Banque Nationale – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 23 Apr 2025 12:37:10 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Banque Nationale – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 La Banque Nationale acquiert PGM Global Holdings https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-banque-nationale-du-canada-acquiert-pgm-global-holdings/ Wed, 23 Apr 2025 12:34:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106910 Afin de compléter l’offre de sa division BNRI.

L’article La Banque Nationale acquiert PGM Global Holdings est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Banque Nationale du Canada a annoncé la conclusion d’un accord visant l’acquisition de l’ensemble des actions de PGM Global Holdings.

Il s’agit de la société mère de PGM Global, un fournisseur de services de négociation institutionnelle qui répond principalement aux besoins de la clientèle nord-américaine. La firme basée à Montréal se spécialise dans les services d’exécution d’ordres internationaux, la gestion de transition et la recherche macroéconomique liée aux placements.

Les capacités de PGM Global compléteront et amélioreront l’offre de services existante de Banque Nationale Réseau Indépendants (BNRI) et renforcera sa capacité à soutenir la clientèle au moyen de transactions complexes sur les marchés, indique la Banque Nationale dans un communiqué. On y signale que BNRI, une division de Financière Banque Nationale, « est le chef de file des fournisseurs canadiens de services de garde de valeurs, d’exécution d’ordres et de solutions de courtage pour les sociétés indépendantes de gestion de patrimoine ».

La double inscription de PGM Global auprès de l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) et de la Financial Industry Regulatory Authority (FINRA) améliorera également la capacité de BNRI à répondre aux besoins croissants des clients.

« Nous sommes ravis d’accueillir PGM Global et son équipe dynamique de professionnels au sein de notre famille BNRI. Nos deux organisations partagent des valeurs similaires, fondées sur un engagement inébranlable envers notre clientèle. Cette acquisition représente une autre étape importante dans notre mission qui consiste à offrir des technologies de négociation, des infrastructures et une expertise de premier ordre à notre clientèle », a déclaré Mike Tocheri, premier vice-président et directeur général de BNRI.

« Il s’agit d’un jalon majeur pour PGM Global. En nous joignant à BNRI, nous pourrons offrir à notre clientèle une plus grande extensibilité et un accès à une infrastructure plus large. Nous croyons que cette transition créera d’importants avantages pour la clientèle que nous servons », a indiqué pour sa part Patrick Belland, président et chef de la direction de PGM Global.

La transaction devrait être conclue à la fin du printemps 2025, sous réserve des conditions de clôture et des approbations réglementaires.

La valeur de cette transaction n’aura pas d’incidence importante sur la situation financière de la Banque, indique-t-on.

L’article La Banque Nationale acquiert PGM Global Holdings est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Nava Knafo : oser, apprendre et s’entourer https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/nava-knafo-oser-apprendre-et-sentourer/ Tue, 22 Apr 2025 10:38:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106522 DÉVELOPPEMENT — Un parcours atypique et inspirant.

L’article Nava Knafo : oser, apprendre et s’entourer est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Transformer chaque étape de sa vie en occasion d’apprentissage. C’est ce qui motive Nava Knafo, directrice principale de la gestion des risques à la Financière Banque Nationale. Son parcours est marqué par une curiosité insatiable, un goût prononcé pour les défis et la capacité à se réinventer constamment.

Finaliste du prix « Étoile montante » de l’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ) – une distinction qui récompense les leaders émergentes et qui sera décernée le 8 mai prochain – elle incarne une trajectoire marquée par l’apprentissage et l’adaptabilité.

Nava Knafo ne s’est jamais contentée des chemins tracés d’avance. Diplômée en relations humaines, développement et changement organisationnels de l’Université Concordia, la jeune femme envisageait au départ de se lancer en affaires. Avant d’opter pour une carrière dans le secteur financier, elle a travaillé en gestion de projet pour une organisation internationale. Elle a aussi exploré des domaines aussi variés que la gastronomie et l’entrepreneuriat, en lançant une entreprise de nourriture naturelle pour chiens.

Son entrée dans le monde bancaire s’est faite progressivement. Elle a débuté à la Financière Banque Nationale en tant que coordonnatrice d’une équipe de coaching pour la force de vente, où elle s’est fait remarquer pour avoir contribué à mettre en place un CRM facilitant la collaboration. Son esprit analytique et sa capacité à comprendre les besoins de l’organisation l’ont ensuite menée vers des postes à responsabilité en gestion de projets dans le secteur du marketing et du service à la clientèle.

C’est toutefois en gestion des risques qu’elle a véritablement trouvé sa passion. Son attrait pour l’imprévu et sa capacité à naviguer dans des environnements complexes lui ont permis de s’épanouir pleinement dans ce rôle exigeant. « En gestion des risques, tu travailles avec tout le monde dans l’organisation. Chaque jour apporte son lot de nouveaux défis. C’est ce qui me stimule », explique-t-elle.

La force du réseau et des mentors

Tout au long de son parcours, Nava Knafo a pu compter sur des figures inspirantes qui l’ont poussée À dépasser ses peurs, à commencer par sa mère. « Elle a élevé trois enfants seule, combattu deux cancers et réussi à devenir propriétaire d’une maison avec un salaire modeste. Ma mère est un modèle de résilience », dit-elle.

Au sein de la Financière Banque Nationale, elle bénéficie également du soutien de mentores qui jouent un rôle déterminant dans son développement professionnel en l’encourageant à sortir de sa zone de confort, à prendre des risques et à assumer pleinement son potentiel.

Transformer chaque étape de sa vie en occasion d’apprentissage. C’est ce qui motive Nava Knafo, directrice principale de la gestion des risques à la Financière Banque Nationale. Son parcours est marqué par une curiosité insatiable, un goût prononcé pour les défis et la capacité à se réinventer constamment.

Finaliste du prix « Étoile montante » de l’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ) — une distinction qui récompense les leaders émergentes et qui sera décernée le 8 mai prochain — elle incarne une trajectoire marquée par l’apprentissage et l’adaptabilité.

Nava Knafo ne s’est jamais contentée des chemins tracés d’avance. Diplômée en relations humaines, développement et changement organisationnels de l’Université Concordia, la jeune femme envisageait au départ de se lancer en affaires. Avant d’opter pour une carrière dans le secteur financier, elle a travaillé en gestion de projet pour une organisation internationale. Elle a aussi exploré des domaines aussi variés que la gastronomie et l’entrepreneuriat, en lançant une entreprise de nourriture naturelle pour chiens.

Son entrée dans le monde bancaire s’est faite progressivement. Elle a débuté à la Financière Banque Nationale en tant que coordonnatrice d’une équipe de coaching pour la force de vente, où elle s’est fait remarquer pour avoir contribué à mettre en place un CRM facilitant la collaboration. Son esprit analytique et sa capacité à comprendre les besoins de l’organisation l’ont ensuite menée vers des postes à responsabilité en gestion de projets dans le secteur du marketing et du service à la clientèle.

