Banque TD – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 28 Apr 2025 11:06:32 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Banque TD – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Plusieurs membres de la génération Z s’attendent à un remboursement d’impôt https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/plusieurs-membres-de-la-generation-z-sattendent-a-un-remboursement-dimpot/ Mon, 28 Apr 2025 11:06:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106922 Et ils ne l’investiront peut-être pas dans un CELI.

L’article Plusieurs membres de la génération Z s’attendent à un remboursement d’impôt est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
D’après un sondage de la TD, près d’un tiers des membres de cette génération ne comprennent toujours pas son fonctionnement.

En attente de fonds à investir

Selon ce sondage, 76 % des membres de la génération Z, qui s’attendent à recevoir un remboursement d’impôt cette année, envisagent de placer ces fonds, soit un pourcentage supérieur à celui des millénariaux (60 %) et à celui des membres de la génération X (48 %).

Un CELI ou pas ?

Toutefois, seulement 51 % des membres de cette génération disent avoir un compte d’épargne libre d’impôt (CELI).

Pour ceux qui n’ont pas de CELI :

  • 51 % déclarent ne pas avoir assez d’argent pour y cotiser ;
  • 20 % affirment ne pas comprendre comment cela fonctionne ;
  • 14 % privilégient d’autres instruments d’épargne.

L’influence des pressions externes

Toujours selon le sondage de la TD, 90 % des répondants sont en train de revoir leur stratégie financière en fonction des pressions externes, comme l’inflation et l’augmentation du coût de la vie.

Or, ces pressions ont une incidence directe sur ce que 67 % d’entre eux feront avec leur remboursement d’impôt cette année.

Parmi les répondants qui s’attendent à recevoir un remboursement d’impôt :

  • 53 % comptent l’investir dans une optique d’avenir ;
  • 44 % cotiseront à un CELI ;
  • 31 % cotiseront à un REER.

Plus qu’une tirelire

Les titulaires actuels de CELI utilisent leur compte de différentes façons :

  • 29 % tant pour épargner à court terme que pour faire des placements à long terme ;
  • 28 % pour la croissance à long terme (p. ex. en prévision de leur retraite) ;
  • 21 % pour des placements avantageux sur le plan fiscal ;
  • 18 % comme instrument d’épargne à court terme.

« Un CELI n’est pas seulement un compte d’épargne, c’est aussi une porte d’entrée vers une croissance à long terme et à l’abri de l’impôt, déclare Pat Giles, vice-président, Parcours Épargne et placements à la TD.

« Quand on est jeune, plus on commence tôt, plus c’est rentable, poursuit-il. Même une cotisation modeste effectuée régulièrement peut, avec le temps, accroître considérablement la confiance financière et faire en sorte que l’argent travaille fort lui aussi. »

L’article Plusieurs membres de la génération Z s’attendent à un remboursement d’impôt est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le Groupe Banque TD dévoile l’élection de ses administrateurs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/le-groupe-banque-td-devoile-lelection-de-ses-administrateurs/ Tue, 22 Apr 2025 10:38:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106748 NOUVELLES DU MONDE — Celui-ci est composé de 14 membres.

L’article Le Groupe Banque TD dévoile l’élection de ses administrateurs est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les candidats inscrits dans la circulaire de sollicitation des procurations datée du 10 février 2025 de la Banque Laurentienne ont été élus administrateurs de l’institution.

Ainsi, 14 candidats ont été élus comme administrateur de la Banque, soit :

  • Ayman Antoun, ancien cadre supérieur d’IBM
  • Ana Arsov, Administratrice de sociétés et l’ancienne co-cheffe
    mondiale des institutions financières et cheffe mondiale
    du crédit privé auprès de Moody’s Ratings
  • Cherie L. Brant, Associée, Borden Ladner Gervais S.E.N.C.R.L., S.R.L.
  • Raymond Chun, Président du groupe et chef de la direction, de la Banque Toronto-Dominion
  • Elio R. Luongo Administrateur de sociétés et l’ancien chef de la direction et associé principal, KPMG au Canada
  • Alan N. MacGibbon, Président du conseil, la Banque Toronto-Dominion
  • John B. MacIntyre, Partenaire émérite, Birch Hill Equity Partners
  • Keith G. Martell, Administrateur de sociétés, et ancien président et chef de la direction, Banque des Premières Nations du Canada
  • Nathalie M. Palladitcheff, Administratrice de sociétés et l’ancienne chef de la direction, Ivanhoé Cambridge
  • Jane Rowe, Administratrice de sociétés et ancienne vice-présidente, Placements, Conseil du Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario
  • Nancy G. Tower, Administratrice de sociétés et ancienne présidente et chef de la direction, Tampa Electric Company
  • Ajay K. Virmani, Président-directeur du conseil, Cargojet Inc.
  • Mary A. Winston, Administratrice de sociétés et ancienne chef des finances d’une société ouverte
  • Paul C. Wirth, Administrateur de sociétés et l’ancien chef adjoint des finances, contrôleur mondial et chef de la comptabilité, Morgan Stanley

La composition du conseil de TD comprend une combinaison d’administrateurs déjà en poste et de nouveaux administrateurs.

L’article Le Groupe Banque TD dévoile l’élection de ses administrateurs est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Retrait des banques de l’Alliance Net Zéro : une stratégie de recul ou de repositionnement ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/retrait-des-banques-de-lalliance-net-zero-une-strategie-de-recul-ou-de-repositionnement/ Tue, 22 Apr 2025 10:14:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106835 Le contexte politique y est pour beaucoup.

