Arrow Capital management – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 11 May 2022 17:53:40 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Arrow Capital management – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les FNB à répartition d’actif se développent https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits-et-assurance-edition-papier/les-fnb-a-repartition-dactif-se-developpent/ Mon, 16 May 2022 04:22:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=86847 Les 12,6 G$ détenus dans ces FNB ne représentaient que 3,7 % des actifs canadiens en janvier.

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Bien que les fonds négociés en Bourse (FNB) indiciels à frais réduits dominent le marché dans la catégorie des fonds équilibrés, ils ne sont pas pour autant sans concurrence. Les produits d’allocation d’actifs gérés activement font également partie du paysage de l’investissement. Et si leurs actifs sous gestion sont beaucoup plus faibles, ces stratégies actives s’avèrent être des concurrentes valables par rapport aux offres de plus de 1 G$ des familles Vanguard et iShares.

Contrairement à ce qui se passe dans le domaine des fonds communs de placement, où les fonds multi-actifs occupent la plus grande part de marché, les 12,6 G$ détenus dans ces catégories de FNB ne représentaient que 3,7 % des actifs en janvier, selon l’Association canadienne des FNB.

Placements Vanguard Canada détenait plus de la moitié de ce montant, soit 6,7 G$. Par ailleurs, Gestion d’actifs BlackRock Canada, gestionnaire d’iShares, détenait 4 G$. La plupart des autres fournisseurs de FNB géraient moins de 100 M$ en mandats équilibrés, ou plus souvent rien du tout.

Cela représente une occasion d’affaires pour les entreprises qui peuvent tirer parti de leur expertise en gestion active. L’un des principaux candidats est CI Investments, qui exerce ses activités sous le nom de Gestion mondiale d’actifs CI.

Lancé à l’origine comme un FNB autonome en août 2019, ce qui est maintenant la série de FNB de CI Global Asset Allocation Private Pool a été créé en juillet 2020 par une fusion de fonds. Le personnel de CI gère activement tous les aspects du fonds : la composition de l’actif, les portefeuilles sous-jacents confiés à des spécialistes des actions sectorielles et des titres à revenu fixe, ainsi que l’exposition aux devises.

Le FNB effectuera des changements importants par rapport à sa pondération neutre en actions de 60 %, allant jusqu’à environ 10 points de pourcentage en plus ou en moins.

« Nous utilisons les différents paliers pour protéger le capital d’abord, et obtenir des rendements », dit le gestionnaire principal Drummond Brodeur, vice-président senior, gestionnaire de portefeuille et stratège mondial chez CI. Si les circonstances le justifient, il est prêt à conserver jusqu’à 20 % du fonds en liquidités.

Les différentes séries du fonds commun ont un actif combiné d’environ 700 M$, dont seulement 16 M$ sont détenus dans la série FNB. Ce mandat est essentiellement une version plus concentrée du Fonds mondial de revenu et de croissance CI, un fonds commun géré par la même équipe de CI et dont la stratégie est similaire. « C’est assez proche du même fonds [que le FNB] », concède Drummond Brodeur.

Lancé en 2007, le fonds commun de placement CI a obtenu la meilleure note Morningstar, soit cinq étoiles, pour les rendements ajustés au risque dans la catégorie Global Neutral Balanced. Son actif de plus de 9 G$ dépasse les totaux combinés des cinq plus grands FNB équilibrés. « Nous pouvons effectuer des changements très importants qui, de nos jours, peuvent faire bouger plus de 1 G$ en une journée », assure Drummond Brodeur.

Parmi les autres exemples de FNB multi-actifs gérés activement par des sociétés torontoises, citons le FNB Exemplar Growth and Income, géré par Arrow Capital Management, l’IA Clarington Loomis Global Allocation Fund, d’IA Clarington Investments, et le Purpose Tactical Asset Allocation Fund, de Purpose Investments.

Certains FNB équilibrés adoptent des approches hybrides qui combinent des éléments d’investissement actif et passif. C’est le cas des portefeuilles TD En un clic de Gestion de Placements TD (GPTD), qui ont été lancés en août 2020.

