Nouvelles – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 12 Sep 2025 14:12:15 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Nouvelles – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Médias sociaux : entre contraintes et occasions https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/medias-sociaux-entre-contraintes-et-occasions/ Fri, 12 Sep 2025 13:41:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109661 La formation aide à assurer une présence.

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Bien qu’un segment de conseillers reconnaisse l’importance des médias sociaux dans leur marketing, plusieurs représentants en déplorent les contraintes en provenance de la conformité qui limitent leur utilisation, selon le Pointage des courtiers multidisciplinaires.

Les conseillers sondés devaient évaluer leur courtier par rapport à « la formation, le contenu, le soutien et les restrictions de la firme pour les médias sociaux ». Résultat : les courtiers obtiennent une note moyenne de 7,7 sur 10 à ce critère d’évaluation, tout en lui accordant une importance moyenne de 7,6. Si 42 % des répondants se disent satisfaits (notes de 9 ou 10 sur 10), 22 % expriment leur mécontentement (notes de 6 ou moins). La note pour ce critère a baissé pour beaucoup de firmes par rapport à l’an dernier.

Les critiques se concentrent sur les lourdeurs réglementaires. Beaucoup critiquent la complexité du processus d’approbation « trop contraignant » de leur firme, qui freine l’utilisation des médias sociaux. Les contenus préapprouvés par les firmes sont souvent jugés trop génériques : « On peut juste souhaiter de joyeuses fêtes aux clients à Noël. Mais ce qu’ils veulent, ce sont des nouvelles des marchés. ». Certains suggèrent d’avoir du contenu éducatif validé à partager librement.

Le soutien offert est souvent perçu comme trop vague. De plus, les délais d’approbation nuisent à la réactivité et empêchent de publier l’information au moment opportun. Pourtant, plusieurs insistent sur l’importance d’accroître leur présence en ligne pour renforcer leur crédibilité auprès des clients.

Certaines firmes mettent du contenu pour les réseaux sociaux à la disposition des conseillers. Groupe financier PEAK offre ainsi des « kits mensuels » de contenu prêt à l’emploi, conformes aux exigences règlementaires. « On offre aussi des formations régulières sur le sujet », indique la firme, tout en reconnaissant une déconnexion potentielle entre les outils offerts et leur utilisation réelle sur le terrain. « On a des kits complets. Tous les mois, on y met des documents, du contenu qu’ils peuvent utiliser, qui est déjà préapprouvé par la conformité, qu’ils peuvent utiliser dans leurs médias sociaux. Il y a de la formation offerte régulièrement à ce sujet », dit Robert Frances, président et chef de la direction de PEAK.

Malgré des critiques, certains courtiers offrent des formations pour leurs conseillers, souvent en ligne afin d’aiguiller leurs conseillers en ce sens. Ils reconnaissent l’importance de la présence des conseillers afin d’y développer leurs affaires.

Chez Patrimoine Manuvie, on a réactivé un programme de développement autonome et en ligne, sur deux ans, pour lequel on aborde la présence sur les médias sociaux, selon Franck Chevrier, directeur général, Québec et Provinces de l’Atlantique : « Les conseillers peuvent y entrer n’importe quand. Il y a des formations en personne et en ligne, ce qui offre de la flexibilité. »

SFL offre une série de formations pour aider les conseillers à être présents sur les médias sociaux, tout en respectant les règles de conformité. « Ils ont accès à des conseils pratiques pour optimiser leur présence en ligne, etc. Ça fait partie de leur programme de formation », précise Rachel Simard, vice-présidente principale, réseaux partenaires chez Desjardins.

Bien qu’un segment de conseillers admette ne pas avoir de présence sur les médias sociaux ou s’en soucier peu étant donné le profil de leur clientèle, bon nombre de leurs pairs ainsi que les firmes reconnaissent que cet outil de marketing est incontournable pour rejoindre les prochaines générations de clients.

Avec la collaboration d’Alizée Calza et de Guillaume Poulin-Goyer

Pour pouvoir visualiser ce tableau, cliquez ici.

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Une nouvelle assurance vie signée Financière Foresters https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/une-nouvelle-assurance-vie-signee-financiere-foresters/ Fri, 12 Sep 2025 12:00:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109477 PRODUITS - Découvrez Avantage Max.

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La Financière Foresters lance Avantage Max sur le marché canadien, une assurance vie entière avec participation. Ce produit est conçu pour offrir une protection optimale tout en favorisant une solide croissance de la valeur de rachat.