L’article Retrait des banques de l’Alliance Net Zéro : une stratégie de recul ou de repositionnement ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Au début de 2025, six grandes banques canadiennes — Banque de Montréal, Banque Nationale, CIBC, TD, Scotia et RBC — ont toutes quitté l’Alliance bancaire Net Zéro (NZBA), un regroupement soutenu par l’Organisation des Nations unies (ONU) visant à aligner les portefeuilles financiers sur les objectifs de carboneutralité d’ici 2050. Cette décision, qui fait suite à une vague similaire de retraits parmi les institutions américaines, soulève des interrogations quant à l’avenir de la finance durable au Canada.

On se rappelle que l’Alliance a été créée en avril 2021 sous l’impulsion de l’Initiative financière du Programme des Nations unies pour l’environnement. Elle fait partie de la Glasgow Financial Alliance for Net Zero (GFANZ), une coalition plus large regroupant différentes alliances financières engagées vers la neutralité carbone. Cette organisation était présidée jusqu’à récemment par Mark Carney, qui a démissionné pour endosser le rôle de premier ministre du Canada à la suite du départ de Justin Trudeau.

La NZBA a été créée pour aligner le secteur financier sur les objectifs climatiques de l’Accord de Paris, en accélérant la décarbonation de l’économie mondiale. Elle fournit aux banques un cadre international commun et des directives claires pour élaborer des stratégies crédibles de réduction des émissions, incluant des cibles intermédiaires à 2030. L’initiative vise aussi à responsabiliser les institutions financières en les incitant à aligner leurs portefeuilles sur des trajectoires net zéro et à publier leurs progrès de manière transparente, tout en favorisant la coopération et l’échange de bonnes pratiques à l’échelle mondiale.

Lancée avec 43 membres, l’Alliance avait rapidement gagné en influence, regroupant jusqu’à 140 banques en 2024, représentant 74 000 milliards de dollars (G$) d’actifs. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 128 (pour 47 000 G$ d’actifs).

Comment expliquer ce mouvement de repli ? Ces décisions s’inscrivent dans un contexte politique tendu, particulièrement aux États-Unis, où l’ESG (environnement, social et gouvernance) est devenu un sujet fortement polarisé. Pour l’administration de Donald Trump, ces alliances restreignent indûment le financement des énergies fossiles.

Des pressions juridiques pèsent également sur les membres de la NZBA, explique Jacques Deforges, directeur général de Finance Montréal. En effet, des États républicains, dont le Texas, ont menacé des institutions membres de la NZBA de poursuites pour pratiques anticoncurrentielles, accusant ces coalitions de constituer des cartels, ce qui serait illégal. Il a aussi été question de les exclure des marchés publics.

Selon Jacques Deforges, ce mouvement de retrait ne remet pas en cause les fondements mêmes de la finance durable. « La finance durable n’est pas une mode passagère, mais une transformation logique du système financier basée sur l’intégration des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance », affirme-t-il.

Il rappelle que ces pratiques répondent à une logique financière fondamentale : l’évaluation et la gestion des risques. « Tout conseil d’administration responsable devrait aujourd’hui se poser des questions sur trois types de risques majeurs : les risques géopolitiques, les risques liés à la cybersécurité et les risques environnementaux », précise-t-il.

Ces derniers prennent des formes très concrètes dans le monde des affaires : l’accès à l’eau pour les embouteilleurs, la navigabilité des cours d’eau pour le transport, la vulnérabilité des infrastructures face aux événements climatiques extrêmes… Autant de facteurs qui impactent directement la rentabilité et la pérennité des entreprises.

Ce recul n’est pas non plus un abandon des engagements climatiques des banques. « Les fondamentaux n’ont pas changé, soutient Jacques Deforges. Les grandes institutions continueront à publier leurs rapports de développement durable, à dialoguer avec leurs actionnaires et à intégrer les risques climatiques dans leurs modèles d’affaires. »

Bien qu’en retrait de la NZBA, les banques affirment maintenir leurs trajectoires vers la décarbonation. Aucune n’a voulu toutefois répondre à nos questions. Dans un communiqué, la Banque de Montréal a invoqué sa capacité à « faire cavalier seul », forte de ses « solides capacités internes à mettre en œuvre les normes internationales pertinentes ». Par écrit, un porte-parole de la Banque Scotia a réitéré la position déjà annoncée à savoir que la banque restait déterminée à mettre en œuvre son propre plan de transition climatique et à répondre aux exigences des organismes de réglementation du monde entier.

Du côté de la Banque Nationale, le président et chef de la direction, Laurent Ferreira a expliqué à la Presse canadienne que la décision de se retirer de la NZBA découlait avant tout du fardeau réglementaire croissant en matière de divulgation environnementale au Canada et en Europe, et non d’un désengagement climatique. Il a mentionné que l’institution concentrera désormais ses efforts sur le respect des exigences légales en matière de transparence et sur le soutien aux secteurs en transition. Selon lui, ce recentrage permettra à la Banque d’être plus rigoureuse dans ses actions environnementales.

Des investisseurs craignent toutefois que les institutions financières se désengagent de la lutte au réchauffement climatique. Derrière ce réalignement, un enjeu de fond persiste : concilier les objectifs climatiques avec les réalités commerciales, notamment le rôle central des banques dans le financement des énergies fossiles. Malgré leurs actions, les résultats ne sont pas toujours au rendez-vous. Selon un rapport d’Investors for Paris Compliance, quatre institutions canadiennes — Banque Toronto-Dominion, RBC, BMO et CIBC — figuraient encore en 2024 parmi les dix plus grands bailleurs de fonds mondiaux du secteur pétrolier, gazier et charbonnier.

Jacques Deforges suggère qu’à l’avenir, certaines institutions pourraient privilégier une approche « faire sans le dire » plutôt que l’inverse. « Les banques continueront à produire des rapports de développement durable et devront répondre aux questions des actionnaires lors des assemblées, mais pourraient être plus discrètes sur la place publique », explique-t-il.

