Économie et recherche – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 17 Jun 2025 17:17:00 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.1 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Économie et recherche – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Le système bancaire ouvert sera mis en place « dès que possible » https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-systeme-bancaire-ouvert-sera-mis-en-place-des-que-possible/ Tue, 17 Jun 2025 17:17:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108098 Promet Ottawa.

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Le gouvernement fédéral affirme qu’il présentera un projet de loi visant à mettre en œuvre un système bancaire ouvert « dès que possible », alors que certains défenseurs du projet préviennent que son élan pourrait être freiné.

Le système bancaire ouvert, ou les « services bancaires pour les gens », comme l’appelle Ottawa, vise à permettre aux Canadiens et aux entreprises de partager en toute sécurité leurs données financières avec des tiers autres que leurs banques.

Le système bancaire ouvert pourrait permettre aux Canadiens possédant plusieurs comptes auprès de différentes banques de consulter l’ensemble de leur situation financière sur un seul tableau de bord pratique. Il pourrait également aider les locataires à améliorer leur cote de crédit simplement en payant leur loyer à temps chaque mois.

D’autres pays ont mis en œuvre des systèmes bancaires ouverts, et les libéraux fédéraux ont adopté l’année dernière une première loi inaugurant un système bancaire ouvert au Canada.

Mais en arriver là — et maintenir la pression pour que la deuxième partie de ce projet de loi soit déposée — a été un véritable calvaire, a confié Alex Vronces, directeur général de Fintechs Canada.

« Je ne pense pas que le gouvernement ait vraiment compris au départ ce qu’était un système bancaire axé sur les clients », a-t-il déclaré.

Après des années d’études, Ottawa a lancé le projet de loi sur le système bancaire ouvert il y a environ un an, avec la loi d’exécution du budget fédéral de 2024.

Ce projet de loi a confié à l’Agence de la consommation en matière financière du Canada le mandat de piloter le cadre national du système bancaire ouvert. Une loi est toujours nécessaire pour mettre en œuvre un plan d’accréditation des fournisseurs de services et établir les règles communes que les institutions financières devront suivre.

Le gouvernement libéral a déclaré dans l’énoncé économique de l’automne 2024 qu’il envisageait la mise en œuvre du système bancaire ouvert pour le début de 2026.

Le Canada a toutefois connu des élections fédérales depuis l’élaboration de ces plans. Bien que les libéraux aient été reconduits au pouvoir avec un autre gouvernement minoritaire, aucune référence aux services bancaires axés sur les clients n’a figuré dans le programme électoral du parti.

De plus, le gouvernement du premier ministre Mark Carney n’a pas déposé de budget au printemps, alors qu’il l’utiliserait normalement pour définir ses priorités législatives.

La protection de la vie privée préoccupe 

Natacha Boudrias, responsable de la stratégie de système bancaire ouvert de la Banque Nationale du Canada, a déclaré que le secteur manquait de « clarté » quant à la forme future des services bancaires axés sur les clients. Elle a affirmé que les élections du printemps ont probablement bloqué l’avancement du dossier.

« Nous espérons vivement que le gouvernement lancera les travaux le plus tôt possible afin d’éviter de nous retrouver coincés dans une boucle de consultations », a-t-elle fait valoir.

Un représentant du ministère des Finances du Canada a déclaré dans un communiqué de presse que le gouvernement restait déterminé à offrir des services bancaires axés sur les clients.

« Les éléments restants du cadre des services bancaires axés sur les clients seront introduits dès que possible, afin de garantir que les consommateurs et les entreprises canadiennes puissent bénéficier en toute sécurité d’outils qui les aident à réduire leurs coûts et à améliorer leurs résultats financiers », indique le communiqué.

Plutôt que d’attendre Ottawa, la Banque Nationale a mis en place son propre cadre bancaire ouvert qui permet aux entreprises de technologie financière qui développent des applications pour les Canadiens et les entreprises (« fintechs ») de se connecter à leurs bases de données pour partager des informations en toute sécurité avec la permission des utilisateurs.

