Banque du Canada – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 22 Apr 2024 11:26:44 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Banque du Canada – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 L’inflation est en hausse par rapport à février https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/linflation-est-en-hausse-par-rapport-a-fevrier/ Mon, 22 Apr 2024 11:26:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100339 Elle a augmenté de 2,9 %.

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L’indice des prix à la consommation a augmenté de 2,9 % d’une année à l’autre le mois dernier au Canada, ce qui est plus élevé que la hausse de 2,8 % observée en février, a indiqué mardi Statistique Canada.

Selon l’agence fédérale, ce sont les prix de l’essence qui ont contribué le plus à l’augmentation de l’inflation globale d’une année à l’autre en mars, alors que les prix à la pompe ont crû de façon plus marquée qu’en février.

En effet, alors qu’ils avaient progressé de 0,8 % en février, les prix de l’essence ont augmenté de 4,5 % en mars.

« La hausse des prix du pétrole brut à l’échelle mondiale a été attribuable aux préoccupations liées à l’approvisionnement dans le contexte des conflits géopolitiques et de la réduction volontaire de la production qui s’est poursuivie, ce qui a entraîné une croissance des prix à la pompe », a expliqué l’agence dans son rapport.

Statistique Canada a aussi mentionné que les prix des logements ont continué d’exercer une pression à la hausse sur l’inflation, alors qu’ils ont augmenté de 6,5 % d’une année à l’autre le mois dernier, tout comme en février.

L’indice du coût de l’intérêt hypothécaire a progressé de 25,4 % d’une année à l’autre en mars, tandis que les prix des loyers ont augmenté de 8,5 % par rapport au même mois l’an dernier.

« Entre autres facteurs, la croissance des taux d’intérêt, qui peut entraver l’accession à la propriété, a exercé une pression à la hausse sur l’indice », a souligné l’agence fédérale.

En excluant les prix de l’essence, la croissance de l’inflation d’ensemble a ralenti pour s’établir à 2,8 % d’une année à l’autre, en baisse par rapport à la hausse de 2,9 % observée en février.

Les prix des produits alimentaires ont augmenté de 3,0 % par rapport à l’an dernier, tandis que les prix des vêtements et des chaussures ont diminué de 2,7 %. Les prix des dépenses courantes, de l’ameublement et de l’équipement du ménage ont reculé de 2,3 %.

Au Québec, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 3,6 % en mars, soit le taux le plus élevé enregistré en mars parmi les 10 provinces canadiennes. En février, l’inflation avait été de 3,3 % dans la province.

À Montréal, l’inflation a atteint 4,1 % en mars, comparativement à 3,4 % en février, tandis qu’elle s’est élevée à 3,4 % à Québec, comparativement à 3,3 % en février.

La semaine dernière, la Banque du Canada a maintenu son taux directeur à 5 %, mais elle a reconnu qu’une baisse des taux d’intérêt lors de sa prochaine mise à jour, prévue en juin, fait « partie des possibilités ».

La banque centrale a cependant dit être toujours à la recherche de preuves que la baisse de l’inflation est durable avant d’amorcer la diminution des taux d’intérêt.

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Budget fédéral : méli-mélo de mesures à connaître https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-budget-prolonge-la-prestation-canadienne-pour-enfants/ Wed, 17 Apr 2024 13:16:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100408 BUDGET FÉDÉRAL 2024 - Décès d’un enfant : l’Allocation pour enfants prolongée

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Le budget fédéral 2024 a apporté quelques changements importants tout en annonçant plusieurs consultations. Voici quelques mesures qui sont bonnes à savoir pour vos clients.

Prolongation de l’Allocation canadienne pour enfants en cas de décès d’un enfant

Le budget fédéral propose de verser l’Allocation canadienne pour enfants (ACE) et la prestation pour enfants handicapés pendant six mois après le décès d’un enfant, à compter de janvier 2025. Le bénéficiaire de l’ACE doit informer l’Agence du revenu du Canada (ARC) du décès de son enfant avant la fin du mois suivant le mois du décès de l’enfant.

Actuellement, le bénéficiaire de la prestation cesse de recevoir la prestation le mois suivant le décès de l’enfant.

Le changement proposé devrait coûter 15 millions de dollars (M$) sur cinq ans, à partir de 2024-25, et 4 M$ par an par la suite.

Accès accru au Bon d’études canadien

Si un enfant n’a pas de régime enregistré d’épargne-études (REEE) à l’âge de quatre ans et qu’il est admissible à recevoir le Bon d’études canadien (BEC), le gouvernement en ouvrira automatiquement un pour lui et l’inscrira au BEC. Cette mesure débutera au cours de l’exercice 2028-29 pour les enfants admissibles nés en 2024.

Le BEC verse 500 $ la première année d’admissibilité de l’enfant, plus 100 $ pour chaque année supplémentaire d’admissibilité, jusqu’à l’âge de 15 ans, pour un maximum de 2 000 $.