Ce repositionnement stratégique intervient également dans un contexte où les priorités évoluent. Certaines enquêtes démontrent que les dirigeants financiers réorganisent leurs priorités en réponse à de nouveaux risques économiques, comme les tarifs douaniers ou les tensions géopolitiques.

À l’inverse des institutions nord-américaines, les principales banques françaises, dont BNP Paribas, Crédit Agricole SA, et Société Générale, maintiennent pour l’instant leur engagement au sein de la NZBA, marquant une différence d’approche significative entre les deux côtés de l’Atlantique.

Le retrait des alliances marque plutôt une adaptation à un contexte politique et économique plus complexe qu’un désengagement, selon Jacques Deforges. « Le vrai défi, c’est de continuer à avancer sans se laisser distraire par le bruit ambiant. La finance, c’est mettre un prix sur le risque — et les risques climatiques font désormais partie intégrante de cette équation », conclut-il.

L’Alliance bancaire Net Zéro assouplit ses règles

Dans ce contexte de défection en cascade, l’Alliance Net Zéro annonce une révision majeure de ses lignes directrices. Selon un article publié le 16 avril par esgtoday.com, la coalition abandonne son exigence centrale qui obligeait ses membres à aligner leurs activités de financement sur l’objectif climatique de 1,5 °C.

Le nouveau cadre de référence adopté par les 128 membres restants remplace les obligations par des recommandations : là où les directives de 2024 stipulaient que les banques « doivent » établir une cible climatique compatible avec 1,5 °C, le texte de 2025 se limite à suggérer qu’elles « devraient » le faire.

Pour justifier ce changement de cap, la NZBA évoque un « nouveau contexte » dans lequel les banques doivent composer avec des réalités externes mouvantes. L’alliance affirme vouloir désormais concentrer ses efforts sur le soutien pratique aux banques, afin de les aider à surmonter les freins au financement de la transition verte, en collaboration avec leurs clients et les pouvoirs publics.

« En tant que plus grande initiative mondiale spécifiquement axée sur le soutien aux mesures d’atténuation du changement climatique prises par les banques, la NZBA est particulièrement bien placée pour apporter un soutien pratique aux banques qui s’engagent dans la voie de la transition vers un bilan net zéro », a déclaré Shargiil Bashir, président de l’Alliance et chef de la durabilité de First Abu Dhabi Bank.

Cette évolution témoigne des défis croissants auxquels sont confrontées les initiatives climatiques dans le secteur financier, prises entre les ambitions environnementales et les réalités économiques et politiques.

L’article Retrait des banques de l’Alliance Net Zéro : une stratégie de recul ou de repositionnement ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Créations nettes record en mars pour les FNB canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/creations-nettes-record-en-mars-pour-les-fnb-canadiens/ Wed, 09 Apr 2025 10:40:33 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106608 FOCUS FNB – La guerre tarifaire stimule la demande de FNB d’actifs non américains.

L’article Créations nettes record en mars pour les FNB canadiens est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
En mars, les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont enregistré des créations nettes record de 13,6 milliards de dollars (G$), dépassant de 28 % le précédent record d’entrées nettes mensuel établi en décembre 2024, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Les entrées nettes de mars dépassent de près de 4 G$ celles de février (9,5 G$). D’après BNMF, les actifs en FNB canadiens totalisaient 545 G$ à la fin du premier trimestre. Depuis le début de l’année, les créations nettes atteignent 32 G$.

En mars, les FNB de titres à revenu fixe arrivent en tête des entrées nettes avec 6,3 G$ (comparativement à 4,5 G$ en février) devançant celles des FNB d’actions (5,9 G$). Les FNB multiactifs ont reçu 787 M$ et les FNB à effet de levier ou à levier inversés 393 M$, tandis que les FNB de matières premières ont attiré 165 M$, principalement dans les FNB de lingots d’or. Les FNB de cryptoactifs affichent des entrées nettes de 8 M$.

La guerre tarifaire entre les États-Unis et le reste du monde a influé sur les préférences d’achats des clients, comme l’indique BNMF : « Les FNB d’actions internationales ont connu une explosion soudaine de la demande de 3,8 G$, les investisseurs se tournant vers l’étranger pour éviter une guerre commerciale potentiellement préjudiciable déclenchée par les annonces de tarifs douaniers du président au début de l’année. Bien que cette tendance ait existé à plus petite échelle au cours des derniers mois, elle a été motivée par un nouveau désir de se diversifier par rapport au marché des actions américaines, potentiellement surévalué, alors que son cycle haussier de deux ans est en train de subir une correction. »

En conséquence, les créations nettes de mars dans les FNB d’actions américaines ont continué à ralentir. Elles ont totalisé 737 M$ comparativement à 1 G$ le mois précédent, tandis qu’en janvier, elles représentaient 3,3 G$.

Forte demande pour les actions internationales

Les créations nettes dans les actions internationales représentent en mars plus du double de celles de février. Les investisseurs se sont tournés vers les FNB d’actions internationales et les actions canadiennes pour éviter les impacts potentiellement négatifs d’une guerre commerciale avec les États-Unis, commentent les analystes de BNMF Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma.

Les entrées nettes dans les FNB d’actions internationales ont surtout été stimulées par les FNB indiciels des marchés développés (TPE, DMEI, ZEA, XEF), en raison d’une demande institutionnelle plus forte, indique le rapport.

Les FNB d’actions canadiennes ont quant à elles attiré 1,4 G$ le mois dernier, alors que ce type de fonds subissait des rachats nets en janvier.

Les FNB d’actions thématiques ont attiré 131 M$. Les FNB d’actions sectorielles ont quant à eux reçu 1,6 G$ en créations nettes. Le secteur financier (ZEB) enregistre la quasi-totalité des entrées (1,3 G$), tandis que le secteur de l’énergie affiche des rachats (69 M$).