C’est toutefois en gestion des risques qu’elle a véritablement trouvé sa passion. Son attrait pour l’imprévu et sa capacité à naviguer dans des environnements complexes lui ont permis de s’épanouir pleinement dans ce rôle exigeant. « En gestion des risques, tu travailles avec tout le monde dans l’organisation. Chaque jour apporte son lot de nouveaux défis. C’est ce qui me stimule », explique-t-elle.

La force du réseau et des mentors

Tout au long de son parcours, Nava Knafo a pu compter sur des figures inspirantes qui l’ont poussée À dépasser ses peurs, à commencer par sa mère. « Elle a élevé trois enfants seule, combattu deux cancers et réussi à devenir propriétaire d’une maison avec un salaire modeste. Ma mère est un modèle de résilience », dit-elle.

Au sein de la Financière Banque Nationale, elle bénéficie également du soutien de mentores qui jouent un rôle déterminant dans son développement professionnel en l’encourageant à sortir de sa zone de confort, à prendre des risques et à assumer pleinement son potentiel.

« En gestion des risques, tout va vite. Il faut savoir prendre des décisions rapidement. Mes mentores m’ont appris à structurer ma pensée et à affronter les situations complexes avec confiance. Elles me remettent en question pour m’aider à grandir et à apprendre. »

Prendre des risques pour se dépasser

L’une des leçons les plus précieuses que Nava Knafo a tirées de son parcours est l’importance d’oser. Pourtant, elle reconnaît que la prise de risque n’est jamais facile, en particulier pour les femmes qui se lancent en finance.

« Le syndrome de l’imposteur est un défi constant. Il y a des moments où je doute, où je me demande si je suis à la hauteur. C’est là que mon réseau devient crucial. Il me rappelle tout ce que j’ai déjà accompli et m’aide à retrouver confiance. »

Lorsqu’elle a posé sa candidature pour le prix « Étoile montante » de l’AFFQ, elle a elle-même dû affronter ces doutes. « J’avais mis en place une stratégie pour encourager les femmes à la Banque à se mettre en valeur. Mais je me voyais mal leur demander de s’exposer sans le faire moi-même. » Au moment de remplir le dossier de candidature, elle s’est sentie parfois hésitante face à certaines questions. « Je me demandais quelle valeur ajoutée j’avais réellement apportée à la finance. J’avais du mal à me projeter dans ces questions. »

Grâce à l’intervention d’une de ses mentores, elle a pris conscience de la richesse de son parcours. « Ma mentore m’a fait comprendre que mon histoire personnelle était un atout. J’avais toujours raconté mes réalisations de manière factuelle, en mettant l’accent sur les projets accomplis, mais je n’intégrais pas le côté humain, les défis personnels que j’avais surmontés. »

Des conseils pour la relève

Forte de son expérience, Nava Knafo encourage les jeunes à oser, à apprendre et à ne pas hésiter à se faire aider. « Il faut prendre des risques, mais pas seule. Un bon réseau est essentiel pour nous soutenir et nous redonner confiance dans les moments de doute. »

Elle insiste également sur l’importance d’accepter l’échec comme une étape normale du parcours. « Se donner la chance d’apprendre, c’est aussi se permettre le droit à l’erreur. Chaque défi est une occasion de grandir. »

Enfin, elle rappelle que l’ambition ne suffit pas : il faut aussi s’entourer des bonnes personnes. « Mon réseau a été déterminant dans ma carrière. Sans lui, je ne serais pas là où je suis aujourd’hui. Trouvez des mentors, des alliés, des gens qui croient en vous et qui vous pousseront à aller plus loin. »

L’article Nava Knafo : oser, apprendre et s’entourer est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’investissement responsable à la croisée des chemins https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/linvestissement-responsable-a-la-croisee-des-chemins/ Tue, 22 Apr 2025 10:22:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106802 Bousculé par la politique, la réglementation et la mobilisation des investisseurs, l’ESG fait face à des vents contraires, sans pour autant perdre sa pertinence.

L’article L’investissement responsable à la croisée des chemins est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Après avoir suscité l’enthousiasme des entreprises, des gestionnaires de fonds d’investissement et des investisseurs particuliers et institutionnels pendant de nombreuses années, l’investissement responsable (IR) est maintenant confronté à un mouvement de recul. Des considérations économiques et politiques, de même que des contraintes réglementaires, figurent en bonne place dans la liste des enjeux qui entraînent la perte de popularité de cette approche.

« Ce qui inquiète beaucoup de gens, ce sont les nombreux vents contraires qui affectent les enjeux de durabilité, de climat, et même, des questions plus larges telles que la diversité, l’équité et l’inclusion, comme on le voit aux États-Unis », signale Rosalie Vendette, directrice chez Quinn + Parker, une experte en matière de finance durable avec plus de 20 ans d’expérience.

C’est un phénomène qui touche d’ailleurs particulièrement les États-Unis, où il prend largement sa source, indique l’experte. Un mouvement qui s’est amplifié « depuis les élections et l’arrivée en poste du gouvernement américain actuel, mais qui avait démarré bien avant », continue-t-elle.

En effet, si l’élection de Donald Trump et la signature de différents décrets présidentiels — notamment ceux déclarant illégaux les programmes et politiques d’équité, diversité et inclusion (EDI) au sein de l’État fédéral, où encore actant le retrait des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat — ont alimenté le sentiment anti-ESG (Environnement, Social et Gouvernance) observé aux États-Unis et à travers le monde, des lois contre les facteurs ESG ont été adoptées dans 17 États américains dès 2023, rapporte Valeurs mobilières TD.

La même année, l’État du Tennessee a même intenté une action en justice contre la société de gestion de placements BlackRock sous prétexte qu’elle « utilise des stratégies agressives pour pousser des objectifs ESG controversés dans les actifs qu’elle gère », selon l’acte légal. Un règlement dont les termes n’ont pas été divulgués est survenu en décembre 2025 pour mettre fin à ce conflit judiciaire.

Des conséquences inquiétantes

Non seulement de telles actions sont inquiétantes, mais les conséquences qu’elles entraînent sont aussi très préoccupantes, estime Rosalie Vendette. Par exemple, le nombre de propositions d’actionnaires consacrées à la promotion de thèmes ESG soumis pour débat cette année en assemblée d’actionnaires « a chuté grandement », affirme-t-elle. « C’est inquiétant, car ce sont des occasions importantes de débattre de sujets, et d’aller chercher l’appui et l’opinion d’actionnaires pour faire évoluer des enjeux touchant la divulgation, par exemple, ou d’adopter des mesures ou des stratégies », déplore l’experte.

« Les dépôts de propositions d’actionnaires ESG des membres de l’ICCR sont à leur plus bas niveau depuis 10 ans », titrait effectivement Responsible Investor, le 25 mars dernier, au sujet des activités d’Interfaith Center for Corporate Responsibility (ICCR), une association américaine créée en 1971 et composée de plus de 300 organisations, qui se consacre à déposer des résolutions d’actionnaires sur des questions portant notamment sur le changement climatique, les droits de la personne, la gouvernance d’entreprise, les pratiques financières et d’autres préoccupations sociales et environnementales.