Le statu quo en matière de partage de données financières est la « capture de données d’écran » ou « grattage d’écran », un processus qui consiste généralement à partager ses identifiants bancaires avec un tiers pour accéder aux informations nécessaires au fonctionnement d’une application.

Natacha Boudrias a toutefois déclaré qu’il n’y avait aucun contrôle sur la quantité de données partagées par le biais de la capture de données d’écran : c’est tout ou rien, ce qui en fait un cauchemar potentiel en matière de protection de la vie privée.

Le système bancaire ouvert, idéalement, prend ce flux de données et le restreint, permettant aux utilisateurs de contrôler les informations consultées par une entreprise de technologie financière et la durée pendant laquelle elle peut y accéder.

« Il s’agit d’instaurer la confiance », a indiqué Natacha Boudrias.

Un système qui arrive à un « moment charnière »

La commissaire de l’Agence de la consommation en matière financière du Canada, Shereen Benzvy Miller, a abordé les risques du grattage d’écran dans les notes de son discours d’ouverture à l’Open Banking Expo de Toronto, mardi.

Shereen Benzvy Miller a indiqué que les Canadiens partagent déjà largement leurs données avec des entreprises de technologie financière, mais qu’ils ne sont peut-être pas bien informés des risques encourus en matière de protection de la vie privée. Elle a ajouté qu’une partie de la mission de l’agence consistera à sensibiliser les consommateurs au système bancaire ouvert afin de renforcer la confiance.

« Nous envisageons un avenir — pas si lointain — où les consommateurs pourront partager leurs données financières en toute sécurité avec des fournisseurs dignes de confiance en appuyant sur un bouton, recevoir des conseils personnalisés en temps réel et passer d’un service à l’autre aussi facilement qu’ils changent d’appli », peut-on lire dans une copie de son discours disponible en ligne.

L’Agence de la consommation en matière financière du Canada sera chargée de créer et de valider un registre public des entreprises de technologie financière auxquelles les Canadiens et les fournisseurs de services financiers pourront faire confiance pour gérer leurs données en toute sécurité. Ces entreprises se verront attribuer un logo visuel pratique pour marquer leur accréditation.

Shereen Benzvy Miller a indiqué que l’agence collabore également avec Finances Canada à l’établissement de règles communes pour le système et qu’elle attend avec impatience les modifications législatives proposées par le ministre des Finances.

Si ce projet de loi final n’est pas déposé prochainement, a dit Alex Vronces, l’agence sera coincée dans un « purgatoire réglementaire ».

« Ils auront un mandat, mais ils ne pourront rien en faire », a-t-il déclaré.

En arriver là a été un long chemin pour Alex Vronces, qui fait du lobbying au nom des entreprises de technologie financière canadiennes depuis environ sept ans.

Il a des raisons de croire que Mark Carney sera un défenseur des services bancaires axés sur le client. Mark Carney était gouverneur de la Banque d’Angleterre lorsque le Royaume-Uni a introduit un tel système en 2017.

La mise en œuvre du système bancaire ouvert arrive à un moment charnière, a soutenu Alex Vronces, alors que Mark Carney cherche à restructurer l’économie canadienne et à améliorer la productivité face aux bouleversements du commerce mondial.

Le système bancaire ouvert pourrait mettre le feu aux poudres dans le secteur financier canadien, a-t-il ajouté, car les grandes banques seraient contraintes de diversifier leurs services et de concurrencer le secteur plus vaste des technologies financières.

Alex Vronces a déclaré que les premières discussions avec le gouvernement fédéral lui laissent espérer que la deuxième partie du projet de loi sera bientôt déposée, possiblement en même temps que le budget fédéral à l’automne.

Il a comparé le dossier du système bancaire ouvert à un magazine dont les articles et la mise en page sont déjà préparés, et dont il ne reste plus que quelques finitions à apporter.