Dans le revenu fixe, les créations nettes des FNB du marché monétaire (ZMMK, CASH, CBIL, CMR) ont atteint 2,2 G$, dépassant de peu celles des FNB d’obligations canadiennes agrégées (ZAG, ZCPB), qui se sont élevées à 2,0 G$. Toutes les catégories de FNB à revenu fixe ont reçu des entrées nettes, à l’exception des FNB d’obligations étrangères (XGGB, XEB) et d’actions privilégiées.

Les entrées dans les FNB de cryptoactifs se sont élevées à 8 M$ par rapport à 15 M$ en février et à 98 M$ en janvier.

24 nouveaux FNB

En mars, les principaux émetteurs de FNB ont enregistré des créations nettes, à l’exception de CI qui a affiché des rachats nets de 24 M$. BMO arrive en tête avec 3,5 G$, RBC iShares suit avec 2,2 G$, puis TDAM (1,3 G$) et Desjardins (1,2 G$). Fidelity se positionne avec 877 M$. En termes de croissance mensuelle des actifs pour les différents émetteurs, Desjardins, CIBC, FNB Capital Group et JPMorgan ont enregistré les pourcentages les plus élevés.

Le FNB BMO Equal Weight Banks Index (ZEB) a attiré les plus importantes entrées nettes du mois (1,1 G$). Le FNB BMO S&P 500 Index (ZSP) a enregistré pour un deuxième mois consécutif les rachats les plus notables (1 G$).

Une vague de 24 nouveaux FNB est arrivée sur le marché canadien en mars. Evolve et Harvest sont à l’origine de plus de la moitié des lancements. Les autres sont le fruit de BMO, JPMorgan, Starlight et Guardian. Plusieurs des nouveaux FNB lancés en mars sont à effet de levier. On retrouve également des FNB axés sur les obligations à date cible, sur les facteurs uniques et sur les options d’achat couvertes.

Les FNB ESG tirés par les actions

Après un mois de février record sur le plan des créations nettes (325 M$), les FNB axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) cotés au Canada ont attiré 172 M$ en mars, ce qui porte les créations nettes du premier trimestre à 766 M$.

Les entrées nettes ont été dominées par les FNB ESG d’actions (106 M$), notamment les actions mondiales (89 M$), ainsi que le secteur de l’environnement (67 M$). Le NBI Sustainable Global Equity FNB (NSGE) et le Desjardins RI EM Multifactor — Net Zero Emissions (DRFE) ont reçu les plus importantes entrées nettes. Aucune nouvelle inscription ou radiation de FNB ESG n’a eu lieu le mois dernier.

Selon le rapport de BNMF, « l’hiver de l’investissement ESG » de 2024 tire à sa fin. Il considère que les élections fédérales canadiennes pourraient dicter l’appétit des investisseurs pour l’ESG pour le reste de l’année 2025, en raison des différences importantes entre les programmes des partis libéral et conservateur dans les politiques environnementales et de carbone.

Croissance équilibrée

L’année 2025 commence sur une note plus équilibrée que 2024, alors que les entrées nettes du premier trimestre avaient été nettement dominées par les FNB d’actions. Pour les trois premiers mois de 2025, le portrait est plus équilibré : 14,3 G$ ont été investis dans les FNB d’actions et 13,2 G$ dans les FNB de titres à revenu fixe, signale BNMF.

Les FNB à faible volatilité ont tiré les marrons du feu, recueillant depuis le début de l’année 1 G$ en raison de leurs bonnes performances lors des baisses de marché.

Dans le revenu fixe, les FNB d’obligations totales de marché large ont été les plus demandés, avec des créations nettes de 5,3 G$, suivis de ceux du marché monétaire (4,4 G$ en créations nettes), réparties également entre les FNB de titres du marché monétaire et les FNB de liquidités.

Pour le premier trimestre de 2025, BMO affiche les plus importantes créations nettes (6,2 G$), suivie de RBC iShares (5,7 G$), Vanguard (3,8 G$), Fidelity (2,5 G$) et TD (2,3 G$).

L’article Créations nettes record en mars pour les FNB canadiens est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Des pénalités de 6,5 milliards pour les banques en 2024 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/des-penalites-de-65-milliards-pour-les-banques-en-2024/ Thu, 03 Apr 2025 11:43:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106486 PLANÈTE FINANCE – Le non-respect des règles anti-blanchiment d’argent : l’infraction la plus courante.

L’article Des pénalités de 6,5 milliards pour les banques en 2024 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
En 2024, les banques ont dû sortir 6,5 milliards de dollars (G$) (4 milliards de dollars américains) de leurs poches pour payer des pénalités en raison de divers manquements, selon les données tirées du Rapport des amendes bancaires de Finbold. L’infraction la plus fréquente concerne la violation des lois et règlements relatifs à la lutte contre le blanchiment d’argent (AML).

Les régulateurs ont également sanctionné les banques pour des infractions liées à la violation de la connaissance du client (KYC) et des lignes directrices opérationnelles ainsi qu’à des fuites de données personnelles. Le rapport répertorie les amendes supérieures à 500 000 $US. Le nombre réel de violations peut donc être considérablement plus élevé.

Parmi la vingtaine de pays figurant dans le rapport, les banques américaines ont payé les montants les plus importants : environ 6 G$ (4 G$ US), soit 92 % des amendes imposées par les régulateurs à l’échelle mondiale. Nos voisins du sud décrochent également la palme du nombre d’affaires sanctionnées en un an : 19 au total, soit un tiers du volume mondial, selon le rapport qui répertorie 57 infractions.

Avec 373 millions de dollars (M$) de pénalités pour 10 dossiers, le Royaume-Uni arrive deuxième, tant pour le montant des amendes que pour le nombre de cas. La troisième place pour les amendes revient à la Suède (68 M$). Le Canada arrive en neuvième position du classement, derrière la Belgique et l’Allemagne, avec des amendes de près de 12 M$ décernées à deux banques.