Une étude du Harvard Law School Forum on Corporate Governance montre même que les propositions promouvant le courant anti-ESG représentaient environ 11 % de toutes les propositions déposées en juin 2024 aux États-Unis, contre environ 2 % entre 2014 et 2021.

Autre conséquence découlant du sentiment anti-ESG : le retrait de plusieurs organisations, comme des banques, des investisseurs institutionnels et des assureurs, d’associations engagées envers la décarbonisation.

En 2024, par exemple, Invesco, JP Morgan, Mellon Investment et State Street, notamment, se sont retirées de Climate Action 100+, une coalition de plus de 700 investisseurs institutionnels luttant contre les changements climatiques. En 2025, ce mouvement fut suivi par le retrait de plusieurs banques nord-américaines de la Net Zero Banking Alliance (NZBA), un regroupement soutenu par le Programme des Nations Unies pour l’environnement, dont Bank of America, Citigroup, Goldman Sachs, Morgan Stanley et Wells Fargo.

Un intérêt encore bien présent

En contrepartie, plusieurs grands investisseurs, des détenteurs et des gestionnaires d’actifs, continuent de prendre position publiquement pour que soient maintenus les engagements visant l’atteinte de cibles permettant la transition et l’adaptation aux changements climatiques.

« La crise climatique continue de s’accélérer et les fondamentaux, les raisons pour lesquelles on veut s’attarder aux questions climatiques, par exemple pour des raisons de risques et de création de valeur, n’ont pas changé. Malgré tout ce qui se passe, nous, experts, observateurs de la situation et participants au marché, sommes aussi très réconfortés de voir, à travers le monde, des investisseurs qui vont très loin en disant à leur gestionnaire de portefeuille : “Vu que vous vous êtes retirés de vos engagements ESG, on retire nos billes et on s’en va ailleurs”. Nous avons vu des gestes de ce genre être posés à l’international », affirme Rosalie Vendette.

L’experte cite le cas de People’s Pension, un fonds de pension du Royaume-Uni qui a choisi de retirer 28 milliards de livres sterling (35,3 milliards de dollars (G$) d’actifs du mandat de son gestionnaire, State Street, après qu’il eut modifié ses politiques touchant l’investissement responsable et la durabilité. Ces actifs ont été transférés à Amundi et Invesco en mars dernier, ne laissant que 5 milliards de livres sterling (6,3 G$) au mandat du gestionnaire américain.

Un mouvement qui ne date pas d’hier

Il convient de rappeler que l’adoption de l’investissement socialement responsable par le secteur financier, de même que la mise en place de filtres éthiques destinés à identifier et éventuellement exclure des portefeuilles certaines activités ou entreprises, ne date pas d’hier. Dans les années 1980, on a vu émerger « des campagnes de désinvestissement contre les entreprises qui exerçaient leurs activités en Afrique du Sud pendant l’apartheid », écrit Tom Krantz dans son blogue.

Ainsi, bien que l’adoption de l’approche d’IR a connu une impulsion à compter de 2006 avec le lancement par les Nations Unies des Principes pour l’investissement responsable (PRI), et qu’elle s’est démocratisée plus largement après 2016, à la suite de la ratification de l’Accord de Paris sur le climat, c’est en 1971, soit il y a plus de 50 ans, que le premier fonds commun d’investissement durable américain a été lancé par Pax World Management. La première émission d’une obligation « verte » remonte quant à elle à 2008, à l’initiative de la Banque mondiale.

Les PRI comptent aujourd’hui 5 372 signataires, dont 740 sont des investisseurs institutionnels, recense la mise à jour de septembre 2024.

Quant au taux d’adoption de l’ESG par les investisseurs professionnels, il est « stable malgré l’incertitude ambiante, et se maintient à un niveau historiquement élevé au niveau mondial, en particulier en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique (EMEA) », rapporte l’étude sur l’investissement ESG menée par Capital Group en 2024.

« Au total, 90 % des investisseurs interrogés reconnaissent le rôle central des enjeux ESG en matière d’investissement, et intègrent déjà ou envisagent d’intégrer ces critères à leur approche d’investissement. Les 10 % restants n’ont pas adopté de pratiques d’investissement ESG : ils ne sont pas convaincus par ces enjeux, et ils n’utilisent pas et n’appliquent pas les critères ESG dans leur approche d’investissement, et ils ne prévoient pas de le faire », indique l’étude de Capital Group.

Plus près de nous

Au Canada, « la situation est un peu différente et certainement moins préoccupante qu’aux États-Unis », estime Rosalie Vendette, « bien qu’il y ait une contamination qui entraîne certains effets », convient-elle.

Ainsi, bien que cinq des plus grandes banques du pays, soit la BMO, la Banque Nationale, la Banque Scotia, la CIBC et le Groupe Banque TD aient emboîté le pas de leurs homologues américaines et aient quitté la Net-Zero Banking Alliance en janvier 2025, l’experte signale que pour la plupart, ces institutions ont indiqué qu’elles comptaient néanmoins maintenir leurs engagements. « Ce qui doit maintenant être fait, c’est de valider que ce soit bien le cas, que cette volonté ne reste pas juste au niveau des paroles, mais que ça se traduise en matière de divulgation, par exemple, et voir comment les dossiers vont progresser », ajoute-t-elle.

Les données contenues dans le plus récent Rapport de tendances de l’investissement responsable canadien (2024) publié par l’Association pour l’investissement responsable (AIR) sont un autre signal positif selon lequel les considérations pour les facteurs ESG sont généralement bien implantées au Canada, selon Rosalie Vendette. Ces données indiquent en effet que la part de marché des actifs sous gestion issus de l’IR au Canada représente 71 % du total des actifs sous gestion, soit près de 4,5 billions de dollars.

« L’investissement responsable n’est plus une niche ; il est devenu une attente standard au sein de la communauté des investisseurs canadiens », a commenté Fate Saghir, vice-présidente principale et cheffe du développement durable, du marketing et de l’expérience client, Placements Mackenzie, lors de la publication du rapport.

Le Canada a d’ailleurs été relativement actif en matière de réglementation liée à la gestion des risques climatiques dans les dernières années. Le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) a ainsi publié à la fin de l’exercice 2023, la ligne directrice B-15, Gestion des risques climatiques, mise à jour en 2024, puis en 2025. Elle énonce les attentes du BSIF envers les banques d’importance systémique intérieure et les groupes d’assurance actifs à l’échelle internationale dont le siège social est établi au Canada en matière de communication d’informations financières en lien avec les changements climatiques.

