Banque Scotia – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 02 Apr 2024 11:06:27 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Banque Scotia – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 BMO va entreprendre cette année un audit sur l’équité raciale https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/bmo-va-entreprendre-cette-annee-un-audit-sur-lequite-raciale/ Tue, 02 Apr 2024 11:06:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99871 Comme elles s’y étaient engagées, les six grandes banques canadiennes ont augmenté le nombre de personnes noires au sein de leurs conseils d’administration.

L’article BMO va entreprendre cette année un audit sur l’équité raciale est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Banque de Montréal (BMO), qui avait promis d’effectuer un audit sur l’équité raciale en novembre à la suite d’un engagement de la part des actionnaires, commencera celui-ci cette année. Comme la Banque Royale du Canada, la BMO effectuera l’audit en deux parties : l’examen de 2024 portera sur l’équité en matière d’emploi, et celui de 2025 sur les pratiques commerciales de la banque, a indiqué un porte-parole à Advisor.ca.

Les résultats seront rendus publics une fois les examens terminés.

Depuis la saison des procurations de l’an dernier, les six grandes banques, à l’exception de la Banque Scotia, se sont engagées à effectuer des vérifications de l’équité raciale en réponse à l’engagement d’actionnaires activistes. L’audit de la Banque TD a été achevé l’année dernière.

En outre, toutes les grandes banques qui ont signé un engagement largement médiatisé visant à augmenter le nombre de Noirs au sein des conseils d’administration d’ici à 2025 ont atteint cet objectif.

Pour rappel, en 2020, la BMO, la Banque de Nouvelle-Écosse, la CIBC et la Banque Nationale du Canada ont signé l’engagement BlackNorth, qui demande aux signataires de s’engager à ce que les Noirs occupent au moins 3,5 % des postes au sein des conseils d’administration d’ici à 2025, entre autres objectifs.

Les conseils d’administration des six grandes banques comptent entre 13 et 15 membres, de sorte que l’ajout d’un administrateur noir répond à cette exigence.

À un an de l’échéance, les quatre signataires ont atteint leur objectif. La BMO a nommé un administrateur noir en août 2023, la Banque Nationale en avril 2021 et la Banque Scotia en juin 2022. La CIBC compte un membre noir au sein de son conseil d’administration depuis 2017.

La CIBC a également atteint l’un de ses objectifs d’équité raciale fixés en 2021, à savoir qu’au moins 4 % des postes de direction approuvés par le conseil d’administration soient occupés par des membres de la communauté noire d’ici à la fin de 2023. L’année dernière, la banque a mis à jour cet objectif, visant à atteindre au moins 5 % d’ici 2025.

Les banques ont également augmenté le nombre de membres autochtones au sein de leurs conseils d’administration : trois banques ont nommé des administrateurs autochtones cette année, contre deux l’année dernière. Allant encore plus loin, la Banque Toronto-Dominion propose deux administrateurs autochtones, contre un seul l’année dernière.

Les assemblées générales annuelles des banques ont lieu en avril. Voici un aperçu des conseils d’administration proposés par chaque institution :

Banque de Montréal

 

État d’avancement de l’audit sur l’équité raciale : En novembre, la Commission s’est engagée à réaliser un audit sur l’équité raciale à la suite de l’engagement pris par les actionnaires. L’audit commencera cette année et se concentrera d’abord sur les pratiques d’emploi, puis sur les pratiques commerciales.

Statut du conseil d’administration, 2024 :

  • Six des 13 candidats sont des femmes (46 % ; objectif de 33 %).
  • Deux des 13 candidats s’identifient comme des personnes de couleur (15 % ; pas d’objectif)
  • Un candidat s’identifie comme Noir (8 % ; objectif de 3,5 %).
  • Aucun candidat ne s’identifie comme autochtone (pas d’objectif).

Banque de Nouvelle-Écosse

 

Statut de l’audit sur l’équité raciale : Aucun audit officiel n’a été signalé ; aucune résolution d’actionnaire ne demande un tel audit en 2024.

Statut du conseil d’administration :

  • Cinq des 14 candidats sont des femmes (36 % ; objectif de 30 %).
  • Deux des 14 candidats s’identifient comme des personnes de couleur (14 % ; pas d’objectif).
  • Un candidat est noir (7 % ; objectif de 3,5 %).
  • Aucun candidat ne s’identifie comme autochtone (pas d’objectif).