La Banque Toronto-Dominion (Groupe Banque TD), dont le siège social se trouve à Toronto, a payé la plus grosse pénalité. Sa division américaine s’est vu infliger en octobre 2024 des amendes totalisant 4,5 G$ par les autorités de réglementation des États-Unis, après avoir plaidé coupable de plusieurs chefs d’accusation, notamment de complot en vue de violer la Loi sur le secret bancaire et de procéder à du blanchiment d’argent.

Canada : des transactions suspectes

Le Groupe Banque TD détient également le record de la plus importante pénalité pécuniaire décernée au Canada (9 M$) pour des violations administratives de la législation sur le blanchiment d’argent. Lors d’un examen de conformité en 2023, le Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) a relevé l’absence de déclaration pour des transactions suspectes, des failles dans la documentation des risques de blanchiment de capitaux ou de financement d’activités terroristes et des manquements à la surveillance.

Les régulateurs canadiens ont par ailleurs imposé une pénalité de 2,46 M$ à la Banque de change du Canada (Exchange Bank of Canada) pour non-respect des règles en matière de blanchiment d’argent.

La Banque CIBC a quant à elle été condamnée par la Commission des marchés à terme de matières premières des États-Unis à payer des amendes pour divers manquements aux règles du commerce, notamment concernant des opérations de swap.

Négligence dans les contrôles

JPMorgan Chase & Co, la banque qui a écopé de la deuxième plus grosse amende (497 M$), a été épinglée en mars par la Réserve fédérale américaine et le Bureau de contrôle de la monnaie pour des manquements dans la surveillance des activités de négociation de l’entreprise étalées sur près de dix ans. La banque a reconnu des négligences dans le contrôle de milliards d’opérations de négociations de marchés sur une trentaine de places financières.

Une autre banque américaine, Citigroup, s’est à nouveau trouvée sous le feu des projecteurs en 2024, avec une amende de près de 200 M$ pour des problèmes de gestion des données non résolus déjà identifiés en 2020. Malgré les correctifs mis en place, l’autorité réglementaire a souligné que « de graves lacunes » persistaient dans la gestion des risques et les contrôles internes, alors que le groupe avait déjà écopé d’une amende pour des faits similaires il y a quatre ans.

Parmi les autres banques américaines sanctionnées, Goldman Sachs a été mise à l’amende pour des défaillances liées à la carte de crédit d’Apple. Des banques indépendantes, telles que City National Bank et Navy Federal Credit Union, ont également reçu des pénalités pour divers motifs liés à la conformité.

Des amendes salées

Parmi les amendes les plus salées, au Royaume-Uni, HSBC a dû payer 57,4 millions de livres (52 M$) pour des manquements dans la protection des dépôts de ses clients. Il s’agit de la seconde sanction la plus forte jamais infligée par l’Autorité de régulation prudentielle, une instance de la Banque d’Angleterre. Le régulateur note que HSBC avait marqué 99 % des dépôts à même de bénéficier d’un système de compensation financière comme étant « inéligibles ».

En Suède, la fintech Klarna Bank a été condamnée à verser 500 millions de couronnes suédoises (66 M$) par la Finansinspektione, l’autorité de supervision financière du pays. Le régulateur a estimé que Klarna, qui a déposé en novembre 2024 une demande d’introduction en bourse (IPO) auprès de la SEC, aux États-Unis, n’avait pas suffisamment soupesé la façon dont les produits et services de la banque pourraient être utilisés pour le blanchiment d’argent ou le financement du terrorisme.

La Chine, la deuxième économie mondiale, arrive au 5e rang des pays du classement, derrière la Finlande. Trois banques chinoises ont récolté des amendes pour n’avoir pas amélioré leur programme de conformité, pour avoir enfreint des règles lors de l’octroi de fonds à des promoteurs immobiliers et pour avoir omis de déclarer des modifications d’un système d’information aux autorités réglementaires.

Au bas du classement figurent Hong-kong, l’Inde et la Suisse. Dans ces trois pays, le montant total des amendes bancaires est inférieur à un 1 M$ US.

L’article Des pénalités de 6,5 milliards pour les banques en 2024 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’inflation a fait un bond de 2,6 % en février https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/linflation-a-fait-un-bond-de-26-en-fevrier/ Thu, 20 Mar 2025 11:01:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106249 En raison de la fin du congé de TPS.

L’article L’inflation a fait un bond de 2,6 % en février est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le taux d’inflation annuel a bondi à 2,6 % en février au pays, a rapporté mardi Statistique Canada, alors que le congé de TPS accordé par le gouvernement fédéral pour la période des Fêtes et le début de l’hiver a pris fin au milieu du mois.

Il s’agit d’une forte hausse par rapport à l’augmentation de 1,9 % de l’indice des prix à la consommation enregistrée en janvier, mois lors duquel la TPS et la TVH n’étaient pas perçues sur divers produits ménagers de base, cadeaux courants et factures de restaurant.

Selon Statistique Canada, sans l’allégement fiscal qui a été en vigueur pendant la première moitié du mois, l’inflation aurait atteint 3 % en février.

L’indice des prix à la consommation de Statistique Canada prend en compte les prix finaux payés par les Canadiens, ce qui signifie que les taxes de vente sont incluses dans les calculs.

Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à une hausse plus modeste de l’inflation, à 2,2 %.

Puisque le congé de TPS est resté en vigueur jusqu’au 15 février, les prix des aliments achetés au restaurant ont diminué de 1,4 % sur un an. Cependant, Statistique Canada a noté que la réintroduction de la taxe de vente au milieu du mois a fait en sorte que les prix des aliments achetés au restaurant ont contribué le plus à la croissance de l’inflation d’ensemble en février.