Afin d’assurer la sécurité financière à long terme des Canadiens, Avantage Max propose un taux d’intérêt de 6,25 % 2 sur le barème des participations. Ce produit s’appuie sur l’historique de versement de participations fiable de Foresters et combine assurance vie permanente et accumulation à imposition différée d’une valeur de rachat accessible sous forme d’avances sur certificat.

« Nous avons conçu [Avantage Max] en pensant aux familles ordinaires qui souhaitent non seulement protéger ce qu’elles ont construit, mais aussi créer un impact durable pour les prochaines générations. C’est une solution fondée sur la valeur, la confiance et la croissance à long terme, et nous sommes extrêmement fiers de la commercialiser à un moment où la certitude et les objectifs sont plus importants que jamais », souligne Andrea Frossard, directrice commerciale, Financière Foresters.

Avantage Max offre plusieurs avantages, notamment :

  • une couverture pouvant aller jusqu’à 20 millions de dollars. Les demandeurs âgés de 50 ans ou moins peuvent bénéficier d’une couverture allant jusqu’à 1 million de dollars, et ce, sans examen paramédical ni test de laboratoire. Pour les Canadiens de 51 à 55 ans, la couverture maximale selon les mêmes conditions simplifiée est de 500 000 $ ;
  • une croissance concurrentielle de la valeur de rachat, aussi bien pour les adultes que pour les enfants, ainsi qu’une couverture conjointe abordable, payable au dernier décès ;
  • un régime d’intéressement anti-tabac est offert à ceux qui souscrivent à une assurance vie individuelle et la garantie d’assurance pour enfants est incluse sans prime supplémentaire ;
  • la couverture peut être personnalisée au moyen d’avenants d’assurance vie temporaire, d’assurance décès accidentel, d’exonération des primes, etc. ;
  • avec la proposition électronique Foresters AppPro et à l’Illustrateur de Foresters, les clients bénéficient d’une expérience numérique fluide.

Les personnes qui souscrivent à Avantage Max deviennent membres profitent de bénéfices exclusifs et non-contractuels, notamment LawAssure, les subventions communautaires Foresters Aide et des rabais exclusifs pour les membres.

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iA choisit une cheffe de la gestion des risques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/ia-choisit-une-cheffe-de-la-gestion-des-risques/ Fri, 12 Sep 2025 12:00:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109479 NOUVELLES DU MONDE – Elle succédera à Philippe Sarfati.

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Chez iA, Marie-Annick Bonneau prendra la relève de Philippe Sarfati au poste de vice-présidente exécutive et chef de la gestion des risques à compter du 1er octobre. Celui-ci partira à la retraite à la fin de l’année.

Travaillant depuis près de 30 ans chez IA, Marie-Annick Bonneau a occupé des postes de direction dans différents secteurs : la conformité, les risques réglementaires et opérationnels, les relations avec les investisseurs, la gestion du capital, la durabilité et les affaires publiques et la gestion des risques. Titulaire d’un MBA en droit et administration de l’Université Laval, elle est entrée chez iA en 1995 comme conseillère juridique, avant d’être promue directrice en 2005.

« En joignant iA, j’étais convaincue de pouvoir y relever des défis professionnels enrichissants. Je ne pouvais cependant pas soupçonner les opportunités variées et stimulantes qui se présenteraient à moi, que ce soit dans le domaine juridique, financier et maintenant en gestion des risques », a-t-elle déclaré.

Philippe Sarfati est arrivé chez iA en septembre 2021. Il a débuté sa carrière dans les services financiers à la Banque de Montréal, puis a travaillé chez CIBC, IBM, à l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada, au Bureau du surintendant des institutions financières et à la Banque Concentra.

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Przygoda & Co., une nouvelle société d’investissement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/przygoda-co-une-nouvelle-societe-dinvestissement/ Fri, 12 Sep 2025 12:00:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109458 Alejandro G. Przygoda est à l’origine de ce lancement.

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Alejandro G. Przygoda lance Przygoda & Co., une société indépendante mondiale de services bancaires d’investissement dont le siège social est situé à New York.

La firme accompagne les chefs de direction, les équipes de gestion, les conseils d’administration ainsi que les investisseurs, qu’il s’agisse de sociétés de capital-investissement ou d’acteurs stratégiques, en leur offrant des conseils sur les fusions et acquisitions, les désinvestissements, l’activisme actionnarial, les stratégies de défense contre les offres publiques d’achat, la mobilisation de capitaux et divers autres enjeux stratégiques à l’échelle mondiale.

