Économie et recherche – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 12 Aug 2025 12:05:33 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.1 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Économie et recherche – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 La faiblesse de l’emploi pèse sur les salaires https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-faiblesse-de-lemploi-pese-sur-les-salaires/ Tue, 12 Aug 2025 11:48:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108890 Et sur l'inflation...

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Les récentes données sur l’emploi indiquent un marché du travail plus faible que ne le perçoit actuellement la Banque du Canada. Lorsque cette faiblesse se répercutera sur les salaires, la banque centrale sera incitée à réduire les taux une fois de plus, selon la Financière Banque Nationale (FBN).

Dans un nouveau rapport, la FBN indique que, même bien que le maintien des taux d’intérêt par la Banque du Canada n’ait pas été une surprise, elle s’attend néanmoins à une nouvelle réduction de 50 points de base d’ici la fin de l’année.

L’évolution du marché du travail et son impact sur l’inflation sont les éléments clés de cette décision.

Dans l’état actuel des choses, la Banque du Canada a souligné le fait que les récentes pertes d’emplois restent limitées aux secteurs qui sont durement touchés par les perturbations liées au commerce.

« Bien que la banque centrale reconnaisse que plusieurs indicateurs du marché du travail révèlent un relâchement croissant, elle continue de minimiser la gravité de cette faiblesse », estime la FBN.

Toutefois, les données récentes montrent que le marché de l’emploi se détériore.

En effet, le rapport note que les données de l’enquête sur la population active, très surveillée, surestiment l’emploi « pour des raisons méthodologiques ». À l’inverse, les données sur les salaires révèlent « un marché du travail beaucoup plus faible ».

De plus, la FBN estime que, dans le contexte actuel, les données sur les salaires fournissent « une évaluation plus précise des tendances de l’emploi […] et indiquent une faiblesse généralisée dans le secteur privé ».

Cette faiblesse se traduit également par un ralentissement de la croissance des salaires.

« La variation annuelle des salaires horaires dans le secteur privé n’est plus que de 3,1 %, en raison d’un taux annualisé de seulement 0,5 % au cours des six derniers mois », indique le rapport.

« Combiné à un dollar relativement fort, cela nous permet d’être optimistes quant à une modération des pressions inflationnistes », souligne le rapport. Par conséquent, la FBN maintient sa prévision d’une réduction cumulative de 50 points de base d’ici la fin de l’année.

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Qu’en est-il de la fiabilité des données américaines sur l’emploi et l’inflation https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/donald-trump-veut-de-meilleures-donnees-sur-lemploi-et-linflation/ Tue, 12 Aug 2025 11:38:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108979 Donald Trump nomme un économiste conservateur pour améliorer les données.

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Le président américain Donald Trump a annoncé lundi la nomination d’E.J. Antoni, économiste en chef de la Fondation Heritage, conservateur, à la tête de l’agence qui compile et publie les chiffres de l’emploi et de l’inflation aux États-Unis.

« Notre économie est en plein essor, et E.J. Antoni veillera à ce que les chiffres publiés soient HONNÊTES et EXACTS », a déclaré M. Trump sur les réseaux sociaux lundi soir.

Si sa nomination est approuvée par le Sénat, E.J. Antoni remplacerait Erika McEntarfer, nommée commissaire du Bureau of Labor Statistics par l’ancien président Joe Biden. Donald Trump a limogé Erika McEntarfer le 1er août après que le rapport sur l’emploi de juillet a révélé un net ralentissement des embauches au printemps, les créations d’emplois en mai et juin ayant été révisées bien en deçà des estimations initiales.

Donald Trump a accusé Erika McEntarfer, sans preuve, d’avoir truqué les données sur l’emploi pour des raisons politiques.

Cette annonce intervient un jour avant la publication par le BLS des dernières données sur l’inflation pour juillet. Celles-ci devraient montrer une hausse des prix à la consommation pour le troisième mois consécutif, les droits de douane faisant grimper le coût de nombreux biens importés.

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L’économie américaine glisse-t-elle vers la stagflation ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/leconomie-americaine-glisse-t-elle-vers-la-stagflation/ Mon, 11 Aug 2025 11:38:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108905 Le secteur des services montre des signes de ralentissement, tandis que les tensions inflationnistes persistent.

