Banque Scotia – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 15 Sep 2025 12:01:32 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Banque Scotia – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Roynat Capital nomme un nouveau directeur régional au Québec https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/roynat-capital-nomme-un-nouveau-directeur-regional-au-quebec/ Mon, 15 Sep 2025 12:01:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109483 NOUVELLES DU MONDE – Pour soutenir sa croissance et renforcer ses liens avec l’écosystème technologique.

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Roynat Capital, une filiale de la Banque Scotia, a promu Vincent Baldwin Côté au poste de directeur régional croissance, technologie et innovation bancaire pour le Québec. Il aura pour mandat de stimuler le développement de la firme au Québec, de consolider les relations avec les clients et les investisseurs, et de renforcer les ponts avec l’écosystème technologique. Depuis janvier 2022, il occupait le poste d’associé directeur, technologie et innovation bancaire.

Vincent Baldwin Côté s’est joint à Roynat Capital en janvier 2022, à titre d’associé directeur, technologie et innovation bancaire. Avant son arrivée, il a occupé divers postes de direction, notamment chez Cognibox, où il était responsable des partenariats stratégiques, ainsi qu’à la Banque de développement du Canada (BDC) et à l’Agence Media Interactive aux Émirats arabes unis. Il est diplômé en administration des affaires et en management de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM.

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Pilote de la croissance d’iAGPP https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/pilote-de-la-croissance-diagpp/ Mon, 15 Sep 2025 04:06:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109550 Il transforme chaque défi en occasion de grandir.

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« Ne pas attendre d’être prêt à 100 % avant de saisir une opportunité. Il faut sauter lorsqu’elle se présente. » C’est la philosophie de carrière d’Adam Elliott, président et chef de la direction d’iA Gestion privée de patrimoine (iAGPP). Cette approche a guidé ce diplômé en histoire de l’Université McGill depuis ses premiers pas dans le secteur financier britannique jusqu’à la tête de l’un des plus importants courtiers au Canada.

Né à Pointe-Claire dans l’ouest de l’île de Montréal, Adam Elliott a grandi dans un environnement où l’éducation occupait une place centrale. Ses deux parents enseignaient au cégep John Abbott, et ses deux sœurs ont embrassé la médecine. Lui a choisi une voie différente, ce qui « n’a pas complètement enthousiasmé ses parents » au départ. Inscrit en histoire et science politique à McGill, il n’avait pas initialement la finance en tête. C’est un oncle travaillant dans le secteur financier à Londres qui a changé la donne en l’invitant à effectuer des stages d’été outre-Atlantique.

« À la fin du premier stage, cet oncle m’a proposé un poste à la fin de mes études à condition que je suive quelques formations supplémentaires. Une semaine après avoir obtenu mon baccalauréat, j’ai donc déménagé à Londres pour commencer ma carrière dans l’assurance, avant de passer rapidement à la finance », raconte Adam Elliott.

Cette expérience européenne lui a offert un cours intensif sur les risques du marché et l’impact de la politique sur l’économie, notamment pendant la crise financière russe de 1998. Pour lui, le lien entre histoire, économie et finance est évident. « Comme investisseur, c’est très important d’avoir une bonne connaissance de l’histoire et de la politique », dit-il.

De retour au Canada en 2000, il s’installe à Toronto et entame une carrière de 18 ans chez Fonds Dynamique (acquis par Scotia en 2011), d’abord comme vice-président senior au développement commercial puis vice-président régional pour l’Ontario. En parallèle, il suit plusieurs formations spécialisées (valeurs mobilières, fonds spéculatifs, etc.).

En 2018, il se joint à iA lors du rachat de HollisWealth par l’assureur. Après avoir fait partie de l’équipe de direction d’iA Clarington, la division de fonds communs de placement, il est promu à son poste actuel en 2023.

Toujours basé à Toronto, il se rend à Montréal environ toutes les deux semaines — à Québec à l’occasion — et est heureux de parler plus régulièrement le français. « C’est une langue que j’avais un peu perdue pendant toutes ces années à Toronto, alors c’est un plaisir de la parler davantage », confie-t-il.

Durant sa carrière, Adam Elliott a pu compter sur des mentors, dont son oncle, Christian Hoy, qui a exercé une influence déterminante sur sa carrière. « Je l’ai accompagné dans des rencontres avec ses clients, ce qui a été très formateur. Ça m’a beaucoup aidé à comprendre comment travailler avec eux », raconte-t-il.

Plus récemment, Stéphan Bourbonnais a aussi eu un effet sur son parcours. Lorsque celui-ci a été promu vice-président exécutif, gestion de patrimoine chez iA, il a convaincu Adam Elliott de postuler pour lui succéder à la présidence d’iAGPP. Dans leurs rôles respectifs, les deux hommes maintiennent une collaboration étroite sur les dossiers stratégiques, notamment sur des acquisitions d’envergure comme celle de Patrimoine Richardson réalisée récemment. « On se parle régulièrement. Le fait qu’il ait déjà occupé mon poste m’aide beaucoup », précise Adam Elliott.