« Cette mesure permettra à 130 000 enfants de plus de recevoir le Bon d’études canadien chaque année grâce à l’inscription automatique », lit-on dans le budget fédéral.

Par exemple, un ménage ayant d’un à trois enfants dont le revenu familial rajusté inférieur ou égal à 53 359 $ sera admissible au BEC.

Le gouvernement propose également de faire passer de 20 à 30 ans l’âge auquel il est possible de demander rétroactivement le BEC.

Conseils financiers gratuits pour les personnes à faible revenu

Le budget propose 60 M$ sur cinq ans pour Prospérité Canada, une organisation caritative nationale qui s’occupe d’éducation financière. Cette somme servira à financer des conseils et des programmes financiers gratuits, qui seront dispensés par les organisations communautaires partenaires de Prospérité Canadaa.

« Ces services améliorés devraient toucher un million de Canadiens à revenu faible ou modéré sur cinq ans, et les aider à recevoir près de 2 milliards de dollars de revenus fiscaux et de prestations non réclamés », indique le budget.

Des services bancaires ouverts et moins chers

Le budget consacre des fonds à l’établissement et au maintien d’un cadre pour les services bancaires ouverts, un système qui permet aux consommateurs d’accéder à leurs données financières auprès de plusieurs institutions, applications et services.

L’Agence de la consommation en matière financière du Canada (ACFC) sera l’organisme chargé de superviser et d’appliquer le cadre et de commencer à élaborer une campagne de sensibilisation des consommateurs. Le budget prévoit 1 M$ en 2024-25 pour ce travail.

Un montant supplémentaire de 4,1 M$ sera réservé sur trois ans au ministère des Finances pour établir et maintenir le cadre des services bancaires ouverts, également appelés services bancaires axés sur le consommateur.

L’ACFC a également été chargée de conclure des accords avec les institutions financières pour l’ouverture de comptes bancaires gratuits et de comptes bancaires à 4 $ par mois.

Le budget prévoit également de plafonner les frais pour insuffisance de fonds à 10 $ et d’interdire les frais multiples pour insuffisance de fonds lorsque la même transaction se reproduit. Au début du mois, un tribunal de l’Ontario a certifié une quatrième action collective contre l’une des grandes banques pour avoir facturé des frais de provision insuffisante en double sur des transactions de débit préautorisées. Le gouvernement publiera un projet de réglementation sur les frais de chèque sans provision dans les mois à venir.

Annonce d’un groupe de travail sur les fonds de pension

Le budget propose la création d’un groupe de travail, dirigé par le ministre des Finances et ancien gouverneur de la Banque du Canada, Stephen Poloz, qui étudiera les moyens d’accroître les investissements nationaux des fonds de pension canadiens.

Élargissement des exigences en matière de divulgation de la diversité

Le gouvernement souhaite appliquer aux institutions financières sous réglementation fédérale le modèle de divulgation de la diversité prévu par la Loi canadienne sur les sociétés par actions. Ce modèle exige une divulgation annuelle de la diversité au sein des conseils d’administration, des conseils de surveillance et de la haute direction.

Fraude hypothécaire

Le gouvernement a l’intention de consulter le secteur des prêts hypothécaires sur la possibilité de travailler avec l’ARC pour vérifier les revenus de l’emprunteur pour les prêts hypothécaires.

Examiner le cadre d’assurance-dépôts

Afin de préserver le cadre canadien d’assurance-dépôts, le budget de 2024 annonce que le gouvernement a l’intention d’entreprendre un examen de ce cadre à compter de 2024.

« Ce travail sera dirigé par le ministère des Finances Canada, en collaboration avec la Société d’assurance-dépôts du Canada et d’autres organismes du secteur financier. Le gouvernement tiendra des consultations plus tard en 2024 et étudiera les changements devant être apportés au cadre de protection des déposants », lit-on dans le plan budgétaire.

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Les riches aideront à combler le déficit fédéral https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-riches-aideront-a-combler-le-deficit-federal/ Tue, 16 Apr 2024 20:39:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100349 BUDGET FÉDÉRAL 2024 - Celui-ci est moins pire qu’anticipé.

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Outre un déficit moins pire qu’anticipé en raison des annonces en logement des dernières semaines, les libéraux de Justin Trudeau prévoient dans leur budget axé sur l’« équité » envers les jeunes générations de faire payer les Canadiens particulièrement fortunés.

La ministre des Finances, Chrystia Freeland, n’y présente toujours pas de plan de retour à l’équilibre budgétaire. Le déficit qui est de 39,8 milliards de dollars (G$) restera sensiblement le même durant les trois prochaines années avant de baisser aux alentours de 30 G$ en 2026-2027 et d’atteindre 20,0 G$ pour la dernière année de projections, deux ans plus tard.

