Ardian | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/post_company/ardian/ Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 12 Dec 2025 16:02:45 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.9 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Ardian | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/post_company/ardian/ 32 32 Ardian Access : un nouveau tremplin vers le capital privé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/ardian-access-un-nouveau-tremplin-vers-le-capital-prive/ Fri, 12 Dec 2025 12:14:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=111609 Le géant mondial du capital-investissement propose au marché canadien un véhicule dédié aux investisseurs professionnels.

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Un des plus grands acteurs en capital privé au monde, Ardian, vient de lancer au Canada Ardian Access, un fonds relais (feeder fund) permettant aux investisseurs professionnels d’avoir accès à l’univers du capital privé.

Ardian, une société française, gère un portefeuille de 196 milliards de dollars américains (G$) avec 350 professionnels et 22 bureaux répartis dans le monde, dont un à Montréal. Ces actifs sont répartis entre trois secteurs : capital privé, actifs réels et crédit. Ardian Access se présente aux investisseurs professionnels comme une voie d’accès aux stratégies de capital privé d’Ardian, réparties à 70 % en capital privé secondaire et à 30 % en co-investissement.

Une mécanique spécifique

Il vaut la peine de jeter un coup d’œil sous le capot d’Ardian Access pour comprendre un peu l’univers d’investissement auquel la plateforme se relie. Avant l’avènement des feeder funds comme Access, explique Frédérick Castonguay, directeur général, relations investisseurs pour le Canada chez Ardian, le capital privé était un univers de fonds fermés où s’activaient et s’activent encore des géants comme Blackrock, KKR, Carlisle, Brookfield et d’autres. Ces derniers sollicitaient les capitaux de grands fonds institutionnels qui, en général, ne pouvaient retrouver leurs sommes investies que 10 ou 12 ans plus tard.

Depuis 2000, avec la forte croissance du capital privé, a émergé un marché secondaire où les KKR de ce monde peuvent revendre des parties de leurs fonds via des intermédiaires spécialisés qui apparient acheteurs et vendeurs. « Cela crée de la liquidité dans le marché des capitaux privés », souligne Frédérick Castonguay.

C’est cette liquidité dont peut bénéficier un investisseur professionnel, qui n’a ni la patience ni les ressources d’un régime de pension, en injectant des fonds dans Ardian Access. Son capital se retrouve dans divers véhicules sous-jacents d’Ardian dont il peut retirer des sommes trimestriellement.

Par ailleurs, une partie de son argent se retrouve aussi dans des co-investissements, c’est-à-dire des participations directes au capital d’entreprises. Par exemple, explique Frédérick Castonguay, un gestionnaire privé qui veut acquérir une entreprise pour 1,0 G$ peut faire appel à Ardian pour une partie du prix d’acquisition, peut-être 200 millions de dollars (M$). « Une partie de cet investissement peut se retrouver dans Ardian Access », note-t-il.

En bref, résume Frédérick Castonguay, dans les 196 G$ que gère Ardian, « un peu plus de la moitié de l’actif sous gestion se retrouve dans des stratégies secondaires, soit divers fonds aux stratégies différentes, et l’autre partie se retrouve dans des participations directes. »

Ardian Access se négocie via Fundserv, ce qui permet à tout courtier de s’en prévaloir. Un investisseur individuel qui veut injecter de l’argent dans le fonds doit être accrédité et injecter une somme minimale de 25 000$. Cependant, puisque le fonds est accessible à tout gestionnaire de portefeuille professionnel, un investisseur non accrédité client peut accéder au produit par l’intermédiaire d’un gestionnaire de portefeuille professionnel, dans le cadre d’un mandat de gestion discrétionnaire, si cet investisseur non-accrédité a 25 000$ à investir.

Le fonds relais, dont l’adresse d’emplacement se trouve au Canada, cherche à agir comme un pont entre les investisseurs canadiens et des solutions d’investissement domiciliées au Luxembourg, tout en allégeant le fardeau administratif grâce à une structure alignée sur la réglementation canadienne.

Performance forte, corrélation faible

Selon S&P Global, les marchés privés avaient une valeur combinée de près de 12 000 G$ en 2023 et devraient atteindre 15 000 G$ en 2025. De ces 12 000 G$, environ 6 000 G$ se retrouvent en capital privé, le reste réparti en infrastructures privées, en immobilier privé, en crédit privé et en ressources naturelles.