Dans son rôle actuel, son mandat est clair : stimuler la croissance sans dénaturer l’ADN entrepreneurial du courtier. Le réseau compte environ 480 équipes de conseillers et 67 milliards de dollars (G$) d’actifs sous gestion. Les conseillers sont propriétaires de leur pratique et agissent soit sous la marque de la firme, soit sous leur propre bannière. « La collaboration reste essentielle dans les décisions d’investissement et de développement », insiste-t-il, rappelant la place donnée à l’autonomie et au jugement professionnel.

Importante intégration

L’achat de Patrimoine Richardson, qui compte 40,3 G$ en actifs et 23 bureaux dans tout le Canada, est une étape importante. « C’est la deuxième plus importante acquisition de notre histoire et la plus grande dans le secteur de la gestion de patrimoine. iA est ainsi devenue la première firme indépendante non bancaire au Canada, avec 107 G$ sous gestion », souligne Adam Elliott.

La « priorité absolue » pour les 12 prochains mois est d’en réussir l’intégration, ce qui représente un certain défi. iAGPP fonctionne selon un modèle entrepreneurial « 80-20 », c’est-à-dire dans lequel la part des revenus bruts générés qui revient aux conseillers est élevée. Cela détonne avec le modèle structuré par le courtier, avec une répartition des revenus de type « 50-50 » chez Richardson, où les conseillers travaillent dans les bureaux de l’entreprise et où les adjoints sont salariés de celle-ci. Dans les deux cas, les conseillers restent propriétaires de leur clientèle.

Malgré cette différence, l’équipe d’Adam Elliott a toutefois bon espoir de réussir l’opération grâce à l’expérience acquise lors de l’achat de Valeurs mobilières Banque Laurentienne (VMBL), un réseau d’environ une trentaine de conseillers et 2 G$ d’actifs en 2024. « Cela a constitué un laboratoire pour nous, car c’était la première fois que la firme rachetait une organisation fonctionnant selon un modèle corporatif plutôt qu’indépendant », explique Adam Elliott.

« C’était un changement de culture important pour les conseillers, qui ont dû passer d’un environnement structuré par l’entreprise à un fonctionnement entrepreneurial », ajoute-t-il. L’opération a nécessité un accompagnement renforcé : formation, soutien technique et aide à l’installation des conseillers dans leurs nouveaux bureaux. « Certains, habitués à ce que tout soit fourni par la banque, ne savaient pas trop comment acquérir un ordinateur ou configurer Outlook », donne-t-il en exemple.

Malgré les difficultés, la perspective de devenir entrepreneur a suscité beaucoup d’enthousiasme au sein de la nouvelle équipe. Le résultat parle de lui-même : après un an, le taux de rétention des conseillers est de 100 %. « Lorsqu’on leur a demandé récemment s’ils préféreraient retourner vers un modèle corporatif, tous ont confirmé vouloir rester dans le modèle entrepreneurial d’iAGPP », se réjouit Adam Elliott.

L’acquisition de Richardson apporte une capacité accrue de recrutement. « iAGPP et Investia sont historiquement performants pour attirer des conseillers indépendants, tandis que Richardson excelle dans le recrutement de profils issus des modèles corporatifs ou bancaires », souligne Adam Elliott. Ensemble, ils disposent désormais d’un effet d’attractivité supplémentaire.

L’intégration technologique avec Richardson ne se fera pas par un transfert unilatéral vers les systèmes d’iAGPP. L’approche retenue est collaborative : comparer les forces respectives des deux organisations et sélectionner les meilleures solutions, qu’il s’agisse du portail client, de l’application mobile ou d’autres outils.

Au-delà des acquisitions, la croissance organique demeure un axe stratégique pour iAGPP. En 2023, la firme a accueilli 47 nouvelles équipes, représentant 3 G$ d’actifs. Au 30 juin 2024, 25 équipes supplémentaires s’étaient jointes au réseau, pour 1,5 G$ d’actifs, avec un autre milliard prévu au troisième trimestre. Les départs restent marginaux et liés principalement à des retraites.

Au 31 mars 2023, iAGPP comptait 175 conseillers au Québec, qui géraient un total de 11 G$, selon le Pointage des courtiers québécois. Au 31 mars 2025, le courtier comptait 233 conseillers, qui géraient 18,9 G$. La part de marché en termes d’actifs recueillis au Québec par les sociétés de courtage en placement est passée de 3,13 % en 2023 à 4,35 % en 2025, selon l’Institut de la statistique du Québec.