CIBC

 

Statut de l’audit sur l’équité raciale : « La CIBC a engagé un tiers indépendant pour entreprendre une évaluation de l’équité raciale en deux phases sur nos politiques d’emploi et nos pratiques commerciales en 2024 et 2025, indique la banque dans son rapport sur le développement durable 2023. Un rapport final, comprenant des recommandations et un plan d’action, sera inclus dans nos divulgations de l’exercice 2026. »

Statut du conseil d’administration :

  • Six des 13 candidats sont des femmes (46 % ; objectif de 40 %).
  • Deux des 13 candidats s’identifient comme des personnes de couleur (15 % ; pas d’objectif).
  • Un candidat s’identifie comme Noir (8 % ; objectif de 3,5 %)
  • Un candidat s’identifie comme autochtone (8 % ; pas d’objectif)
  • Un des 13 candidats s’identifie comme membre de la communauté LGBTQ+ (8 % ; pas d’objectif)

Banque Nationale du Canada

 

État d’avancement de l’audit sur l’équité raciale : Un travail d’audit est en cours concernant les principes de la banque responsable, et la banque collaborera avec SHARE sur d’autres travaux d’audit relatifs à l’équité raciale.

Statut du conseil d’administration :

  • Six des 13 candidats sont des femmes (46 % ; objectif de 40 %).
  • Un des 13 candidats est une minorité visible (8 % ; pas d’objectif).
  • Ce candidat est noir (8 % ; objectif de 3,5 %).
  • Aucun candidat ne s’est identifié comme autochtone (pas d’objectif).

Banque Royale du Canada

 

État d’avancement de l’audit sur l’équité raciale : La banque s’est engagée à réaliser un audit sur l’équité raciale en novembre à la suite de l’engagement des actionnaires. La banque prévoit d’achever l’audit des pratiques d’emploi en matière d’équité raciale par une tierce partie d’ici à la fin décembre 2024. Toujours d’ici la fin de 2024, la banque a déclaré qu’elle procéderait à un audit de ses pratiques commerciales par un tiers spécialisé dans l’équité raciale, l’audit devant avoir lieu en 2025.

Statut du conseil d’administration :

  • Cinq des 13 candidats sont des femmes (38 % ; objectif de 35 %) ; la banque a également nommé une femme au conseil d’administration en février.
  • Quatre des 13 candidats s’identifient comme Noirs, autochtones, personnes de couleur et/ou LGBTQ+ (31 % ; pas d’objectif).
  • Un candidat s’identifie comme autochtone (8 % ; pas d’objectif).

Banque Toronto-Dominion

Statut de l’audit sur l’équité raciale : La TD a été la première des six grandes banques, et l’une des premières entreprises au Canada, à accepter de réaliser un audit à la suite de la pression exercée par les actionnaires. L’audit de la banque a été achevé en 2023. L’audit a été salué pour son caractère novateur, mais l’actionnaire qui l’avait demandé a fait remarquer qu’il comportait des « limites importantes » parce qu’il ne couvrait que les pratiques en matière d’emploi et la culture de l’entreprise, et non les pratiques commerciales.

Statut du conseil d’administration :

  • Sept des 15 candidats sont des femmes (47 % ; objectif de 30 %-40 %).
  • Dix des 15 candidats s’identifient à une minorité visible, à une personne autochtone, à 2SLGBTQ+ ou à une personne handicapée (67 % ; pas d’objectif).
  • Deux candidats sont autochtones (13 % ; pas d’objectif)
  • Un candidat est noir (7 % ; pas d’objectif)

L’article BMO va entreprendre cette année un audit sur l’équité raciale est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Coup de filet de la Scotia chez TD https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/coup-de-filet-de-la-scotia-chez-td/ Fri, 22 Mar 2024 11:11:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99672 NOUVELLES DU MONDE – Pour renforcer son équipe au Québec.

L’article Coup de filet de la Scotia chez TD est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Après 10 ans à la TD, Émile Khayat se joint à l’équipe de Martin Lavigne chez Gestion de patrimoine Scotia à titre de directeur des succursales de Westmount, Laval, Brossard et Québec.

Jusqu’à récemment, il occupait le poste de directeur régional principal chez Gestion de patrimoine TD pour le Québec et le Nouveau-Brunswick. Il a également occupé les fonctions de directeur de succursale chez TD pendant 4 ans.

Émile Khayat a débuté sa carrière en finance en 2006 à la Banque Nationale comme conseiller, avant de devenir planificateur financier, puis directeur de succursale à Laval.

Il possède un MBA en finance de l’Université Paris Dauphine et un MBA pour cadres spécialisé en services financiers de l’UQAM. Il détient également un certificat en planification financière de HEC Montréal, et porte les titres de planificateur financier et de gestionnaire de placements agréé.

L’article Coup de filet de la Scotia chez TD est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Des propositions aux assemblées des banques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/des-propositions-aux-assemblees-des-banques/ Fri, 15 Mar 2024 10:26:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99663 Mais peu de nouvelles sur le climat.