Pour offrir ces conseils sur mesure, Alejandro G. Przygoda s’appuie sur ses plus de 39 ans d’expérience dans l’industrie des services-conseils et son expérience transactionnelle approfondie.

« Dans le contexte actuel, une compréhension approfondie des activités, des défis et des possibilités de nos clients est la référence, explique Alejandro G. Przygoda, fondateur et chef de la direction. Notre mission est de soutenir nos clients grâce à des conseils stratégiques fiables et sans filtre. »

Le poste de conseiller stratégique sera occupé par Christian Reber. Ce dernier possède également plus de 30 ans d’expérience dans le domaine des services financiers. Récemment, il dirigeait les activités d’assurance et de réassurance commerciales mondiales et européennes chez Boston Consulting Group.

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Découvrez la recette universelle de l’allocation d’actifs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/decouvrez-la-recette-universelle-de-lallocation-dactifs/ Fri, 12 Sep 2025 10:18:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109355 Une étude affirme l’avoir trouvée.

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Une nouvelle étude soutient qu’une répartition des investissements qui privilégie les actions internationales est toujours optimale, quel que soit l’âge de l’investisseur et quelle que soit son allocation en titres à revenu fixe.

Pour les investisseurs dont l’objectif est d’épargner pour leur retraite, cette étude remet en question des règles aussi populaires que la diversification entre les actions et les obligations, ainsi que la diminution de l’allocation en actions au fur et à mesure que l’investisseur avance en âge.

Une pondération proche d’un tiers d’actions nationales et de deux tiers d’actions internationales demeure toujours optimale, selon l’étude intitulée « Beyond the Status Quo: A Critical Assessment of Lifecycle Investment Advice », menée par Aizhan Anarkulova, Scott Cederburg et Michael S. O’Doherty, chercheurs en finances respectivement à l’Université d’Emory, à l’Université d’Arizona et à l’Université du Missouri.

Selon cette étude, cette approche optimale est plus efficace pour accumuler de la richesse, et préserver le capital.

Les chercheurs assurent qu’aucune allocation significative en titres à revenu fixe n’est nécessaire pour obtenir ce niveau de rendement optimal. Ils considèrent également que cette pondération en actions n’a pas à varier en fonction de l’âge de l’investisseur.

Cette stratégie optimale procure des résultats si élevés que les investisseurs en fonds à date cible devraient épargner 63 % de plus avant leur retraite pour obtenir les mêmes performances.

L’étude prévient cependant qu’une telle stratégie vient avec un niveau de variabilité élevée, incluant des pertes potentielles à court terme. Un écart significatif entre le pic et le creux des investissements est attendu, jusqu’à 55 % en période d’activité professionnelle et 47 % au cours de la retraite.

Par ailleurs, cette stratégie n’élimine pas totalement le risque de manquer d’argent, même si elle se montre plus performante pour les investisseurs qui vivent longtemps. Un autre élément à considérer est que cette stratégie crée une dépendance importante aux actions internationales.

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Transition énergétique et sécurité nationale https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/transition-energetique-et-securite-nationale/ Fri, 12 Sep 2025 10:15:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109234 OPINION — Un levier stratégique pour le Canada.

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Lorsqu’on évoque la transition énergétique, on pense souvent à la lutte contre les changements climatiques ou à la création d’emplois dans les secteurs verts. Pourtant, derrière ces objectifs bien connus se cache une dimension plus discrète, mais tout aussi cruciale : celle de la sécurité nationale.

Au Canada, cette transformation énergétique, amorcée par le développement de l’éolien et du solaire, s’étend désormais à des filières stratégiques comme les batteries et l’hydrogène vert. Ces technologies ne se contentent pas de décarboner l’économie : elles renforcent la résilience du pays face aux menaces géopolitiques, économiques, climatiques et technologiques. Dans ce contexte, la transition énergétique canadienne devient un véritable outil de souveraineté et de puissance.

Redéfinir la sécurité nationale à l’ère énergétique

Pendant longtemps, la sécurité nationale s’est définie par la capacité d’un État à défendre son territoire, protéger ses citoyens et prévenir les menaces militaires ou terroristes. Mais dans un monde de plus en plus interconnecté, cette définition s’est élargie. Elle englobe désormais des enjeux comme la sécurité énergétique, la résilience face aux catastrophes naturelles, la cybersécurité des infrastructures critiques, la souveraineté technologique et la stabilité économique en période de crise.