Les boissons alcoolisées, les vêtements pour enfants et les jouets étaient également inclus dans le congé fiscal et ont vu leurs coûts baisser de façon similaire en février, mais moins qu’en janvier.

L’indice des prix à la consommation a augmenté dans toutes les provinces le mois dernier, l’Ontario et le Nouveau-Brunswick ayant connu les accélérations les plus rapides.

Au Québec, l’inflation est passée de 1,8 % en janvier à 2 % en février.

Bien que les prix de l’essence aient augmenté de 0,6 % de janvier à février, Statistique Canada a spécifié que la comparaison annuelle indiquait un ralentissement le mois dernier, ce qui a contribué à freiner la hausse globale de l’inflation.

Ailleurs, les Canadiens ont déboursé 18,8 % de plus pour leurs voyages organisés le mois dernier. Statistique Canada a souligné une demande accrue aux États-Unis pendant la longue fin de semaine de février, observée dans la plupart des provinces.

Conséquences à venir de la guerre commerciale

Les indicateurs d’inflation de base privilégiés par la Banque du Canada ont été « plus élevés que prévu » en février et devraient continuer de croître dans les mois à venir, a affirmé Leslie Preston, économiste principale à la Banque TD, dans une note à ses clients mardi.

Les chiffres de l’inflation de février ne reflètent pas directement l’imposition de droits de douanes ou de droits de douane de rétorsion entre le Canada et les États-Unis, entrés en vigueur après une série d’échéances et d’annonces en mars.

Les économistes s’attendent à ce que la guerre commerciale avec les États-Unis fasse grimper les prix dans les mois à venir, même si la décision d’Ottawa de mettre fin à la tarification du carbone pour les consommateurs à compter du 1er avril atténuera quelque peu les chiffres de l’inflation le mois prochain.

Benjamin Reitzes, directeur général et spécialiste en stratégie pour les taux canadiens et la macroéconomie chez BMO, a précisé mardi dans une note que les données d’inflation de mars afficheront probablement également une hausse, le congé fiscal ayant désormais complètement disparu de l’équation.

« L’inflation crée encore beaucoup de bruit », a-t-il écrit, ce qui complique les efforts de la Banque du Canada pour fixer son taux directeur.

La Banque du Canada a abaissé son taux directeur d’un quart de point pour le porter à 2,75 % mercredi dernier, sa prochaine décision étant prévue pour le 16 avril.

Benjamin Reitzes a dit s’attendre à ce que l’indice des prix à la consommation de février renforce la prudence de la banque centrale quant à l’utilisation de son taux directeur pour compenser l’impact des droits de douane sur l’économie canadienne.

« Nous verrons ce que le début d’avril nous réserve en matière de droits de douane, mais si les perspectives économiques ne se détériorent pas davantage, la Banque du Canada envisagera une pause après sept réunions consécutives de baisses », a affirmé Benjamin Reitzes.

Leslie Preston a indiqué que, sur la base d’une prévision selon laquelle les droits de douane américains resteraient en vigueur pendant six mois avant d’être réduits, la TD préconise deux baisses d’un quart de point lors des deux prochaines décisions de la Banque du Canada.

L’article L’inflation a fait un bond de 2,6 % en février est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Banque TD : 1 M$ pour l’inclusion économique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/banque-td-1-m-pour-linclusion-economique/ Tue, 18 Mar 2025 11:02:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106112 Trois organismes bénéficieront d’un financement jusqu’en 2027.

L’article Banque TD : 1 M$ pour l’inclusion économique est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Banque TD débloque un million de dollars pour appuyer des organismes qui contribuent à la littératie financière et au développement des compétences de leurs bénéficiaires.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de son initiative « La promesse TD Prêts à agir », une plateforme d’entreprise citoyenne de la banque qui vise à créer un impact positif dans les communautés.

Les trois organismes reçoivent un financement qui sera distribué sur une période de trois ans. Il s’agit de :

  • Exponenti’elles (Up with Women),présent dans quatre provinces canadiennes dont le Québec, recevra 350 000 $ pour soutenir son programme de coaching professionnel qui aide les femmes à faible revenu à sortir durablement de la pauvreté. Le financement a débuté en janvier 2025.
  • Victim Services Toronto obtient quant à lui 360 000 $ pour son programme Reclaim qui vient en aide aux survivants du trafic humain en éliminant leurs dettes coercitives. Une première partie des fonds a été versée en janvier dernier.
  • Fintech Cadence, un organisme dirigé par des femmes qui accompagne les startups dans le domaine des technologies financières, bénéficie quant à lui de 375 000 $ sur trois ans. Son programme Hub Fintech, lancé initialement grâce à une subvention de la TD en 2021, aide les jeunes pousses à développer des solutions innovantes face aux défis financiers des Canadiens.

« À la TD, nous avons la ferme volonté d’aider tout le monde, dont les femmes, à réaliser leur ambition », explique Christine Morris, première vice-présidente à la direction et présidente du groupe-ressource pour les employés Les femmes à la TD. Elle souligne l’importance de soutenir « des projets qui leur permettent de mieux gérer les obstacles qui les séparent de la prospérité. »

Avec cet investissement, la TD poursuit son objectif de verser une contribution totale d’un milliard de dollars d’ici 2030 par l’intermédiaire de « La promesse TD Prêts à agir ».

Ce programme se concentre sur quatre domaines d’action :

  • Sécurité financière,
  • Planète dynamique,
  • Collectivités inclusives,
  • et Meilleure santé.

L’article Banque TD : 1 M$ pour l’inclusion économique est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
TD nomme une nouvelle administratrice https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/td-nomme-une-nouvelle-administratrice/ Fri, 14 Mar 2025 11:14:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106023 NOUVELLES DU MONDE – En la personne d’Ana Arsov.