Ardian met de l’avant quatre grandes vertus des marchés privés. D’abord, ils sont plus performants que les marchés publics, soit des rendements historiques de 12 à 15 % pour les marchés privés contre de 7 à 10 % pour les marchés publics.

Ils sont immensément plus diversifiés. En effet, 87 % des entreprises dans le monde sont privées. Alors que le NYSE liste environ 2 300 entreprises et le TSX, environ 1 800, Ardian Access offre une exposition à plus de 10 000 entreprises.

Enfin, les marchés privés sont moins volatils, soit entre 40 % et 75 % de moins que les marchés publics. Et last but not least, ils sont peu corrélés avec les marchés publics, ce qui présente une occasion accrue de diversification.

Tout cela compose un portrait général très attrayant. Mais qu’en est-il de la feuille de route d’Ardian et des fonds spécifiques qui composent le sous-jacent d’Access ? Quel en est le taux de rendement sur un an, cinq ans ou dix ans ? Quel est le ratio de corrélation ? Un porte-parole d’Ardian nous dit que ces chiffres ne peuvent pas être rendus publics. Il se limite à dire que le rendement annuel net attendu pour l’année prochaine se situe entre 12 % et 14 %. Cependant, un courtier œuvrant pour un investisseur sera en mesure de consulter ces chiffres de performance, un « aperçu du fonds » étant rendu disponible mensuellement via Fundserv par iCapital, l’administrateur d’Ardian Access.

D’autre part, affirme Frédérick Castonguay, Ardian se présente comme « un investisseur très conservateur qui cherche des entreprises rentables avec peu de leviers, avec une capacité de croissance future. »

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Ardian renforce sa présence en Asie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/ardian-renforce-sa-presence-en-asie/ Thu, 13 Nov 2025 13:12:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110664 Et ouvre un bureau à Hong Kong.

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Le groupe international d’investissement privé Ardian prouve son engagement envers sa clientèle asiatique et ouvre un bureau à Hong Kong.

En misant sur sa nouvelle implantation, la firme espère attirer davantage de clients de la région Asie‑Pacifique, où les engagements de ses clients atteignent déjà 11,8 milliards de dollars américains (G$ US) d’actifs sous gestion.

« Ardian bénéficie d’une présence historique et reconnue en Asie et compte aujourd’hui près de 50 clients dans la région. L’Asie a toujours été un pilier de notre stratégie de croissance à long terme, et notre équipe à Hong Kong est déterminée à continuer à servir ses clients existants et poursuivre sur les bases que nous avons établies. L’ouverture de ce nouveau bureau marque une étape importante, car il s’agit du cinquième bureau d’Ardian en Asie et du deuxième en Chine après Pékin. Il renforce ainsi notre engagement pour le dynamisme des marchés de la région », a commenté Dominique Senequier, présidente et fondatrice d’Ardian.

Le bureau local soutiendra également les investissements d’Ardian dans la région, principalement via ses activités Secondaries & Primaries et Co‑Investissement. Jusqu’ici, Ardian a déployé 4,3 G$ US dans près de 200 fonds en Asie et a réalisé 12 transactions secondaires avec des vendeurs asiatiques.

« L’ouverture de notre cinquième bureau en Asie marque une étape importante pour Ardian et illustre notre engagement envers l’expansion dans la région, en particulier en Chine. Nous avons des relations solides et durables avec nos clients et un portefeuille d’actifs significatif grâce à notre activité Secondaries & Primaries. Les marchés de Hong Kong et de Chine continentale continueront d’être importants pour nous dans le futur. Ils nous permettront de mieux servir nos clients et de cibler de nouveaux investisseurs à travers la gestion de patrimoine privé », assure Jan Philip Schmitz, directeur général délégué, responsable Asie et relations investisseurs, Ardian.

L’équipe du bureau de Hong Kong sera dirigée par Jason Yao, Responsable de la Grande Chine. Ce dernier travaille pour la firme depuis bientôt 15 ans, a joué un rôle majeur dans le développement de la plateforme Secondaries & Primaries en Chine en plus d’être le responsable des relations investisseurs dans la région.

Le bureau sera supervisé par Jan Philipp Schmitz, Directeur Général Délégué d’Ardian et Responsable de la région Asie.