Si le vieillissement de la profession est un problème reconnu dans l’industrie, iAGPP affirme ne pas en souffrir autant que d’autres. La majorité des équipes sont intergénérationnelles, avec un mélange de conseillers expérimentés et de jeunes professionnels. Dès 2025, tous les conseillers de 55 ans et plus devront avoir un plan de succession interne ou avec une autre équipe du réseau. « Je suis inquiet quand il n’y a pas de jeunes au sein des équipes », confie Adam Elliott. L’entreprise facilite ces transitions grâce à un programme de financement interne, permettant aux conseillers d’acquérir les blocs d’affaires des collègues partant à la retraite.

iAGPP encourage ses conseillers à intégrer pleinement les outils numériques pour fidéliser et attirer une clientèle plus jeune. Des indicateurs, comme le pourcentage de clients utilisant le portail ou l’application mobile, servent à mesurer cet engagement. Les équipes comptant des conseillers plus jeunes tendent à pousser davantage l’usage des solutions numériques, répondant ainsi aux attentes des nouvelles générations.

L’intelligence artificielle (IA) occupe désormais une place centrale dans les discussions stratégiques. iAGPP a développé, en partenariat avec Google, sa plateforme Advisor Experience 360 (AX360), qui intègre déjà des fonctionnalités d’intelligence artificielle (IA) utilisées quotidiennement par les conseillers. « L’IA figure parmi les principales questions suivies par le conseil d’administration chaque trimestre », précise Adam Elliott.

Il constate que les clients, notamment les plus jeunes, se tournent de plus en plus vers des outils comme ChatGPT pour s’informer avant de consulter un professionnel, phénomène qu’il compare à ce que vivent ses sœurs médecins avec leurs patients. Cela impose aux conseillers de « hausser leur jeu » pour rester crédibles face à une concurrence qui ne vient plus seulement des banques ou d’autres firmes traditionnelles, mais aussi de plateformes comme Wealthsimple et d’influenceurs financiers sur les réseaux sociaux.

L’entrée en vigueur de nouvelles règles qui rehaussent l’information sur le coût total des fonds (MRCC3) représente également un défi majeur de conformité et de communication dans l’industrie. Sur le plan technique, iAGPP a réalisé d’importants investissements pour être prête à fournir une information complète sur les frais. Sur le plan relationnel, un effort particulier est déployé pour que les conseillers préparent leurs clients à la lecture des nouveaux relevés. « La discussion doit avoir lieu avant qu’ils reçoivent le premier relevé. Nos conseillers et conseillères sont confiants dans leur proposition de valeur. On a mis beaucoup de temps pour bien les préparer », soutient Adam Elliott.

Selon lui, les perspectives de carrière dans le secteur sont « énormes » compte tenu du grand nombre de départs à la retraite attendus parmi les conseillers dans la prochaine décennie. Il recommande toutefois de commencer en intégrant une équipe plutôt que de se lancer seul afin de bénéficier d’un encadrement, d’investissements technologiques et d’une clientèle déjà établie.

Ce dont il est le plus fier dans sa carrière : avoir toujours accepté les nouveaux défis. « Quand on m’a tapé sur l’épaule pour me dire que je devrais postuler pour un nouveau poste, j’ai toujours sauté sur l’occasion, et ce, malgré la nervosité. Chaque fois, la décision s’est révélée positive », confie-t-il. Il considère avoir aujourd’hui « le meilleur job » de sa carrière, étant en contact quotidien avec des conseillers entrepreneurs dans un environnement en mutation rapide. « C’est vraiment excitant », dit-il.

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Un budget « d’austérité et d’investissement en même temps » https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/un-budget-dausterite-et-dinvestissement-en-meme-temps/ Thu, 04 Sep 2025 10:50:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109435 C’est ce que promet Mark Carney.

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Le budget fédéral attendu en octobre en sera un « d’austérité et d’investissement en même temps », soutient le premier ministre Mark Carney.

« C’est possible si on a une discipline », a-t-il plaidé mercredi alors qu’il amorçait une série de discussions avec son conseil des ministres réuni à Toronto en prévision de la rentrée parlementaire de la mi-septembre.

La retraite de deux jours vise notamment à préparer le terrain pour l’exercice annuel financier qui aurait, normalement, dû avoir lieu au printemps, mais qui a été repoussé par le gouvernement Carney alors fraîchement élu.

Les experts prévoient une hausse du déficit fédéral lors de la publication du très attendu premier budget de celui qui est au pouvoir depuis environ quatre mois. Le principal intéressé a déjà annoncé son intention de faire de la défense une priorité budgétaire, le Canada cherchant à atteindre, dès cette année, l’objectif de dépenses de défense de l’OTAN, fixé à 2 % du PIB.

Le premier ministre a également évoqué l’imposition d’un nouveau niveau de discipline budgétaire, la recherche d’économies et l’équilibre du volet fonctionnement du gouvernement.

« Par exemple, le taux de croissance des dépenses du gouvernement fédéral pendant une décennie (a été) de plus de 7 % année par année. C’est plus rapide que le taux de croissance de notre économie », a-t-il déploré mercredi en répondant à quelques questions de journalistes s’étant déplacés à Toronto.

« On doit cesser cette manière de gestion à l’échelle fédérale », a tranché Mark Carney.

Dans cette veine, le ministre des Finances, François-Philippe Champagne, a écrit en juillet à plusieurs de ses collègues du cabinet pour leur demander de trouver des économies de 15 % d’ici 2028-2029 dans des coûts de programmes des ministères dont ils sont responsables.