De même, le projet de loi C-59, qui a reçu la sanction royale le 20 juin 2024, est venu modifier la Loi sur la concurrence élargissant la définition des « pratiques commerciales trompeuses » pour y inclure les fausses représentations en matière d’environnement.

L’adoption de ce projet de loi a entraîné le retrait de beaucoup d’informations sur la durabilité dans les sites Web de plusieurs entreprises. Il ne s’agit que d’un repositionnement, croit Rosalie Vendette. « Il était beaucoup question d’écoblanchiment et C-59 a précipité les entreprises dans une situation d’incertitude. L’adoption de la loi a amené beaucoup de prudence par rapport aux communications, notamment en raison des pénalités financières qui peuvent être extrêmement élevées », signale Rosalie Vendette.

« Dans le cas des entreprises qui sont vraiment engagées en matière climatique, il n’y a pas d’enjeu, elles doivent seulement s’assurer que les informations diffusées sont bien étayées. Dans le cas des entreprises qui faisaient des affirmations sans substance, on espère qu’elles sont en train de préparer des données solides pour soutenir leurs affirmations », dit l’experte.

Des élections qui pourraient changer la donne

Le résultat des élections fédérales prévues le 28 avril prochain a toutefois « le potentiel d’affecter le cours du développement de la finance durable au Canada », affirme Rosalie Vendette. L’experte craint que le résultat de cette élection se traduise par un « désintérêt ou un relâchement » en matière de politiques et de réglementations liées à l’IR.

Dans son Énoncé économique de l’automne de 2023 et dans le budget de 2024, le gouvernement du Canada s’est engagé à élaborer une taxonomie de la finance durable qui définit les investissements « verts » et « de transition ». La mise en œuvre de ces lignes directrices, qui devait mener à la « présentation obligatoire d’informations financières liées au climat pour les grandes sociétés privées constituées sous le régime fédéral », a été mise sur pause avec la prorogation du Parlement en janvier dernier et son avenir est incertain.

« Si jamais, à la suite des élections, on voyait un relâchement vis-à-vis de cette volonté, le secteur privé devrait reprendre la balle au bond et continuer le travail, avance Rosalie Vendette. Pour les entreprises, pour leur propre divulgation, ça demeure bénéfique d’adopter ça. »

Elle estime qu’il reviendrait alors aux différentes parties prenantes, aux différents clients et bénéficiaires à maintenir le cap, à rester vigilant et à continuer d’exiger de la transparence. « Parce que, quand les dossiers ne sont pas réglementés, qu’il n’y a pas d’obligation réglementaire et qu’on est dans un régime un peu plus de comportements volontaires, il faut continuer à maintenir la pression », affirme l’experte.

Le rôle du conseiller

Les professionnels de l’industrie, comme les conseillers et les planificateurs financiers ont également un rôle à jouer pour faire progresser les choses, selon elle.

Le Sondage d’opinion des investisseurs 2025 de l’AIR, montre d’ailleurs que 76 % des répondants souhaitent que leur conseiller ou leur institution financière « soit tenu de leur poser des questions spécifiques sur les considérations relatives à l’investissement responsable (IR) qui correspondent à leurs valeurs personnelles dans le cadre du processus de connaissance du client. »

De même, 88 % des sondés estiment que les conseillers sont des sources d’information importantes pour prendre des décisions d’investissement liées à l’IR.

Les conseillers doivent continuer de s’informer, de suivre la situation et garder le cap afin d’offrir de l’information factuelle, estime Rosalie Vendette. « Je ne suis pas certaine que je changerais le discours tant que ça, par rapport au bien-fondé, aux bonnes raisons d’utiliser l’investissement responsable. Ils doivent en fait simplement continuer d’expliquer à leurs clients les impacts de la crise climatique ».

« Il faut garder à l’esprit que la situation climatique demeure la même et que l’urgence d’agir ne changera pas parce qu’un gouvernement décide que ce n’est plus à l’ordre du jour », ajoute l’experte.

L’article L’investissement responsable à la croisée des chemins est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Retrait des banques de l’Alliance Net Zéro : une stratégie de recul ou de repositionnement ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/retrait-des-banques-de-lalliance-net-zero-une-strategie-de-recul-ou-de-repositionnement/ Tue, 22 Apr 2025 10:14:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106835 Le contexte politique y est pour beaucoup.

L’article Retrait des banques de l’Alliance Net Zéro : une stratégie de recul ou de repositionnement ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Au début de 2025, six grandes banques canadiennes — Banque de Montréal, Banque Nationale, CIBC, TD, Scotia et RBC — ont toutes quitté l’Alliance bancaire Net Zéro (NZBA), un regroupement soutenu par l’Organisation des Nations unies (ONU) visant à aligner les portefeuilles financiers sur les objectifs de carboneutralité d’ici 2050. Cette décision, qui fait suite à une vague similaire de retraits parmi les institutions américaines, soulève des interrogations quant à l’avenir de la finance durable au Canada.

On se rappelle que l’Alliance a été créée en avril 2021 sous l’impulsion de l’Initiative financière du Programme des Nations unies pour l’environnement. Elle fait partie de la Glasgow Financial Alliance for Net Zero (GFANZ), une coalition plus large regroupant différentes alliances financières engagées vers la neutralité carbone. Cette organisation était présidée jusqu’à récemment par Mark Carney, qui a démissionné pour endosser le rôle de premier ministre du Canada à la suite du départ de Justin Trudeau.

La NZBA a été créée pour aligner le secteur financier sur les objectifs climatiques de l’Accord de Paris, en accélérant la décarbonation de l’économie mondiale. Elle fournit aux banques un cadre international commun et des directives claires pour élaborer des stratégies crédibles de réduction des émissions, incluant des cibles intermédiaires à 2030. L’initiative vise aussi à responsabiliser les institutions financières en les incitant à aligner leurs portefeuilles sur des trajectoires net zéro et à publier leurs progrès de manière transparente, tout en favorisant la coopération et l’échange de bonnes pratiques à l’échelle mondiale.

Lancée avec 43 membres, l’Alliance avait rapidement gagné en influence, regroupant jusqu’à 140 banques en 2024, représentant 74 000 milliards de dollars (G$) d’actifs. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 128 (pour 47 000 G$ d’actifs).

Comment expliquer ce mouvement de repli ? Ces décisions s’inscrivent dans un contexte politique tendu, particulièrement aux États-Unis, où l’ESG (environnement, social et gouvernance) est devenu un sujet fortement polarisé. Pour l’administration de Donald Trump, ces alliances restreignent indûment le financement des énergies fossiles.

Des pressions juridiques pèsent également sur les membres de la NZBA, explique Jacques Deforges, directeur général de Finance Montréal. En effet, des États républicains, dont le Texas, ont menacé des institutions membres de la NZBA de poursuites pour pratiques anticoncurrentielles, accusant ces coalitions de constituer des cartels, ce qui serait illégal. Il a aussi été question de les exclure des marchés publics.

