Banque TD – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 22 Aug 2025 11:24:49 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.1 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Banque TD – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 HSBC, Barclays et UBS quittent l’alliance bancaire pour le climat https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/hsbc-barclays-et-ubs-quittent-lalliance-bancaire-pour-le-climat/ Fri, 22 Aug 2025 11:24:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109087 PLANÈTE FINANCE – Dans la foulée des retraits américains et canadiens.

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Trois grandes institutions financières européennes (HSBC, Barclays et UBS) ont annoncé durant l’été leur départ de l’Alliance bancaire Net Zero (NZBA), coalition créée en 2021 sous l’égide de l’Organisation des Nations unies (ONU) pour promouvoir la neutralité carbone dans le secteur bancaire. Ces annonces s’inscrivent dans la foulée d’une série de retraits initiés par plusieurs établissements nord-américains.

En Europe, HSBC a été la première à officialiser son retrait, le 11 juillet, suivie par Barclays le 1er août et UBS une semaine plus tard. Les trois établissements ont profité de la publication de leurs résultats financiers pour officialiser leur décision. Il s’agit des premiers départs majeurs de banques européennes depuis la création de l’alliance à Glasgow lors de la COP26, souligne Les Échos.

UBS a justifié son retrait dans le cadre de la revue annuelle de ses engagements en matière de durabilité et de climat. Dans un communiqué, la banque a indiqué que l’alliance avait joué un rôle précieux dans l’établissement de cadres initiaux de définition d’objectifs, tout en affirmant disposer désormais des capacités internes suffisantes pour poursuivre ses propres stratégies.

Barclays a pour sa part invoqué le départ de nombreuses grandes institutions pour justifier son retrait, jugeant que la NZBA « ne dispose plus du nombre de membres nécessaire pour soutenir [sa] transition ». La banque britannique a néanmoins confirmé son ambition de devenir neutre en carbone d’ici 2050 et de mobiliser 1 000 milliards de dollars (G) pour financer la transition énergétique. En 2024, elle avait déclaré 500 millions de livres sterling (environ 933 millions de dollars) de revenus issus de la finance durable.

Le désengagement européen survient après une série de départs en Amérique du Nord. Aux États-Unis, Goldman Sachs, JPMorgan Chase, Wells Fargo, Bank of America, Citi et Morgan Stanley ont déjà quitté l’alliance. Au Canada, six grandes banques canadiennes — Banque de Montréal, Banque Nationale, CIBC, TD, Scotia et RBC — ont fait de même au début 2025. Ces départs ont fait chuter le nombre de membres de la NZBA de 140 membres en 2024 à 125, pour environ 47 000 G$ d’actifs, souligne le quotidien Les Échos.

Ces retraits successifs ont conduit l’alliance à revoir ses objectifs. L’engagement initial de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C d’ici 2050 n’est plus contraignant : depuis avril, il s’agit seulement d’une orientation « encouragée ». Les membres sont invités à « s’efforcer » d’atteindre la neutralité carbone, sans échéancier. Plutôt que de fixer de nouveaux objectifs chiffrés, la NZBA met désormais l’accent sur le soutien financier à la transition écologique.

Des ONG ont exprimé leurs inquiétudes à la suite de ces retraits. ShareAction, organisation spécialisée dans la finance responsable, a qualifié le départ de Barclays de « pas dans la mauvaise direction » au moment où l’urgence climatique s’intensifie.

De leur côté, les banques européennes concernées insistent sur le maintien de leurs engagements climatiques. UBS, l’un des membres fondateurs de l’alliance rappelle que son « engagement en faveur de la durabilité reste inchangé », tandis que Barclays insiste sur son rôle dans le financement de projets liés à la transition énergétique. HSBC a également mis en avant l’importance du soutien à ses clients dans la décarbonation, estimant que cette démarche contribue à la création de valeur pour les actionnaires.

Devant ces défections en série, la NZBA a réitéré son soutien à ses membres restants. Ces derniers doivent continuer à jouer leur rôle en s’attaquant « aux obstacles qui empêchent leurs clients d’investir dans la transition vers le zéro émission nette », a insisté un porte-parole de l’alliance.