Comme à son habitude, Mark Carney a réitéré mercredi sa promesse d’investir, malgré la rigueur budgétaire, « dans l’économie » et dans les « travailleurs des sociétés canadiennes ». « On peut faire les deux », a-t-il encore insisté.

Questionné à savoir quels éléments sont « intouchables », selon lui, dans l’exercice de « discipline » qu’il veut insuffler, il a, à nouveau, énuméré les transferts en santé et les prestations « pour les individus ».

Les droits de douane et la révision à venir de l’accord commercial avec les États-Unis et le Mexique seront également au cœur des discussions lors de la retraite de deux jours qui rassemble tant les ministres que les secrétaires d’État.

Mark Carney a signalé que le greffier du conseil privé, Michael Sabia, est à Washington pour des discussions sur ce front.

Il a dit s’attendre à « ce qu’il y ait des accords, des petits accords, dans quelques secteurs stratégiques ».

« Secteurs stratégiques » est l’expression couramment employée par le premier ministre pour qualifier les industries particulièrement touchées par les droits de douane américains, comme celles de l’aluminium, de l’acier et de l’automobile.

« On verra, ce n’est pas une garantie, mais on fait des progrès », s’est-il empressé d’ajouter au sujet de ces possibles « petits accords ».

Quant à Mark Carney, il a révélé s’être entretenu avec le président américain Donald Trump lundi soir. Son bureau n’a pas publié de compte-rendu de cet appel, comme il a coutume de le faire.

« Le premier ministre a toujours été clair sur le fait que lui et le président sont en communication étroite et fréquente », s’est-on justifié.

Le premier ministre a décrit la conversation comme ayant été « assez longue » et « très constructive ».

L’ensemble du conseil des ministres recevait mercredi une présentation donnée par le sondeur Jean-Marc Léger et son collègue Sébastien Dallaire sur les principales préoccupations des Canadiens. D’autres panélistes leur offriront leur point de vue sur d’autres sujets, comme le vice-président principal et économiste en chef de la Banque Scotia, Jean-François Perreault, qui doit aborder les « perspectives économiques », selon un agenda partagé par le bureau de Mark Carney.

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Économie : les dirigeants des banques adoptent une attitude prudente https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/economie-les-dirigeants-des-banques-adoptent-une-attitude-prudente/ Fri, 29 Aug 2025 11:24:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109346 Le pessimisme n’est pas encore de mise.

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Le ton était plus prudent que pessimiste cette semaine, alors que les dirigeants des six grandes banques canadiennes publiaient leurs résultats du troisième trimestre et évoquaient la probabilité que les troubles géopolitiques et les turbulences commerciales continuent d’obscurcir la situation dans les mois à venir.

« Les tensions commerciales mondiales pourraient entraîner un ralentissement de la croissance et une hausse de l’inflation dans de nombreux pays, dont le Canada et les États-Unis », a indiqué Victor Dodig, président et chef de la direction de la Banque CIBC, aux analystes lors d’une conférence téléphonique jeudi.

« Nous prévoyons que la baisse des taux d’intérêt contribuera à soutenir la croissance économique, tandis que la politique budgétaire offrira un soutien ciblé aux secteurs les plus touchés par les négociations commerciales », a-t-il ajouté.

La CIBC, dont les bénéfices trimestriels ont dépassé les 2 milliards de dollars (G$) et les attentes du marché, est bien positionnée pour résister à la volatilité, a ajouté Victor Dodig.

« Quel que soit le contexte macroéconomique, nous continuerons d’exécuter notre stratégie. Nous continuerons de soutenir nos clients. Nous continuerons de contrôler ce que nous contrôlons et de positionner la CIBC pour qu’elle maintienne sa solidité », a-t-il soutenu.

Il semble y avoir un sentiment partagé parmi les dirigeants de grandes banques : si l’optimisme prudent est justifié quant à l’économie, la prudence est de mise tant que l’avenir de l’accord commercial Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) demeure incertain.

« Au début de l’année, mon indicateur d’incertitude était très élevé et il l’est aujourd’hui moins », a mentionné Darryl White, chef de la direction de BMO Groupe financier, lors d’une conférence téléphonique mardi, alors que sa banque annonçait une hausse de 25 % de son bénéfice net trimestriel, à 2,33 G$.

« Cela ne signifie pas qu’il n’y a pas d’incertitude », a-t-il nuancé.

Le président et chef de l’exploitation du Groupe Banque TD, Raymond Chun, a souligné jeudi que la dynamique du commerce mondial « reste fluide », avec un examen de l’ACEUM prévu l’année prochaine.

« Bien que les entreprises canadiennes aient bénéficié de cet accord commercial, les droits de douane, et plus particulièrement les tarifs sectoriels, créent de l’incertitude commerciale et des distorsions économiques, avec des répercussions importantes sur les secteurs les plus exposés », a-t-il précisé.

Les économies canadienne et américaine ont fait preuve de résilience malgré l’incertitude, mais leur dynamique s’est ralentie.