Dans ce contexte, la transition énergétique ne relève plus uniquement de l’environnement ou de l’économie. En réduisant la dépendance aux énergies fossiles importées et en renforçant les capacités locales de production, elle devient un pilier central de cette nouvelle conception de la sécurité nationale.

Le Canada a la chance de disposer d’un potentiel exceptionnel en matière d’énergies renouvelables. L’éolien, le solaire et l’hydroélectricité sont des ressources locales, abondantes et réparties sur l’ensemble du territoire. Leur développement ne répond pas seulement à des impératifs climatiques : il contribue directement à la sécurité du pays.

D’abord, en réduisant la dépendance aux importations de produits pétroliers raffinés — encore significatives en 2022, notamment dans les provinces de l’Est[1] — les renouvelables permettent de limiter les vulnérabilités liées aux marchés internationaux.

Ensuite, leur nature décentralisée offre une protection supplémentaire : contrairement aux grandes centrales fossiles, les installations solaires et éoliennes peuvent être disséminées, ce qui réduit les risques d’attaques ciblées ou de pannes généralisées.

Enfin, ces infrastructures sont souvent plus résilientes face aux événements climatiques extrêmes, comme les inondations ou les incendies, qui affectent de plus en plus les réseaux traditionnels.

En investissant dans ces filières, le Canada se dote d’un système énergétique plus robuste, capable de fonctionner même en période de crise.

Batteries : souveraineté technologique et résilience industrielle

Les batteries jouent un rôle central dans la transition énergétique et sont devenues un enjeu géostratégique majeur.

Aujourd’hui, la majorité des batteries sont fabriquées en Asie, notamment en Chine. Cette concentration expose les pays occidentaux à des risques de rupture d’approvisionnement ou de dépendance technologique. En développant une filière nationale, le Canada peut sécuriser l’accès à ces technologies critiques. Il dispose d’ailleurs de ressources naturelles stratégiques — lithium, nickel, cobalt — qui peuvent être exploitées de manière responsable pour alimenter cette industrie.

La création solide d’un écosystème industriel complet, allant de l’extraction des matières premières à l’assemblage des batteries permettra de consolider cette filière et peut contribuer à permettre au Canada de renforcer son autonomie stratégique et sa résilience industrielle face aux tensions commerciales mondiales.

Hydrogène vert : une solution énergétique et géopolitique

L’hydrogène vert, produit par électrolyse à partir d’électricité renouvelable, représente une solution porteuse pour décarboner les secteurs difficiles à électrifier, comme l’industrie lourde ou le transport maritime. Mais son intérêt dépasse largement la seule réduction des émissions.

D’un point de vue énergétique, l’hydrogène permet de stocker l’électricité sur de longues périodes, ce qui renforce la stabilité du réseau. Sur le plan stratégique, il ouvre la voie à une mobilité indépendante des carburants fossiles, notamment pour les véhicules militaires ou de secours, qui doivent pouvoir fonctionner en toutes circonstances.

Enfin, sur le plan géopolitique, le Canada pourrait devenir un exportateur d’hydrogène vert vers l’Europe ou l’Asie, renforçant ainsi son influence internationale[2].

Des projets comme celui d’Air Products à Edmonton ou le corridor de l’hydrogène entre l’Alberta et la Colombie-Britannique[3] montrent que cette vision est déjà en train de se concrétiser.

Réduction des vulnérabilités géopolitiques

La dépendance aux énergies fossiles expose les pays à des risques majeurs. Les fluctuations du marché pétrolier peuvent fragiliser l’économie, les conflits dans des régions productrices comme le Moyen-Orient ou la Russie peuvent perturber les approvisionnements, et certains États fournisseurs n’hésitent pas à utiliser l’énergie comme levier diplomatique.

En misant sur des ressources locales et renouvelables, le Canada s’affranchit progressivement de ces vulnérabilités. Il renforce ainsi sa souveraineté énergétique et sa capacité à résister aux chocs extérieurs, qu’ils soient économiques ou géopolitiques.