Selon Jacques Deforges, ce mouvement de retrait ne remet pas en cause les fondements mêmes de la finance durable. « La finance durable n’est pas une mode passagère, mais une transformation logique du système financier basée sur l’intégration des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance », affirme-t-il.

Il rappelle que ces pratiques répondent à une logique financière fondamentale : l’évaluation et la gestion des risques. « Tout conseil d’administration responsable devrait aujourd’hui se poser des questions sur trois types de risques majeurs : les risques géopolitiques, les risques liés à la cybersécurité et les risques environnementaux », précise-t-il.

Ces derniers prennent des formes très concrètes dans le monde des affaires : l’accès à l’eau pour les embouteilleurs, la navigabilité des cours d’eau pour le transport, la vulnérabilité des infrastructures face aux événements climatiques extrêmes… Autant de facteurs qui impactent directement la rentabilité et la pérennité des entreprises.

Ce recul n’est pas non plus un abandon des engagements climatiques des banques. « Les fondamentaux n’ont pas changé, soutient Jacques Deforges. Les grandes institutions continueront à publier leurs rapports de développement durable, à dialoguer avec leurs actionnaires et à intégrer les risques climatiques dans leurs modèles d’affaires. »

Bien qu’en retrait de la NZBA, les banques affirment maintenir leurs trajectoires vers la décarbonation. Aucune n’a voulu toutefois répondre à nos questions. Dans un communiqué, la Banque de Montréal a invoqué sa capacité à « faire cavalier seul », forte de ses « solides capacités internes à mettre en œuvre les normes internationales pertinentes ». Par écrit, un porte-parole de la Banque Scotia a réitéré la position déjà annoncée à savoir que la banque restait déterminée à mettre en œuvre son propre plan de transition climatique et à répondre aux exigences des organismes de réglementation du monde entier.

Du côté de la Banque Nationale, le président et chef de la direction, Laurent Ferreira a expliqué à la Presse canadienne que la décision de se retirer de la NZBA découlait avant tout du fardeau réglementaire croissant en matière de divulgation environnementale au Canada et en Europe, et non d’un désengagement climatique. Il a mentionné que l’institution concentrera désormais ses efforts sur le respect des exigences légales en matière de transparence et sur le soutien aux secteurs en transition. Selon lui, ce recentrage permettra à la Banque d’être plus rigoureuse dans ses actions environnementales.

Des investisseurs craignent toutefois que les institutions financières se désengagent de la lutte au réchauffement climatique. Derrière ce réalignement, un enjeu de fond persiste : concilier les objectifs climatiques avec les réalités commerciales, notamment le rôle central des banques dans le financement des énergies fossiles. Malgré leurs actions, les résultats ne sont pas toujours au rendez-vous. Selon un rapport d’Investors for Paris Compliance, quatre institutions canadiennes — Banque Toronto-Dominion, RBC, BMO et CIBC — figuraient encore en 2024 parmi les dix plus grands bailleurs de fonds mondiaux du secteur pétrolier, gazier et charbonnier.

Jacques Deforges suggère qu’à l’avenir, certaines institutions pourraient privilégier une approche « faire sans le dire » plutôt que l’inverse. « Les banques continueront à produire des rapports de développement durable et devront répondre aux questions des actionnaires lors des assemblées, mais pourraient être plus discrètes sur la place publique », explique-t-il.

Ce repositionnement stratégique intervient également dans un contexte où les priorités évoluent. Certaines enquêtes démontrent que les dirigeants financiers réorganisent leurs priorités en réponse à de nouveaux risques économiques, comme les tarifs douaniers ou les tensions géopolitiques.

À l’inverse des institutions nord-américaines, les principales banques françaises, dont BNP Paribas, Crédit Agricole SA, et Société Générale, maintiennent pour l’instant leur engagement au sein de la NZBA, marquant une différence d’approche significative entre les deux côtés de l’Atlantique.

Le retrait des alliances marque plutôt une adaptation à un contexte politique et économique plus complexe qu’un désengagement, selon Jacques Deforges. « Le vrai défi, c’est de continuer à avancer sans se laisser distraire par le bruit ambiant. La finance, c’est mettre un prix sur le risque — et les risques climatiques font désormais partie intégrante de cette équation », conclut-il.

L’Alliance bancaire Net Zéro assouplit ses règles

Dans ce contexte de défection en cascade, l’Alliance Net Zéro annonce une révision majeure de ses lignes directrices. Selon un article publié le 16 avril par esgtoday.com, la coalition abandonne son exigence centrale qui obligeait ses membres à aligner leurs activités de financement sur l’objectif climatique de 1,5 °C.

Le nouveau cadre de référence adopté par les 128 membres restants remplace les obligations par des recommandations : là où les directives de 2024 stipulaient que les banques « doivent » établir une cible climatique compatible avec 1,5 °C, le texte de 2025 se limite à suggérer qu’elles « devraient » le faire.

Pour justifier ce changement de cap, la NZBA évoque un « nouveau contexte » dans lequel les banques doivent composer avec des réalités externes mouvantes. L’alliance affirme vouloir désormais concentrer ses efforts sur le soutien pratique aux banques, afin de les aider à surmonter les freins au financement de la transition verte, en collaboration avec leurs clients et les pouvoirs publics.

« En tant que plus grande initiative mondiale spécifiquement axée sur le soutien aux mesures d’atténuation du changement climatique prises par les banques, la NZBA est particulièrement bien placée pour apporter un soutien pratique aux banques qui s’engagent dans la voie de la transition vers un bilan net zéro », a déclaré Shargiil Bashir, président de l’Alliance et chef de la durabilité de First Abu Dhabi Bank.

Cette évolution témoigne des défis croissants auxquels sont confrontées les initiatives climatiques dans le secteur financier, prises entre les ambitions environnementales et les réalités économiques et politiques.

L’article Retrait des banques de l’Alliance Net Zéro : une stratégie de recul ou de repositionnement ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Stratège de l’IA https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/stratege-de-lia/ Mon, 14 Apr 2025 10:47:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106324 Il réinvente la gestion de portefeuille.

L’article Stratège de l’IA est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>

Carl ­Dussault est ­président-directeur général d’Evovest, une firme de gestion de portefeuille qui se démarque par son utilisation de l’intelligence artificielle (IA) dans la gestion d’actifs. « L’automatisation permet de réduire les biais humains et de maximiser l’efficacité des analyses. Nos algorithmes peuvent analyser des milliers d’actions quotidiennement, ce qui permet de dégager une valeur ajoutée pour nos clients », ­dit-il.

C’est au secondaire que sa passion pour la finance a pris forme, lui qui feuilletait quotidiennement les pages économiques des journaux. Une rencontre avec une représentante de ­HEC ­Montréal lors d’une journée d’orientation scolaire allait concrétiser son choix de carrière. « ­Dans le dépliant promotionnel, il y avait le titre de gestionnaire de portefeuille. Après m’être informé sur ce domaine, je n’ai plus jamais regardé en arrière », confie-t-il.