L’article TD nomme une nouvelle administratrice est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Ana Arsov se présentera à l’élection des administrateurs du conseil, nous apprend la circulaire de procuration de la direction auprès des organismes de réglementation des valeurs mobilières que le Groupe Banque TD vient de publier.

« Mme Arsov se joint ainsi aux autres leaders hautement qualifiés ayant de l’expérience dans les services bancaires, la gouvernance, la gestion des risques et la conformité réglementaire à l’échelle mondiale », annonce ainsi l’institution.

Ana Arsov est l’ancienne cocheffe mondiale, Institutions financières et cheffe mondiale, Crédit privé à Moody’s Ratings, la division de notation financière de Moody’s Corporation. À ce poste, elle gérait les activités de surveillance et de gestion des notations et de la recherche pour les institutions financières. Elle s’occupait aussi d’évaluer les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance au sein du secteur bancaire.

Pendant ses presque 12 ans à Moody’s Ratings, elle a également lancé et dirigé la surveillance analytique des marchés de crédit privés.

Durant sa carrière, elle a également été directrice exécutive pour UBS, Responsable de la gestion du portefeuille de crédit mondial à Morgan Stanley et Vice-présidente à Lehman Brother.

« Nous sommes ravis qu’Ana ait accepté d’intégrer le conseil d’administration, précise Alan MacGibbon, président du conseil d’administration, Groupe Banque TD. La TD profitera assurément de son expérience et de ses connaissances approfondies du secteur bancaire et des services financiers, notamment au chapitre de la planification stratégique, de la gestion des risques et des questions réglementaires. En annonçant l’arrivée de cinq nouveaux administrateurs cette année, la TD met en œuvre une importante refonte de son conseil d’administration et le dote de nouvelles compétences et perspectives pour qu’il puisse superviser comme il se doit le prochain chapitre du parcours fructueux de la TD. »

L’article TD nomme une nouvelle administratrice est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le PDG de la CIBC prendra sa retraite cet automne https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-pdg-de-la-cibc-prendra-sa-retraite-cet-automne/ Fri, 14 Mar 2025 11:07:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106180 Il sera remplacé par Harry Culham.

L’article Le PDG de la CIBC prendra sa retraite cet automne est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Victor Dodig, président et chef de la direction de la CIBC, prendra sa retraite cet automne, laissant derrière lui une banque plus solide que celle dont il a hérité il y a une dizaine d’années.

La banque torontoise a annoncé jeudi un plan de succession qui verra Victor Dodig quitter son poste le 31 octobre. Il sera remplacé par Harry Culham, responsable des opérations de Marchés des capitaux CIBC, également nommé chef de l’exploitation à compter du 1er avril, avant sa promotion importante plus tard dans l’année.

« Ensemble, nous avons jeté des bases solides pour l’avenir, grâce à une stratégie claire et cohérente axée sur les relations avec les clients, la solidité financière, l’innovation, la durabilité et un engagement communautaire authentique », a indiqué Victor Dodig par communiqué.

« Je suis très fier de tout ce que nous avons accompli ensemble et je pense que le moment est bien choisi pour passer le flambeau à Harry (Culham) », a-t-il ajouté.

Le départ de Victor Dodig marque la fin d’un chapitre prometteur pour la banque, qui a dynamisé son bilan, orchestré sa plus importante acquisition à ce jour et tiré parti de la vigueur du marché américain au cours de la dernière décennie.

Sous la direction de Victor Dodig, la banque a racheté le prêteur PrivateBancorp, établi à Chicago, pour 5 milliards de dollars américains en 2017, afin de générer un quart de ses bénéfices aux États-Unis à long terme. À l’époque, environ 5 % de ses bénéfices provenaient des États-Unis, principalement de ses activités de gestion de patrimoine et de marchés financiers.

La banque souhaitait accroître sa présence aux États-Unis, car l’économie du pays était en croissance, les taux d’intérêt augmentaient et Donald Trump, alors à son premier mandat présidentiel, promettait des réductions d’impôts et une déréglementation.

James Shanahan, analyste chez Edward Jones, attribue aujourd’hui à cette transaction et à l’orientation américaine de Victor Dodig le doublement des revenus de la CIBC et la diminution de la part attribuable au Canada de plus de 85 % à moins de 70 %.

« Pendant cette période, la CIBC s’est considérablement diversifiée, réduisant ainsi sa dépendance au Canada et à ses activités bancaires traditionnelles », a déclaré James Shanahan dans une note aux investisseurs.

Un autre élément marquant du mandat de Victor Dodig a été le temps qu’il a consacré au développement des activités de marchés des capitaux et de gestion de patrimoine de la CIBC, qui représentent désormais plus d’un tiers des revenus et des bénéfices, selon James Shanahan.

Le successeur de Victor Dodig a passé une décennie à la tête des activités mondiales de marchés des capitaux de la CIBC, mais a également occupé des postes de direction au sein du secteur bancaire en Europe et en Asie avant de rejoindre la banque torontoise en 2008.

Harry Culham a fait ses débuts à la banque bien des années auparavant, alors qu’il était stagiaire à Vancouver et participait à l’un des tout premiers programmes de jeunes diplômés de la CIBC.

Une modernisation de la banque

Lorsqu’il prendra la relève de Victor Dodig, il devra aider la banque à gérer la guerre commerciale qui a éclaté entre le Canada et les États-Unis et qui risque de bouleverser les économies des deux pays. Les tensions que Donald Trump, qui en est à son deuxième mandat présidentiel, a suscitées entre ces alliés autrefois très proches ont entraîné une chute du huard et un effondrement des marchés.

La CIBC dispose toutefois d’une solide clientèle sur laquelle s’appuyer pour traverser cette période difficile, car Victor Dodig a conduit la banque à acquérir les activités canadiennes de cartes de crédit de Costco en 2022, alors que le pays était encore aux prises avec les effets de la pandémie de COVID-19.