La croissance de l’économie plus rapide que prévu et la hausse des salaires due à l’inflation ont permis à Ottawa d’engranger une hausse des impôts sur le revenu de 7,7 G$ supplémentaires pour la seule année 2024-2025.

L’augmentation du produit intérieur brut (PIB), à 1,1 % pour 2023-2024, a été par trois fois supérieure à ce qui était projeté il y a un an. Mais le gouvernement anticipe un ralentissement économique avec 0,7 % de hausse du PIB pour la prochaine année fiscale.

L’une des mesures qui retient particulièrement l’attention est l’augmentation du taux d’inclusion des gains en capital supérieurs à 250 000 $ annuellement qui passe de la moitié aux deux tiers, à partir du 25 juin.

Le traitement fiscal reste le même pour les gains annuels inférieurs à 250 000 $ ou pour la première tranche annuelle de 250 000 $.

La mesure toucherait un relativement petit nombre de particuliers, selon le ministère des Finances. Seulement 40 000 Canadiens auraient déclaré des gains en capital de plus de 250 000 $, annuellement. Cela représenterait 0,13 % des contribuables, soit 13 % du fameux 1 %.

La ministre des Finances, Chrystia Freeland, a dit en conférence de presse que le seuil de 250 000 $ avait été déterminé « précisément » pour « cibler ceux qui ont le plus de possibilités de payer un peu plus pour financer les programmes pour l’équité ».

La mesure ne touchera pas les propriétaires qui ont vu la valeur de leur maison augmenter. La vente de la résidence principale demeure exonérée d’impôt.

Les gains en capital réalisés dans un compte enregistré, comme un compte d’épargne libre d’impôt (CELI), un compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP) ou un régime enregistré d’épargne‑retraite (REER), ne sont pas imposés.

Un exemple à 500 000 $

Par exemple, un Québécois déclarant un gain en capital de 500 000 $ au taux marginal d’imposition le plus élevé aurait payé 68 900 $ d’impôt au fédéral en 2023. Les chiffres tiennent compte de l’abattement du Québec. Si ce gain avait été considéré comme un revenu ordinaire, l’impôt à payer aurait été le double.

Avec les changements fiscaux, le même particulier aurait payé 80 383,33 $ en impôt, toujours au fédéral.

Il reste à voir si les gouvernements provinciaux emboîteront le pas au fédéral et changeront, eux aussi, le taux d’inclusion du gain en capital.

Au Québec, le même particulier aurait payé 133 275 $ en impôt au fédéral et provincial en 2023. Si Québec imite aussi le fédéral, il en paierait 155 487,50 $ aux deux paliers de gouvernement.

Avant la publication du budget, le chercheur fiscal Luc Godbout, de la Chaire de recherche en fiscalité et en finances publiques (CFFP) de l’Université de Sherbrooke, avait conseillé d’imposer les trois quarts (75 %) du gain en capital, soit encore plus que le changement proposé par le fédéral.

« La réduction de l’avantage du gain en capital pourrait être implantée à brève échéance et de manière relativement simple, permettant ainsi de dégager des sommes conséquentes », écrivait Luc Godbout dans un mémoire présenté dans le cadre des consultations prébudgétaires.

Pour sa part, David Dodge, l’ancien gouverneur de la Banque du Canada, a exprimé des préoccupations quant à la possibilité d’augmenter l’impôt des plus fortunés, avant la publication du budget. Il craint qu’une augmentation de la contribution fiscale des plus fortunés ralentisse la croissance économique.

Questionnée sur le sujet, la ministre des Finances, Chrystia Freeland, a assuré en anglais que son gouvernement avait agi « avec grande prudence » et que le climat d’investissement était « l’une des principales considérations » dans sa réflexion. « J’ai confiance que les mesures que nous avons prises n’auront pas d’effet sur la confiance des entreprises, sur les investissements des entreprises. »

Colin Pratte, chercheur de l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS), qualifie le changement de « timide ». Selon un outil interactif du directeur parlementaire du budget, le fédéral aurait pu accroître ses revenus de 13 G$ annuellement en imposant 75 % du gain en capital sur la totalité du gain. « Ça aurait pu aller beaucoup plus loin et obtenir des résultats plus importants. »

Sur cinq ans, le ministère estime que l’augmentation d’impôt sur le gain en capital lui permettra d’obtenir 19,36 G$ de revenus supplémentaires. Les allégements pour les entrepreneurs représenteraient une dépense fiscale de 1,67 G$, toujours sur cinq ans.

Un allégement pour les entrepreneurs

Les entreprises sont également visées par ce changement du taux d’imposition. Le ministère des Finances estime que seulement 12,6 % des sociétés canadiennes seront touchées par cette mesure.

Le gouvernement Trudeau prévoit toutefois des allégements pour les entrepreneurs lorsqu’ils vendent leur entreprise en partie ou en totalité.