Il a fait ses premiers pas dans l’industrie comme stagiaire à la Banque Nationale. Il a ensuite travaillé à BMO Nesbitt Burns comme conseiller avant de se joindre à Intact Assurance comme gestionnaire de portefeuille en octobre 2012. C’est là qu’il a découvert le potentiel des technologies émergentes.

En 2016, il prend un virage décisif. Convaincu que l’intelligence artificielle peut transformer la gestion de portefeuille, il quitte son emploi pour fonder Evovest. Son approche est novatrice : utiliser l’apprentissage machine pour prédire quelles actions surpasseront leur indice de référence. Deux ans plus tard, la firme obtient son permis de l’Autorité des marchés financiers (AMF) et met en marché son premier produit en 2019.

Sur cinq ans, Evovest ­Actions ­Mondiales affiche un rendement avant les frais de gestion et d’exploitation de 13,3 % par rapport à 7,7 % pour l’indice ­MSCI ­World ­EW, tout en affichant une volatilité moindre que celle de cet indice.

Le lancement d’un fonds négocié en ­Bourse (FNB) en partenariat avec la ­Banque ­Nationale en mars 2024 marque un tournant. Baptisé ­FNB ­Actions ­Mondiales Evovest (EVO), ce produit rend la stratégie accessible à un plus large public.

La croissance de ses actifs est au ­rendez-vous, Evovest en gérant 170 millions de dollars (M$). Avec une équipe de huit personnes, l’entreprise démontre que la taille n’est pas un frein à la performance. « ­On a plusieurs années d’historique de rendement, ce qui nous met en avant de la parade alors que d’autres commencent tout juste à lancer des produits utilisant l’IA », se réjouit Carl Dussault. L’entreprise a aussi reçu une reconnaissance importante du ­Programme des gestionnaires en émergence du ­Québec (PGEQ), qui lui a accordé un second mandat de près de 75 M$ pour le lancement du ­Fonds Evovest marché neutre mondial.

Pour souligner ce parcours, le jury du ­Top des leaders de l’industrie financière lui accorde une mention ­Coup de cœur dans la catégorie ­Sociétés de gestion indépendante. « ­Il dirige une entreprise en croissance et innovante, mariant gestion de portefeuille et intelligence artificielle. Ses efforts en matière de facteurs environnementaux et sociaux sont dignes de mention, tout comme ses efforts pour redonner à la communauté. Bravo ! »

Sur le plan social, Carl Dussault et son équipe participent activement à des initiatives comme  Technovation et VersaFi (anciennemment Women in Capital Markets), contribuant à promouvoir la diversité dans le secteur financier. La firme soutient également la relève en finance à travers des partenariats avec la ­Fondation HEC, offrant des bourses et des débouchés aux étudiants.

Malgré ces progrès, Carl Dussault reste lucide. Si l’entreprise approche de la rentabilité pour 2025, il prévoit continuer de réinvestir les profits dans sa croissance. Son prochain défi ? ­Développer des outils qui rapprocheraient l’IA du travail d’un analyste traditionnel, en maintenant une approche qui réduit les biais humains dans la gestion de portefeuille.

L’article Stratège de l’IA est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le patron de la BN réclame un chef de la déréglementation https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-patron-de-la-bn-reclame-un-chef-de-la-dereglementation/ Fri, 28 Feb 2025 12:04:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105925 Alors que l’institution dévoile ses résultats.

L’article Le patron de la BN réclame un chef de la déréglementation est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le patron de la Banque Nationale veut que le fédéral nomme un responsable de la déréglementation pour réduire la paperasserie.

« Le Canada doit envisager de nommer un chef de la déréglementation non partisan afin d’identifier et recommander qu’on enlève les formalités administratives improductives », a plaidé Laurent Ferreira, mercredi, dans son mot d’introduction avant de présenter les résultats financiers de l’institution financière montréalaise en conférence téléphonique.

Le président et chef de la direction de la Banque Nationale a également suggéré de réduire l’imposition sur le gain en capital pour les entrepreneurs, de favoriser l’achat local par le gouvernement fédéral avec un « Buy Canada Act » et d’augmenter les dépenses en défense.

« Il y a eu un important déclin dans notre productivité et notre PIB par habitant, déplore M. Ferreira. Les entreprises canadiennes composent avec une réglementation et une surveillance excessives. Dans ce contexte, nous faisons face à une administration américaine qui est favorable au milieu des affaires et a un agenda protectionniste. »

Le banquier avait déjà partagé ses inquiétudes sur le recul de la performance économique du Canada en janvier lors d’un discours devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM).

Il avait identifié la baisse de la productivité au Canada, le manque d’investissements en recherche et développement, le déclin des investissements dans le secteur manufacturier et la trop lourde réglementation comme des tendances inquiétantes.

Il n’est pas le seul à faire ce plaidoyer contre le fardeau administratif des entreprises. La semaine dernière, le président-directeur général d’Hydro-Québec, Michael Sabia, avait lui aussi fait un plaidoyer en ce sens pour accélérer les projets, lors d’un passage devant le Cercle canadien de Montréal.

Des provisions plus grandes que prévu

Dans un contexte économique incertain, la Banque Nationale a augmenté ses provisions pour pertes au premier trimestre terminé le 31 janvier. « La hausse s’explique par l’incertitude que nous observons, commente le chef de la gestion des risques, Jean-Sébastien Grisé. On ne sait vraiment pas de quoi les droits de douane auront l’air. »

Cette précaution n’est pas surprenante, tandis que d’autres banques canadiennes et le Mouvement Desjardins ont récemment mis plus d’argent de côté en cas de pertes de crédit en raison du contexte économique.

Le montant des provisions pour pertes, qui atteignent 254 millions de dollars (M$), est toutefois supérieur au consensus des analystes à 193 M$, selon une recension faite par RBC Marchés des capitaux.

Malgré un bénéfice meilleur qu’attendu, l’analyste Darko Mihelic, de RBC Marchés des capitaux, juge que les résultats du premier trimestre sont décevants. « Le bénéfice était plus fort que nos prévisions, mais la qualité du crédit s’est détériorée et nous n’avons pas encore vu les impacts potentiels des droits de douane. »

L’intégration de CWB

Il s’agit des premiers résultats financiers de la Banque Nationale depuis qu’elle a finalisé l’acquisition de la Canadian Western Bank (CWB) au début du mois de février.

La Nationale est en train d’intégrer les employés de la banque régionale de l’Ouest. Le transfert des clients se fera « par vagues » à partir de l’été 2025 jusqu’au début de l’année 2026.

La direction de la Banque Nationale estime que le potentiel de synergies entre les deux institutions est de 270 M$. Elle croit pouvoir réaliser 135 M$ d’économie d’ici un an.