Jonathan Needham, vice-président, répartition des FNB, affirme que la suite En un clic a été conçue pour être peu coûteuse, mais avec « plus d’outils dans la boîte à outils »qui, selon GPTD, peuvent donner de meilleurs résultats que les concurrents passifs existants.

Le Portefeuille FNB En un clic TD – modéré, par exemple, détient quelque 15 FNB TD sous-jacents, dont environ 30 % des actifs sont gérés activement. « Avec une large exposition au marché, nous ne voulons pas dépenser trop, donc nous utilisons l’approche passive, déclare Jonathan Needham. Et lorsque nous pensons qu’il y a des risques factoriels spécifiques, ou une capacité à réduire le risque, ou une capacité à ajouter de l’alpha, c’est là que nous utilisons certaines stratégies actives. »

La répartition neutre de l’actif du Portefeuille FNB En un clic TD – modéré est de 60-40 en faveur des actions par rapport aux titres à revenu fixe, mais elle peut varier jusqu’à 10 points de pourcentage. « Nous procédons à un rééquilibrage lorsque nous pensons que le marché présente une occasion », informe Jonathan Needham, ajoutant que GPTD adopte une approche « optimisée en fonction du risque » en matière de répartition de l’actif.

En utilisant des mesures de risque et les perspectives des marchés financiers de GPTD, les gestionnaires de portefeuille cherchent à maintenir un profil de risque similaire à celui d’un portefeuille 60-40, même lorsqu’ils sont surpondérés en actions. Parmi les instruments qui leur permettent d’y parvenir figurent les FNB à faible volatilité fondés sur des facteurs de TD.

Ailleurs, la société Placements Mackenzie, établie à Toronto, malgré sa grande expertise en gestion active, a opté pour une approche stratégique basée sur les indices pour sa gamme de FNB multi-actifs. « Nous ne pratiquons pas la négociation tactique », souligne Prerna Mathews, vice-présidente, produits et stratégie des FNB.

Les fonds équilibrés de Mackenzie sont conçus pour plaire à un large public, et tous les FNB sous-jacents des fonds sont appuyés sur un indice. De plus, à l’exception d’une petite allocation à son FNB d’obligations des marchés émergents, tous les avoirs sont dans des catégories d’actifs de base.

Prerna Mathews préconise le maintien d’une participation de base à faible coût pour les clients, ainsi que des participations gérées activement ou non essentielles qui sont personnalisées pour les clients individuels.

« Gardez votre base à faible coût, recommande-t-elle. Et utilisez votre allocation tactique, vos expositions satellites pour vraiment améliorer votre vision. »

L’adoption de l’indexation a permis à Mackenzie de facturer des frais de gestion conformes à ceux des fournisseurs de FNB équilibrés les moins coûteux. Le FNB Répartition équilibrée Mackenzie, par exemple, a un ratio des frais de gestion de 0,19 %. En comparaison, le Portefeuille FNB En un clic TD – modéré, géré plus activement, exige des frais légèrement plus élevés de 0,28 %, tandis que le ratio des frais de gestion du FNB entièrement actif de CI s’élève à 0,90 %.

Pour présenter son FNB aux conseillers, CI met en avant les résultats passés de son proche homologue en fonds communs de placement. Surmontant l’obstacle des frais plus élevés, il a surpassé le portefeuille de FNB équilibré Vanguard de 2,2 G$ et le leader du marché, le portefeuille de FNB de croissance Vanguard, de 3,4 G$.

« Je pense que les résultats obtenus parlent d’eux-mêmes », soutient Drummond Brodeur, de CI. Cela dit, comme la série de FNB de CI a moins de deux ans d’existence, il est encore trop tôt pour faire des comparaisons significatives entre CI et Vanguard.

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Quels secrets expliquent le succès des gestionnaires de fonds spéculatifs en début de pandémie ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/quels-secrets-expliquent-le-succes-des-gestionnaires-de-fonds-speculatifs-en-debut-de-pandemie/ Mon, 22 Mar 2021 12:08:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=78435 Les lauréats parlent de COVID-19 et de taux d'intérêt.