L’exonération cumulative des gains en capital pour la vente d’une petite entreprise ou de biens agricole et de pêches passera de 1 million de dollars (M$) à 1,25 M$ à compter du 25 juin.

D’autres allégements de la fiscalité entreront en vigueur à partir de 2025, de manière progressive. En 2034, un entrepreneur qui vendrait son entreprise ne paierait pas d’impôt sur la première tranche de 1,25 M$ de gain en capital. Pour la tranche de 2 M$ suivante, il ne paierait de l’impôt que sur le tiers de son gain.

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Dettes : les inquiétudes des Canadiens s’atténuent https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/dettes-les-inquietudes-des-canadiens-sattenuent/ Tue, 16 Apr 2024 10:47:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100075 Selon la firme MNP.

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Certains Canadiens se sentent un peu plus optimistes quant à leur dette avec la perspective de réductions des taux d’intérêt à l’horizon, selon la firme MNP.

L’Indice des dettes à la consommation de la firme spécialisée en insolvabilité démontre un rebond important au premier trimestre de 2024 après 12 mois de résultats faibles, selon son dernier rapport.

Plus du quart des Canadiens estiment que leur situation actuelle en matière d’endettement est meilleure qu’il y a un an.

Moins de ménages canadiens que le trimestre dernier, soit 41 %, se disent préoccupés par leur niveau d’endettement actuel.

« La situation n’est pas aussi sombre qu’elle l’était : c’est ce qui ressort principalement du dernier rapport », a souligné le président de MNP, Grant Bazian, dans un communiqué.

Mais malgré le regain de confiance des consommateurs, les ménages canadiens ressentent toujours la pression, a-t-il ajouté, alors que d’autres renouvellements de prêts hypothécaires se profilent et que le coût de la vie continue d’augmenter.

La moitié des personnes interrogées se disent préoccupées par ce que MNP décrit comme une « pression sociale », c’est-à-dire qu’elles craignent de dépenser de l’argent pour leur style de vie ou pour leurs obligations sociales.

« De nombreux Canadiens se sentent dépassés et découragés par les coûts associés aux activités sociales, qu’il s’agisse d’anniversaires, de mariages ou de remises de diplômes. Certaines personnes risquent d’aggraver leur situation parce qu’elles n’ont tout simplement pas les moyens de participer », a indiqué Grant Bazian.

Moins de Canadiens qu’auparavant se disent préoccupés par leur capacité à rembourser leurs dettes, mais près de la moitié des participants ont déclaré qu’ils étaient à 200 $ ou moins de ne pas respecter toutes leurs obligations financières, un chiffre qui n’a pas changé par rapport au dernier rapport.

La Banque du Canada semble prête à commencer à réduire son taux directeur cette année, alors que l’inflation s’est considérablement atténuée par rapport à ses sommets.

La hausse des taux de la banque centrale les a amenés à des niveaux plus élevés qu’ils ne l’avaient été depuis des années. À mesure que les prêts hypothécaires des Canadiens devaient être renouvelés, ils ont été confrontés à des mensualités considérablement plus élevées pour leur maison, tandis que les coûts de location ont également grimpé.

Quatre ans après le début de la pandémie de la COVID-19, le tiers des Canadiens ont dit être dans une situation financière pire qu’avant la pandémie, en particulier parmi les personnes à faible revenu et celles âgées de 35 à 54 ans, a précisé MNP.

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Le taux directeur reste inchangé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-taux-directeur-reste-inchange/ Wed, 10 Apr 2024 14:41:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100198 La Banque du Canada confirme son intention de poursuivre sa politique de resserrement quantitatif.

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C’est sans surprise que la Banque du Canada (BdC) a maintenu le taux cible du financement à un jour à 5 %. Le taux directeur demeure ainsi à son niveau actuel, ce qui correspond aux prévisions de la plupart des analystes.  « La Banque du Canada devrait maintenir son taux directeur à 5%, où il se trouve depuis juillet 2023 », écrivait Banque Nationale Marchés financiers (BNMF) dans son bulletin hebdomadaire le 5 avril.

La BdC s’attend toutefois à une reprise de la croissance économique en 2024.

« La forte progression de la population fait augmenter la demande des consommateurs et l’offre de main-d’œuvre, et les dépenses des ménages devraient se redresser durant l’année. Les dépenses publiques contribuent aussi à l’expansion, et la vigueur de l’économie américaine soutient les exportations canadiennes », a expliqué Tiff Macklem, le gouverneur de la Banque du Canada.

« Dans l’ensemble, nous prévoyons une croissance du PIB au Canada de 1,5 % cette année, et d’environ 2 % en 2025 et 2026. Ce renforcement de l’économie permettra à l’offre excédentaire de se résorber peu à peu tout au long de 2025 et au début de 2026 », a ajouté le dirigeant de la banque centrale lors de ses déclarations préliminaires relatives au dépôt du Rapport sur la politique monétaire, qui s’est déroulé également ce 10 avril.