La Banque Nationale a dévoilé, plus tôt mercredi, ses résultats du premier trimestre. Elle a fait part d’un bénéfice de 997 M$, une augmentation de 8 % par rapport à la même période l’an dernier. Le bénéfice ajusté dilué par action s’est établi à 2,93 $.

Avant la publication des résultats, les analystes anticipaient un bénéfice par action de 2,65 $, selon la firme de données financières Refinitiv.

L’action de la Banque Nationale perd 6,60 $, ou 5,18 %, à 120,84 $ à la Bourse de Toronto en fin d’après-midi.

L’article Le patron de la BN réclame un chef de la déréglementation est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Nominations au CA de la BN https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nominations-au-ca-de-la-bn/ Mon, 10 Feb 2025 12:11:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105367 NOUVELLES DU MONDE – Dans le cadre de l’acquisition de la Banque canadienne de l’Ouest.

L’article Nominations au CA de la BN est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
À la suite de la clôture de l’acquisition de la Banque canadienne de l’Ouest (CWB), la Banque Nationale nomme deux membres de CWB à son conseil d’administration (CA), soit Sarah Morgan-Silvester et Irfhan Rawji.

Titulaire d’un baccalauréat en commerce (avec distinction) de l’Université de la Colombie-Britannique et Fellow de l’Institut des banquiers canadiens, Sarah Morgan-Silvester occupait jusqu’à récemment le poste de présidente du CA de CWB. Avant de se joindre à cette institution, elle était première vice-présidente à la direction, Services financiers personnels et Gestion de patrimoine à la Banque HSBC Canada, et présidente et cheffe de la direction de la Société de Fiducie HSBC.

Sarah Morgan-Silvester siège sur plusieurs CA, notamment à titre de présidente du conseil de Grosvenor Americas Partners. Elle a également été chancelière de l’Université de la Colombie-Britannique, présidente de l’Administration portuaire Vancouver Fraser, présidente de la fondation Women’s Hospital and Health Centre de la Colombie-Britannique ainsi qu’administratrice de sociétés privées et d’autres organisations.

Irfhan Rawji est quant à lui titulaire d’une maîtrise en administration des affaires (avec grande distinction) de la Harvard Business School et d’un baccalauréat en commerce (avec distinction) de l’Université de la Colombie-Britannique. Associé directeur chez Relay Ventures, une société de capital de risque de démarrage, Irfhan Rawji est également associé directeur chez Realize Capital Partners, un fonds de fonds à catégories d’actifs multiples axé sur l’investissement d’impact au Canada.

De plus, Irfhan Rawji est président exécutif de MobSquad, président du conseil d’administration de The Logic, président du conseil d’administration de l’Institut canadien de recherches avancées et président du conseil d’administration de l’Institut pour la citoyenneté canadienne.

« Sarah apporte ses connaissances approfondies des services financiers et de la gestion de patrimoine, et Irfhan apporte une vaste expérience du capital de risque et des entrepreneurs canadiens innovants. Ensemble, ils possèdent un large éventail de connaissances sur CWB et l’Ouest canadien, et viennent renforcer notre conseil d’administration alors que la Banque Nationale accélère sa croissance partout au pays. Au nom du conseil d’administration de la Banque Nationale, je leur souhaite la bienvenue et je me réjouis de notre future collaboration », a affirmé Robert Paré, président du conseil d’administration de la Banque Nationale.

Le président et chef de la direction de CWB, Chris Fowler, a quant à lui annoncé qu’il prendrait sa retraite début mars. Il restera toutefois auprès de Laurent Ferreira, président et chef de la direction de la Banque Nationale, jusqu’au 30 avril, à titre de conseiller exécutif.

« Au nom de l’équipe de direction de la Banque Nationale et de CWB, je tiens à souligner la contribution impressionnante de Chris au cours de ses 34 années chez CWB et son engagement continu auprès de la communauté des affaires de l’Alberta. Chris a joué un rôle déterminant dans la croissance et la vision ambitieuse de CWB. Je me réjouis de continuer à bénéficier de ses conseils éclairés et de son expertise sur l’Ouest canadien d’ici sa retraite bien méritée », a commenté Laurent Ferreira.

Chris Fowler travaille pour CWB depuis 1991. Il y a été nommé président et chef de la direction en 2013. Durant ces plus de 30 ans dans le milieu des affaires, Chris Fowler s’est beaucoup impliqué. Il a ainsi été directeur du Business Council of Alberta et membre du Conseil canadien des affaires et du Conseil consultatif des affaires de l’Université de l’Alberta. Chris Fowler a aussi siégé au CA de l’Art Gallery of Alberta, de la University Hospital Foundation et a été membre du cabinet de campagne de Centraide.

L’article Nominations au CA de la BN est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Une leader « passionnée des gens » arrive chez IG https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/une-leader-passionnee-des-gens-arrive-chez-ig/ Wed, 05 Feb 2025 12:03:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105203 NOUVELLES DU MONDE — Léa Saadé est nommée VP régionale Montréal — Rive Sud.

L’article Une leader « passionnée des gens » arrive chez IG est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
IG gestion de patrimoine a recruté Léa Saadé pour occuper le poste de vice-présidente régionale pour son bureau de Montréal — Rive-Sud. Léa Saadé a occupé des postes clés dans différentes institutions financières, chez BMO, à la Banque Nationale et à la Banque Scotia, avant de faire le saut à la Financière des professionnels, en 2018, comme vice-présidente régionale, Montréal centre, Rive-Nord, Gestion privée, où elle était en poste jusqu’à récemment.

« Forte de plus de 20 ans d’expérience en gestion financière, Léa se distingue par son leadership stratégique et son approche axée sur les résultats. Son engagement auprès d’organisations telles que l’Institut de planification financière, témoigne de sa volonté de faire progresser la profession. Sa vision et son expertise feront d’elle un atout majeur pour notre équipe et nos clients », a indiqué IG dans un communiqué.

Léa Saadé, qui se décrit comme une « leader d’influence passionnée des gens » qui aime propulser au quotidien le talent autour d’elle, a été élue vice-présidente du conseil d’administration de l’Institut de planification financière en 2024, où elle siège depuis 2021. Récipiendaire du prix Coup de cœur du jury lors du dernier gala de l’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ), elle est titulaire d’un MBA en commerce de l’ESG UQAM et diplômée en finance et entrepreneuriat de l’Université Mc Gill. Elle porte les titres de planificatrice financière (Pl. Fin.) et d’administratrice agréée (Adm.A.), et est Fellow du Canadian Securities Institute (CSI).

L’article Une leader « passionnée des gens » arrive chez IG est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le patron de la Banque Nationale lance un appel à la vigilance économique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-patron-de-la-banque-nationale-lance-un-appel-a-la-vigilance-economique/ Fri, 24 Jan 2025 11:54:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105158 Selon lui, le Canada doit agir rapidement pour éviter des conséquences graves.