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Les signes que l’économie américaine est confrontée à la stagflation étaient évidents dans les dernières lectures de l’activité du secteur des services pour le mois de juillet, avertissent les économistes de la Banque de Montréal (BMO).

Le « ISM Services Index » — un rapport de l’Institute for Supply Management (ISM) qui suit les données des responsables des achats et de l’approvisionnement — a reculé le mois dernier, passant de 50,8 en juin à 50,1. Bien que l’indice se maintienne juste au-dessus de la barre des 50, qui marque la limite entre l’expansion et la contraction, de nombreux détails du rapport sont négatifs.

« Le rapport de l’ISM sur les services pour le mois de juillet est décevant et peu glorieux, analyse BMO dans une note de recherche. Les effets stagflationnistes semblent déjà ébranler le secteur des services dans une plus large mesure que prévu. »

Entre autres, l’indice des stocks, l’activité des nouvelles commandes et l’emploi ont tous baissé.

« De façon inquiétante, les importations, l’emploi et les nouvelles commandes à l’exportation se sont enfoncés davantage dans la zone de contraction le mois dernier », souligne BMO.

Dans le même temps, le rapport fait état de pressions inflationnistes croissantes.

« Ce rapport de l’ISM sur les services pour juillet renforce le message que nous avons reçu du rapport sur l’emploi de juillet, à savoir que l’activité économique et la croissance de l’emploi s’essoufflent sous le poids des tarifs douaniers plus élevés, de l’augmentation de l’inflation et de l’incertitude croissante en matière de politique économique et de commerce », explique BMO.

Ce type de résultats négatifs pourrait inciter la Réserve fédérale américaine à réduire ses taux d’intérêt, précise-t-elle.

« Ce rapport ajoute à la preuve que la Réserve fédérale est coincée dans une situation de stagflation, mais qu’elle devra probablement bientôt regarder au-delà de la hausse des prix pour aider à soutenir un marché de l’emploi qui se détériore en réduisant les taux d’intérêt. Nous prévoyons une baisse des taux en septembre », conclut le rapport.

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ACEUM : un bouclier tarifaire pour les exportateurs canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/aceum-un-bouclier-tarifaire-pour-les-exportateurs-canadiens/ Mon, 11 Aug 2025 11:38:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108916 À mesure que la conformité à l’ACEUM augmente, les taux tarifaires diminuent.

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Le taux tarifaire effectif appliqué par les États-Unis aux exportateurs canadiens a fortement baissé ces derniers mois, rapporte la Financière Banque Nationale (FBN). Cette baisse s’explique en grande partie par les efforts rapides des entreprises pour se conformer aux exigences de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM).

Dans un nouveau rapport, les économistes de la FBN ont souligné que le taux tarifaire effectif sur les exportations vers les États-Unis est bien inférieur aux taux nominaux imposés par l’administration américaine au Canada dans son ensemble, grâce aux exemptions prévues par l’accord commercial ACEUM.

« La conformité à l’ACEUM reste la règle du jeu en matière de droits de douane au Canada », rappelle le rapport.

Pour les exportations qui ne sont pas conformes à l’accord, le taux de droits de douane est supérieur à 25 %, note le rapport. Au vu des taux de conformité à l’ACEUM en mars dernier, le taux effectif serait supérieur à 15 %.

Toutefois, « comme la conformité s’est rapidement améliorée depuis l’introduction des droits de douane cette année, le droit de douane effectif sur les exportations vers les États-Unis a considérablement baissé », observe-t-il. En effet, il estime que le droit de douane effectif national s’élève actuellement à environ 5 %.

Toujours selon le rapport, les droits de douane plus élevés imposés par les États-Unis touchent principalement certains secteurs ciblés, comme l’acier, l’aluminium et l’automobile.

En conséquence, les différentes régions du pays sont également confrontées à des impacts économiques différents.

Par exemple, en raison de leur forte concentration dans les secteurs de l’acier, de l’aluminium et de l’automobile, l’Ontario et le Québec subissent des taux tarifaires effectifs plus élevés, supérieurs à 7 %. Cette exposition accrue se traduit par des impacts économiques plus marqués, notamment une hausse du taux de chômage dans ces provinces.

« Ainsi, même si l’ACEUM offre au Canada des exemptions tarifaires importantes, nous recommandons de ne pas sous-estimer complètement l’impact de la guerre commerciale de cette année », souligne le rapport. Des dommages spécifiques à certains secteurs et provinces sont en train de se produire, et cela commence à se refléter dans les données économiques.