Lors de la première vague de départs, des banques européennes comme BNP Paribas, Crédit agricole, Société générale, Crédit mutuel, le groupe BPCE et La Banque postale, ont rappelé leurs engagements pour atteindre la neutralité carbone afin de dissiper les spéculations sur un éventuel retrait de leur part.

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76 % des nouveaux arrivants craignent de commettre des erreurs financières https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/76-des-nouveaux-arrivants-craignent-de-commettre-des-erreurs-financieres/ Thu, 07 Aug 2025 11:10:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108781 Une meilleure éducation financière leur serait profitable.

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Selon un sondage de la TD, plusieurs nouveaux arrivants estiment manquer d’informations pour atteindre leurs objectifs financiers et réussir leur vie au pays.

Le sondage révèle en effet que 55 % des nouveaux arrivants sondés ont eu ou ont toujours de la difficulté à gérer leurs finances depuis leur arrivée au Canada.

Qu’il s’agisse de finances ou d’entrepreneuriat, ils doivent faire face à d’importantes lacunes en matière d’information, signale la TD.

Une méconnaissance du système financier

La compréhension du système financier du pays constitue l’un des principaux obstacles pour tous les profils démographiques, peu importe l’âge, le revenu, le pays d’origine ou le niveau de littératie financière général.

Plus précisément :

  • 38 % des nouveaux arrivants ont mentionné comprendre très peu ou pas du tout le système bancaire canadien de même que la façon de gérer leur argent, contre 25 % pour la population générale.
  • 51 % des nouveaux arrivants ont indiqué comprendre très peu ou pas du tout comment investir de l’argent au Canada, contre 35 % pour la population générale.
  • 41 % des nouveaux arrivants ont déclaré comprendre très peu ou pas du tout l’état de l’économie canadienne, comparativement à 26 % pour la population générale.

Des craintes partagées

Outre leur difficulté à comprendre l’économie et le contexte financier canadiens, les nouveaux arrivants sondés se sentent anxieux et dépassés à propos de leurs finances, à l’instar de la population générale, souligne la TD.

Parmi les craintes partagées,

  • 76 % des nouveaux arrivants et 68 % des membres de la population générale craignent de commettre des erreurs financières.
  • 35 % des nouveaux arrivants et 31 % des membres de la population générale ont honte ou se sentent jugés quand ils demandent du soutien ou des conseils financiers.
  • 56 % des nouveaux arrivants et 44 % des membres de la population générale pensent ne pas avoir assez d’argent pour bien vivre au Canada.

Des objectifs financiers et des ambitions entrepreneuriales

Enfin, parmi les priorités et les objectifs financiers,

  • 40 % des nouveaux arrivants sondés se sentent prêts à faire face à des imprévus financiers ou économiques.
  • 37 % disent investir de l’argent efficacement.
  • 36 % mettent de l’argent de côté pour leur retraite.
  • 32 % n’ont pas de dettes.
  • 50 % aimeraient démarrer une entreprise au Canada, mais 62 % disent ne pas bien connaître les produits financiers destinés aux propriétaires d’entreprise.

« Cette importante étude montre que les nouveaux arrivants ont instamment besoin qu’on leur offre une meilleure éducation financière, et des ressources et des outils plus adaptés. C’est ainsi qu’ils pourront se sentir en confiance à chaque étape de leur parcours et, ce faisant, prendre des décisions éclairées qui appuieront leurs objectifs financiers et leur réussite au Canada », a affirmé Janice Farrell Jones, PVP, Services bancaires courants et Épargne et placements à la TD.

Edelman Data & Intelligence a mené un sondage quantitatif en français et en anglais entre le 31 janvier et le 10 février 2025 pour la TD auprès de 1 021 personnes arrivées au Canada dans les 10 dernières années.

Par ailleurs, Edelman Data & Intelligence a mené un autre sondage quantitatif en ligne pour la TD auprès de 1 507 Canadiens de la population générale, en français et en anglais, entre le 31 mars et le 2 avril 2025.

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Manuvie consolide son équipe en assurance individuelle https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/manuvie-consolide-son-equipe-en-assurance-individuelle/ Tue, 29 Jul 2025 10:57:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108703 NOUVELLES DU MONDE – Et nomme une nouvelle directrice des ventes.