L’article Des propositions aux assemblées des banques est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les banques canadiennes sont confrontées à une autre série de propositions d’actionnaires axées sur des questions environnementales, sociales et de gouvernance lors de leurs assemblées annuelles cette année, mais peu de nouvelles sur le climat.

La Banque TD voit une proposition mise de l’avant l’an dernier être proposée à nouveau cette année, qui l’appelle à fournir plus de détails sur ses plans en ce qui a trait à la transition énergétique.

Les six grandes banques font d’ailleurs face à une résolution déposée à nouveau les poussant à organiser un vote consultatif des actionnaires sur leurs objectifs en matière d’environnement et de changements climatiques.

La seule nouvelle résolution cette année vient de plusieurs fonds de pension de New York qui veulent pousser la Banque Royale du Canada à rendre compte de la comparaison de son financement dans les énergies à faible émission de carbone avec son financement dans les combustibles fossiles.

Les huit propositions contrastent avec les 13 déposées l’année dernière qui poussaient RBC, TD, BMO, la Banque Scotia, CIBC et la Banque Nationale à accroître leur action contre les changements climatiques.

Ce changement s’inscrit dans le cadre d’un abandon plus large du recours aux propositions d’actionnaires pour promouvoir l’action climatique, selon la directrice mondiale de la recherche sur le développement durable chez Morningstar, Hortense Bioy.

« Je pense que la dynamique ralentit dans tous les domaines », a-t-elle affirmé.

« Ce que nous constatons, c’est un niveau globalement inférieur pour les propositions, et en particulier pour le climat, qui a débuté l’année dernière par rapport aux années précédentes. »

Cela s’explique en partie, du moins aux États-Unis, par la forte réticence des républicains à l’encontre des gestionnaires d’actifs qui souhaitent soutenir ces propositions.

Ce changement se produit également en partie parce que les premières résolutions visaient davantage à pousser les entreprises, y compris les banques, à commencer à mesurer et à déclarer leurs émissions et à fixer des objectifs pour les réduire.

De nombreuses entreprises, tout comme les banques canadiennes, ont commencé à le faire, de sorte que les propositions s’aventurent dans un territoire plus délicat consistant à les presser sur des détails plus spécifiques, tels que des détails sur les plans de transition ou des objectifs plus ambitieux, a souligné Hortense Bioy.

« À mesure que la crise climatique s’aggrave, nous constatons que les investisseurs souhaitent pousser les entreprises encore plus au-delà de la simple divulgation de données climatiques de base ou minimales. »

Les entreprises s’opposent généralement et exhortent les actionnaires à rejeter toute proposition trop normative.

Investors for Paris Compliance a été prudent dans sa formulation pour éviter ces critiques lorsqu’il a poussé la TD à fournir plus de détails sur ses projets, a plaidé le directeur du groupe de défense, Matt Price.

« En gros, nous disons simplement à la TD que nous voulons voir plus de viande sur l’os. Nous ne disons pas à quoi la viande doit ressembler », a-t-il expliqué.

Les plans de la banque sont trop vagues, avec peu de détails sur la manière dont elle atteindra ses objectifs ou incitera ses clients à réduire leurs émissions, a soutenu Matt Price.

Il a cité comme exemples de progrès ce que RBC a fait ces derniers mois, comme la publication de son approche d’engagement des clients sur le climat et l’établissement d’un objectif visant à tripler le financement des énergies renouvelables d’ici 2030 pour le porter à environ 15 G$.

Les discussions avec TD n’ont pas été encourageantes, c’est pourquoi le groupe a déposé à nouveau sa proposition après avoir obtenu 23,5 % de soutien, ainsi que 5,4 % d’abstention, lors du vote de l’année dernière.

Matt Price espère obtenir plus de soutien cette année pour démontrer que les investisseurs veulent en apprendre plus sur le plan climatique de l’institution financière.

En réponse, la TD a soutenu que son Plan d’action climatique décrit déjà son approche et que ce plan continue d’évoluer à mesure que la banque s’engage dans des efforts vers la carboneutralité.

RBC, quant à elle, a déclaré en réponse à la résolution lui demandant de divulguer son ratio de financement à faible émission de carbone par rapport aux combustibles fossiles qu’elle a publié de nombreuses informations sur le climat qui, selon elle, assurent une transparence suffisante.

L’article Des propositions aux assemblées des banques est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Cour donne son feu vert au financement des recours collectifs des banques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-cour-donne-son-feu-vert-au-financement-des-recours-collectifs-des-banques/ Thu, 14 Mar 2024 12:01:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99500 Quatre banques font l’objet d’actions en justice concernant les doubles frais de chèque sans provision.