« Ce n’est vraiment pas beaucoup de travail pour le gouvernement de tenir sa promesse, a-t-il affirmé. Il ne reste plus qu’à l’imprimer. »

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Les six grandes banques frappées par les tarifs douaniers https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-six-grandes-banques-frappees-par-les-tarifs-douaniers/ Thu, 05 Jun 2025 17:09:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107797 Baisse des revenus et des bénéfices au deuxième trimestre dans un contexte d’incertitude économique croissante.

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L’impact de la hausse des tarifs douaniers américains commence déjà à se faire sentir dans les derniers résultats financiers des grandes banques canadiennes, selon Fitch Ratings.

Dans un nouveau rapport, l’agence de notation indique que les revenus globaux ajustés des six grandes banques et du Mouvement Desjardins ont diminué de 3 % au cours de leur deuxième trimestre fiscal (terminé le 30 avril) pour atteindre 63 milliards de dollars (G$), et que le bénéfice net global ajusté a diminué de 8 % d’un trimestre à l’autre pour atteindre 16 G$.

« Les banques canadiennes ont connu un ralentissement de leurs revenus au deuxième trimestre 2025, alors qu’elles commençaient à se positionner pour les impacts économiques des tarifs douaniers », rapporte Fitch Ratings.

La croissance des prêts est restée stable au cours du trimestre en raison de la faible confiance des consommateurs et des entreprises dans un contexte d’incertitude politique élevée, ce qui a alimenté l’hésitation à déployer des capitaux. L’agence de notation s’attend à ce que les banques enregistrent une croissance des prêts à un chiffre au cours de l’année 2025, en particulier pour les prêts personnels et commerciaux — bien que cela puisse être stimulé par les efforts du gouvernement pour atténuer les effets des chocs tarifaires sur l’économie.

En outre, les banques ont augmenté leurs provisions pour pertes sur prêts en prévision d’une économie plus morose et d’un chômage plus élevé en raison de la détérioration des conditions commerciales et de la menace croissante d’une récession et d’une stagflation. En conséquence, les provisions moyennes pour pertes de crédit (PCL) ont augmenté pour atteindre 0,57 % des prêts bruts au deuxième trimestre, contre 0,47 % au premier trimestre, observe Fitch Ratings.

Malgré l’augmentation des provisions, certaines banques ont en fait vu leurs défauts de paiement s’améliorer, « en particulier dans les segments de la vente au détail aux particuliers », note l’étude.

Cependant, le ratio médian des prêts douteux a encore augmenté, passant de 0,81 % à 0,88 % au deuxième trimestre.

Les marges nettes d’intérêt (MNI) se sont également légèrement améliorées au cours du trimestre, la MNI médiane déclarée étant passée de 1,62 % à 1,64 % au deuxième trimestre, la Banque du Canada ayant continué à réduire ses taux.

La gestion de patrimoine a également été affectée par l’assombrissement des perspectives économiques, note Fitch Ratings, avec un revenu global dans ce segment en baisse de 3 % d’un trimestre à l’autre.

Bien que l’incertitude entourant la politique commerciale des États-Unis ait accru la volatilité du marché — ce qui a profité aux résultats des banques sur les marchés des capitaux — les revenus globaux des marchés des capitaux ont chuté de 5 % au cours du trimestre.

Cela dit, les revenus de ce segment restent élevés par rapport à 2024, dépassant de près de 20 % la moyenne trimestrielle de l’année dernière, constate Fitch Ratings.

Les positions en capital des banques se sont également maintenues au cours du trimestre. L’agence de notation indique que les grandes banques ont terminé le deuxième trimestre avec un ratio médian de fonds propres de catégorie 1 de 13,5 %, contre 13,6 % au premier trimestre.

« Cela implique un tampon de 200 [points de base] par rapport aux minimums réglementaires, ce que Fitch considère comme une précaution appropriée dans l’environnement économique actuel », déclare-t-elle.