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Marie-Pascale Étienne a été promue au poste de directrice des ventes, assurance individuelle chez Financière Manuvie. À ce titre, elle sera responsable de promouvoir les solutions de Manuvie auprès des partenaires des comptes nationaux et de certains agents généraux de la région de Montréal.

Forte de plus de 20 ans d’expérience en assurance vie et planification financière, dont près de 15 ans dans les réseaux de distribution, Marie-Pascale Étienne occupait depuis mars 2006 le poste de directrice régionale des services conseils chez Financière Manuvie. Elle a également été conseillère en développement des affaires à la Jeune chambre de commerce haïtienne (JCCH) et a travaillé aux services aux marchands à la Banque TD. Elle est titulaire d’un baccalauréat en planification et services financiers de HEC Montréal et a suivi le cours sur le commerce des valeurs mobilières de l’Institut canadien des valeurs mobilières.

« Marie-Pascale apporte à nos partenaires une expertise pointue et une approche humaine des affaires », a déclaré David Parent, vice-président régional, Services aux particuliers, Assurance individuelle chez Manuvie.

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LionGuard renforce sa présence sur le marché torontois https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/lionguard-renforce-sa-presence-sur-le-marche-torontois/ Fri, 25 Jul 2025 11:18:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108582 NOUVELLES DU MONDE — Avec l’embauche d’Abi Tamot.

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LionGuard Capital Management poursuit son expansion nationale avec l’arrivée d’Abi Tamot au poste de vice-président, développement des affaires.

Basé à Toronto, Abi Tamot se joint à la firme montréalaise en provenance de Roth Canada, où il occupait jusqu’à récemment le rôle de vice-président des ventes institutionnelles, actions. Sa nomination marque une étape stratégique dans l’expansion géographique de LionGuard, a signalé Andrey Omelchak, président et fondateur de la firme.

Dans le cadre de ses fonctions, Abi Tamot sera chargé de gérer les relations avec les conseillers en investissement à travers le Canada et de piloter les efforts de distribution de la firme.

Avec plus de dix ans d’expérience sur les marchés des capitaux, il a débuté sa carrière dans la vente et la distribution chez Canoe Financial, Sentry Investments, TD et BMO, avant de se joindre à Roth, où il a accompagné des clients au Canada, aux États-Unis et en Europe.

Titulaire d’un MBA en finance de la Sprott School of Business de l’Université Carleton, il s’est spécialisé dans le développement des partenariats, la conception de stratégies produits et la recherche d’occasions de croissance.

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La TD se dote d’un assistant IA virtuel https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-td-se-dote-dun-assistant-ia-virtuel/ Mon, 14 Jul 2025 11:48:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108442 Afin de gagner du temps.

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L’équipe Valeurs mobilières TD (VMTD) pourra désormais compter sur l’aide d’un assistant virtuel IA, un robot conversationnel exclusif alimenté par l’IA générative.

Actuellement en phase pilote, cet assistant virtuel devrait offrir un gain de productivité et soutenir les professionnels en ventes institutionnelles, en négociations et en recherches de la salle des marchés de VMTD. Son but est de simplifier les tâches quotidiennes afin de libérer du temps pour les employés, leur permettant ainsi d’accroître la valeur qu’ils apportent dans leurs interactions avec la clientèle.

Il s’agit d’un robot conversationnel interne qui a la capacité de recueillir un grand nombre d’informations, puis de les synthétiser, permettant ainsi aux professionnels de VMTD de répondre plus rapidement et de façon plus complète aux clients.

Il peut aussi explorer les documents internes de VMTD et les analyser afin d’en extraire les éléments essentiels pertinents pour répondre efficacement aux demandes des utilisateurs. Grâce à sa fonctionnalité « texte à SQL », il reconvertit les requêtes conversationnelles en requêtes SQL, qui s’appuient sur le référentiel de données pour générer des résultats clairs, présentés sous forme de tableaux et de visuels

En automatisant ces tâches, l’outil offre un gain de temps précieux aux équipes de la salle des marchés, qui peuvent ainsi se concentrer sur les interactions clients et la prise de décisions stratégiques.