Impacts sur les forces armées et la sécurité civile

La transition énergétique a également des répercussions directes sur les forces armées canadiennes et les services de sécurité civile. En réduisant la dépendance aux carburants fossiles, elle simplifie la logistique militaire, notamment lors des opérations en terrain difficile. L’intégration de véhicules électriques ou propulsés à l’hydrogène permet une plus grande autonomie et une meilleure adaptabilité.

De plus, certaines bases militaires commencent à être alimentées par des microgrids solaires ou éoliens, ce qui leur permet de fonctionner indépendamment du réseau national. Enfin, en cas de catastrophe naturelle, les batteries portables et les générateurs à hydrogène offrent des solutions rapides et durables pour alimenter les zones sinistrées.[4]

Ces innovations renforcent la capacité du Canada à répondre efficacement aux crises, qu’elles soient naturelles, technologiques ou géopolitiques.

Leadership international et coopération stratégique

En investissant dans les technologies propres, le Canada ne se contente pas de moderniser son économie : il affirme son rôle sur la scène internationale. Des partenariats stratégiques avec l’Union européenne, le Japon ou la Corée du Sud sur l’hydrogène et les batteries témoignent de cette ambition.

Le pays peut également exporter son savoir-faire, ses normes et ses standards, contribuant ainsi à façonner les règles du jeu dans les négociations internationales sur le climat et la sécurité. Être à la pointe de la transition énergétique confère au Canada une légitimité et une influence accrues dans les instances mondiales.

Conclusion

La transition énergétique du Canada ne se résume pas à une réponse aux défis climatiques ou économiques. Elle constitue une stratégie globale de sécurité nationale. En misant sur l’éolien, le solaire, les batteries et l’hydrogène vert, le pays renforce sa résilience face aux crises, réduit ses vulnérabilités géopolitiques et affirme son leadership technologique. Dans un monde incertain, l’énergie propre devient un outil de stabilité, de souveraineté et de puissance.

Aujourd’hui, la sécurité nationale ne se joue plus uniquement sur les champs de bataille. Elle se construit aussi dans les laboratoires, les mines de lithium, les parcs éoliens et les corridors d’hydrogène. Le Canada démontre qu’il a compris.

[1] La valeur totale des importations de produits pétroliers raffinés s’est chiffrée à 26,1 milliards de dollars en 2022, une hausse de 55 % par rapport aux 16,8 milliards de dollars en 2021. https://www.cer-rec.gc.ca/fr/donnees-analyse/marches-energetiques/apercu-marches/2023/apercu-marche-augmentation-5-pourcent-importations-products-petroliers-raffines-2022.html

[2] Accord Canada-Allemagne : Le Canada a clairement exposé son intérêt de collaborer avec l’Allemagne pour exporter de l’hydrogène vert, avec un engagement de 600 millions de dollars pour soutenir les infrastructures nécessaires. https://www.lapresse.ca/actualites/national/2025-03-20/accord-sur-l-hydrogene-avec-l-allemagne/les-verdicts-d-ottawa-et-bruxelles-attendus.php

[3] https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2080280/hydrogene-transition-energetique-smith-eby-accord-principe

[4] https://www.canada.ca/fr/ministere-defense-nationale/organisation/rapports-publications/seed/2-energie.html

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Quatre FNB signés Mackenzie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/quatre-fnb-signes-mackenzie/ Thu, 11 Sep 2025 12:12:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109461 PRODUITS – Ces derniers sont conçus pour aider à trouver un certain équilibre en période d’instabilité.

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Placements Mackenzie lance quatre nouveaux fonds négociés en Bourse (FNB) dont les frais de gestion s’élèveront à 0,55 %. Il s’agit ainsi :

  • du FNB à tendance défensive Mackenzie (MDEF) ;
  • du FNB à tendance cyclique Mackenzie (MCYC) ;
  • du FNB de dividendes canadiens à rendement élevé Mackenzie (MHDC) ;
  • et du FNB de dividendes américains à rendement élevé Mackenzie (MHDU).

Négociés à la Bourse de Toronto depuis le 3 septembre, ces produits sont gérés par l’équipe des stratégies multi-actifs Mackenzie. Ils ont été conçus pour offrir aux investisseurs un outil de gestion adapté aux conditions économiques changeantes et aux rendements volatils.

Le MDEF et le MCYC permettent aux investisseurs d’ajuster leurs portefeuilles selon les contextes économiques en regroupant des entreprises de plusieurs secteurs en une seule stratégie réactive aux cycles économiques.