« Nous n’en sommes qu’aux prémices. Il faudra probablement beaucoup de temps avant que l’impact complet des droits de douane soit bien compris », a-t-il rappelé.

La TD a annulé une perte de l’année précédente pour enregistrer un bénéfice trimestriel de 3,3 G$.

La Banque Scotia a vu ses provisions pour pertes sur créances diminuer de 1,05 G$ à 1,04 G$.

Cependant, le chef de la gestion du risque de la Scotia, Phil Thomas, a déclaré mardi aux analystes que la durabilité de cette tendance n’était pas certaine.

« L’économie canadienne traverse une période agitée. L’incertitude commerciale continue de peser sur nous. Le consommateur canadien montre encore des signes de stress », a-t-il souligné.

La Banque Scotia a annoncé une hausse de 32 % de son bénéfice trimestriel, à 2,53 G$.

La Banque Royale du Canada a indiqué que ses provisions pour pertes sur créances ont augmenté par rapport à l’année précédente pour atteindre 881 millions de dollars (M$), et son chef de la gestion des risques a indiqué que ce chiffre devrait rester élevé compte tenu de la persistance des tensions commerciales.

« Face à l’incertitude persistante de ce trimestre, nous avons maintenu notre prudence et conservé une pondération élevée de nos scénarios baissiers, conformément au trimestre précédent », a affirmé Graeme Hepworth aux analystes mercredi.

La plus grande banque du Canada a enregistré une hausse de 20 % de son bénéfice trimestriel, à 5,4 G$.

Le PDG de la Banque Nationale, dont le siège social est à Montréal, s’est dit encouragé par la manière dont les gouvernements fédéral et provinciaux cherchent à apporter des changements durables pour stimuler la productivité et la résilience économique.

« Les investissements dans l’énergie, la sécurité et les infrastructures essentielles à la construction nationale stimuleront la croissance et nous mettront sur la bonne voie », a soutenu Laurent Ferreira.

Le bénéfice trimestriel de la Banque Nationale a légèrement progressé, passant de 1,03 G$ un an plus tôt à 1,07 G$.

Le bénéfice par action ajusté de chacune des banques a dépassé l’estimation moyenne des analystes compilée par LSEG Data & Analytics, à l’exception d’un manque à gagner d’un cent pour la Banque Nationale.

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Les jeunes ressentent les effets de la crise https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-jeunes-ressentent-les-effets-de-la-crise/ Thu, 28 Aug 2025 11:00:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109246 Selon la Banque Scotia.

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Le chef de la gestion du risque de la Banque Scotia indique que le bilan de la santé des consommateurs au Canada est mitigé : la clientèle plus jeune subit les plus fortes pressions financières, tandis que des signes encourageants apparaissent ailleurs.

« D’un point de vue démographique, les zones de faiblesse se situent principalement chez les 18-26 ans », rapporte Phil Thomas aux analystes lors d’une conférence téléphonique mardi pour discuter des résultats du troisième trimestre de la banque.

S’agissant des données sur les cartes de crédit, les dépenses discrétionnaires ont commencé à s’améliorer pour la première fois depuis que le président américain Donald Trump a annoncé une vague de droits de douane contre ses partenaires commerciaux du monde entier ce printemps, ajoute Phil Thomas.

« Il y a donc des signes encourageants, mais nous restons très prudemment optimistes quant aux perspectives. »

La Banque Scotia annonce mardi un bénéfice net de 2,53 milliards de dollars (G$) au trimestre clos le 31 juillet, en hausse par rapport à 1,91 G$ il y a un an.

Ce bénéfice s’est élevé à 1,84 $ par action, comparativement à 1,41 $ par action un an plus tôt. Sur une base ajustée, la Banque Scotia affirme avoir réalisé un bénéfice de 1,88 $ par action au cours de son dernier trimestre, contre un bénéfice ajusté de 1,63 $ un an plus tôt. Selon LSEG Data & Analytics, les analystes tablaient en moyenne sur un bénéfice de 1,73 $ par action.

Le chiffre d’affaires a totalisé 9,49 G$, contre 8,36 G$ pour la même période en 2024.

Sa provision pour pertes sur créances a totalisé 1,04 G$, en baisse par rapport à 1,05 G$ un an plus tôt.

« Nous sommes très encouragés par l’évolution des provisions pour pertes sur créances dépréciées ce trimestre, mais je pense qu’il est trop tôt pour dire si ces tendances sont durables », affirme Phil Thomas.

Encore des signes d’incertitude

« L’économie canadienne traverse une période agitée. L’incertitude commerciale continue de peser sur nous. Le consommateur canadien montre encore des signes de stress. »

La Banque Scotia indique que ses activités bancaires canadiennes ont généré un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 958 millions de dollars (M$), contre 977 M$ il y a un an, en raison de la hausse des charges autres que d’intérêts et de la dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances, en partie contrebalancée par l’augmentation des revenus.

Les activités bancaires internationales de la banque ont permis un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 670 M$, contre 629 M$ un an plus tôt.