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Le président américain augmente son contrôle sur la Fed https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-president-americain-augmente-son-controle-sur-la-fed/ Fri, 08 Aug 2025 11:46:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108930 En nommant un conseiller économique temporaire.

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Le président américain Donald Trump a annoncé jeudi qu’il nommerait un conseiller économique de haut rang au conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale américaine (Fed) pour une durée de quatre mois, pourvoyant ainsi temporairement un poste vacant tout en poursuivant les recherches pour nommer quelqu’un à plus long terme.

Donald Trump a annoncé la nomination de Stephen Miran, président du Conseil des conseillers économiques de la Maison-Blanche, pour occuper le siège laissé vacant par la gouverneure Adriana Kugler, nommée par l’ancien président Joe Biden et qui démissionne vendredi. Stephen Miran, si sa nomination est approuvée par le Sénat, exercera ses fonctions jusqu’au 31 janvier 2026.

Cette nomination est la première occasion pour le président Trump d’augmenter son contrôle sur la Fed, l’une des rares agences fédérales encore indépendantes. Donald Trump a critiqué sans relâche son président actuel, Jerome Powell, pour avoir maintenu les taux d’intérêt à court terme inchangés, le qualifiant d’« idiot obstiné » la semaine dernière sur les réseaux sociaux.

Stephen Miran a été un fervent défenseur des baisses d’impôt et des hausses de droits de douane voulues par Donald Trump, affirmant que cette combinaison générerait une croissance économique suffisante pour réduire les déficits budgétaires. Il a également minimisé le risque que les droits de douane génèrent une hausse de l’inflation, une source majeure d’inquiétude pour Jerome Powell.

Le choix de Stephen Miran pourrait accentuer les inquiétudes quant à l’influence politique sur la Fed, traditionnellement isolée de la politique partisane. L’indépendance de la Fed est généralement considérée comme essentielle pour lui permettre de prendre des mesures pour lutter contre l’inflation que les politiciens pourraient craindre, comme une hausse des taux d’intérêt.

Les gouverneurs de la Réserve fédérale votent sur toutes les décisions de la banque centrale en matière de taux d’intérêt, ainsi que sur ses politiques de réglementation financière.

Si la nomination de Stephen Miran est approuvée, elle représenterait un vote quasi certain en faveur d’une baisse des taux d’intérêt. Mme Kugler était de l’avis de Jerome Powell selon lequel la Fed devrait maintenir ses taux inchangés et évaluer plus en détail l’impact des droits de douane sur l’économie avant toute action.

Le président Trump a déclaré qu’il nommerait un président de la Fed chargé de réduire les taux d’intérêt, ce qui, selon lui, réduira le coût d’emprunt de l’énorme dette de 36 000 milliards de dollars du gouvernement fédéral. Donald Trump souhaite également une baisse des taux afin de relancer les ventes de logements, freinées en partie par la hausse des coûts des prêts hypothécaires. Cependant, la Fed ne fixe pas directement les taux d’intérêt à long terme pour des achats, tels que l’immobilier et l’automobile.

La semaine dernière, lors de la dernière réunion de la Fed, ses responsables ont maintenu leur taux directeur inchangé à 4,3 %, niveau qu’il maintient après trois baisses de taux en fin d’année dernière. Mais deux gouverneurs de la Fed — Christopher Waller et Michelle Bowman — se sont opposés à cette décision. Tous deux ont été nommés par Donald Trump lors de son premier mandat.

Le mandat de Jerome Powell à la présidence prend fin en mai 2026. Cependant, il pourrait rester au conseil des gouverneurs jusqu’en janvier 2028, même après avoir quitté ses fonctions de président. Cela empêcherait, ou du moins retarderait, la nomination d’un nouveau responsable au conseil d’administration de la Fed par Donald Trump.

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76 % des nouveaux arrivants craignent de commettre des erreurs financières https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/76-des-nouveaux-arrivants-craignent-de-commettre-des-erreurs-financieres/ Thu, 07 Aug 2025 11:10:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108781 Une meilleure éducation financière leur serait profitable.

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Selon un sondage de la TD, plusieurs nouveaux arrivants estiment manquer d’informations pour atteindre leurs objectifs financiers et réussir leur vie au pays.