L’article La Cour donne son feu vert au financement des recours collectifs des banques est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Un tribunal de l’Ontario a approuvé les modalités de financement d’une série d’actions collectives proposées contre de grandes banques, alléguant que les clients devaient payer des frais excessifs pour des transactions de débit qui avaient échoué.

Quatre grandes banques — la Banque de Montréal, la CIBC, la Banque de Nouvelle-Écosse et la Banque Royale du Canada — font l’objet de recours collectifs similaires intentés par la même équipe d’avocats, au motif que les banques facturent indûment des frais pour insuffisance de fonds en cas d’échec de transactions par débit préautorisé.

« Dans chaque action, le demandeur plaide que le contrat type du défendeur n’autorise pas les frais en double et que la pratique du défendeur viole la législation ontarienne sur la protection des consommateurs », souligne la Cour supérieure de justice dans sa décision.

Cette décision a approuvé les modifications apportées aux affaires des plaignants afin de leur permettre de financer le litige par le biais d’accords identiques de financement par des tiers.

Compte tenu du chevauchement des affaires, le tribunal a rendu une seule décision pour les quatre, approuvant les accords de financement des litiges. L’approbation du tribunal est requise pour les accords par lesquels un tiers accepte de financer un recours collectif en échange d’une part des dommages-intérêts.

Dans ce cas, le tribunal a conclu que les accords de financement — qui permettraient au bailleur de fonds de percevoir entre 7 % et 12 % des dommages-intérêts, en fonction de la date de résolution de l’affaire — étaient équitables et raisonnables.

« Les accords de financement [prévoient] une récompense raisonnable pour le bailleur de fonds en échange de l’indemnisation des coûts et du financement des débours nécessaires », affirme le tribunal, ajoutant que les plaignants n’ont pas subi de pertes suffisamment importantes pour qu’il soit pratique de financer le litige par ses propres moyens.

« Les accords de financement sont donc nécessaires pour faciliter l’accès à la justice pour le groupe et promouvoir la modification du comportement, si en fin de compte un tribunal estime que les défendeurs, ou l’un d’entre eux, ont eu un comportement qui devrait être modifié », appuie le tribunal.

Le tribunal estime également que le financier disposait des ressources nécessaires pour payer les frais qui lui seraient imputés si les banques obtenaient gain de cause dans les recours collectifs.

Il a donc accepté les requêtes des plaignants et approuvé les accords de financement proposés.

En février, la Cour supérieure de l’Ontario a approuvé un règlement de 15,9 millions de dollars dans le cadre d’un recours collectif contre la Banque Toronto-Dominion, qui portait sur la question de savoir si la banque avait correctement indiqué que les clients pouvaient se voir facturer deux fois les 48 dollars de frais de chèque sans provision.

L’article La Cour donne son feu vert au financement des recours collectifs des banques est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Énergies renouvelables : la RBC triple son objectif de financement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/energies-renouvelables-la-rbc-triple-son-objectif-de-financement/ Wed, 13 Mar 2024 11:02:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99495 La banque a notamment créé sa propre catégorie « Financement de la décarbonisation ».

L’article Énergies renouvelables : la RBC triple son objectif de financement est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Banque Royale du Canada (RBC) prévoit d’augmenter son financement dans les énergies renouvelables, même si elle a également signalé peu de progrès dans la réduction de l’intensité des émissions de son financement pétrolier et gazier.

Dans son dernier rapport annuel sur le climat mercredi, la banque s’est fixé pour objectif de tripler le financement des énergies renouvelables pour le porter à 15 milliards de dollars (G$) d’ici 2030 et a annoncé qu’elle prévoyait d’affecter 1 G$ aux solutions climatiques d’ici la fin de la décennie.

La RBC a également créé sa propre catégorie « Financement de la décarbonisation » pour aider à orienter le financement, alors que les progrès en matière de création de normes de finance verte à l’échelle de l’industrie restent bloqués au gouvernement fédéral.

« Les mesures que nous annonçons aujourd’hui nous permettront d’aider nos clients à réduire leurs émissions, de contribuer à l’établissement de nouvelles sources d’énergie renouvelable et de financer des solutions climatiques novatrices », a déclaré Jennifer Livingstone, vice-présidente Climat de RBC, dans un communiqué.

La banque a également révélé que l’intensité des émissions de ses financements pétroliers et gaziers était « relativement stable » l’année dernière par rapport au niveau de référence de 2019, alors que son objectif est de réduire la mesure entre 11 et 35 % d’ici la fin de la décennie.

La banque a soutenu qu’il était préférable de travailler avec les sociétés pétrolières et gazières pour réduire l’intensité de leurs émissions, même si elles augmentent leur production, plutôt que de supprimer le financement comme l’exigent certains militants environnementaux.