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Ardian lève un montant record de 30 G$ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/ardian-leve-un-montant-record-de-30-g/ Tue, 28 Jan 2025 12:07:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105020 Ses actifs sous gestion franchissent le cap des 97 G$.

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La société française d’investissement en capital Ardian a attiré des investissements records de 30 milliards de dollars (G$) pour son neuvième fonds secondaire (ASF IX). Cette collecte fait passer les actifs sous gestion (ASG) d’Ardian à 97 G$, tout en marquant une progression significative par rapport à la levée de fonds précédente, qui avait atteint 19 G$ en 2020.

Dans un contexte économique marqué par la volatilité des marchés et une demande accrue de liquidités, le résultat de cette levée traduit l’attrait grandissant des investisseurs pour le marché secondaire, qui a généré des volumes de transaction record en 2024, signale Ardian.

La nouvelle plateforme a attiré 203 nouveaux investisseurs, ce qui porte leur nombre total à 465 investisseurs issus de 44 pays, incluant des fonds de pension internationaux, des compagnies d’assurance, des fonds souverains et des investisseurs privés. La proportion des investisseurs privés a doublé par rapport à la précédente levée de fonds, passant de 11 % à 22 % des fonds levés.

Cette augmentation reflète une tendance à l’ouverture du marché secondaire à une base d’investisseurs plus diversifiée, selon Mark Benedetti, directeur général et co-responsable du marché secondaire d’Ardian. Il observe que « les investisseurs se tournent de plus en plus vers les acheteurs secondaires pour gérer activement leurs portefeuilles de private equity », particulièrement face à la volatilité des marchés publics et aux changements des taux d’intérêt.

Le marché secondaire a connu des volumes de transactions records au cours des 12 derniers mois, observe Vladimir Colas, vice-président du comité exécutif et co-responsable du marché secondaire d’Ardian. « Générer de la liquidité via le marché secondaire n’est plus un choix ponctuel, mais une composante essentielle de la gestion de portefeuille », déclare-t-il. Il précise que le fonds ASF IX affiche à ce jour un taux d’investissement de 50 %, avec des transactions d’une taille moyenne de 2 G$, impliquant des portefeuilles de fonds diversifiés et de qualité.

Ardian compte sur une équipe des marchés secondaires et primaires d’Ardian regroupant plus de 100 professionnels répartis dans 14 bureaux à travers le monde. Elle bénéficie d’une base de données couvrant 1 600 fonds gérés par plus de 650 gestionnaires, ainsi que de l’analyse en temps réel de 5,4 millions de données sur plus de 10 000 entreprises.

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Questions et réponses avec Mark Benedetti https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/questions-et-reponses-avec-mark-benedetti/ Wed, 05 Jun 2024 10:45:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101181 Le directeur général et co-responsable d’Ardian en Amérique du Nord nous offre sa perspective et son analyse.

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De passage à Montréal à l’occasion d’Invest Canada 24 de CVCA et Réseau Capital, un événement en capital de risque et développement présenté le 29 mai au Fairmont le Reine Elizabeth, Mark Benedetti, directeur général et co-responsable d’Ardian en Amérique du Nord, s’est entretenu avec Finance et Investissement.

Finance et Investissement. Vous êtes un Montréalais d’origine — originaire de Saint-Lambert, diplômé de l’Université McGill, qui êtes installé à New York depuis plusieurs années. Avec le recul et compte tenu de votre expérience, qu’est-ce qui selon vous distingue le marché québécois/canadien du capital-investissement des marchés américain et mondial ?

Mark Benedetti. D’abord, je dois dire que notre base de clients est importante au Québec où l’on compte 35 grands investisseurs, dont la Caisse de dépôt et placement du Québec, Investissements PSP, Desjardins, Hydro-Québec, l’Université de Montréal, l’UQAM, etc. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’Ardian a choisi d’ouvrir il y a quelques mois son bureau à Montréal. Nous sommes fidèles à nos clients, notamment avec la Caisse, notre premier client, grâce à qui nous sommes là.

Je parlais récemment avec des collègues européens et ils sont comme moi impressionnés par les investisseurs québécois et leur haut niveau de compréhension des enjeux et du marché.