Le sondage révèle en effet que 55 % des nouveaux arrivants sondés ont eu ou ont toujours de la difficulté à gérer leurs finances depuis leur arrivée au Canada.

Qu’il s’agisse de finances ou d’entrepreneuriat, ils doivent faire face à d’importantes lacunes en matière d’information, signale la TD.

Une méconnaissance du système financier

La compréhension du système financier du pays constitue l’un des principaux obstacles pour tous les profils démographiques, peu importe l’âge, le revenu, le pays d’origine ou le niveau de littératie financière général.

Plus précisément :

  • 38 % des nouveaux arrivants ont mentionné comprendre très peu ou pas du tout le système bancaire canadien de même que la façon de gérer leur argent, contre 25 % pour la population générale.
  • 51 % des nouveaux arrivants ont indiqué comprendre très peu ou pas du tout comment investir de l’argent au Canada, contre 35 % pour la population générale.
  • 41 % des nouveaux arrivants ont déclaré comprendre très peu ou pas du tout l’état de l’économie canadienne, comparativement à 26 % pour la population générale.

Des craintes partagées

Outre leur difficulté à comprendre l’économie et le contexte financier canadiens, les nouveaux arrivants sondés se sentent anxieux et dépassés à propos de leurs finances, à l’instar de la population générale, souligne la TD.

Parmi les craintes partagées,

  • 76 % des nouveaux arrivants et 68 % des membres de la population générale craignent de commettre des erreurs financières.
  • 35 % des nouveaux arrivants et 31 % des membres de la population générale ont honte ou se sentent jugés quand ils demandent du soutien ou des conseils financiers.
  • 56 % des nouveaux arrivants et 44 % des membres de la population générale pensent ne pas avoir assez d’argent pour bien vivre au Canada.

Des objectifs financiers et des ambitions entrepreneuriales

Enfin, parmi les priorités et les objectifs financiers,

  • 40 % des nouveaux arrivants sondés se sentent prêts à faire face à des imprévus financiers ou économiques.
  • 37 % disent investir de l’argent efficacement.
  • 36 % mettent de l’argent de côté pour leur retraite.
  • 32 % n’ont pas de dettes.
  • 50 % aimeraient démarrer une entreprise au Canada, mais 62 % disent ne pas bien connaître les produits financiers destinés aux propriétaires d’entreprise.

« Cette importante étude montre que les nouveaux arrivants ont instamment besoin qu’on leur offre une meilleure éducation financière, et des ressources et des outils plus adaptés. C’est ainsi qu’ils pourront se sentir en confiance à chaque étape de leur parcours et, ce faisant, prendre des décisions éclairées qui appuieront leurs objectifs financiers et leur réussite au Canada », a affirmé Janice Farrell Jones, PVP, Services bancaires courants et Épargne et placements à la TD.

Edelman Data & Intelligence a mené un sondage quantitatif en français et en anglais entre le 31 janvier et le 10 février 2025 pour la TD auprès de 1 021 personnes arrivées au Canada dans les 10 dernières années.

Par ailleurs, Edelman Data & Intelligence a mené un autre sondage quantitatif en ligne pour la TD auprès de 1 507 Canadiens de la population générale, en français et en anglais, entre le 31 mars et le 2 avril 2025.

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De meilleurs résultats que prévu pour iA Groupe financier https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/de-meilleurs-resultats-que-prevu-pour-ia-groupe-financier/ Thu, 07 Aug 2025 11:07:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108909 L’assureur sauve 31 M$.

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Moins de morts, moins de maladies et moins de sinistres : iA Groupe financier a dévoilé des résultats meilleurs que prévu, tandis que le malheur a moins côtoyé ses clients ce printemps.

L’assureur de Québec a mentionné qu’il a réalisé un gain d’expérience de 31 millions de dollars (M$) au deuxième trimestre, ce qui veut dire que les réclamations ont été moins élevées que ses hypothèses.

Les astres ont été bien alignés au Canada tant pour l’assurance-vie, l’assurance collective offerte par les employeurs et l’assurance-dommages, a expliqué le chef des finances, Éric Jobin, lors d’une conférence téléphonique, mercredi avec les analystes financiers.