La BdC s’attend aussi à ce que l’inflation mesurée par l’indice des prix à la consommation (IPC) soit près de 3 % dans la première moitié de 2024, et passe sous la barre des 2½ % dans la seconde moitié de l’année afin d’atteindre la cible de 2 % en 2025.

Vers une baisse du taux directeur ?

Tiff Macklem se dit satisfait des données observées. Il précise toutefois, à l’intention de ceux qui se demandent ce qu’il faudra pour convaincre la BdC qu’il est temps de diminuer le taux directeur, « nous voulons voir le mouvement se poursuivre pour être certains que les progrès vers la stabilité des prix vont durer. La nouvelle baisse de l’inflation fondamentale est très récente. Nous voulons être sûrs que ce n’est pas juste une baisse temporaire. »

La BdC confirme donc son intention de continuer de surveiller de près l’évolution de l’inflation fondamentale au cours des mois à venir, plus spécialement les indicateurs de la trajectoire de l’inflation, la croissance des salaires et les pratiques d’établissement des prix des entreprises afin de nourrir sa réflexion.

« Pendant quelques mois au premier semestre de l’année dernière, la Banque du Canada a penché en faveur de réductions de taux dans ses communications, avant de brusquement revenir sur sa position et de relever deux fois ses taux au cours de l’été. En conséquence, sa crédibilité a été clairement atteinte. La Banque du Canada a montré aujourd’hui que les cicatrices de cette expérience sont encore fraîches, en refusant d’ouvrir la porte à des baisses de taux dans un avenir proche. La Banque ne signalera pas de baisse de taux avant d’être prête à les réduire à cent pour cent », analyse Jules Boudreau, économiste principal chez Placements Mackenzie, dans un courriel à Finance et Investissement.

Il est toutefois d’avis que les ingrédients semblent être tous réunis pour le début d’un cycle lent et progressif de réduction des taux. « L’inflation mensuelle a évolué autour de 1% annualisé ces derniers mois, l’inflation sous-jacente autour de 2%. La croissance économique a été lente, surtout si l’on tient compte de la croissance démographique. Le marché du travail signale une récession, le chômage ayant grimpé à 6,1% le mois dernier. Mais il est clair que la Banque ne le voit pas ainsi. », signale-t-il.

« Même si l’inflation a été très faible au cours des derniers mois, l’inflation en glissement annuel, à 2,8 %, reste supérieure à l’objectif. Une grande partie de ce chiffre élevé provient des chiffres d’inflation élevés du deuxième trimestre de l’année dernière. Ceux-ci dépendront du taux d’inflation d’une année sur l’autre au cours des prochains mois. Cela pourrait suffire à la Banque du Canada pour ouvrir la porte à des baisses de taux », ajoute Jules Boudreau.

« Pour cette raison, nous pensons qu’une baisse des taux en juin reste une possibilité sérieuse », avance l’économiste principal.

La prochaine date d’établissement du taux cible du financement à un jour est prévue le 5 juin.

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Comment naviguer dans le paysage changeant des taux hypothécaires au Canada https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/peter-tsakiris/comment-naviguer-dans-le-paysage-changeant-des-taux-hypothecaires-au-canada/ Mon, 08 Apr 2024 13:08:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100072 ZONE EXPERTS – Hypothèques : facteurs à considérer pour le choix du taux variable versus le taux fixe.

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L’économie canadienne demeure très résiliente malgré les anticipations généralisées d’une récession imminente. Il est indéniable que la dynamique économique des États-Unis joue un rôle prépondérant dans cette résistance, toutefois, l’augmentation démographique due à l’immigration ne doit pas être sous-estimée.

L’actuelle projection de croissance économique américaine de 2,5% émise par le GDPNow de la Réserve fédérale d’Atlanta ne révèle aucune faiblesse notable. Il semble que la Réserve fédérale ait réussi à modérer l’économie tout en douceur, en dépit d’une politique monétaire des plus restrictives observée ces quarante dernières années, politique qui a bénéficié grandement à l’économie canadienne.

D’après les données de Statistique Canada, le Canada a vu sa population croître de 1,27 million de personnes au cours des quatre derniers trimestres, marquant un taux de croissance impressionnant de 3,2%. Cet essor démographique a été largement alimenté par l’immigration et est un pilier de la force économique canadienne.

Néanmoins, des signes de fragilité commencent à émerger sur le marché du travail. Statistique Canada a révélé le 5 avril dernier que le taux de chômage a grimpé à 6,1% en mars 2024, et que l’embauche sur le marché de l’emploi a reculé pour le sixième mois consécutif. Fait important à souligner :  la croissance du taux horaire des salaires a augmenté à 5,1% depuis un an, car ceci demeure un facteur inflationniste.