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Les « finfluenceurs » sont à l’œuvre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-finfluenceurs-sont-a-loeuvre/ Wed, 04 Jun 2025 10:59:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107730 Pour le meilleur et pour le pire.

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Comme plusieurs autres domaines, l’industrie possède ses « influenceurs » financiers en ligne (finfluencers en anglais) qui apportent de nouveaux risques pour les investisseurs, mais aussi des occasions. Le phénomène a gagné suffisamment d’ampleur pour que l’Organisation internationale des commissions de valeurs (OICV) y consacre un récent rapport dans lequel l’organisme propose aux régulateurs des différents pays des pistes pour encadrer et contrôler le phénomène.

Les médias sociaux ont vu l’émergence des « finfluenceurs », ces individus qui partagent des contenus et des conseils financiers en ligne plutôt que de référer à des recommandations provenant de firmes professionnelles accréditées. On les retrouve sur nombre de plateformes, qu’il s’agisse de YouTube, d’Instagram, de Facebook et de X.

Un phénomène lié aux plus jeunes générations

Sur YouTube, par exemple, les « finfluenceurs » diffusent des vidéos dans lesquelles ils expliquent des stratégies d’investissement, analysent des tendances de marché et mettent de l’avant des tutoriels portant sur divers sujets financiers. Sur Instagram, ils partagent des images d’eux-mêmes où ils s’affichent dans des décors d’affluence et de succès : piscine, yacht, jolies filles légèrement vêtues.

Les « finfluenceurs » sont particulièrement présents auprès de la génération des milléniaux et Z. Malgré des interactions minimales avec eux, leurs adeptes « développent des illusions d’intimité, d’amitié et d’identification », fait ressortir le rapport de l’OICV.

Une étude de la Australian Securities and Investments Commission a dévoilé que 28 % des jeunes australiens âgés de 18 à 21 ans suivaient un ou plusieurs « finfluenceurs ». De ce nombre, 64 % d’entre eux avaient changé au moins un comportement financier à cause d’un influenceur.

Les « finfluenceurs » semblent généralement appartenir à l’une des trois catégories suivantes : des professionnels du conseil en investissement, des personnes non enregistrées dont les services sont retenus par des firmes financières, des personnes non enregistrées affiliées à aucune société financière. Dans la plupart des cas, ils sont sans affiliation aucune à des courtiers ou à des conseillers en investissement enregistrés, pourtant ils disséminent une information dont un investisseur particulier peut avoir du mal à différencier de celle des professionnels de l’investissement.

Un développement surtout positif

On pourrait croire que les « finfluenceurs » représentent une force essentiellement néfaste. Ce n’est pas le cas. La plupart des régulateurs avec lesquels l’OICV interagit y voient un phénomène positif, surtout sur le plan de l’éducation financière. Ainsi, les « finfluenceurs » peuvent atteindre un public large et diversifié et expliquer des concepts financiers complexes de façon abordable, amicale et divertissante, en incorporant des anecdotes personnelles et des exemples tirés de la vie réelle qui trouvent un écho auprès des auditeurs.

Certains influenceurs peuvent également sensibiliser le public à l’importance de l’investissement et alerter les investisseurs aux dangers de différentes arnaques financières et aux façons de les éviter. C’est pourquoi certains régulateurs ont collaboré avec des « finfluenceurs » dans des campagnes publicitaires pour disséminer d’importants contenus éducatifs et des mises à jour règlementaires.

Zones de risque

Il reste que les « finfluenceurs » peuvent accroître les risques des investisseurs ordinaires, volontairement ou involontairement, et leur causer des torts liés à : (1) l’absence d’enregistrement pour les individus ou les entreprises, d’autant plus que les individus sans autorisation ont tendance à promouvoir des produits à plus haut risque comme les monnaies et les cryptomonnaies ; (2) le risque de fraude et d’escroquerie comme la manipulation de marché ; (3) la promotion et la recommandation de produits inadaptés, risqués ou inappropriés; (4) le risque de contenu trompeur et de divulgations fautives; (5) l’existence de conflits d’intérêts, en particulier sans les divulguer aux investisseurs ; (6) les risques accrus lorsque ces « finfluenceurs » sont des célébrités.