« Nous avons eu un gain d’expérience avec la mortalité, avec la morbidité (les réclamations pour maladies) pour les assurances collectives, a dit celui qui occupe également les fonctions d’actuaire en chef. Les conditions météorologiques étaient favorables. »

« Je dirais que le gain de 31 M$ s’explique par des petits gains dans chacun des segments », a-t-il précisé.

L’analyste, Darko Mihelic, de RBC Marchés des capitaux, a observé, dans une note, que les gains d’expérience « sont une belle chose, mais nous ne les voyons pas comme soutenables ». En excluant ce gain, ces résultats restent tout de même « solides », selon lui.

L’entreprise, qui portait anciennement le nom d’Industrielle Alliance, ne dévoile pas séparément les résultats pour son segment des garanties distribuées par les concessionnaires automobiles aux États-Unis, mais le chef de la croissance des opérations américaines, Sean O’Brien, a évoqué des améliorations graduelles.

Il a mentionné que la société a ajusté ses prix, ce qui devrait contribuer à l’amélioration des marges. « Nous avons réduit nos dépenses de 5 % dans ce segment. C’est significatif. »

Les conditions économiques ont été défavorables pour les garanties automobiles aux États-Unis au cours des derniers trimestres.

Le président et chef de la direction, Denis Ricard, avait indiqué en entrevue, en février, que la hausse des taux d’intérêt et l’augmentation du prix des automobiles avaient nui au secteur.

« Le client a moins de (marge de manœuvre) parce que, quand il atteint son maximum avec la voiture, après ça, c’est plus difficile de vendre l’extra », avait expliqué le président et chef de la direction.

Les analystes ont posé des questions sur l’acquisition de RF Capital Group pour 370 M$, annoncée la semaine dernière. Denis Ricard a mentionné qu’il ne savait pas encore quel serait le coût encouru pour fidéliser les conseillers de l’entreprise qui exerce ses activités sous la marque Patrimoine Richardson.

Le vice-président exécutif, iA Gestion de patrimoine, Stephan Bourbonnais, a souligné que la rétention des conseillers était essentielle au succès de la transaction. « Nous écoutons les conseillers pour comprendre ce qui est important pour eux. »

iA Groupe financier a l’intention de conserver la marque de Patrimoine Richardson. « Ça se fait dans la continuité et je crois que ça a été bien reçu jusqu’à maintenant », a dit Stephan Bourbonnais.

L’analyste Mike Rizvanovi, de Banque Scotia, a souligné qu’iA Groupe financier avait un trésor de guerre bien garni et que l’entreprise pouvait toujours déployer l’équivalent de 900 M$, même en tenant compte de la récente acquisition.

Denis Ricard a précisé que, si l’entreprise ne parvenait pas à trouver d’autres cibles d’acquisition, elle rachèterait de ses propres actions. Lorsqu’une entreprise rachète des actions, son bénéfice est dilué sur un moins grand nombre de titres.

« Nous n’avons pas l’intention d’empiler notre capital, a dit le PDG. Nous voulons le déployer. Si nous ne sommes pas en mesure de faire des acquisitions, nous allons racheter plus d’actions. »

L’entreprise a annoncé, en même temps, une augmentation de son dividende trimestriel de 10 % à 0,99 $.

iA Groupe financier a dévoilé un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 327 M$, en hausse de 53 %, par rapport à 214 M$ à la même période l’an dernier. Le bénéfice ajusté par action a bondi à 3,49 $, en hausse de 27 %.

Avant la publication des résultats, les analystes anticipaient un bénéfice par action de 3,09 $, selon la firme de données financières Refinitiv.

L’action a gagné 3,69 $, ou 2,67 %, à 142,14 $ à la fin de la séance de mercredi à la Bourse de Toronto.

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La croissance des banques américaines se maintient, malgré l’incertitude https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-croissance-des-banques-americaines-se-maintient-malgre-lincertitude/ Wed, 06 Aug 2025 11:16:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108808 Selon un rapport de Fitch Ratings.

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Le secteur bancaire américain a surmonté une série de défis — des turbulences tarifaires aux attentes de croissance économique en baisse en passant par une incertitude politique nettement accrue — au cours du deuxième trimestre, selon Fitch Ratings.