Les activités mondiales de gestion de patrimoine de la Banque Scotia ont engendré un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 417 M$, contre 367 M$ au même trimestre de l’exercice précédent, tandis que ses activités mondiales de services bancaires et marchés mondiaux ont généré un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 473 M$, comparativement à 368 M$ il y a un an.

Phil Thomas observe que les tendances économiques générales sont encourageantes.

« Cependant, je ne pense pas que le pire soit nécessairement passé et je pense que nous devons encore être très attentifs à la dynamique macroéconomique », dit-il.

« Nous attendons toujours un accord commercial entre le Canada et les États-Unis, et cette incertitude continue d’obscurcir certaines perspectives. »

Entreprise dans cette dépêche : (TSX : BNS)

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Bénéfice en hausse chez BMO et la Scotia https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/benefice-en-hausse-chez-bmo-et-la-scotia/ Wed, 27 Aug 2025 11:12:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109214 Les deux institutions enregistrent un beau T3.

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BMO Groupe financier a annoncé une hausse de son bénéfice au troisième trimestre par rapport à l’année précédente, grâce à une baisse de sa dotation à la provision pour pertes sur créances.

La banque indique avoir réalisé un bénéfice net de 2,33 milliards de dollars (G$), soit 3,14 $ par action, pour le trimestre clos le 31 juillet. Ce résultat trimestriel se compare à un bénéfice de 1,87 G$, soit 2,48 $ par action, au même trimestre l’an dernier.

Les revenus du trimestre ont totalisé 8,99 G$, en hausse par rapport à 8,19 G$ l’année précédente.

La dotation à la provision pour pertes sur créances de BMO s’est élevée à 797 millions de dollars (M$) pour le trimestre, contre 906 M$ un an plus tôt.

Sur une base ajustée, BMO indique avoir réalisé un bénéfice de 3,23 $ par action au cours de son dernier trimestre, en hausse par rapport à un bénéfice ajusté de 2,64 $ un an plus tôt.

Selon LSEG Data & Analytics, les analystes tablaient en moyenne sur un bénéfice par action de 2,95 $.

Beau semestre à la Scotia

La Banque Scotia a vu son bénéfice net s’établir à 2,53 G$ au troisième trimestre, en hausse par rapport à 1,91 G$ il y a un an.

La banque indique que son bénéfice s’est élevé à 1,84 $ par action lors du trimestre clos le 31 juillet, comparativement à 1,41 $ par action un an plus tôt.

Ses revenus se sont élevés à 9,49 G$, en hausse par rapport à 8,36 G$ au même trimestre l’an dernier.

Sa provision pour pertes sur créances a totalisé 1,04 G$, en baisse par rapport à 1,05 G$ un an plus tôt.

Sur une base ajustée, la Banque Scotia affirme avoir réalisé un bénéfice de 1,88 $ par action au cours de son dernier trimestre, contre un bénéfice ajusté de 1,63 $ un an plus tôt.

Selon LSEG Data & Analytics, les analystes tablaient en moyenne sur un bénéfice de 1,73 $ par action.

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Les banques dévoileront bientôt leurs résultats https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-banques-devoileront-bientot-leurs-resultats/ Tue, 26 Aug 2025 10:59:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109159 Pour le troisième trimestre.

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Les actions des banques canadiennes sont en plein essor après avoir largement ignoré les inquiétudes économiques, mais les analystes commencent à se demander si les résultats du troisième trimestre, publiés la semaine prochaine, mettront à l’épreuve l’optimisme du secteur.

Le secteur est en hausse après avoir perdu du terrain début avril, comme le reste du marché boursier, à la suite des annonces du président américain Donald Trump concernant les droits de douane.

L’analyste Gabriel Dechaine, de la Banque Nationale, a indiqué que les actions des six grandes banques ont surperformé l’ensemble du marché d’un point de pourcentage depuis le début de l’année, laissant les valorisations du cours-bénéfice supérieures d’environ 15 % à la moyenne historique.

Il a ajouté que cela soulève des inquiétudes quant à un décalage avec les tendances économiques générales.

« Cette combinaison est en contradiction avec ce qui a traditionnellement été un facteur défavorable pour les actions bancaires: la faible croissance du PIB national et la hausse du chômage », a expliqué Gabriel Dechaine.

Le contraste entre les inquiétudes canadiennes et mondiales concernant les répercussions d’une guerre commerciale et les valorisations des banques le rend « au mieux neutre sur le secteur », car les valorisations reposent sur un redressement économique à venir qui est loin d’être garanti.

Bien qu’il ne soit pas aussi confiant que certains investisseurs, il ne pense pas non plus qu’il soit probable que des fluctuations négatives importantes se produisent au troisième trimestre.

« Bien que les perspectives demeurent très incertaines et que la hausse du chômage au Canada soit de mauvais augure pour la performance future du crédit, nous ne pensons pas qu’un seul événement survenu au troisième trimestre de 2025 puisse déclencher une nouvelle période de provisions élevées pour créances douteuses », a-t-il souligné.

