Il a rejoint celui du Canada (45 %) si l’on exclut les dettes hypothécaires du calcul, alors qu’il s’établissait à un niveau inférieur en 1999, soit un ratio d’endettement par rapport au revenu disponible de 28 % pour les familles québécoises contre 35 % pour les familles canadiennes, selon un article publié par l’Institut de la statistique du Québec dans le bulletin Données sociodémographiques en bref, à partir des données de l’Enquête sur la sécurité financière de Statistique Canada.
Selon cet article, la proportion de familles québécoises montrant un ratio d’endettement à la consommation élevé a connu une hausse significative. La proportion des ménages affichant un ratio élevé, soit 80 % et plus, est passée de près de 10 % en 1999 à 16 % 13 ans en 2012. De même, les familles déclarant des revenus disponibles de moins de 25 000 $ sont plus susceptibles de présenter un ratio élevé (89 % en 2012).
Le ratio d’endettement à la consommation s’est accentué chez les familles propriétaires (47 %), alors qu’il est maintenant plus élevé que chez les familles qui sont locataires (36 %), selon les données de 1992. En 1999, le taux d’endettement à la consommation des familles propriétaires de leur logement était de 26 %, contre 33 % pour celui des familles non-propriétaires. La situation s’explique par une augmentation du taux des familles propriétaires et se compare à ce qui a été observé dans le reste du Canada au cours de la période étudiée.