Dans un nouveau rapport, l’agence de notation a indiqué que la plupart des grandes banques américaines avaient enregistré des bénéfices plus élevés et des marges d’intérêt nettes plus importantes au deuxième trimestre. Le revenu net médian a augmenté de 12 % d’une année sur l’autre pour les 20 plus grandes banques, signale le rapport.

« Le produit net d’intérêts a augmenté en raison de la revalorisation des actifs dans un contexte de courbe des taux plus pentue, de coûts de dépôts plus bas et d’une reprise inattendue de la croissance des prêts, qui a en moyenne dépassé de 3 % le niveau de l’année précédente », lit-on.

Ces tendances devraient persister dans les mois à venir, les marges d’intérêt nettes des banques revenant progressivement à leurs niveaux d’avant la pandémie, avance Fitch Rating.

La qualité du crédit est également « restée solide », mentionne le rapport. Les provisions pour pertes sur prêts étant stables et le ratio médian de radiation nette ayant légèrement diminué.

« Les banques ont indiqué que les expositions sensibles aux tarifs restent gérables », mentionne Fitch. « La stabilité continue dans l’immobilier commercial et le crédit à la consommation suggère que l’industrie a dépassé le pic de normalisation du crédit qui a commencé à la fin de 2021. »  Cependant, les révisions négatives des prévisions d’emploi pourraient augmenter la pression sur les prêts à la consommation et les cartes de crédit…

Les autres lignes d’activité des banques ont également enregistré des gains au deuxième trimestre, avec des revenus non liés aux intérêts en hausse de 7 % d’une année sur l’autre, « soutenus par des résultats de trading robustes, une augmentation des actifs sous gestion en gestion de patrimoine et une activité de banque d’investissement améliorée », note-e-on.

Pour les cinq grandes firmes de Wall Street — Bank of America, Citigroup, Goldman Sachs, JPMorgan et Morgan Stanley — les revenus globaux du trading des titres à revenu fixe ont augmenté de 15%, et les revenus du trading des actions ont augmenté de 7% par rapport à l’année précédente, rapporte Fitch.

« La performance de la banque d’investissement s’est améliorée, avec des revenus globaux de conseil en fusions et acquisitions augmentant de 21 % d’une année sur l’autre parmi ces banques », mentionne le rapport.

La plupart des banques ont également réaffirmé leurs perspectives pour l’année entière, note Fitch — malgré des prévisions économiques plus sombres en raison des vents contraires d’une politique tarifaire erratique, des changements réglementaires et des tensions géopolitiques croissantes.

Dans ce contexte, les ratios de capital réglementaire des banques sont restés au-dessus de leurs niveaux d’avant la pandémie, bien qu’ils aient légèrement diminué d’un trimestre à l’autre.

« Près de la moitié des banques ont récemment annoncé ou mis en œuvre des hausses de dividendes », déclare l’agence de notation.

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Technologie : un potentiel sous-exploité par les conseillers https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/technologie-un-potentiel-sous-exploite-par-les-conseillers/ Wed, 06 Aug 2025 11:16:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108791 Une meilleure intégration permettrait de servir plus de clients, selon une étude.

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Près d’un conseiller sur trois estime qu’il pourrait desservir 20 clients supplémentaires si ses systèmes technologiques étaient pleinement intégrés, selon une étude de FE fundinfo, une société spécialisée dans les données financières. Cela permettrait entre autres de réduire le temps consacré aux tâches administratives, qui occupent une part importante du temps des conseillers.

Parmi les principaux obstacles technologiques qui nuisent à leur travail, les répondants citent en premier lieu l’absence d’intégration entre les différents outils, les coûts de mise en œuvre et le manque de compatibilité des nouvelles technologies avec les systèmes existants.

La majorité des sondés reconnaissent que les tâches manuelles nuisent à leurs activités à valeur ajoutée, comme le développement des relations avec les clients ou la prestation de conseils personnalisés.

En moyenne, 61 % d’entre eux rapportent consacrer plus de 20 % du temps de leurs rencontres clients à la collecte ou à la mise à jour de données, soit environ 12 minutes sur une rencontre d’une heure. Près de 30 % y consacrent plus de 40 % de ce temps. En comparaison, seulement 5 % d’entre eux disent avoir réussi à éliminer complètement ces tâches administratives.

Ces difficultés n’empêchent pas un certain optimisme chez les professionnels du secteur : 85 % des conseillers se disent aussi ou plus confiants quant à l’avenir de leur entreprise par rapport à l’an dernier, et 78 % prévoient faire croître leur chiffre d’affaires en 2025.