Si je compare le marché canadien avec celui américain, j’observe ici beaucoup de profondeur, beaucoup de talents dans les équipes et donc un important niveau d’expertise. Celle-ci se reflète, à mon avis, dans leur approche qui est très prudente, plutôt conservatrice. Cela leur a bien servi à traverser les crises financières, comme on l’a vu en 2009, et les récentes bulles notamment dans le secteur des technologies.

Je regarde favorablement ce que les caisses de retraite font en termes d’investissement, de gestion des effectifs, de recrutement des talents, tout cela est très bien géré. Je trouve qu’à cet égard le marché canadien est un leader mondial. En comparaison, les équipes aux États-Unis et en Europe sont en sous-effectifs. Elles ont moins d’expérience et cela se voit dans leurs résultats. On n’a qu’à regarder les performances de la CDPQ en matière d’investissements privés pour s’en convaincre.

Enfin, je mentionnerais tout ce qui a trait à la transition énergique et aux énergies renouvelables, où le Canada me paraît avoir une meilleure expertise dans le domaine et certainement une longueur d’avance par rapport aux États-Unis.

FI. Quelles sont, à vos yeux, les tendances lourdes à l’échelle mondiale en matière de capital-investissement ?

MB. Aujourd’hui, on observe un phénomène où de nombreux investisseurs institutionnels dans le monde entier se retrouvent avec une surpondération de leurs actifs dans les investissements privés par rapport à leurs cibles initiales. Ils ont, par exemple, commencé leurs investissements il y a 5 ou 10 ans, et les marchés publics ont chuté il y a deux ans, les marchés de crédit aussi, ce qui a gonflé leurs allocations en capital-investissement. Si bien qu’à l’heure actuelle il est plus difficile de lever des fonds. Le corollaire de ce phénomène est que le marché secondaire (un mécanisme de liquidités où des positions peuvent être rachetées), où nous sommes présents, est devenu très actif en termes de volume de ventes. Beaucoup de gestionnaires choisissent de transiger sur ce marché pour recalibrer leurs allocations. Cela va continuer pour trois ou cinq ans. À l’époque le marché secondaire était très niché, maintenant c’est devenu très important et de l’ordre de 200 G$.

L’autre tendance que nous observons à l’échelle mondiale est que, dans le contexte actuel, marqué par des guerres et une hausse des taux d’intérêt, les banques prennent de moins en moins de dettes. Antérieurement, chaque fois qu’il y avait un rachat en investissement privé, c’était financé à 80 % par les grandes banques et 20 % par les fonds de dettes privés. Et aujourd’hui c’est exactement l’inverse. La hausse des taux a rendu les banques très frileuses. Notre secteur de crédit privé a donc pris de l’ampleur.

La troisième tendance du marché est la croissance de l’intelligence artificielle (IA). La demande en capitaux pour ce secteur est très importante. En termes de capitalisation, le marché des centres de données (Data Center) représente environ un trillion de dollars. Pour atteindre les objectifs du marché de l’IA, on a besoin de doubler cela dans les 5 prochaines années. Pour construite ces centres, la demande en énergie et en ressources est énorme. La demande en électricité pour ce faire sera équivalente à ce qui se consomme actuellement en Allemagne ! Cela signifie qu’il y a des occasions en infrastructure, en énergie renouvelable et en stockage. La demande est très forte et en croissance. L’utilisation d’électricité pour ChatGPT c’est l’équivalent d’alimenter une petite ville.

FI. Comment entrevoyez-vous la deuxième moitié de l’année 2024 (taux d’intérêt) ? Et quels sont, selon vous, les secteurs d’activités à privilégier ?

MB. Il n’y a pas si longtemps encore — quelques mois, disons, la majorité des observateurs financiers prévoyait des baisses de taux, voire 4 ou 5 baisses. J’étais plutôt dubitatif, car l’inflation restait quand même élevée à l’époque, elle ne semblait pas vouloir baisser. Depuis, l’inflation a baissé légèrement, mais le « problème » (et ce n’est pas vraiment un problème) c’est que nos investissements vont très bien. Dans notre grand portefeuille d’investissements privés, on a un taux de croissance d’EBITDA (Earnings Before Interest, Taxes, Depreciation and Amortization, ou Bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement – BAIIDA en français) sur les douze derniers mois de 15-20 %. Y a-t-il un besoin de se précipiter à baisser les taux ? Peut-être, mais je ne suis pas convaincu. Je crois que les baisses de taux prendront plus de temps à venir qu’on ne le pense.