En utilisant le contenu de deux plateformes de médias sociaux, une étude a trouvé que plus de la moitié des « finfluenceurs » pouvaient être considérés comme anti-compétents (56 %), c’est-à-dire que leurs conseils ont conduit à des rendements anormaux négatifs, alors que 16 % étaient simplement incompétents. Seulement 28 % ont été classés comme compétents, c’est-à-dire que leurs conseils ont mené à des rendements anormaux positifs. Une autre étude a constaté des rendements anormaux moyens largement nuls ou négatifs à partir des recommandations des « finfluenceurs ».

Fait remarquable, 60 % des régulateurs sondés par l’OICV ont constaté l’existence d’ententes contractuelles entre des intermédiaires de marché et des « finfluenceurs ». Par exemple, un intermédiaire accrédité va verser à un « finfluenceur » un tarif fixe de rétention en échange de la diffusion de contenus convenus d’avance. D’autres vont payer des frais de référencement lorsqu’un nouveau client ouvre un compte muni d’un code fourni par le « finfluenceur ».

Approches d’encadrement

Tout en reconnaissant le travail déjà accompli par les organismes de règlementation nationaux, l’OICV propose certaines interventions, en premier lieu une définition uniforme de ce qu’est un « finfluenceur ». Après cela, les régulateurs devraient veiller à ce que les « finfluenceurs » soient enregistrés, au même titre que les intermédiaires accrédités, en leur imposant les mêmes exigences de formation, de divulgation de conflit d’intérêts, de frais et de leurs sources d’information.

L’OICV propose quatre domaines de bonne pratique. 1) Délimiter clairement l’envergure de l’activité des « finfluenceurs » et colmater toute brèche qui peut subsister. 2) Veiller à ce que les intermédiaires enregistrés identifient et neutralisent tout conflit d’intérêts potentiel. 3) Mettre de l’avant des avis de non-responsabilité et de divulgation normalisés, tout en veillant à ce qu’un « finfluenceur » dévoile sa rémunération pour des produits qu’il promeut. 4) Une éducation soutenue visant tant les « finfluenceurs » que les investisseurs. Ces derniers devraient être alertés au besoin de vérifier les qualifications d’un « finfluenceur », prendre garde aux promesses de rendements démesurés, comprendre les conflits d’intérêts potentiels.

Par contre, l’OICV reconnaît qu’il n’y a pas lieu encore de paniquer. « Dans l’ensemble, les régulateurs sondés ont déclaré que les « finfluenceurs » « ne génèrent actuellement pas autant de plaintes que d’autres secteurs pour les autorités de règlementation ».

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L’OCDE pointe les défis économiques du Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/locde-pointe-les-defis-economiques-du-canada/ Tue, 03 Jun 2025 11:09:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107693 Des actions sont requises pour la productivité et l’immobilier.

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Un rapport de l’OCDE sur l’économie canadienne met de l’avant la nécessité d’améliorer les performances en matière de productivité et de mieux encadrer le marché immobilier.

Derrière la résilience apparente du pays se cache une faiblesse persistante : la stagnation de la productivité, couplée à une crise du logement qui ne cesse de s’aggraver sous la pression démographique, pointe l’étude économique de l’OCDE portant sur le Canada.

Bien que le produit intérieur brut (PIB) global du Canada soit reparti à la hausse, le PIB par habitant reste inférieur à celui de plusieurs autres pays de l’OCDE. Depuis l’année 2021, l’écart se creuse entre la croissance du PIB par habitant du Canada et celle de la moyenne de l’OCDE.

Ce décalage met en lumière un enjeu structurel : la productivité du travail demeure insuffisante. Paradoxalement, la forte croissance démographique — alimentée en grande partie par l’immigration — a contribué à freiner les gains de productivité.