Les banques ont augmenté leurs provisions pour créances potentiellement douteuses au cours du dernier trimestre, face à la montée des risques économiques.

Cependant, l’ampleur de ces ajustements est généralement l’une des mesures financières les plus difficiles à évaluer pour les analystes. Selon Gabriel Dechaine, les provisions demeurent la principale source d’incertitude pour les prévisions du trimestre.

Bien que les banques ne prévoient pas d’augmentation importante de leurs provisions, elles ne devraient pas non plus enregistrer les mêmes gains commerciaux que le trimestre précédent.

« La diminution des vents favorables ce trimestre laisse entrevoir un risque de baisse », a écrit dans une note Mike Rizvanovic, analyste à la Banque Scotia.

Il a avancé qu’une amélioration des perspectives de bénéfice par action pour l’année prochaine constituait un potentiel de hausse, mais qu’il la jugeait peu probable compte tenu de la modération des bénéfices des marchés financiers par rapport au premier semestre de cette année.

Les banques sont également confrontées à une croissance modérée des prêts, à une dépréciation très progressive des provisions pour créances douteuses et à une réduction des marges si les taux d’intérêt baissent comme prévu, autant d’éléments qui compromettent encore davantage la croissance des bénéfices à venir, a-t-il ajouté.

Les analystes estiment que les valorisations élevées des banques s’appuient en partie sur l’amélioration des conditions économiques prévues pour l’exercice 2027, où certains prévoient des gains notables.

« Les investisseurs semblent plus à l’aise avec le niveau de risque et envisagent les défis à court terme pour l’exercice 2027 », a mentionné Paul Holden, analyste chez CIBC.

Il a publié ses premières estimations pour l’exercice 2027 et prévoit une hausse du bénéfice par action de 14 % d’ici là, tandis que le rendement des capitaux propres pourrait atteindre 14,2 %, en hausse par rapport à 13,6 % estimé pour l’exercice 2026.

Pour le troisième trimestre, il a indiqué s’attendre à une légère hausse des prêts douteux, catégorie pour laquelle les banques doutent de leur remboursement, tandis que les provisions pour prêts productifs, moins préoccupantes, devraient rester stables.

BMO et la Banque Scotia publieront leurs résultats mardi prochain, suivies de la Banque Royale et de la Banque Nationale mercredi. La CIBC et le Groupe Banque TD compléteront leurs résultats jeudi.

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HSBC, Barclays et UBS quittent l’alliance bancaire pour le climat https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/hsbc-barclays-et-ubs-quittent-lalliance-bancaire-pour-le-climat/ Fri, 22 Aug 2025 11:24:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109087 PLANÈTE FINANCE – Dans la foulée des retraits américains et canadiens.

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Trois grandes institutions financières européennes (HSBC, Barclays et UBS) ont annoncé durant l’été leur départ de l’Alliance bancaire Net Zero (NZBA), coalition créée en 2021 sous l’égide de l’Organisation des Nations unies (ONU) pour promouvoir la neutralité carbone dans le secteur bancaire. Ces annonces s’inscrivent dans la foulée d’une série de retraits initiés par plusieurs établissements nord-américains.

En Europe, HSBC a été la première à officialiser son retrait, le 11 juillet, suivie par Barclays le 1er août et UBS une semaine plus tard. Les trois établissements ont profité de la publication de leurs résultats financiers pour officialiser leur décision. Il s’agit des premiers départs majeurs de banques européennes depuis la création de l’alliance à Glasgow lors de la COP26, souligne Les Échos.

UBS a justifié son retrait dans le cadre de la revue annuelle de ses engagements en matière de durabilité et de climat. Dans un communiqué, la banque a indiqué que l’alliance avait joué un rôle précieux dans l’établissement de cadres initiaux de définition d’objectifs, tout en affirmant disposer désormais des capacités internes suffisantes pour poursuivre ses propres stratégies.

Barclays a pour sa part invoqué le départ de nombreuses grandes institutions pour justifier son retrait, jugeant que la NZBA « ne dispose plus du nombre de membres nécessaire pour soutenir [sa] transition ». La banque britannique a néanmoins confirmé son ambition de devenir neutre en carbone d’ici 2050 et de mobiliser 1 000 milliards de dollars (G) pour financer la transition énergétique. En 2024, elle avait déclaré 500 millions de livres sterling (environ 933 millions de dollars) de revenus issus de la finance durable.

Le désengagement européen survient après une série de départs en Amérique du Nord. Aux États-Unis, Goldman Sachs, JPMorgan Chase, Wells Fargo, Bank of America, Citi et Morgan Stanley ont déjà quitté l’alliance. Au Canada, six grandes banques canadiennes — Banque de Montréal, Banque Nationale, CIBC, TD, Scotia et RBC — ont fait de même au début 2025. Ces départs ont fait chuter le nombre de membres de la NZBA de 140 membres en 2024 à 125, pour environ 47 000 G$ d’actifs, souligne le quotidien Les Échos.