Les nouvelles technologies jouent un rôle dans ces perspectives. Pas moins de 91 % des répondants considèrent la technologie comme une opportunité. Ceux qui la considèrent comme une menace craignent avant tout qu’elle remette en question leur rôle.

Près de 92 % des répondants disent par ailleurs utiliser couramment des outils d’intelligence artificielle (IA) comme ChatGPT ou Copilot pour automatiser certaines tâches. Par exemple, plus d’un quart des conseillers rapportent utiliser l’IA pour la prise de notes pendant les réunions.

Lorsqu’on les interroge sur les principaux avantages qu’ils perçoivent dans les technologies, 72 % des répondants évoquent en premier lieu des gains d’efficacité opérationnelle. Les technologies contribuent aussi à rehausser la qualité du service, rendent les rencontres clients plus pratiques et aident à améliorer la communication.

Les outils d’évaluation de la vulnérabilité des clients et la prise de notes générées par l’IA sont de plus en plus utilisés par les répondants. Le pourcentage de conseillers qui les adopte est en hausse de 12 et 17 points respectivement par rapport à l’étude de 2024.

L’IA s’impose également comme un outil de recherche en investissement. À cet égard, les calculateurs ont la faveur, suivis des outils d’évaluation des portefeuilles. Les outils d’analyse de transfert de régimes de retraite gagnent également en popularité, selon l’étude.

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Hydrogène vert, une leçon écossaise https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/hydrogene-vert-une-lecon-ecossaise/ Tue, 05 Aug 2025 11:01:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108820 OPINION – En matière de gouvernance publique.

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« Eleven projects designed to accelerate Scotland’s hydrogen economy are set to benefit from a share of £3.4 million funding. The Scottish Government funding will help develop green hydrogen production, improve the hydrogen supply chain, and enhance hydrogen transport and storage infrastructure.

Opening a parliamentary debate on Scotland’s hydrogen future, Acting Net Zero Cabinet Secretary Gillian Martin said: “Hydrogen stands as a critical pillar of Scotland’s route to net zero by 2045, but also, alongside the development of our offshore wind capacity, as one of Scotland’s greatest industrial opportunities since the discovery of oil and gas in the North Sea. »[1]

C’est ce 2 mai dernier que je prenais connaissance de cette initiative lancée par l’Écosse et je l’avoue, j’en étais franchement impressionné. Dans un contexte mondial où la transition énergétique est au cœur des préoccupations, l’hydrogène vert émerge comme une pierre angulaire de la décarbonation et, tout aussi crucialement, comme un vecteur de transformation économique. Force est de constater que des nations pionnières comme l’Écosse affichent une priorisation audacieuse et une stratégie d’exportation agressive pour cette filière, fournissant une feuille de route inspirante.

Le Canada et le Québec, dotés d’atouts considérables, ont devant eux une occasion unique de suivre cette direction pour saisir des opportunités sans précédent. Loin d’être de simples suiveurs, nos gouvernements ont le potentiel de déployer des stratégies encore plus robustes, ancrées dans une gouvernance proactive et des principes de développement durable, qui non seulement transformeront notre économie domestique, mais ouvriront également des voies majeures pour les entreprises canadiennes désireuses de diversifier leurs marchés, notamment vers l’Europe.

En capitalisant sur des avantages uniques et des cadres réglementaires stables, le Canada et le Québec devraient forger un leadership puissant dans la révolution de l’hydrogène vert. Cette transition est en mesure de générer de nouvelles occasions de croissance économique, de prospérité et un positionnement stratégique crucial sur les marchés mondiaux tout en consolidant notre souveraineté énergétique. La vision stratégique du Canada et du Québec en matière d’hydrogène vert est pragmatique, mais elle doit être fondamentalement orientée vers la création accélérée de valeur économique durable.

En 2020, le Canada a dévoilé sa Stratégie sur l’hydrogène, un cadre national visant à positionner le pays comme un fournisseur mondial d’hydrogène propre, reconnaissant son énorme potentiel économique en tant que source d’énergie et matière première. Cette stratégie intègre l’hydrogène dans les objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), tout en favorisant son adoption dans les secteurs industriels clés tels que les transports, la production d’électricité et les procédés industriels lourds. Cependant, pour maximiser ce potentiel, il est impératif que les gouvernements fédéral et provinciaux collaborent étroitement afin de développer une approche harmonisée et cohérente.