De plus, la perspective des tarifs douaniers américains assombrit les perspectives de croissance du PIB au Canada. La politique budgétaire du gouvernement du Canada et la politique monétaire de la Banque du Canada devraient rester flexibles, pour être prêtes à intervenir en cas de dégradation de l’économie. L’OCDE appelle notamment la vigilance quant à l’efficacité du système fiscal et à la réduction des risques liés au marché hypothécaire.

Pour redresser la productivité du travail, l’OCDE encourage le Canada :

  • à rééquilibrer les aides à la recherche-développement,
  • à réduire les obstacles réglementaires sur les marchés intérieurs,
  • à renforcer la concurrence,
  • à stimuler la transformation numérique de l’économie,
  • ainsi qu’à mieux utiliser les compétences et les talents des femmes au sein de la population active.

La croissance de la population a aussi accru les difficultés dans l’accessibilité au logement. Si les pouvoirs publics ont pris des mesures visant à stimuler l’offre de logement et à fournir des aides aux populations vulnérables, ce travail devrait être accéléré, en améliorant l’accessibilité aux logements sociaux et abordables.

Le rapport de l’OCDE encourage également le Canada à accélérer sensiblement ses efforts d’adaptation aux changements climatiques. Cela passe par une meilleure divulgation des risques, mais aussi par le fait d’empêcher l’aménagement foncier dans les zones à risque.

De plus, les pouvoirs publics devraient également améliorer la résistance des infrastructures et la couverture des sinistres par les assurances devrait être renforcée, recommande le rapport.

 

 

 

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Le Canada n’en a pas fini avec les droits de douane de Trump https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-canada-nen-a-pas-fini-avec-les-droits-de-douane-de-trump/ Fri, 30 May 2025 11:04:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107689 Selon les experts.

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Alors qu’Ottawa salue la décision d’un tribunal fédéral américain qui vise à bloquer les droits de douane imposés par le président Donald Trump au Canada, des experts préviennent que les entreprises d’ici ne sont pas encore sorties du bois, d’autant plus qu’une cour d’appel a suspendu cette décision le 29 mai.

La décision rendue le 28 mai par le tribunal de première instance mettrait fin aux droits de douane radicaux imposés par le président Trump à environ 90 pays en avril, à l’occasion du « Jour de la Libération », ainsi qu’aux droits de douane à l’échelle de l’économie canadienne touchant le Canada et le Mexique le mois précédent, lorsque le président avait déclaré l’état d’urgence à la frontière nord en raison du trafic de fentanyl.

La décision initiale stipulait que Donald Trump n’avait pas le pouvoir d’imposer des droits de douane à presque tous les pays en vertu de la Loi de 1977 sur les pouvoirs d’urgence économique internationale — une loi de sécurité nationale qui confère au président le pouvoir de contrôler les transactions économiques après avoir déclaré l’état d’urgence.

Le Tribunal du commerce international des États-Unis avait donné au gouvernement américain jusqu’à dix jours pour se conformer à l’ordonnance et lever les droits de douane.

L’administration Trump a déposé un avis d’appel peu après la décision du panel de trois juges qui stipulait que « toute interprétation de [la loi] qui délègue un pouvoir tarifaire illimité est inconstitutionnelle ».

La Cour d’appel du circuit fédéral a temporairement suspendu cette décision, maintenant les prélèvements en vigueur pour le moment, le temps que l’administration Trump conteste l’ordonnance.

L’avocat torontois Sean Stephenson, du cabinet Dentons, dont la pratique se concentre sur le commerce international et les sanctions, a dit qu’il s’agissait d’une « décision bien avisée » et d’un « revers » pour l’administration Trump.

« Un allègement pourrait éventuellement arriver, et nous parlons ici de mois et non d’années », a indiqué Me Stephenson.

« Pour l’instant, nous avons une décision favorable au régime commercial. Nous conseillons aux importateurs concernés de commencer à rassembler leurs documents de transactions. […] Si les demandes d’appel réussissent une fois toutes les voies épuisées, vous pourriez déposer une demande de remboursement. »

Il a cependant prévenu que « rien ne change du jour au lendemain » avec cette décision, surtout compte tenu de la procédure d’appel en cours.