« Nous nous réjouissons du potentiel que représente l’assistant virtuel IA pour l’équipe VMTD, affirme Dan Charney, vice-président à la direction, vice-président principal et chef, Marchés mondiaux, VMTD. Il ne s’agit pas seulement d’un outil : c’est aussi une étape importante dans l’évolution de notre façon de travailler, conçue par et pour des négociateurs. Le monde change chaque jour un peu plus vite. C’est pourquoi nous ne ménageons aucun effort pour offrir à nos collègues des solutions intelligentes et axées sur l’innovation qui réduiront la complexité de nos processus. En alliant expertise humaine et technologie de pointe, nous multiplions les possibilités pour nos équipes et, au bout du compte, pour nos clients. »

« L’assistant virtuel IA de VMTD constitue une phase majeure dans notre parcours visant la transformation de l’expérience collègue et de l’expérience client, ce que nous faisons en intégrant de nouvelles technologies comme l’IA générative, renchérit Dan Bosman, premier vice-président et chef de l’information, VMTD et Paiements. Nous avons déployé des systèmes de gestion des connaissances à l’échelle de l’entreprise de façon méthodique, car ces plateformes sont essentielles au développement des capacités pour les collègues et à l’amélioration de l’expérience client. La solide collaboration entre nos groupes technologiques, l’équipe Layer 6 et Innovation de l’entreprise a joué un rôle déterminant dans l’atteinte de cet objectif important. »

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La TD mise sur l’IA pour personnaliser l’expérience client https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-td-mise-sur-lia-pour-personnaliser-lexperience-client/ Fri, 20 Jun 2025 17:53:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108073 Elle dévoile son modèle prédictif IA Prisme TD.

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IA Prisme TD : c’est le nom du tout nouveau modèle d’intelligence artificielle (IA) que la Banque TD vient de mettre en service. Développée entièrement en interne par son centre de recherche Layer 6, cette innovation vise à transformer la façon dont la banque anticipe les besoins de sa clientèle et conçoit ses campagnes marketing.

Fruit de plusieurs années d’investissement en recherche et développement, IA Prisme TD repose sur un modèle de fondation tabulaire, entraîné sur des ensembles de données bancaires robustes. Il permet à la TD de générer une vue d’ensemble plus fine et évolutive de ses clients.

« Dans un monde où tout va vite, pouvoir mieux connaître nos clients et anticiper leurs besoins à mesure qu’ils évoluent est un atout de première importance », souligne Chris Morris, première vice-présidente à la direction, Transformation, Habilitation et Expérience client.

Un gain en précision et en rapidité
Le modèle traite cent fois plus de données que les systèmes traditionnels utilisés par la banque, et remplace plusieurs modèles distincts par une seule architecture unifiée. Il permet ainsi de produire des prédictions plus précises et de les déployer plus rapidement.

Dès cette année, les capacités d’IA Prisme TD seront déployées pour personnaliser les communications marketing de la banque. Cette première application concrète ouvre la voie à des utilisations plus étendues dans la prise de décisions d’affaires et l’optimisation des produits financiers.

En parallèle, la banque insiste sur la protection des renseignements personnels : le modèle est hébergé sur une plateforme infonuagique interne et sécurisée, assurant que les données des clients demeurent au sein de l’institution.

Une infrastructure modernisée
Le développement de IA Prisme TD s’inscrit dans un chantier de modernisation de l’infrastructure de données de la TD. L’an dernier, la banque a procédé à une migration de ses enregistrements vers une plateforme infonuagique, dans le but de renforcer ses capacités d’analyse et de flexibilité face aux attentes croissantes des clients.

« La migration nous a donné les moyens de faciliter l’accès aux données à grande échelle », affirme Vlad Schpilsky, premier vice-président à la direction au Groupe Banque TD.

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La Banque TD réduit ses effectifs de 2 % https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-banque-td-reduit-ses-effectifs-de-2/ Mon, 26 May 2025 11:11:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107603 Dans le cadre de sa restructuration.

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Le Groupe Banque TD a annoncé jeudi une réduction d’environ 2 % de ses effectifs afin d’économiser environ 600 millions de dollars (M$) par an dans le cadre d’une restructuration entamée au deuxième trimestre.