Le Québec, avec ses vastes ressources hydroélectriques et son expertise en énergie propre, est particulièrement bien placé pour jouer un rôle clé dans cette transition. L’électricité renouvelable produite dans la province constitue une base idéale pour la production d’hydrogène vert à grande échelle. De plus, le Québec bénéficie d’une infrastructure énergétique avancée ainsi que d’un écosystème industriel dynamique prêt à adopter des technologies innovantes. En investissant dans la recherche et le développement (R&D) ainsi que dans la mise en œuvre de projets pilotes, la province pourrait se positionner comme un leader mondial dans la production et l’exportation d’hydrogène vert.

L’Écosse, quant à elle, offre un exemple inspirant en matière de stratégie nationale sur l’hydrogène. En mettant en avant une approche intégrée qui combine production locale, exportation internationale et collaboration avec des partenaires européens, elle montre comment une petite nation peut jouer un rôle disproportionné dans le marché émergent de l’hydrogène. Le Canada et le Québec pourraient tirer des leçons de cette stratégie en adoptant une vision similaire qui met l’accent sur l’innovation technologique, la coopération internationale et l’exploitation des avantages comparatifs locaux.

Outre les aspects techniques et économiques, il est essentiel de considérer les dimensions sociales et environnementales de cette transition. L’hydrogène vert offre une occasion unique de réduire les émissions mondiales tout en créant des emplois durables dans des secteurs émergents. Cependant, pour garantir que cette transition soit inclusive et équitable, les gouvernements doivent veiller à ce que les communautés locales soient pleinement impliquées dans le processus décisionnel. En effet, nous savons que plusieurs régions du Québec vivent de fortes remises en question dans des secteurs traditionnels. Cela inclut des programmes éducatifs visant à sensibiliser la population aux avantages et aux défis liés à l’hydrogène vert.

Sur le plan international, le Canada a tout intérêt à renforcer ses partenariats avec des nations partageant les mêmes objectifs en matière d’énergie propre. L’Union européenne, qui a déjà adopté une stratégie ambitieuse pour l’hydrogène, représente un partenaire naturel pour le Canada en matière de collaboration technologique et commerciale. En établissant des alliances stratégiques avec des pays tels que l’Allemagne, les Pays-Bas et la Norvège, le Canada pourrait accéder à des marchés lucratifs tout en bénéficiant d’un transfert de connaissances précieux.

Cependant, pour concrétiser cette vision, il est crucial que le gouvernement fédéral adopte une approche audacieuse en matière d’investissements publics. Des fonds doivent être alloués à la construction d’infrastructures essentielles telles que des électrolyseurs, des pipelines dédiés à l’hydrogène et des installations de stockage avancées. Par ailleurs, des incitations fiscales devraient être mises en place pour encourager les entreprises privées à investir dans cette filière prometteuse. Il nous est permis d’aborder cet angle, car nous savons que les retombées économiques ne sont pas simplement hypothétiques.

Le secteur privé joue également un rôle central dans cette transition. En collaborant avec des acteurs industriels clés tels que les fabricants d’équipements énergétiques, les entreprises de transport et les producteurs d’énergie renouvelable, le Canada peut accélérer le développement de solutions innovantes adaptées aux besoins spécifiques du marché mondial. De plus, en favorisant la création de clusters industriels dédiés à l’hydrogène vert dans des régions stratégiques comme l’Alberta ou le Québec, il est possible de stimuler la croissance économique locale tout en renforçant la compétitivité nationale.

Enfin, il est important de souligner que la transition vers l’hydrogène vert ne se limite pas aux aspects économiques et technologiques. Elle représente également une occasion unique de repenser notre modèle énergétique global afin qu’il soit plus durable, résilient et inclusif. En adoptant une approche holistique qui prend en compte les dimensions environnementales, sociales et économiques, le Canada peut non seulement devenir un leader mondial dans le domaine de l’hydrogène vert, mais aussi contribuer activement à la construction d’un avenir énergétique plus juste et équitable.

[1] https://fuelcellsworks.com/2025/05/02/green-investment/3-4-million-for-scotland-s-hydrogen-future

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