La RBC n’a pas divulgué dans le rapport comment le montant total de son financement dans les énergies à faible émission de carbone se compare à celui de son financement dans les combustibles fossiles. La banque fait face à une pression des investisseurs pour qu’elle adopte cette mesure clé.

Écart d’investissement

L’organisme de recherche BloombergNEF a découvert que la RBC avait consacré environ 37 cents aux sources à faibles émissions de carbone pour chaque dollar consacré aux combustibles fossiles en 2022, soit 11,5 G$ US aux sources à faibles émissions de carbone, contre 31,2 G$ US aux combustibles fossiles.

BloombergNEF estime que les banques devraient plutôt consacrer au moins 4 $ aux options vertes pour chaque dollar consacré au pétrole et au gaz d’ici la fin de la décennie afin de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius.

La RBC a déclaré dans son rapport sur le climat qu’elle avait pour objectif de faire passer le financement des énergies à faibles émissions de carbone à plus de 35 G$ d’ici 2030, soit environ 26 G$ US.

Les fonds de pension de la ville de New York ont déposé une résolution d’actionnaires contre la RBC, la poussant à divulguer elle-même le ratio énergies vertes/énergies fossiles. Le fonds de retraite a également déposé une résolution similaire auprès de JPMorgan Chase, mais a abandonné cette résolution après que la banque a accepté de le faire.

La nécessité d’une meilleure divulgation des informations sur le climat a été soulignée par un rapport du groupe de défense britannique InfluenceMap publié mercredi, qui montre que les grandes banques canadiennes consacrent en général une part croissante de leur financement aux combustibles fossiles.

TD, Banque Scotia, BMO, RBC et CIBC ont augmenté leur orientation de financement envers les combustibles fossiles de 15,5 % en 2020 à 18,4 % en 2022, indique le rapport.

L’Association des banquiers canadiens (ABC) a déclaré dans un communiqué au nom des banques citées qu’elles comprennent toutes l’importance du secteur financier dans la transition vers un avenir à faibles émissions de carbone.

L’ABC a déclaré que le rapport InfluenceMap est basé sur les données de 2022 et ne rend pas compte des récents progrès climatiques, tandis que les prochaines divulgations bancaires fourniront des informations supplémentaires sur les efforts climatiques.

RBC a divulgué pour la première fois dans son rapport ses émissions absolues financées provenant du pétrole et du gaz. Ce chiffre équivalait à 71,4 millions de tonnes d’émissions de carbone l’année dernière, soit à peu près autant que l’émission annuelle de toutes les voitures et camions légers au Canada.

L’article Énergies renouvelables : la RBC triple son objectif de financement est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Nominations au CA de Manuvie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nominations-au-ca-de-manuvie/ Tue, 12 Mar 2024 11:14:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99510 Et deux personnes ont soumis leur candidature pour le poste de directeur.

L’article Nominations au CA de Manuvie est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Mike Durland et Don Kanak entrent au conseil d’administration (CA) de Manuvie. Mike Durland se joint au comité d’audit et au comité de gouvernance et des candidatures du CA. Don Kanak siégera au comité de rémunération et de dotation en personnel-cadre et au comité de gestion des risques.

Avant de se joindre au CA de Manuvie, Mike Durland a été cadre supérieur à la Banque de Nouvelle-Écosse, où il a travaillé au sein de la division des marchés financiers, notamment comme chef de groupe et chef de la direction, Activités bancaires et de marché, Monde. Il est actuellement chef de la direction de Melancthon Capital. Il est titulaire d’un baccalauréat en commerce de l’Université Saint Mary’s et d’un doctorat en gestion de l’Université Queen’s.

Don Kanak a effectué sa carrière dans le secteur de l’assurance en Asie. Il a occupé plusieurs postes de direction chez Prudential Holdings. Il a été président d’Insurance Growth Markets et de Prudence Foundation. Auparavant, il a été président d’Eastspring Investments et de Prudential Corporation Asia. Il a également été cadre au sein d’American International Group (AIG). Il est titulaire d’un baccalauréat ès arts de l’Université de Caroline du Nord, d’une maîtrise en lettres de l’Université Oxford avec une spécialisation en études de gestion et d’un doctorat en droit de la Harvard Law School.

Par ailleurs, Anna Manning et John Wong seront candidats au poste de directeur. Anna Manning a été présidente et chef de la direction de Reinsurance Group of America (RGA). Avant de se joindre à RGA, elle a travaillé 19 ans au bureau de Toronto de Tillinghast, le service de conseil en assurance de Towers Perrin. Titulaire d’un baccalauréat en sciences actuarielles de l’Université de Toronto, elle est Fellow de la Society of Actuaries et de l’Institut canadien des actuaires.

