ZONE EXPERTS – Le chef de la Réserve Fédérale des États-Unis (Fed) a de nouveau fait preuve de transparence le 30 janvier dernier, évoquant clairement son intention de demeurer patient en matière de hausse du taux directeur. Il compte y recourir seulement dans le cas où l’économie montrerait des signes d’inflation ou de surchauffe. Ce qui n’est pas le cas présentement!
Le ralentissement récent de la croissance économique est attribuable à l'incertitude entourant les politiques commerciales des États-Unis, à la chute des prix du pétrole ainsi qu'à la baisse des dépenses de logement et de consommation au pays, fait valoir mercredi un sous-gouverneur de la Banque du Canada.
La conjoncture économique joue en leur faveur.
Le nombre de faillites au Canada est en hausse, a déclaré le gouverneur de la Banque du Canada cette semaine, et il s'attend à ce qu'elles augmentent davantage au fur et à mesure que la banque centrale relèvera ses taux d'intérêt.
ZONE EXPERTS – Tel que grandement anticipé, la Banque du Canada (BdC) a décidé de ne pas augmenter le taux directeur le 9 janvier dernier.
ZONE EXPERTS - La Banque du Canada (BdC) a encore surpris le marché en décidant de ne pas augmenter le taux directeur le 5 décembre dernier. Cette décision était toutefois conforme avec nos anticipations.
La Banque du Canada a maintenu mercredi le taux cible du financement à un jour à 1,75 %, comme prévu.
Finalement, l’anticipation d’une hausse plus rapide du taux directeur par la Banque du Canada aura été de courte durée. Non seulement le prix des produits dérivés liés au taux directeur ne pointe pas vers une hausse en décembre, mais la conviction d’un resserrement en janvier se dissipe.
Comme l'explique Martin Roberge de Canaccord Genuity dans son dernier billet, le duel entre les optimistes et les pessimistes entre dans une nouvelle phase.
La Banque du Canada va étudier la possibilité d'apporter des modifications au cadre qui sous-tend ses décisions politiques, comme les changements de taux d'intérêt, depuis près de quatre décennies.