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Des fonds de titres à revenu fixe dotés d’une forte exposition aux liquidités et aux obligations gouvernementales, un fonds d’actions axé sur la transformation numérique et un fonds à faible volume couvert pour les risques extrêmes figurent au nombre des fonds spéculatifs qui se sont illustrés lors de la première vague de la pandémie en 2020.

Les gestionnaires de ces fonds spéculatifs ont évoqué leurs stratégies lors du Canadian Hedge Fund Awards Winners Showcase 2021, une conférence virtuelle organisée par Alternative IQ.

Ils ont expliqué comment leurs fonds ont pu prospérer malgré le choc de la pandémie et de quelle manière ils s’efforceront de générer de l’alpha dans l’actuel contexte d’incertitude permanente et de taux historiquement bas.

Paul Sandhu, président et directeur général de Marret Asset Management, a présenté le fonds obligataire diversifié de sa société, récompensé pour avoir rapporté le meilleur rendement sur un an dans la catégorie crédit. (Tous les fonds gagnants, annoncés à l’automne 2020, sont répertoriés en ligne et ont été jugés sur la base des performances obtenues à la fin juin 2020).

En raison des écarts de rendement qui étaient particulièrement limités à l’époque, le fonds n’avait pratiquement aucune exposition au crédit à l’approche de la pandémie.

« Le fond était presque totalement exposé aux obligations gouvernementales au début de 2020 », a expliqué Paul Sandhu. Puis, lorsque les banques centrales ont baissé les taux d’intérêt en réponse à la pandémie, le fonds a pu améliorer « la duration de son exposition pendant cette période », a-t-il ajouté.

Une grande partie du fonds est constituée de transactions basées sur de fortes convictions (high-conviction trades) provenant d’autres fonds spéculatifs de la firme, a précisé Paul Sandhu. Les expositions peuvent également inclure des actions, des matières premières, des devises et des titres liés à l’inflation.

Sans contrainte de classe d’actifs, le fonds peut rechercher les meilleurs rendements ajustés au risque dans les titres à revenu fixe, en fonction des cycles économiques, des taux d’intérêt et du crédit, a précisé Paul Sandhu.

Interrogé sur le resserrement des ventes à découvert alimenté par les sous-revendeurs, observé cette année, il a déclaré que cela avait effectivement influencé certains choix, mais de façon modeste, étant donné que les titres à revenu fixe sont négociés de gré à gré et qu’ils sont ainsi moins exposés que le sont les actions.

« Nous sommes plus conscients de nos positions courtes », en ce qui concerne des éléments tels que la taille et la liquidité, a-t-il souligné.

Sandy Liang, gestionnaire de portefeuille chez Purpose Investments, gère un fonds d’opportunités de crédit qui a remporté la première place pour le meilleur rendement sur trois ans et la deuxième place pour le meilleur ratio de Sharpe sur trois ans, dans la catégorie crédit. Le fonds utilise une approche ascendante qui intègre de 50 à 70 titres.

Le fonds dispose généralement d’une liquidité élevée pour mettre en œuvre des idées d’investissement, ce qui s’est avéré positif à l’approche de la pandémie. « Vous voulez acheter alors que tout le monde vend », a expliqué Sandy Liang. Le fonds a ainsi profité de la dislocation du marché l’année dernière pour prêter à des sociétés de placement immobilier.

Sandy Liang a fait remarquer que les sociétés d’acquisition à vocation spécifique (SAVS) apporteront « des vents favorables » à de hauts rendements en 2021, car elles ont acquis des sociétés privées au moment où les politiques monétaires étaient accommodantes. « Si vous êtes un prêteur sur ce marché, vous allez en bénéficier [des acquisitions des SAVS] parce qu’on y retrouve beaucoup de capitaux propres », a-t-il déclaré.