La banque a annoncé cette réduction après avoir réalisé un bénéfice de 11,1 milliards de dollars (G$) au deuxième trimestre. Ces suppressions d’emplois représenteraient environ 2000 employés, sur la base des quelque 101 759 travailleurs équivalents temps plein de la banque pour l’exercice 2024.

Les bénéfices ont été considérablement dopés par la vente de sa participation restante dans The Charles Schwab Corporation, tandis que la restructuration a généré des charges avant impôts de 163 M$ au cours du trimestre. Ces charges sont principalement liées à l’optimisation des biens immobiliers, tandis que la banque prévoit des charges avant impôts d’environ 650 M$ au cours des prochains trimestres, liées aux indemnités de départ et autres coûts.

Cette restructuration intervient alors que le président et chef de la direction, Raymond Chun, en poste depuis le début du dernier trimestre, cherche à réaliser des économies pour surmonter le coûteux scandale de surveillance de la lutte contre le blanchiment d’argent.

« Nous sommes en bonne position, à l’aube du deuxième semestre de l’exercice, a indiqué Raymond Chun dans un communiqué. Nous exerçons nos activités dans un contexte macroéconomique instable. En cette période d’incertitude, la TD est très bien capitalisée et prête à faire face à divers scénarios économiques. »

La banque a annoncé jeudi un bénéfice de 6,27 $ par action pour le trimestre clos le 30 avril, en hausse par rapport à un bénéfice de 2,6 G$, soit 1,35 $ par action, un an plus tôt.

La TD a enregistré un gain de 8,6 G$ après impôts sur la vente de ses actions Schwab au cours de son dernier trimestre.

Sur une base ajustée, la TD indique avoir réalisé un bénéfice de 1,97 $ par action pour son deuxième trimestre, en baisse par rapport à un bénéfice ajusté de 2,04 $ par action il y a un an.

Les analystes tablaient en moyenne sur un bénéfice ajusté de 1,76 $ par action, selon LSEG Data & Analytics.

Le chiffre d’affaires du trimestre s’est élevé à 22,9 G$, représentant une augmentation par rapport à 13,8 G$ au trimestre correspondant de l’exercice précédent. La dotation aux provisions pour pertes sur créances de la TD s’est élevée à 1,3 G$, en hausse par rapport à 1,1 G$ il y a un an.

La TD a indiqué que ses activités bancaires aux particuliers et aux entreprises au Canada ont généré un bénéfice d’un peu moins de 1,7 G$ au cours du dernier trimestre, en baisse par rapport à un peu plus de 1,7 G$ au trimestre correspondant de l’exercice précédent, en raison d’une hausse des provisions pour pertes sur créances et des charges hors intérêts, partiellement compensée par une hausse des revenus.

Les activités de détail de la TD aux États-Unis ont généré un bénéfice de 120 M$ au deuxième trimestre, ce qui représente une diminution par rapport à 507 M$ un an plus tôt. Les activités de gestion de patrimoine et d’assurance de la banque ont généré un bénéfice de 707 M$ au cours du dernier trimestre, en hausse par rapport à 621 M$ il y a un an. La division des services bancaires de gros de la TD a généré un bénéfice de 419 M$, augmentant par rapport à 361 M$ au trimestre correspondant de l’exercice précédent.

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Plusieurs membres de la génération Z s’attendent à un remboursement d’impôt https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/plusieurs-membres-de-la-generation-z-sattendent-a-un-remboursement-dimpot/ Mon, 28 Apr 2025 11:06:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106922 Et ils ne l’investiront peut-être pas dans un CELI.

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D’après un sondage de la TD, près d’un tiers des membres de cette génération ne comprennent toujours pas son fonctionnement.

En attente de fonds à investir

Selon ce sondage, 76 % des membres de la génération Z, qui s’attendent à recevoir un remboursement d’impôt cette année, envisagent de placer ces fonds, soit un pourcentage supérieur à celui des millénariaux (60 %) et à celui des membres de la génération X (48 %).

Un CELI ou pas ?

Toutefois, seulement 51 % des membres de cette génération disent avoir un compte d’épargne libre d’impôt (CELI).

Pour ceux qui n’ont pas de CELI :

  • 51 % déclarent ne pas avoir assez d’argent pour y cotiser ;
  • 20 % affirment ne pas comprendre comment cela fonctionne ;
  • 14 % privilégient d’autres instruments d’épargne.