Après la petite bulle de 2021 qui a touché les titres technologiques, plusieurs ont considéré ce secteur comme étant survalorisé. Il y avait peut-être un peu de vrai là-dedans, mais je continue de croire que les entreprises de ce secteur occuperont un rôle clé dans l’économie au cours des cinq prochaines années. On privilégie aussi des secteurs qui sont un peu moins volatils. Je pense à l’agriculture (chaîne de valeurs) et les services aux entreprises. On touche moins au secteur des biens de consommation.

L’une des craintes que nous avons actuellement concerne le marché de l’immobilier de bureaux aux États-Unis — fortement impacté depuis la pandémie, particulièrement considérant le refinancement de prêts qui sont imminents et qui sont de l’ordre de 200 G$ et plus. Il faudra voir comment va se dénouer cette affaire et quel impact cela aura à la fois sur les banques et sur les marchés.

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L’Office d’investissement du régime de pensions du Canada cède un portefeuille de 2,1 G$ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/loffice-dinvestissement-du-regime-de-pensions-du-canada-cede-un-portefeuille-de-21-g/ Wed, 15 Nov 2023 11:22:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97344 Ardian s’en porte acquéreur.

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La société de capital investissement française Ardian fait l’acquisition d’un portefeuille de 2,1 milliards de dollars américains auprès de Canada Pension Plan Investment Board (CPP Investments), qui gère un total de 575 milliards de dollars canadiens d’actifs. Le portefeuille comprend 20 investissements dans des fonds, dont une majorité de fonds nord-américains, mais aussi des fonds de leverage buyout (LBO) européens.

Spécialisée dans les fonds primaires et secondaires, Ardian fournit des solutions de gestion active de portefeuille aux grandes institutions qui cherchent à rééquilibrer leurs portefeuilles et à monétiser leurs investissements en capitaux privés. Elle déclare des actifs totalisant plus de 89 milliards de dollars (G$) gérés ou conseillés. Au cours des quatre dernières années, Ardian a déployé plus de 40 G$ en investissements secondaires en capital investissement, selon un communiqué émis par la firme.

« Cette dernière acquisition intervient à un moment important pour le secteur, où de nombreux investisseurs privés s’intéressent à l’effet dénominateur et recherchent des opportunités de gestion de portefeuille comme celle-ci pour libérer du capital en vue d’engagements futurs. Nous avons acquis un portefeuille de fonds de buyout nord-américains et européens bien diversifiés, dirigés par des GP de grande qualité que nous connaissons bien », a déclaré Mark Benedetti, membre du comité exécutif d’Ardian, coresponsable d’Ardian US et Membre du ASF Management Committee.

Diplômé en commerce de l’université Mc Gill, Marc Benedetti a été nommé directeur général d’Ardian États-Unis en septembre dernier. Il était co-responsable de la branche américaine d’Ardian depuis 2006. Cette nomination est intervenue à la faveur d’un remaniement de sa gouvernance opéré par la société d’investissement en septembre dernier. Plusieurs nominations ont alors été effectuées au sein de sa haute direction.

Ardian, qui possède 17 succursales à travers le monde, a ouvert un troisième bureau nord-américain à Montréal en octobre 2023, s’ajoutant à ceux de New York et San Francisco, pour se rapprocher de sa clientèle régionale d’investisseurs composée de fonds de pension, de compagnies d’assurance, d’institutions financières, de fonds de dotation et de family offices. Elle déclarait alors des engagements représentant 9,3 G$ d’actifs sous gestion et plus de 50 investisseurs présents localement.

Créée en 1996, Arian faisait à l’origine partie d’Axa Investment Managers, la branche d’investissement de l’assureur européen Axa. La société a été active sous le nom d’AXA Private Equity jusqu’en 2013. Elle s’est alors séparée du groupe Axa pour devenir une société indépendante qui a pris le nom d’Ardian. La société compte plus de 1 470 clients dans le monde à travers ses branches Private Equity, Real Assets et Credit.

AXA a été le dernier groupe financier français à se retirer du secteur du capital-investissement, après des banques telles que Crédit Agricole et BNP Paribas.

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