Il s’agit de la sixième augmentation mensuelle d’affilée et le niveau de vente le plus élevé depuis mars 2010.

Il s’agit des ventes conclues par le biais des systèmes MLS des chambres et associations immobilières au Canada.

Les ventes ont accusé une hausse d’environ 60 % en juillet, et ce dans tous les marchés résidentiels locaux, notamment à Victoria, Winnipeg, London and St. Thomas et Ottawa, en plus des hausses généralisées notées au Québec et au Nouveau-Brunswick.

« À première vue, les ventes réalisées en juillet à l’échelle nationale ressemblent à celles de mai et de juin. Cela étant dit, les ventes conclues en juillet ont repris dans les marchés qui avaient du mal à gagner en vigueur au printemps, alors que l’activité a perdu un peu de vapeur dans certains des grands marchés urbains du Canada, » remarque la présidente de l’ACI, Beth Crosbie.

En juillet, les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) étaient de 7,2 % supérieures aux niveaux rapportés au cours du même mois l’année dernière. Les ventes conclues en juillet étaient en hausse par rapport à l’année précédente dans environ 70 % des marchés locaux, notamment dans le Grand Vancouver, la vallée du Fraser et la région d’Okanagan, à Calgary, à Winnipeg, dans le Grand Toronto, à Hamilton-Burlington, à London and St. Thomas et à Ottawa.

Les ventes effectuées depuis le début de l’année sont en hausse de 4,7 %, comparativement aux sept premiers mois de 2013 et elles correspondent à la moyenne recensée sur une période de dix ans.

Le nombre de nouveaux mandats était en hausse de 0,4 % en juillet par rapport à juin.

Montréal se démarque

Le nombre de marchés où les nouvelles inscriptions ont augmenté est égal au nombre de marchés où elles ont baissé. Les marchés de Regina, de Winnipeg, du Grand Toronto, de Windsor-Essex, d’Ottawa et de Montréal sont ceux qui ont accusé les gains mensuels les plus importants pour ce qui est des nouvelles inscriptions; par contre, la baisse des nouvelles inscriptions dans la vallée du Fraser, à Calgary et à Fredericton a annulé ces gains.

Les tendances des nouvelles inscriptions et des ventes se suivent de près depuis février. Plusieurs nouvelles inscriptions ont été ajoutées dans les marchés où il y a un resserrement de l’offre et une forte demande.

« Par conséquent, la vigueur des ventes au cours des derniers mois reflète sans doute combien de propriétés se sont vendues lorsqu’elles se sont finalement retrouvées sur le marché, après l’hiver rigoureux qui a retardé les ventes et les nouvelles inscriptions », indique le communiqué de l’ACI.

« La faiblesse des taux d’intérêt hypothécaires continue d’accroître les ventes résidentielles. Bien que plusieurs s’attendent à ce que la Banque du Canada maintienne les taux d’intérêt au niveau actuel jusqu’à l’an prochain, le financement hypothécaire restera attrayant au deuxième semestre de 2014 et continuera à soutenir la croissance économique canadienne en attendant que les exportations et les investissements canadiens s’améliorent », indique Gregory Klump, l’économiste en chef de l’ACI.

Le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions à l’échelle nationale se situait à 53,6 % en juillet, soit pratiquement inchangé par rapport à 53,4 % en juin, et peu changé par rapport à 53,2 % en mai. C’est donc dire que le ratio demeure fermement ancré en territoire équilibré, entre 40 et 60 %. Le ratio est demeuré relativement au même niveau depuis plus de quatre ans, se situant en moyenne à 52,6 % depuis le début de 2010.

Un peu plus de la moitié des marchés locaux ont enregistré un ratio semblable des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions en juillet. Parmi les autres marchés, plus de la moitié se situait au-dessus du seuil de 60 % qui marque l’écart entre un marché équilibré et un marché favorable au propriétaire-vendeur. La plupart de ces marchés étaient situés en Alberta et dans le Sud de l’Ontario.

Hausse du prix moyen des maisons

Le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues au pays en juillet 2014 s’élevait à 401 585 $, ce qui représente une hausse de 5 % comparativement au même mois l’année dernière, selon l’Indice des prix des propriétés MLS.

Le prix moyen à l’échelle nationale continue à subir l’influence des ventes à la hausse dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, qui comptent parmi les marchés du logement les importants et les plus chers au Canada. Si on exclut ces deux marchés du calcul, le prix moyen atteint le montant relativement plus modeste de 327 988 $, tandis que la hausse d’une année à l’autre baisse de 4 %.