John Wong était associé principal et président du Boston Consulting Group pour la Chine, où il est actuellement conseiller principal. Il compte plus de 30 ans d’expérience dans le marché asiatique des soins de santé. Il a aussi œuvré dans les secteurs des produits biopharmaceutiques, de la technologie médicale et de produits de santé. Il est titulaire d’un MBA de l’Université Harvard, d’une maîtrise en génie chimique du Massachusetts Institute of Technology et d’un baccalauréat en génie chimique de l’Imperial College London.

Les candidatures d’Anna Manning et John Wong seront soumises au vote lors de l’Assemblée annuelle des actionnaires de la Société, le 9 mai prochain. Advenant leur élection, Anne Manning se joindra au comité de rémunération et de dotation en personnel-cadre et au comité de gestion des risques, tandis que John Wong siégera au comité d’audit et au comité de gouvernance et des candidatures.

L’article Nominations au CA de Manuvie est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Banque Scotia élargit le mandat de deux employés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/banque-scotia-elargit-le-mandat-de-deux-employes/ Wed, 28 Feb 2024 12:19:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99097 NOUVELLES DU MONDE - Pour compenser le départ d’un troisième.

L’article Banque Scotia élargit le mandat de deux employés est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
En raison du départ de Jake Lawrence, qui agissait à titre de chef de la direction et chef de groupe, Services bancaires et marchés mondiaux, la Banque Scotia a élargi les mandats de Paul Scurfield et de Michael Kruse.

Avant sa décision de quitter l’institution pour Power Corporation, Jake Lawrence était à la Banque Scotia depuis 2002. Au cours de ses plus de 20 ans auprès de l’institution, il a occupé des postes de plus en plus importants dans les domaines de la finance, de la trésorerie du groupe et des services bancaires et marchés mondiaux. Plus récemment, Jake Lawrence était co-chef de groupe des Services bancaires et marchés mondiaux, avec une responsabilité spécifique pour les activités des marchés des capitaux.

« Je tiens à remercier Jake pour son apport important durant sa carrière impressionnante de 22 ans à la Banque et je lui souhaite tout le succès possible dans cette autre institution canadienne prestigieuse. Pendant que Jake dirigeait les Services bancaires et marchés mondiaux, nous avons renforcé notre image de marque et priorisé la cohérence de nos marchés clés, développé notre présence aux États-Unis et bien positionné nos activités pour assurer notre croissance future, explique Scott Thomson, président et chef de la direction de la Banque Scotia. Parmi ses nombreuses contributions, mentionnons que Jake a mis en place une équipe talentueuse en excellente position pour réaliser notre stratégie : générer une croissance rentable et durable dans tous nos marchés prioritaires. »

La Banque Scotia a récemment annoncé la nomination de Paul Scurfield au poste de chef mondial, Marchés des capitaux, Services bancaires et marchés mondiaux. Michael Kruse exerce désormais les fonctions de chef mondial par intérim, Services bancaires aux grandes entreprises et Services bancaires d’investissement, Services bancaires et marchés mondiaux.

Les deux relèveront directement du président et chef de la direction, Scott Thomson.

Paul Scurfield travaille pour l’institution depuis 2019. Il possède toutefois plus de 20 ans d’expérience dans le secteur des marchés des capitaux qu’il a acquis à la Bank of America. Jusqu’à tout récemment, il dirigeait les activités mondiales de la Banque portant sur les titres à revenu fixe, les devises et les marchandises.

Durant les quatre années qu’il a passé au service de la Banque Scotia, Paul Scurfield a joué un rôle déterminant dans le renforcement des activités de la Banque portant sur l’origination de titres à revenu fixe, la mise en place de l’équipe-conseil sur la finance durable et l’élargissement des capacités de la Banque en matière de financement structuré.

Michael Kruse travaille pour la Banque Scotia depuis 2018. Il est entré au service de l’institution pour diriger les Services bancaires aux grandes entreprises et Services bancaires d’investissement aux États-Unis. Tout récemment, il était chef des Services bancaires et marchés mondiaux aux États-Unis.

« Je suis ravi de l’élargissement des mandats de Paul et de Michael, au moment où nous concentrons nos efforts pour réaliser la stratégie et les priorités des Services bancaires et marchés mondiaux. Ce sont deux dirigeants chevronnés qui possèdent chacun une vaste expertise et une longue expérience dans des institutions financières mondiales d’importance, et je suis persuadé qu’ils sauront nous aider à concrétiser nos priorités stratégiques et à consolider nos assises et l’équipe en place », affirme Scott Thomson.