Puisque le fonds mise largement sur le retour de rendements élevés, l’un des moyens de se prémunir contre une éventuelle hausse des taux d’intérêt tient dans la vente à découvert. « Nous pensons qu’il y a une opportunité asymétrique à disposer ainsi de titres de dettes d’entreprises de qualité », a affirmé Sandy Liang.

Noah Blackstein, vice-président et gestionnaire de portefeuille senior chez Dynamic Funds, a parlé du fonds d’opportunités de croissance mondiale de sa société (ce fonds a été salué pour avoir obtenu les meilleurs rendements sur trois et cinq ans dans la catégorie des actions).

Le fonds, qui adopte une approche ascendante, a notamment bénéficié l’année dernière de l’accent qu’il met sur la croissance à long terme dans des secteurs tels que la transformation numérique.

Noah Blackstein a fait remarquer que la technologie s’est transformée au cours des deux dernières décennies, passant des produits aux plates-formes. Il a aussi mentionné que les industries qui en sont aux premiers stades de cette révolution offriront des opportunités d’investissement à l’avenir. Les banques qui n’utilisent qu’Internet sur les marchés émergents en sont un exemple, a-t-il illustré.

Pour évaluer les joueurs du secteur, Noah Blackstein a expliqué qu’il analysait les bénéfices des trois à cinq prochaines années. « Si les perspectives futures ne nous permettent pas d’espérer dépasser le prix de l’action, alors nous allons passer à autre chose », a-t-il déclaré.

La faiblesse des taux d’intérêt pose toutefois un défi pour faire une évaluation basée sur les flux de trésorerie actualisés, a noté James Cole, vice-président senior et gestionnaire de portefeuille chez Portland Investment Counsel. Cela peut représenter un défi particulier pour ce gestionnaire, étant donné que son fonds d’actions ciblé se concentre sur un petit nombre de titres avec une forte pondération en pourcentage – jusqu’à 40 %.

Lorsque les taux sont bas, il utilise un plancher de 8 % – le rendement à long terme des actions – comme taux d’actualisation pour les comparaisons entre les entreprises.

Alors que le fonds utilise l’effet de levier pour capitaliser sur la volatilité, James Cole a déclaré que son approche avait été utilisée de manière mesurée en 2020. « Il y a eu de réels dommages économiques, et je voulais … être sûr que nous irions jusqu’au bout. » Le fonds ne détenait pas de titres qui ont été affectés par la pandémie tels que des titres dans les secteurs du voyage et l’hébergement, et de l’énergie.

Avec des taux historiquement bas, James Cole a déclaré qu’il s’attendait à ce que les actions soient « la classe d’actifs la plus performante pour une période de temps encore considérable ». Lorsque les taux commenceront à augmenter, et que cela provoquera des perturbations, le fonds saisira les opportunités, a-t-il précisé. Il s’est classé troisième pour le rendement sur cinq ans dans la catégorie des actions.

Jim McGovern, président-directeur général d’Arrow Capital Management, a déclaré que son équipe vise à fournir un alpha, une faible corrélation aux actions et aux obligations, et une faible volatilité à son fonds macro alternatif (il a remporté la troisième place pour le rendement sur cinq ans dans la catégorie macro mondiale). Le fonds gère notamment le risque grâce à des couvertures de risques pour les événements imprévus.

Le processus d’investissement du fonds repose en partie sur des prévisions économiques à court terme, ce qui permet au fonds de tirer parti des changements marginaux du PIB et de l’inflation (qui affectent respectivement les bénéfices et les taux d’actualisation pour l’analyse des flux de trésorerie actualisés).

Il s’attend à un environnement désinflationniste au troisième trimestre, ce qui nécessite une position plus défensive. « Nous commencerons à nous positionner pour cela probablement en avril ou mai de cette année », a déclaré Jim McGovern.

Indépendamment de l’évolution du marché, Sandy Liang a déclaré que l’avantage réside en fin de compte dans « le sens de l’investissement et le fait de faire le travail », de sorte que les thèses risque/récompense sont bien fondées.

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