L’influence des pressions externes

Toujours selon le sondage de la TD, 90 % des répondants sont en train de revoir leur stratégie financière en fonction des pressions externes, comme l’inflation et l’augmentation du coût de la vie.

Or, ces pressions ont une incidence directe sur ce que 67 % d’entre eux feront avec leur remboursement d’impôt cette année.

Parmi les répondants qui s’attendent à recevoir un remboursement d’impôt :

  • 53 % comptent l’investir dans une optique d’avenir ;
  • 44 % cotiseront à un CELI ;
  • 31 % cotiseront à un REER.

Plus qu’une tirelire

Les titulaires actuels de CELI utilisent leur compte de différentes façons :

  • 29 % tant pour épargner à court terme que pour faire des placements à long terme ;
  • 28 % pour la croissance à long terme (p. ex. en prévision de leur retraite) ;
  • 21 % pour des placements avantageux sur le plan fiscal ;
  • 18 % comme instrument d’épargne à court terme.

« Un CELI n’est pas seulement un compte d’épargne, c’est aussi une porte d’entrée vers une croissance à long terme et à l’abri de l’impôt, déclare Pat Giles, vice-président, Parcours Épargne et placements à la TD.

« Quand on est jeune, plus on commence tôt, plus c’est rentable, poursuit-il. Même une cotisation modeste effectuée régulièrement peut, avec le temps, accroître considérablement la confiance financière et faire en sorte que l’argent travaille fort lui aussi. »

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Le Groupe Banque TD dévoile l’élection de ses administrateurs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/le-groupe-banque-td-devoile-lelection-de-ses-administrateurs/ Tue, 22 Apr 2025 10:38:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106748 NOUVELLES DU MONDE — Celui-ci est composé de 14 membres.

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Les candidats inscrits dans la circulaire de sollicitation des procurations datée du 10 février 2025 de la Banque Laurentienne ont été élus administrateurs de l’institution.

Ainsi, 14 candidats ont été élus comme administrateur de la Banque, soit :

  • Ayman Antoun, ancien cadre supérieur d’IBM
  • Ana Arsov, Administratrice de sociétés et l’ancienne co-cheffe
    mondiale des institutions financières et cheffe mondiale
    du crédit privé auprès de Moody’s Ratings
  • Cherie L. Brant, Associée, Borden Ladner Gervais S.E.N.C.R.L., S.R.L.
  • Raymond Chun, Président du groupe et chef de la direction, de la Banque Toronto-Dominion
  • Elio R. Luongo Administrateur de sociétés et l’ancien chef de la direction et associé principal, KPMG au Canada
  • Alan N. MacGibbon, Président du conseil, la Banque Toronto-Dominion
  • John B. MacIntyre, Partenaire émérite, Birch Hill Equity Partners
  • Keith G. Martell, Administrateur de sociétés, et ancien président et chef de la direction, Banque des Premières Nations du Canada
  • Nathalie M. Palladitcheff, Administratrice de sociétés et l’ancienne chef de la direction, Ivanhoé Cambridge
  • Jane Rowe, Administratrice de sociétés et ancienne vice-présidente, Placements, Conseil du Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario
  • Nancy G. Tower, Administratrice de sociétés et ancienne présidente et chef de la direction, Tampa Electric Company
  • Ajay K. Virmani, Président-directeur du conseil, Cargojet Inc.
  • Mary A. Winston, Administratrice de sociétés et ancienne chef des finances d’une société ouverte
  • Paul C. Wirth, Administrateur de sociétés et l’ancien chef adjoint des finances, contrôleur mondial et chef de la comptabilité, Morgan Stanley

La composition du conseil de TD comprend une combinaison d’administrateurs déjà en poste et de nouveaux administrateurs.

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Retrait des banques de l’Alliance Net Zéro : une stratégie de recul ou de repositionnement ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/retrait-des-banques-de-lalliance-net-zero-une-strategie-de-recul-ou-de-repositionnement/ Tue, 22 Apr 2025 10:14:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106835 Le contexte politique y est pour beaucoup.