Les plaignants ont jusqu’au 5 juin pour répondre à l’appel interjeté par l’administration Trump contre la décision.

L’avocat a ajouté qu’il était très probable que l’affaire soit portée devant la Cour suprême des États-Unis.

« J’aurais plutôt tendance à croire que nous ne sommes pas sortis du bois et que le gouvernement va simplement reculer », a déclaré Me Stephenson.

Le président Trump a suspendu partiellement les droits de douane quelques jours plus tard, en mars, pour les importations comprises dans l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM).

Manque de prévisibilité économique

Des groupes d’affaires canadiens affirment également que la décision n’apporte aucune certitude à court terme. La Chambre de commerce du Canada estime qu’« en fin de compte, la fin de cette guerre commerciale avec les États-Unis ne se fera pas par les tribunaux », mais plutôt par un nouvel accord négocié « qui soit considéré comme fiable et respecté par toutes les parties concernées ».

Le groupe a souligné que la décision n’affecte pas tous les droits de douane appliqués aux marchandises importées aux États-Unis en provenance du Canada, notamment l’acier, l’aluminium et les automobiles. Le président Trump a utilisé différents pouvoirs en vertu du Trade Expansion Act de 1962 pour promulguer ces droits.

« Nous laisserons cette décision suivre son cours devant les tribunaux américains », a déclaré Candace Laing, présidente et chef de la direction de la Chambre, dans un communiqué.

« Actuellement, des droits de douane sectoriels et d’autres barrières commerciales demeurent sur la table. Les entreprises canadiennes et internationales attendent un répit réel et complet face aux perturbations commerciales et recherchent une sécurité, une stabilité et une résilience durables. »

Goldy Hyder, président-directeur général du Conseil canadien des affaires, a déclaré que l’accent devrait être mis sur le renouvellement et la prolongation de l’ACEUM « afin d’assurer la stabilité et la solidité des trois économies ».

« Les entreprises nord-américaines recherchent la certitude et la prévisibilité, mais elles n’ont actuellement ni l’une ni l’autre », a-t-il affirmé dans un communiqué.

« Le défi fondamental auquel sont confrontés les chefs d’entreprise aujourd’hui est de modifier leurs objectifs commerciaux, ce qui continuera d’être un défi pendant que ce processus se déroule devant les tribunaux. »

Par ailleurs, le chef de la direction de la Banque Royale du Canada (RBC), Dave McKay, a souligné aux analystes, lors d’une conférence téléphonique sur les résultats trimestriels jeudi, que la décision du tribunal ouvre la voie à une renégociation de l’ACEUM dans les mois à venir.

« Bien que ces droits de douane réciproques à court terme semblent illégaux, cela ne signifie pas que nous avons un accord général étendu avec les États-Unis sur l’avenir des échanges », a-t-il prévenu.

« Je ne pense toujours pas que [cette] décision ait enlevé le niveau d’incertitude général, mais elle est utile. »

Même si la décision est finalement confirmée, Me Stephenson affirme que le président Trump pourrait potentiellement tenter d’utiliser plusieurs autres leviers à sa disposition pour réimposer des droits de douane contre le Canada et d’autres pays qui ont été jugés inconstitutionnels en vertu de la justification de l’état d’urgence.

« L’administration Trump dispose de divers autres leviers juridiques pour remettre ces droits de douane sur la table », a-t-il expliqué.

« Ce que nous avons constaté avec l’administration Trump, c’est qu’elle se préoccupe moins des particularités de la loi et du processus que du résultat. Elle fixe d’abord le résultat, puis procède à rebours en se demandant : “Comment allons-nous faire ?” »

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La détérioration du moral des consommateurs et des entreprises est le signe d’une récession https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-deterioration-du-moral-des-consommateurs-et-des-entreprises-est-le-signe-dune-recession/ Thu, 29 May 2025 11:10:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107590 L’impact négatif de l’augmentation des droits de douane sur les perspectives et l’emploi laisse présager une récession.