Pendant ce temps, bien que l’inflation continue de ralentir, elle demeure au-dessus de l’objectif de 2% fixé par les Banques Centrales. C’est en bonne partie pourquoi tous les yeux sont tournés vers le dépôt de l’indice des prix à la consommation (IPC) prévu le 16 avril prochain. Il devrait indiquer une augmentation du taux de l’inflation stimulée par la hausse significative des prix du pétrole. Par contre, en analysant le prix des acceptations bancaires, on constate qu’une baisse du taux directeur en juin et une autre d’ici la fin de l’année par la Banque du Canada (BdC) est grandement anticipée.

Le marché obligataire a été marqué par une hausse des taux depuis un mois. Est-ce lié à l’augmentation du coût des matières premières ou à la solidité de l’économie, qui pourrait contrecarrer une baisse de l’inflation ? Chose certaine, les banques centrales ne sentent pas le besoin de précipiter une baisse de leurs taux tant que l’économie ne montre pas des signes de faiblesse.

Le prix de l’or atteint des sommets historiques. Cette montée est-elle une réaction à l’anticipation de l’inflation, à l’incertitude géopolitique ou à l’augmentation de l’endettement public ? Bien que la cause exacte reste indéterminée, il est plausible que ce soit une combinaison de ces facteurs.

Il est sage de considérer toutes les options. Avec des offres de taux hypothécaires fixes présentement inférieurs à 5%, c’est une avenue à envisager pour ceux cherchant la sécurité. Bien que le taux variable, qui se situe actuellement à près de 1% en dessous du taux préférentiel, soit encore privilégié, il est crucial d’adapter nos conseils au profil spécifique de chaque client.

La gestion du passif fait partie intégrante de la situation financière du client et en représente parfois même « la » plus grande part. Il est donc primordial de confier l’analyse de celle-ci à un professionnel objectif qui saura guider le client et s’assurer que celui-ci en saisisse bien la valeur. Après tout, la gestion du passif n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs ?

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La BdC pense pouvoir baisser bientôt les taux https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-bdc-pense-pouvoir-baisser-bientot-les-taux/ Thu, 21 Mar 2024 10:36:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99790 « Dans le courant de l’année », dit-elle.

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La Banque du Canada s’attend à pouvoir commencer à réduire les taux d’intérêt « dans le courant de l’année », mais les membres de son conseil de direction sont divisés quant au moment précis où cette baisse pourra s’amorcer.

C’est ce que l’on peut apprendre mercredi dans le résumé des délibérations du conseil de direction de la banque centrale qui ont mené à la décision sur le taux directeur rendue le 6 mars, soit de le maintenir à 5,0 %.

Le résumé indique que les membres du conseil de direction ont convenu que des réductions de taux pourront commencer cette année si l’économie et l’inflation évoluent conformément aux projections de la Banque du Canada.

Même si les membres se sont mis d’accord sur les conditions qui devront être réunies pour commencer à baisser le taux directeur — ils veulent voir un assouplissement supplémentaire et soutenu de l’ensemble d’indicateurs qu’ils appellent « inflation sous-jacente » —, ils étaient divisés sur la question de savoir quand il y aura suffisamment de preuves que ces conditions seront remplies.

« Les membres avaient toutefois des divergences d’opinions quant au moment où il y aurait vraisemblablement des preuves suffisantes que ces conditions étaient réunies, et à la façon de pondérer les risques pesant sur les perspectives », peut-on lire dans le résumé des délibérations.

La Banque du Canada a choisi de maintenir son taux directeur à 5,0 % au début du mois et a évité de se prononcer sur le moment où elle commencera à le baisser. Son gouverneur, Tiff Macklem, a expliqué que la banque centrale veut éviter d’agir trop rapidement, afin de ne pas avoir à faire marche arrière par la suite.

Mercredi, la Réserve fédérale américaine a également annoncé qu’elle maintenait son taux d’intérêt directeur inchangé pour une cinquième réunion consécutive.

Les responsables de la banque centrale américaine ont indiqué qu’ils prévoyaient toujours de réduire leur taux directeur à trois reprises en 2024, malgré des signes suggérant que l’inflation est restée étonnamment élevée au début de l’année, mais ils prévoient moins de baisses de taux en 2025 et ont légèrement relevé leurs prévisions concernant l’inflation.

Au Canada, l’inflation annuelle s’est révélée inférieure aux attentes pour un deuxième mois consécutif en février, atteignant 2,8 %.

Ces plus récentes données sur l’inflation ont renforcé les attentes des économistes selon lesquelles la Banque du Canada commencera à réduire les taux d’intérêt vers le milieu de l’année.

Cependant, le résumé des délibérations rendu public mercredi suggère que la banque centrale est très préoccupée par le risque d’une inflation plus élevée que prévu, d’autant plus que les coûts du logement continuent de monter en flèche.