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Au début de 2025, six grandes banques canadiennes — Banque de Montréal, Banque Nationale, CIBC, TD, Scotia et RBC — ont toutes quitté l’Alliance bancaire Net Zéro (NZBA), un regroupement soutenu par l’Organisation des Nations unies (ONU) visant à aligner les portefeuilles financiers sur les objectifs de carboneutralité d’ici 2050. Cette décision, qui fait suite à une vague similaire de retraits parmi les institutions américaines, soulève des interrogations quant à l’avenir de la finance durable au Canada.

On se rappelle que l’Alliance a été créée en avril 2021 sous l’impulsion de l’Initiative financière du Programme des Nations unies pour l’environnement. Elle fait partie de la Glasgow Financial Alliance for Net Zero (GFANZ), une coalition plus large regroupant différentes alliances financières engagées vers la neutralité carbone. Cette organisation était présidée jusqu’à récemment par Mark Carney, qui a démissionné pour endosser le rôle de premier ministre du Canada à la suite du départ de Justin Trudeau.

La NZBA a été créée pour aligner le secteur financier sur les objectifs climatiques de l’Accord de Paris, en accélérant la décarbonation de l’économie mondiale. Elle fournit aux banques un cadre international commun et des directives claires pour élaborer des stratégies crédibles de réduction des émissions, incluant des cibles intermédiaires à 2030. L’initiative vise aussi à responsabiliser les institutions financières en les incitant à aligner leurs portefeuilles sur des trajectoires net zéro et à publier leurs progrès de manière transparente, tout en favorisant la coopération et l’échange de bonnes pratiques à l’échelle mondiale.

Lancée avec 43 membres, l’Alliance avait rapidement gagné en influence, regroupant jusqu’à 140 banques en 2024, représentant 74 000 milliards de dollars (G$) d’actifs. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 128 (pour 47 000 G$ d’actifs).

Comment expliquer ce mouvement de repli ? Ces décisions s’inscrivent dans un contexte politique tendu, particulièrement aux États-Unis, où l’ESG (environnement, social et gouvernance) est devenu un sujet fortement polarisé. Pour l’administration de Donald Trump, ces alliances restreignent indûment le financement des énergies fossiles.

Des pressions juridiques pèsent également sur les membres de la NZBA, explique Jacques Deforges, directeur général de Finance Montréal. En effet, des États républicains, dont le Texas, ont menacé des institutions membres de la NZBA de poursuites pour pratiques anticoncurrentielles, accusant ces coalitions de constituer des cartels, ce qui serait illégal. Il a aussi été question de les exclure des marchés publics.

Selon Jacques Deforges, ce mouvement de retrait ne remet pas en cause les fondements mêmes de la finance durable. « La finance durable n’est pas une mode passagère, mais une transformation logique du système financier basée sur l’intégration des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance », affirme-t-il.

Il rappelle que ces pratiques répondent à une logique financière fondamentale : l’évaluation et la gestion des risques. « Tout conseil d’administration responsable devrait aujourd’hui se poser des questions sur trois types de risques majeurs : les risques géopolitiques, les risques liés à la cybersécurité et les risques environnementaux », précise-t-il.

Ces derniers prennent des formes très concrètes dans le monde des affaires : l’accès à l’eau pour les embouteilleurs, la navigabilité des cours d’eau pour le transport, la vulnérabilité des infrastructures face aux événements climatiques extrêmes… Autant de facteurs qui impactent directement la rentabilité et la pérennité des entreprises.

Ce recul n’est pas non plus un abandon des engagements climatiques des banques. « Les fondamentaux n’ont pas changé, soutient Jacques Deforges. Les grandes institutions continueront à publier leurs rapports de développement durable, à dialoguer avec leurs actionnaires et à intégrer les risques climatiques dans leurs modèles d’affaires. »

Bien qu’en retrait de la NZBA, les banques affirment maintenir leurs trajectoires vers la décarbonation. Aucune n’a voulu toutefois répondre à nos questions. Dans un communiqué, la Banque de Montréal a invoqué sa capacité à « faire cavalier seul », forte de ses « solides capacités internes à mettre en œuvre les normes internationales pertinentes ». Par écrit, un porte-parole de la Banque Scotia a réitéré la position déjà annoncée à savoir que la banque restait déterminée à mettre en œuvre son propre plan de transition climatique et à répondre aux exigences des organismes de réglementation du monde entier.

