À compter de lundi prochain, les produits L’Adaptable, L’AdapSanté et L’Intégral offriront l’option « Équitable ». Celle-ci alloue un rabais sur prime dès que les taux d’intérêt sont supérieurs au taux de référence calculé selon une formule garantie et inscrite dans le contrat.
« Contrairement aux produits révisables qui font leur apparition sur le marché, la prime de nos produits Équitables ne dépassera jamais la prime initiale garantie de la police et nos échelles de valeurs de rachat sont garanties et ne varient pas selon les taux d’intérêt », indique Luc Pellerin, vice-président exécutif et actuaire désigné chez UV Mutuelle, dans un échange de courriel.
De plus, UV Mutuelle majore le taux de commission de première année pour ses produits L’Adaptable, L’AdapSanté et L’Intégral, selon un document envoyé à des conseillers : « Nous accepterons donc les propositions complétées avec les taux de prime actuels si elles ont été signées avant le 3 juin 2013 et reçues au siège social avant le 7 juin 2013 à midi. »
Des primes qui ne peuvent que baisser
En mars 2012, UV Mutuelle créait l’option « Équitable », qui peut accorder un rabais de prime selon la hausse future des taux d’intérêt. « Si, comme anticipé, les taux montent dans le futur, UV Mutuelle aura besoin de moins d’argent pour atteindre la même rentabilité. Le cas échéant, 50 % de l’économie réalisée sera retournée sous forme de rabais de prime. À noter que la prime ne peut pas augmenter, elle ne peut que diminuer », expliquait-elle, dans un communiqué.
En mars 2012, l’assureur donnait l’exemple d’un homme non-fumeur de 45 ans dont le capital assuré s’établit à 100 000 $. La prime de l’Adaptable 65 était alors de 1 564 $ au départ. Mais si le taux d’intérêt augmente de 1% au-dessus du taux de référence, le rabais de prime pour l’année dans cet exemple atteindrait 136 $.
« Nous avons été précurseurs chez UV Mutuelle en mars 2012 puisque nous avons été la première compagnie au Canada à proposer à nos conseillers et à leurs clients un produit prévoyant un rabais de prime si les taux d’intérêt augmentent dans le futur », fait valoir Luc Pellerin.