« Si le secteur du logement devait rebondir au printemps, la hausse des frais de logement pourrait s’accentuer, ce qui retarderait le retour de l’inflation mesurée par l’indice des prix à la consommation à la cible de 2 %. Et si la forte inflation s’avérait plus persistante qu’anticipé, la politique monétaire devrait probablement rester restrictive pendant plus longtemps », peut-on lire dans le résumé.

En février, les coûts du logement étaient 6,5 % plus élevés qu’il y a un an. Les frais d’intérêts hypothécaires et les loyers ont été les deux principaux contributeurs à l’inflation.

La prochaine annonce de la Banque du Canada concernant les taux d’intérêt est prévue pour le 10 avril.

Avec des informations de l’Associated Press

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Une hausse de l’inflation à plus de 3 % en février https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/une-hausse-de-linflation-a-plus-de-3-en-fevrier/ Mon, 18 Mar 2024 12:12:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99708 C’est ce que prévoient des économistes.

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Les économistes s’attendent à ce que l’inflation ait repris en février au Canada dans un contexte de hausse des prix de l’essence.

Statistique Canada devrait publier mardi ses données sur l’Indice des prix à la consommation (IPC) de février. Les prévisionnistes s’accordent sur une hausse des prix de 3,1 % par rapport à février 2023, ce qui annulerait certains progrès réalisés en janvier, lorsque le taux d’inflation annuel avait ralenti à 2,9 %.

Selon Royce Mendes, directeur général et chef de la stratégie macroéconomique au Mouvement Desjardins, il faut s’attendre à une autre accélération de l’inflation en raison de la hausse des prix de l’énergie au cours du mois. « Il semble que dans les prochains mois, l’inflation rebondira probablement autour de 3 % », à son avis.

Une hausse de l’inflation compliquera légèrement la stratégie de la Banque du Canada qui devrait commencer à réduire son taux d’intérêt directeur au cours des prochains mois.

Mais Royce Mendes affirme que mardi, il faudra surtout surveiller les pressions sous-jacentes sur les prix, qui aident les économistes à évaluer la direction que prend l’inflation.

Lors de la décision de la Banque du Canada sur les taux d’intérêt plus tôt ce mois-ci, le gouverneur Tiff Macklem a noté que près de la moitié des composantes de l’Indice des prix à la consommation augmentaient à un rythme supérieur à 3 %. En période d’inflation plus normale, seul un quart environ de ces composantes progressent aussi rapidement.

Parallèlement, le gouverneur Macklem a souligné que la banque centrale ne voulait pas réduire les taux d’intérêt prématurément et qu’elle attendrait donc jusqu’à ce qu’il y ait des preuves plus claires que l’inflation se dirigeait bientôt vers l’objectif de 2 % fixé par la banque. La Banque du Canada a maintenu son taux d’intérêt directeur à 5 % depuis juillet, en attendant de nouvelles preuves que l’inflation se rapproche de 2 %, et sa dernière projection suggérait que l’inflation atteindrait cet objectif en 2025, une prévision partagée par de nombreux économistes.

L’un d’eux, Douglas Porter de Groupe financier BMO, affirme qu’une source d’incertitude dans ces prévisions vient des prix de l’énergie, qui ont généralement un effet significatif sur l’inflation globale. « Les prix du pétrole peuvent évoluer très rapidement et donner l’impression que de nombreuses prévisions d’inflation sont aléatoires ».

Le relevé d’inflation de mardi Statistique Canada sera son dernier avant l’annonce des taux d’intérêt par la Banque du Canada en avril, que Douglas Porter qualifié de « décision cruciale ». Même si la banque centrale ne devrait pas modifier son taux directeur le mois prochain, de nombreux prévisionnistes prévoient qu’elle le fera lors de la prochaine réunion de décision en juin.

« Je pense que si la banque veut réduire ses taux d’intérêt en juin, elle devra envoyer un signal assez fort lors de la réunion d’avril », selon l’économiste Porter.

Cependant, l’économiste en chef a déclaré que la banque centrale ne peut rien garantir, car beaucoup de choses peuvent se produire en deux mois. En outre, le gouvernement du Canada devrait présenter son budget une semaine après la décision sur les taux en avril, ce qui pourrait affecter les perspectives d’inflation.

Il y aura encore deux mois de données économiques que la Banque du Canada devra évaluer avant sa décision de juin.

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Une inflation à 2 % d’ici la fin de l’année https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/une-inflation-a-2-dici-la-fin-de-lannee/ Thu, 07 Mar 2024 12:26:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99469 Selon le DPB.

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Le directeur parlementaire du budget (DPB) prévoit que l’inflation reviendra à l’objectif de 2 % de la Banque du Canada d’ici la fin de l’année et que le déficit fédéral augmentera dans un contexte de ralentissement économique.