L’opération s’accompagnait de 3 milliards de dollars de soldes impayés. La présidente du conseil d’administration de la CIBC, Kate Stevenson, a mentionné jeudi que la banque avait gagné plus de deux millions de clients, dont de nombreux clients fortunés et professionnels.

Elle considère cette opération, ainsi que les investissements « transformateurs » dans les services bancaires numériques et les technologies, comme des moyens par lesquels Victor Dodig a modernisé la banque et l’a rendue plus « axée sur les relations ».

Alors que la banque se prépare à la transition de sa direction, toutes ses activités opérationnelles relèveront de Harry Culham, tandis que les fonctions centrales de la CIBC continueront de relever de la compétence de Victor Dodig jusqu’à son départ à la retraite.

Après son départ à la retraite, Victor Dodig continuera d’exercer ses fonctions de conseiller spécial auprès de Harry Culham et du conseil d’administration jusqu’au 30 avril 2026.

Ce transfert de pouvoir intervient alors qu’un autre concurrent de la CIBC a également remanié sa direction.

Raymond Chun a pris ses fonctions à la tête de la Banque TD le 1er février, à la suite des échecs de la lutte contre le blanchiment d’argent dans les activités américaines de la banque, qui ont assombri la fin du mandat du président-directeur général Bharat Masrani.

Raymond Chun devait prendre ses fonctions le 10 avril, mais sa date d’entrée en fonction a été avancée, la banque ayant indiqué en janvier qu’elle cherchait à tourner la page grâce à un plan de succession accéléré.

L’article Le PDG de la CIBC prendra sa retraite cet automne est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
TD et la Banque Royale dévoilent leurs résultats du premier trimestre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/td-et-la-banque-royale-devoilent-leurs-resultats-du-premier-trimestre/ Fri, 28 Feb 2025 13:53:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105939 Des résultats mitigés pour la TD.

L’article TD et la Banque Royale dévoilent leurs résultats du premier trimestre est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le Groupe Banque TD affiche un bénéfice net de 2 793 milliards de dollars (G$) au premier trimestre 2025, en légère baisse par rapport aux 2 824 G$ enregistrés un an plus tôt. Le bénéfice net ajusté, quant à lui, reste plus ou moins stable à 3 623 G$, contre 3 637 G$ pour la même période en 2024. Le résultat dilué par action s’établit à 1,55 $, tandis que le résultat dilué par action ajusté progresse légèrement à 2,02 $, comparativement à 2,00 $ au T1 2024.

Raymond Chun, président du groupe et chef de l’exploitation du Groupe Banque TD, explique que le redressement du programme de LCBA aux États-Unis contre le blanchiment d’argent et le financement d’activités terroristes, ainsi que la cession de sa participation dans Schwab, ont contribué à atténuer le poids de charges élevées.

La TD a enregistré en 2024 plusieurs éléments qui ont pesé sur ses résultats du premier trimestre :

  • une charge de 927 millions de dollars (M$) liée à la restructuration de son bilan aux États-Unis ;
  • une dépréciation de 54 M$ due à l’abandon de la couverture des fonds propres en lien avec l’acquisition avortée de First Horizon Corporation ;
  • et une charge de 52 M$ relative à l’acquisition de Cowen.

Le secteur des services de détail aux États-Unis accuse une baisse de 61 % avec un bénéfice net de 342 M$. Sur une base ajustée, ce dernier s’établit à 1 038 G$, en recul de 12 %.

Des coûts liés aux amendes et aux réformes

Les difficultés de la TD aux États-Unis persistent après les pénalités de 3 G$ imposées par les autorités de régulation américaines en 2024 pour des manquements en matière de lutte contre le blanchiment d’argent. La banque prévoit dépenser environ 500 M$ américains avant impôt en 2025 pour corriger ces déficiences. Elle prévoit notamment l’embauche d’analystes supplémentaires pour traiter les dossiers, l’amélioration de la surveillance des transactions et du processus d’intégration des clients et l’adoption de technologies d’analyse de l’apprentissage machine à partir du troisième trimestre.

Malgré ces défis, la TD affiche des résultats en croissance dans d’autres secteurs. La gestion de patrimoine et l’assurance voient leur bénéfice net progresser de 23 % pour atteindre 680 M$. Les services bancaires personnels et commerciaux au Canada augmentent de 3 %, avec un bénéfice net de 1 831 G$.

La Banque Royale stimulée par l’achat de HSBC

La Banque Royale du Canada (RBC) signe un premier trimestre record avec un bénéfice net de 5,1 G$, en hausse de 43 %, par rapport à l’année précédente. Le bénéfice dilué par action grimpe à 3,54 $, en hausse de 42 %.

L’acquisition de la Banque HSBC Canada, finalisée en mars 2024, a fait croître le bénéfice net de 214 M$. Sur une base ajustée, le bénéfice net atteint 5,3 G$, en progression de 29 %, tandis que le bénéfice dilué par action ajusté s’établit à 3,62 $, en hausse de 27 %.

Dave McKay, président et chef de la direction de RBC, attribue ces résultats à une stratégie axée sur les clients dans l’ensemble des activités de la banque, une gestion prudente des risques et des investissements dans la technologie et les ressources humaines.

Le bénéfice avant dotation et impôt progresse de 45 % à 7,5 G$, incluant une contribution de 451 M$ de HSBC Canada. Hors HSBC, la croissance atteint 36 %, portée par la hausse des revenus en gestion de patrimoine et l’augmentation des revenus des marchés des capitaux, dopés par des taux de change favorables.

En revanche, la provision pour pertes de crédit a augmenté de 237 M$ en un an. Le ratio de provision pour pertes de crédit s’établit à 42 points de base, en hausse de 5 points par rapport à 2024.

L’article TD et la Banque Royale dévoilent leurs résultats du premier trimestre est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>