L’article Banque Scotia élargit le mandat de deux employés est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
BMO et la Banque Scotia annoncent leurs résultats https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/bmo-et-la-banque-scotia-annonce-leurs-resultats/ Wed, 28 Feb 2024 12:19:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99371 Les deux institutions rapportent une hausse de leur bénéfice net.

L’article BMO et la Banque Scotia annoncent leurs résultats est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
BMO: recul du bénéfice net ajusté au T1 et hausse du bénéfice net

Le bénéfice net de Groupe financier BMO a bondi au premier trimestre de 2024 par rapport à la période correspondante de l’exercice précédent; il est passé de 133 millions de dollars (M$) à 1,292 milliard de dollars (G$). Le bénéfice par action comptable s’est élevé de 0,14 $ à 1,73 $.

Au cours de la même période, le bénéfice net ajusté a reculé, de 2,158 G$ à 1,893 G$. Le bénéfice ajusté par action a décliné de 3,06 $ à 2,56 $.

Quant au total des revenus, il a progressé en un an de 5,099 G$ à 7,672 G$.

La dotation à la provision pour pertes sur créances de Groupe financier BMO a augmenté d’un premier trimestre à l’autre de 217 M$ à 627 M$. Le rendement des capitaux propres s’est élevé au premier trimestre de 2024 à 7,2 %, comparativement à 0,6 % un an plus tôt.

Le chef de la direction de BMO Groupe financier, Darryl White, croit qu’en dépit des perspectives économiques incertaines, les activités diversifiées de la banque ont été fortes et résilientes et à son avis, les avantages des acquisitions stratégiques ont été démontrées.

En marge de la présentation de ses plus récents résultats financiers, le conseil d’administration de Groupe financier BMO a déclaré un dividende trimestriel de 1,51 $ par action ordinaire pour le deuxième trimestre de l’exercice 2024, inchangé par rapport au trimestre précédent.

Banque Scotia: hausse du bénéfice net en une année au T1

Le bénéfice net de la Banque Scotia a progressé en un an au premier trimestre, de 1,758 G$ à 2,199 G$.

Au cours de la même période, le bénéfice par action dilué a avancé de 1,35 $ à 1,68 $.

Cependant, le bénéfice net ajusté pour le premier trimestre a reculé au cours de la même période, passant de 1,84 $ à 1,69 $ par action.

Pour le trimestre clos le 31 janvier dernier, les revenus totaux de la Banque Scotia se sont élevés à 8,433 G$, comparativement à 7,962 G$ à la même date en 2023.

Le rendement des capitaux propres ajusté s’est établi à 11,9 %, contre 13,4 % pour le premier trimestre de l’exercice précédent. Quant à la dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances, elle se chiffrait à 962 M$ au plus récent trimestre, comparativement à 638 M$ au premier trimestre de 2023.

Le montant brut des prêts douteux a augmenté du quatrième trimestre de 2023 à la plus récente période de trois mois, de 5,726 G$ à 6,119 G$ au 31 janvier 2024.

Le président et chef de la direction de la Banque Scotia, Scott Thomson, croit que la banque a dégagé un excellent bénéfice trimestriel grâce à la forte croissance des revenus, à l’accroissement des marges et au contrôle rigoureux des dépenses.

En marge de la présentation de ses plus récents résultats financiers, la Banque Scotia a annoncé un dividende de 1,06 $ par action, payables le 26 avril prochain.

L’article BMO et la Banque Scotia annoncent leurs résultats est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Banque Scotia accueille Angela D’Angelo https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/la-banque-scotia-accueille-angela-dangelo/ Wed, 21 Feb 2024 13:24:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99299 NOUVELLES DU MONDE – Elle a été nommée au poste de vice-présidente régionale, Expansion des affaires et croissance au Québec.

L’article La Banque Scotia accueille Angela D’Angelo est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Après une quinzaine d’années auprès de Banque Nationale du Canada, Angela D’Angelo se joint à ScotiaMcLeod, Gestion de patrimoine, à titre de vice-présidente régionale, Expansion des affaires et croissance au Québec.

Dans le cadre de ses nouvelles responsabilités, celle-ci pilotera la mise en œuvre d’initiatives de croissance afin d’augmenter les parts de marché de ScotiaMcLeod au Québec et de contribuer au rayonnement de la marque. Elle sera aussi responsable d’assurer la synergie entre les différents secteurs à travers le Québec et du développement professionnel des conseillers et conseillères en gestion de patrimoine.

Au cours de sa carrière Angela D’Angelo s’est particulièrement illustrée sur le plan du changement de culture, de la performance et du rayonnement organisationnel notamment auprès de la Financière Banque Nationale et avant auprès de RBC Dominion Securities.