L’organisme de surveillance du budget a publié mardi les dernières perspectives économiques et budgétaires.

Le rapport prévoit que la banque centrale pourrait commencer à réduire ses taux d’intérêt en avril.

Les taux d’intérêt élevés ont pesé sur l’économie canadienne alors que les consommateurs réduisent leurs dépenses et que les entreprises voient leurs ventes ralentir.

Le DPB affirme que l’économie devrait croître d’un modeste 0,8 % cette année, soit un peu moins que la prévision de 1 % de la Banque du Canada.

La faible croissance économique devrait également peser sur les coffres du gouvernement.

Le DPB prévoit également que le déficit fédéral augmentera pour atteindre 46,8 milliards de dollars (G$) pour l’exercice en cours, ce qui dépasserait les prévisions du gouvernement pour l’automne, qui étaient de 40 G$.

Le rapport prévient que si la Banque du Canada maintient les taux d’intérêt à un niveau élevé plus longtemps que prévu, le déficit pourrait être encore plus élevé et l’économie plus faible.

La ministre des Finances, Chrystia Freeland, a annoncé lundi qu’elle présenterait le budget fédéral, qui fera le point sur l’état des finances fédérales, le 16 avril.

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Immobilier : les projets d’achats mis sur la glace https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/immobilier-les-projets-dachats-mis-sur-la-glace/ Wed, 06 Mar 2024 10:53:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99466 En attente d’une baisse du taux directeur.

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Les futurs propriétaires potentiels restent à l’affût alors que la Banque du Canada devrait annoncer ce matin sa décision concernant son taux à un jour. En effet, la moitié des Canadiens, qui ont reporté leur projet d’achat de maison ces deux dernières années, assurent qu’ils les reprendront lorsque la banque centrale aura réduit son taux directeur, selon un sondage de Royal LePage réalisé par Léger.

Les hausses de la Banque du Canada qui ont commencé en 2022 ont mis un frein au projet de nombres de Canadiens. Plus du quart de la population adulte du pays (27 %) a été active sur le marché, mais plus de la moitié d’entre eux (56 %) affirment qu’ils ont été forcés de reporter leur recherche de propriété en raison de la hausse des taux d’intérêt.

Maintenant que le taux d’inflation se rapproche de la cible de 2 %, nombre d’observateurs, dont Royal LePage s’attend à ce que la banque centrale procède à sa première réduction de taux cette année, ce qui relancerait le marché immobilier.

Car nombre d’acheteurs attendent avec impatience une telle baisse. En effet :

  • 10 % affirment qu’une baisse de seulement 25 points de base les incitera à revenir sur le marché,
  • 18 % disent qu’ils attendent une baisse de 50 à 100 points de base,
  • et 23 % disent qu’ils comptent sur une baisse de plus de 100 points de base avant d’envisager de reprendre leurs recherches.

« À la suite du premier maintien des taux d’intérêt par la Banque du Canada en mars de l’année dernière, nous avons constaté une augmentation immédiate de l’activité sur le marché alors que la confiance des consommateurs se renforçait. Je m’attends à une vague similaire de demandes de la part des acheteurs à la première indication que les réductions très attendues de la banque centrale se profilent à l’horizon », affirme Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage.

Si nombre d’acheteurs sont prêts à revenir en force, d’autres sont nettement plus frileux. En effet, 20 % des acheteurs écartés du marché affirment qu’ils n’ont plus l’intention d’acheter une propriété.

Parmi ceux qui sont prêts à revenir dans la course, 44 % tenteront d’obtenir un prêt hypothécaire à taux fixe de quatre ou cinq ans, soit le double de ceux qui disent qu’ils choisiront un prêt hypothécaire à taux variable (22 %). Un autre 12 % des personnes interrogées désirent obtenir un prêt hypothécaire à taux fixe à court terme.

« Au cours des premières semaines de l’année, nous avons constaté une reprise de l’activité sur les marchés, grands et petits, dans tout le pays. Les prises de rendez-vous, les visites de propriétés et les demandes de préapprobation de prêts hypothécaires par l’intermédiaire de nos institutions partenaires sont toutes en forte hausse. Nos collaborateurs indiquent que les acheteurs immobiliers d’aujourd’hui sont bien informés, qu’ils observent les tendances et qu’ils sont tout à fait prêts à s’engager lorsqu’ils estiment que les conditions se sont améliorées », rapporte Phil Soper.

Parmi ceux qui ont reporté leur projet de devenir propriétaire, 65 % restent toutefois engagé dans le processus. Royal LePage note que 39 % consultent les inscriptions de manière occasionnelle, 19 % continuent à épargner pour une éventuelle mise de fonds, 12 % ont demandé une préapprobation de prêt hypothécaire et 7 % ont obtenu ladite préapprobation. En fait, seuls 26 % des répondants disent avoir abandonné complètement leurs projets d’achat de maison pour le moment.

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