Le MDEF détient des sociétés qui ont tendance à bien performer pendant les ralentissements économiques alors que le MCYC privilégie des sociétés dont le rendement est étroitement lié au cycle économique et qui ont tendance à dépendre de la demande de biens et de services.

« En offrant ces solutions réactives aux cycles, nous aidons les conseillers et conseillères et les investisseurs et investisseuses à composer avec la sensibilité des portefeuilles et les fluctuations de l’économie, indique Prerna Mathews, vice-présidente, Produits et stratégie des FNB, Placements Mackenzie. MDEF et MCYC complètent les placements de base en actions et permettent aux investisseurs et investisseuses de conserver l’ensemble de leurs placements dans cette catégorie d’actifs tout en ajustant l’orientation de leur portefeuille en fonction des conditions des marchés. »

Le MHDC et le MHDU misent sur des sociétés de grande qualité, reconnues pour leurs dividendes attrayants. Leur gestion repose sur une approche exclusive qui combine sélection rigoureuse et vente stratégique d’options, afin de générer des revenus stables dans différents contextes de marché.

« Nos FNB à rendement élevé sont de nouvelles options pour les investisseurs et investisseuses à la recherche de rendements et de résultats constants dans l’environnement de marché complexe d’aujourd’hui, précise Prerna Mathews. En combinant des sociétés de haute qualité qui versent un dividende à une stratégie de vente d’options flexible, nous offrons une solution équilibrée qui répond à la fois aux objectifs de revenu et de croissance des investisseurs et investisseuses. »

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Gestion SLC se dote d’un nouveau président pour le secteur des titres à revenu fixe https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/gestion-slc-se-dote-dun-nouveau-president-pour-le-secteur-des-titres-a-revenu-fixe/ Thu, 11 Sep 2025 12:11:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109457 NOUVELLES DU MONDE — Richard Familetti a été nommé à ce poste.

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Richard Familetti devient président et premier directeur des placements, titres à revenu fixe pour le gestionnaire de placements institutionnels à revenu fixe et alternatifs, Gestion SLC.

À ce titre, Richard Familetti dirige l’orientation stratégique de la plateforme mondiale des placements à revenu fixe de Gestion SLC. Il a aussi pour tâche la supervision des secteurs des placements et des opérations en partenariat avec les fonctions de distribution de la société.

Malgré cette nomination, Richard Familetti continue d’exercer ses fonctions de premier directeur des placements, titres à revenu fixe. Il dirige donc encore la gestion de portefeuille, la gestion du risque, la recherche et le rendement dans les principaux champs d’intérêt de l’entreprise en plus de fournir une orientation stratégique.

Lire également : Une nouvelle cheffe du développement des affaires au Canada chez Gestion SLC

Dans le cadre de son nouveau poste, Richard Familetti restera en poste à New York et relèvera de Steve Peacher, président général, Gestion SLC.

« Gestion SLC continue d’évoluer et nos activités liées aux placements à revenu fixe demeurent une composante essentielle de notre stratégie de croissance, a déclaré Steve Peacher. [Richard Familetti] a une solide feuille de route dans le domaine et les Clients et les consultants ont beaucoup de respect pour lui. Sous sa direction, Titres à revenu fixe SLC est bien positionnée pour croître alors que nous continuons d’élargir les capacités en matière de placements à revenu fixe que nous offrons aux Clients. »

Richard Familetti a rejoint Gestion SLC en 2015, alors que celle-ci faisait l’acquisition de Ryan Labs Asset Management, la firme pour laquelle il travaillait depuis 2009. Au cours de ses 25 ans dans la gestion de portefeuille et d’actifs liés aux régimes de retraite, il a couvert tous les secteurs des marchés de titres à revenu fixe et a acquis une expertise dans les titres de créance de sociétés.

À noter que Richard Familetti dirige le Conseil sur les placements à revenu fixe de Gestion SLC dont l’objectif est de formuler les meilleures idées de placement pour l’ensemble des titres à revenu fixe.

Richard Familetti est diplômé d’un baccalauréat ès arts de l’Université Hofstra et d’une maîtrise en administration des affaires de l’Université Fordham. Il possède également le titre de CFA.

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Les participants aux régimes CD veulent plus d’actifs privés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-participants-aux-regimes-cd-veulent-plus-dactifs-prives/ Thu, 11 Sep 2025 12:11:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109307 Afin de diversifier leurs placements davantage.

