire-hathaway-se-lance-dans-lor/ Wed, 19 Aug 2020 11:58:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=69010 PLANÈTE FINANCE – La société a ajouté Barrick Gold Corp. à son portefeuille.

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Berkshire Hathaway se lance dans la course à l’or en ajoutant le deuxième plus grand producteur de ce métal précieux au monde à son portefeuille.

La firme du célèbre Warren Buffett a acheté 1,2 % des actions en circulation de la société, soit 20,9 millions d’actions. Cet achat a fait monter en flèche la valeur des actions du producteur, qui ont gagné 7,4 % à partir de 17 h 32 dimanche, en dehors des heures de négociation à New York, selon Bloomberg.

Berkshire Hathaway n’est pas la seule à s’intéresser à Barrick Gold Corp. La société Paulson & Co, dirigée par le gestionnaire de fonds spéculatifs John Paulson, a également augmenté sa participation dans le producteur d’or.

La décision de Berkshire Hathaway n’a toutefois pas manqué de susciter l’étonnement des investisseurs puisque dans le passé, Warren Buffett a toujours montré certaines réserves devant les investissements dans l’or.

Aujourd’hui les producteurs d’or profitent de l’envolée des prix du précieux métal qui a passé la barre des 2000 $ l’once au début du mois d’août. Une croissance qui augmente les marges bénéficiaires des producteurs, puisque les coûts de production se sont stabilisés.

Cette croissance du prix de l’or a récemment stimulé les investisseurs qui ont injecté des milliards de dollars dans l’industrie. Au deuxième trimestre de 2020, 2,4 milliards de dollars américains (G$ US) ont été investis dans des offres secondaires d’actions.

Rappelons que l’essor de l’or est principalement dû à deux éléments : la baisse des taux d’intérêt de la Réserve fédérale et la chute des rendements réels des obligations d’État.

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