De plus, outre son travail au sein de ces institutions, Angela D’Angelo est très active au sein de l’industrie financière. Elle a ainsi été membre sur un comité de l’OCRCVM pendant plus d’un an. Depuis octobre 2022, elle siège au CA de Flexifonds de la FTQ à titre de membre indépendant.

Titulaire d’un baccalauréat en Arts de l’Université Concordia, Angela D’Angelo est également très engagée dans sa communauté. Elle a été la première femme présidente du conseil de la Fondation du Centre gériatrique Maimonides Donald Berman. En 2015, elle s’est jointe au conseil d’administration de la Fondation du cancer du sein du Québec, où elle a occupé le poste de présidente, de 2017 à 2019. Elle lutte également pour le leadership féminin. Elle a notamment été conférencière auprès des membres du programme Les Étincelles de l’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ). En 2021, on lui a d’ailleurs décerné le prix Inspiration Andrée Corriveau pour souligner son engagement dans l’avancement de la place des femmes en finance au Québec.

L’article La Banque Scotia accueille Angela D’Angelo est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Un tribunal approuve un règlement de 15,9 M$ impliquant la Banque TD https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-tribunal-approuve-un-reglement-de-159-m-impliquant-la-banque-td/ Tue, 20 Feb 2024 12:21:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99267 Ne pas avoir assez d’argent dans son compte coûte cher…

L’article Un tribunal approuve un règlement de 15,9 M$ impliquant la Banque TD est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le coût élevé associé au fait de ne pas avoir assez d’argent dans son compte est mis en lumière par une action collective intentée contre l’une des plus grandes banques du pays.

Dans les documents judiciaires déposés dans le cadre de l’action collective intentée contre la Banque TD, on retrouve l’exemple frappant du plaignant principal, Tyler Dufault, à qui l’institution a facturé 96 $ de frais parce qu’il lui manquait 45 cents pour payer une facture de PayPal.

L’action collective portait sur la question de savoir si la banque avait correctement divulgué à ses clients qu’ils pouvaient se voir facturer deux fois les frais de fonds insuffisants de 48 $.

Un règlement de 15,9 millions de dollars (M$) a été approuvé cette semaine par la Cour supérieure de l’Ontario dans le cadre de cette action collective.

Ce règlement est survenu à un moment où la facturation de ces frais suscite de plus en plus de questions.

Aux États-Unis, de nombreuses banques ont déjà décidé de les éliminer à la suite de la pression de certains régulateurs. Au Canada, les banques sont aussi sous pression afin de les réduire, voire de les supprimer complètement.

« C’est une autre pratique prédatrice des banques que de facturer des sommes aussi importantes », a déploré Donna Borden, dirigeante du groupe de défense Acorn.

Les grandes banques au Canada facturent entre 45 $ et 50 $ lorsqu’il n’y a pas assez d’argent dans un compte pour traiter un retrait préautorisé tel qu’un paiement automatique de facture. Si la transaction est rejetée, les commerçants sont autorisés à tenter de la refaire dans un délai de 30 jours.

TD, qui n’a reconnu aucune responsabilité dans le règlement, a accepté dans les conditions de modifier ses informations et de modifier également sa politique pour permettre une annulation complète des frais après une première question soulevée par un client.

Le règlement devrait fournir environ 88 $ en compensation aux quelque 105 000 clients de la TD qui ont été facturés deux fois entre le 2 février 2019 et le 27 novembre 2023, ce qui donne une idée du nombre de personnes qui sont touchées par ces frais.

Pour Adam Tanel, associé chez Koskie Minsky qui a intenté l’action collective, il est agréable de savoir que les clients vont récupérer leur argent.

« La notion de frais de 48 $, pour une transaction électronique qui n’aboutit pas, est certainement irritante », a-t-il souligné.

On ne sait pas exactement combien coûte le traitement de ces transactions aux banques, mais cela pourrait être minime.

Le Bureau de protection financière des consommateurs aux États-Unis, qui mène une lutte agressive contre les frais indésirables, a estimé dans un rapport publié en janvier que le coût moyen du traitement de fonds insuffisants pour les transactions de débit était probablement inférieur à 0,005 $ US par transaction.

Près des deux tiers des banques américaines disposant d’actifs de plus de 10 milliards de dollars américains (G$ US) ont supprimé ces frais, ce qui, selon le Bureau de protection financière des consommateurs, permettra aux consommateurs d’économiser 2 G$ US par an.

BMO, RBC, CIBC et la Banque Scotia ont refusé de répondre à toute question relative aux frais de fonds insuffisants, invoquant les dossiers en cours devant les tribunaux.

L’article Un tribunal approuve un règlement de 15,9 M$ impliquant la Banque TD est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>