Ces retraits successifs ont conduit l’alliance à revoir ses objectifs. L’engagement initial de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C d’ici 2050 n’est plus contraignant : depuis avril, il s’agit seulement d’une orientation « encouragée ». Les membres sont invités à « s’efforcer » d’atteindre la neutralité carbone, sans échéancier. Plutôt que de fixer de nouveaux objectifs chiffrés, la NZBA met désormais l’accent sur le soutien financier à la transition écologique.

Des ONG ont exprimé leurs inquiétudes à la suite de ces retraits. ShareAction, organisation spécialisée dans la finance responsable, a qualifié le départ de Barclays de « pas dans la mauvaise direction » au moment où l’urgence climatique s’intensifie.

De leur côté, les banques européennes concernées insistent sur le maintien de leurs engagements climatiques. UBS, l’un des membres fondateurs de l’alliance rappelle que son « engagement en faveur de la durabilité reste inchangé », tandis que Barclays insiste sur son rôle dans le financement de projets liés à la transition énergétique. HSBC a également mis en avant l’importance du soutien à ses clients dans la décarbonation, estimant que cette démarche contribue à la création de valeur pour les actionnaires.

Devant ces défections en série, la NZBA a réitéré son soutien à ses membres restants. Ces derniers doivent continuer à jouer leur rôle en s’attaquant « aux obstacles qui empêchent leurs clients d’investir dans la transition vers le zéro émission nette », a insisté un porte-parole de l’alliance.

Lors de la première vague de départs, des banques européennes comme BNP Paribas, Crédit agricole, Société générale, Crédit mutuel, le groupe BPCE et La Banque postale, ont rappelé leurs engagements pour atteindre la neutralité carbone afin de dissiper les spéculations sur un éventuel retrait de leur part.

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Jarislowsky Fraser renforce son expertise en revenu fixe https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/jarislowsky-fraser-renforce-son-expertise-en-revenu-fixe/ Wed, 30 Jul 2025 11:27:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108652 NOUVELLES DU MONDE – Avec l’arrivée de Marc-André Gaudreau.

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Jarislowsky Fraser Limitée (JFL) a nommé Marc-André Gaudreau au poste de chef des titres à revenu fixe. Dans ces fonctions, il dirigera l’équipe et les mandats clés pour cette catégorie d’actifs, tout en continuant de diriger l’équipe de crédit spécialisé de Gestion mondiale d’actifs Scotia (1832 Asset Management).

Cette nomination vise à renforcer les capacités et la profondeur de l’expertise de l’équipe de gestion des titres à revenu, dans un environnement de marché en constante évolution, a signalé Charles Nadim, chef de la recherche chez Jarislowsky Fraser, dans un communiqué.

Comptable professionnel agréé, Marc-André Gaudreau possède une vingtaine d’années d’expérience dans la gestion de mandats de revenu fixe pour des clients institutionnels, de détail et de gestion privée.

Durant sa carrière, il a notamment été vice-président et gestionnaire de portefeuille Chez Fiera Capital et Natcan (titres à revenu fixe). Avant de passer à la gestion d’actifs, il a été responsable du crédit aux entreprises à la Banque Nationale du Canada et gestionnaire du risque de crédit au Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF).

Marc-André Gaudreau s’est dit très enthousiaste à l’idée de rejoindre l’équipe de JFL. « L’excellent historique de l’équipe, fondé sur une recherche fondamentale en crédit, est parfaitement aligné avec mes convictions et ma philosophie », a-t-il déclaré.

Diplômé en administration des affaires de l’Université du Québec en Outaouais, il détient également les titres de comptable professionnel agréé (CPA), de comptable général licencié (CGA) et d’analyste financier agréé (CFA).

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Scotia : un apport attendu de 61 M$ de KeyCorp aux résultats du T3 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/scotia-un-apport-attendu-de-61-m-de-keycorp-aux-resultats-du-t3/ Fri, 25 Jul 2025 11:20:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108684 Après l’acquisition de près de 15 % des parts de la banque américaine en 2024.

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La Banque Scotia prévoit mercredi que sa participation dans la banque américaine KeyCorp ajoutera environ 61 millions de dollars (M$) de revenus à ses résultats du troisième trimestre.

La banque indique que le bénéfice net devrait s’élever à environ 68 M$, après ajustement pour l’amortissement des immobilisations incorporelles.

La Banque Scotia a acquis une participation de 14,9 % dans KeyCorp en 2024 pour environ 2,8 G$ de dollars américains en espèces afin de renforcer sa présence sur le marché américain.

KeyCorp a publié mardi ses résultats, qui ont fait état d’une hausse de 63 % de ses revenus à 387 M$ US, grâce à la hausse de son revenu net d’intérêts et à l’accélération continue de son activité commerciale.

KeyCorp, dont le siège social est à Cleveland, dans l’Ohio, est présente dans 15 États et disposait d’un actif de 185 G$ US à la fin juin.

La Banque Scotia dévoilera ses résultats du troisième trimestre le 26 août.

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