Du côté de la Banque Nationale, le président et chef de la direction, Laurent Ferreira a expliqué à la Presse canadienne que la décision de se retirer de la NZBA découlait avant tout du fardeau réglementaire croissant en matière de divulgation environnementale au Canada et en Europe, et non d’un désengagement climatique. Il a mentionné que l’institution concentrera désormais ses efforts sur le respect des exigences légales en matière de transparence et sur le soutien aux secteurs en transition. Selon lui, ce recentrage permettra à la Banque d’être plus rigoureuse dans ses actions environnementales.

Des investisseurs craignent toutefois que les institutions financières se désengagent de la lutte au réchauffement climatique. Derrière ce réalignement, un enjeu de fond persiste : concilier les objectifs climatiques avec les réalités commerciales, notamment le rôle central des banques dans le financement des énergies fossiles. Malgré leurs actions, les résultats ne sont pas toujours au rendez-vous. Selon un rapport d’Investors for Paris Compliance, quatre institutions canadiennes — Banque Toronto-Dominion, RBC, BMO et CIBC — figuraient encore en 2024 parmi les dix plus grands bailleurs de fonds mondiaux du secteur pétrolier, gazier et charbonnier.

Jacques Deforges suggère qu’à l’avenir, certaines institutions pourraient privilégier une approche « faire sans le dire » plutôt que l’inverse. « Les banques continueront à produire des rapports de développement durable et devront répondre aux questions des actionnaires lors des assemblées, mais pourraient être plus discrètes sur la place publique », explique-t-il.

Ce repositionnement stratégique intervient également dans un contexte où les priorités évoluent. Certaines enquêtes démontrent que les dirigeants financiers réorganisent leurs priorités en réponse à de nouveaux risques économiques, comme les tarifs douaniers ou les tensions géopolitiques.

À l’inverse des institutions nord-américaines, les principales banques françaises, dont BNP Paribas, Crédit Agricole SA, et Société Générale, maintiennent pour l’instant leur engagement au sein de la NZBA, marquant une différence d’approche significative entre les deux côtés de l’Atlantique.

Le retrait des alliances marque plutôt une adaptation à un contexte politique et économique plus complexe qu’un désengagement, selon Jacques Deforges. « Le vrai défi, c’est de continuer à avancer sans se laisser distraire par le bruit ambiant. La finance, c’est mettre un prix sur le risque — et les risques climatiques font désormais partie intégrante de cette équation », conclut-il.

L’Alliance bancaire Net Zéro assouplit ses règles

Dans ce contexte de défection en cascade, l’Alliance Net Zéro annonce une révision majeure de ses lignes directrices. Selon un article publié le 16 avril par esgtoday.com, la coalition abandonne son exigence centrale qui obligeait ses membres à aligner leurs activités de financement sur l’objectif climatique de 1,5 °C.

Le nouveau cadre de référence adopté par les 128 membres restants remplace les obligations par des recommandations : là où les directives de 2024 stipulaient que les banques « doivent » établir une cible climatique compatible avec 1,5 °C, le texte de 2025 se limite à suggérer qu’elles « devraient » le faire.

Pour justifier ce changement de cap, la NZBA évoque un « nouveau contexte » dans lequel les banques doivent composer avec des réalités externes mouvantes. L’alliance affirme vouloir désormais concentrer ses efforts sur le soutien pratique aux banques, afin de les aider à surmonter les freins au financement de la transition verte, en collaboration avec leurs clients et les pouvoirs publics.

« En tant que plus grande initiative mondiale spécifiquement axée sur le soutien aux mesures d’atténuation du changement climatique prises par les banques, la NZBA est particulièrement bien placée pour apporter un soutien pratique aux banques qui s’engagent dans la voie de la transition vers un bilan net zéro », a déclaré Shargiil Bashir, président de l’Alliance et chef de la durabilité de First Abu Dhabi Bank.

Cette évolution témoigne des défis croissants auxquels sont confrontées les initiatives climatiques dans le secteur financier, prises entre les ambitions environnementales et les réalités économiques et politiques.

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