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Un peu moins de la moitié des Américains participant à des régimes de retraite à cotisations déterminées désirent investir dans des actifs privés, selon un sondage de la firme Schroders, rapporté par Pensions & Investments.

Ainsi, 45 % des répondants souhaiteraient avoir accès à des actifs privés, comme le capital-investissement et la dette privée, via leur régime d’épargne offert par l’employeur. Une aspiration qui fait écho aux stratégies déjà mises en œuvre par les régimes de retraite à prestations déterminées. Cette envie reflète également un besoin de diversification et de rendements plus élevés.

L’étude met également en lumière la façon dont les sondés aimeraient explorer ces nouveaux types d’investissements. La majorité (87 %) opterait pour une approche prudente et allouerait moins de 15 % de leurs cotisations aux placements privés.

À noter que la plupart (77 %) seraient prêts à augmenter leurs cotisations à leur régime de retraite si celui-ci offrait des actifs privés. Toutefois, ces produits suscitent des réticences. En effet, 53 % des sondés les jugent comme risqués et beaucoup admettent ne pas les comprendre entièrement.

Aux États-Unis, le département du Travail se montre ouvert à l’idée d’autoriser les placements privés aux régimes à cotisations déterminées. En effet, bien que cette possibilité soit actuellement interdite, elle pourrait bientôt faire l’objet d’un assouplissement.

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Des transactions risquées lui valent des sanctions https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/des-transactions-risquees-lui-valent-des-sanctions/ Thu, 11 Sep 2025 12:11:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109413 Un conseiller puni pour avoir effectué des opérations discrétionnaires sur des contrats à terme.

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Un ancien conseiller en négociation de contrats à terme chez RBC Dominion Securities (RBC DS) fait l’objet de sanctions dans le cadre d’un règlement avec les autorités de réglementation pour avoir effectué de nombreuses opérations discrétionnaires sur les comptes de clients. Si la plupart des clients ont réalisé des profits importants, quelques-uns ont subi des pertes et les opérations ont généré des commissions élevées.

Un comité d’audience de l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) a approuvé un projet d’accord avec Regan Donald Eric Espeseth, ancien représentant de RBC DS à Saskatoon, qui a reconnu avoir enfreint les règles en matière de valeurs mobilières en effectuant un volume élevé de transactions discrétionnaires risquées sur des contrats à terme.

Selon l’accord, la plupart des clients étaient de grandes exploitations agricoles familiarisées avec la couverture des matières premières et faisaient appel à Regan Donald Eric Espeseth pour son expertise en matière de négociation de contrats à terme. Si la plupart des clients ont réalisé des gains importants, l’autorité de réglementation a noté que Regan Donald Eric Espeseth avait généré d’importantes commissions, quel que soit le résultat des transactions. En n’obtenant pas l’autorisation préalable pour chaque transaction, il s’est livré à des opérations discrétionnaires, même s’il discutait des stratégies avec ses clients.

« Parfois, les contacts avec les clients avaient lieu à la fin d’une journée de négociation. Souvent, certains clients n’étaient pas contactés pendant plusieurs jours. Cependant, les clients recevaient quotidiennement par courrier électronique des confirmations de transaction détaillant toutes les activités de leurs comptes », indique l’accord.

Collectivement, les clients ont enregistré plus de 15,2 millions de dollars (M$) de gains nets, bien que deux d’entre eux aient subi des pertes. L’un était un petit compte, tandis que l’autre a contribué à hauteur de plus d’un million de dollars et en a perdu 86 %, dont 260 000 $ de commissions brutes provenant de transactions déficitaires. Le client qui a perdu environ 850 000 $ a été le seul à se plaindre des transactions discrétionnaires.

Au total, les transactions ont généré près de 4,5 M$ de commissions brutes, dont environ la moitié est revenue à Regan Donald Eric Espeseth. Entre juillet 2020 et mars 2022, il a passé environ 23 458 ordres pour le compte de clients, mais il est difficile d’estimer combien d’entre eux étaient discrétionnaires.

Ces transactions ont été découvertes pour la première fois lors d’une enquête interne menée par RBC DS en mars 2022. Regan Donald Eric Espeseth a admis avoir effectué des transactions discrétionnaires et a lui-même signalé son comportement à l’OCRI.

Dans le cadre de l’accord, Regan Donald Eric Espeseth a accepté de restituer 600 000 $ de commissions, de payer une amende de 75 000 $ et de couvrir 20 000 $ de frais.

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