L’article Le patron de la Banque Nationale lance un appel à la vigilance économique est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le « choc » de la menace d’une guerre tarifaire doit être l’occasion pour les gouvernements « de se réveiller » au sujet de l’économie canadienne qui va dans la mauvaise direction, s’inquiète le grand patron de la Banque Nationale, Laurent Ferreira.

Laurent Ferreira et l’économiste en chef de l’institution financière montréalaise, Stéfane Marion, ont tracé un portrait pessimiste des grandes tendances économiques, jeudi, lors d’une présentation devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM).

« Notre économie est à un moment critique et décisif, a prévenu Laurent Ferreira devant un parterre de gens d’affaires. La performance économique du Canada est en recul depuis un bon moment. »

Il a identifié la baisse de la productivité au Canada, le manque d’investissements en recherche et développement, le déclin des investissements dans le secteur manufacturier et la trop lourde réglementation comme des tendances inquiétantes.

L’administration « combattive » de Donald Trump aux États-Unis confronte le Canada à reconnaître ses faiblesses, selon lui. Bien qu’inquiétante, la menace de tarifs représente une occasion de réfléchir à la politique économique du Canada. « Des fois, ça prend un choc comme Trump pour se réveiller et c’est une bonne chose », réagit Laurent Ferreira en entrevue en marge de la présentation.

Il reconnaît que le fédéral et les provinces se sont montrés proactifs face à la menace d’une guerre tarifaire. « Je pense qu’il faut continuer dans cette veine-là parce que pour avoir une réponse à ce qui se passe en ce moment-là avec Trump, il faut remettre l’économie canadienne sur les rails, puis avancer. »

L’homme d’affaires est toutefois plus dur quand on parle de la politique économique canadienne des dix dernières années. Le fédéral n’aurait pas été suffisamment à l’écoute du milieu des affaires durant cette période, selon lui. « Je pense qu’au niveau du fédéral, ça s’est gâté un peu plus dans les dix dernières années. »

Les dix dernières années coïncident avec les années du gouvernement libéral de Justin Trudeau. Laurent Ferreira n’a pas voulu se prononcer s’il souhaitait un changement de parti à Ottawa lors de la prochaine élection.

Il note que les libéraux auront un nouveau chef. « Je pense qu’on est dû pour un changement. […] Puis je pense que, clairement, le Parti libéral en ce moment travaille là-dessus. Alors que ce soient les libéraux ou les conservateurs, je pense que ce qui est important, c’est de remettre l’économie canadienne comme une des plus importantes priorités. »

L’une des priorités devrait être de réduire la réglementation, croit Laurent Ferreira « Les Américains vont vite réduire la réglementation et les impôts de leurs entreprises, ce qui risque d’élargir l’écart de productivité entre nos deux pays. Il faut réagir rapidement et aider les entreprises canadiennes. Il faut s’attaquer à la réglementation au Canada, qui est un poids, et également au niveau d’imposition. »

Les barrières aux commerces entre provinces pourraient être l’un des premiers endroits où les gouvernements pourraient faire une différence. « Ça ne coûte rien de faire ça. Alors, qu’est-ce qu’on attend ? »

Le marché va contenir Trump

Au cours de son allocution, Laurent Ferreira a dit douter que l’administration Trump puisse aller jusqu’au bout avec sa menace de tarifs de 25 %. « L’économie, ce qui touche le consommateur, les taux d’intérêt, le marché boursier américain sont des garde-fous qui pèseront lourd dans les décisions du gouvernement américain. […] La réputation du président Trump, c’est sa plus grande préoccupation. »

L’économiste en chef, Stéfane Marion, abonde dans le même sens. Les tarifs feraient bondir l’inflation aux États-Unis, ce qui entraînerait une augmentation des taux d’intérêt sur les obligations américaines au moment où Washington affiche un important déficit.

Il note que les taux d’intérêt des obligations aux États-Unis ont commencé à monter, même si la Réserve fédérale (Fed) assouplit sa politique monétaire. Cela fait également en sorte d’augmenter les taux hypothécaires.

« C’est troublant pour Donald Trump et c’est la raison pour laquelle je ne pense pas que le 25 % puisse se faire sans avoir un dommage collatéral important sur les marchés financiers américains », estime l’économiste en chef de la Banque Nationale.

L’article Le patron de la Banque Nationale lance un appel à la vigilance économique est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Des changements à la direction de la BNC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/des-changements-a-la-direction-de-la-bnc/ Wed, 08 Jan 2025 11:59:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104788 NOUVELLES DU MONDE —Plusieurs nominations entreront en vigueur le 1er mars prochain.

L’article Des changements à la direction de la BNC est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Banque Nationale a annoncé des changements au sein de son équipe de direction pour soutenir sa croissance, notamment après l’acquisition de la Banque canadienne de l’Ouest (CWB).

Le premier vice-président à la direction Entreprises et Gestion privée 1859, Michael Denham, est nommé premier vice-président à la direction et vice-président du conseil. Il dirigera l’intégration de CWB à compter du 1er mars 2025. Arrivé à la Banque Nationale en septembre 2021 après avoir présidé la Banque de développement du Canada (BDC) pendant cinq ans, Michael Denham dirige Entreprises et Gestion privée 1859 depuis juin 2023.

Son poste actuel sera repris par Judith Ménard, qui occupe les fonctions de leader pour les comptes nationaux et première vice-présidente d’Entreprises et Gestion privée 1859 pour les régions de la Colombie-Britannique, des Prairies, de l’Ontario et de l’Atlantique). Elle se joindra aussi à l’équipe relevant directement de Laurent Ferreira.

Entrée à la Banque Nationale en 1998, Judith Ménard a occupé plusieurs postes stratégiques, dont celui de cheffe de conformité pour les secteurs d’affaires au Canada et à l’international. Diplômée en droit et en comptabilité de l’Université de Sherbrooke, elle sera désormais responsable de définir les orientations stratégiques, d’améliorer l’expérience client et de superviser les produits et services pour les secteurs entreprises et gestion privée au Canada.

« Je suis heureux de ces deux nominations, qui reflètent nos ambitions de croissance au Canada », assure Laurent Ferreira.

La Banque Nationale avait annoncé en juin avoir conclu un accord d’achat d’actions pour acquérir CWB qui valorise le prêteur établi à Edmonton à environ 5 milliards de dollars. En septembre, les actionnaires de CWB avaient approuvé le projet de transaction. Cette dernière a finalement été validée par le gouvernement fédéral le 20 décembre dernier.

Parmi les autres nominations, Dominic Paradis, premier vice-président aux affaires juridiques et secrétaire corporatif, est promu au poste de vice-président à la direction, affaires juridiques.

Par ailleurs, Stéphane Achard, premier vice-président à la direction du secteur international et responsable d’ABA Bank, prendra sa retraite le 30 avril 2025. William « Bill » Bonnell, actuellement conseiller stratégique auprès du chef de la direction, lui succèdera et dirigera les activités d’investissement international de la Banque.

L’article Des changements à la direction de la BNC est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>