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La perspective d’une augmentation considérable des droits de douane américains a mis à mal le climat économique au Canada, laissant présager une récession cette année, avance Fitch Ratings.

Dans un nouveau rapport, l’agence de notation indique que l’une des principales victimes de la montée en flèche du protectionnisme américain a été le moral des entreprises et des consommateurs au Canada.

« Les mesures du climat des affaires ont fortement chuté, suggérant des réductions des investissements et des dépenses des ménages », présage Fitch Ratings, notant que le dernier relevé a vu le climat des affaires chuter à son niveau le plus bas depuis la pandémie.

Dans le même temps, le moral des consommateurs a également chuté, « reflétant en partie les craintes croissantes d’insécurité de l’emploi et l’augmentation du chômage », selon l’agence de notation. Fitch Ratings rappelle que le taux de chômage a augmenté à 6,9 % en avril, les rangs des chômeurs atteignant leur plus haut niveau depuis juin 2021.

Historiquement, une forte baisse de ce type de mesures du sentiment est « cohérente avec une forte baisse du PIB », explique Jessica Hinds, directrice chez Fitch Ratings.

En effet, ces perspectives plus sombres étayent ses prévisions selon lesquelles le Canada connaîtra une récession en 2025, souligne Fitch Ratings.

Dans ses dernières prévisions, l’agence de notation ne voit plus qu’une croissance de 0,1 % cette année et de 0,5 % en 2026.

« Cela implique une contraction du PIB de 1,5 % d’un pic à l’autre cette année, ce qui constituerait une récession légère par rapport aux normes passées », analyse Fitch Ratings.

« Les liens commerciaux étroits entre le Canada et les États-Unis, développés au fil des décennies, ont été remis en question par le changement de politique commerciale des États-Unis, et il n’est donc pas surprenant que les entreprises canadiennes soient extrêmement préoccupées », relève Jessica Hinds.

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« Des temps très incertains » https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/des-temps-tres-incertains/ Wed, 28 May 2025 11:16:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107570 Le comportement du marché aurait « fondamentalement changé », selon cette experte.

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Ceux qui étaient déjà sur le marché du travail le 10 mars 2000 ignoraient qu’ils vivaient ce jour-là le sommet de la bulle Internet. L’indice composite du NASDAQ a atteint un pic intrajournalier de 5 132, 52, avant de clôturer à 5 048,62. Du côté canadien, l’indice TSE 300 — l’ancêtre du S&P/TSX — a réagi avec un léger décalage : sa progression s’est poursuivie encore deux semaines, franchissant le seuil symbolique des 10 000 points pour la première fois le 23 mars.

Ces bons vieux jours ont été suivis de quelque chose de bien différent. Avec le recul, il est difficile de ne pas considérer le tournant du siècle comme un point d’inflexion après lequel notre monde relativement stable est devenu bancal.

L’indice d’incertitude mondiale (World Uncertainty Index – WUI), une mesure fascinante basée sur les rapports nationaux de l’Economist Intelligence Unit, suit cette évolution depuis le premier trimestre 1990. Au cours de la décennie, ses rapports ont oscillé autour de 10 000. Il a grimpé à 16 199 au troisième trimestre 1990 à la suite de la première guerre du Golfe, avant de redescendre à 7 863 à la fin de 1999.

Depuis, il n’y a eu que cinq trimestres au cours desquels l’indice WUI est passé sous la barre des 10 000. Elle a atteint 22 325 au premier trimestre 2000. Elle est passée à 25 156 après les attentats du 11 septembre à New York et à Washington. La guerre d’Irak l’a ensuite porté à 34 455.

Fin 2012, la crise financière mondiale, suivie de la crise de la dette souveraine en Europe et de la crise budgétaire aux États-Unis, a fait grimper le WUI à 38 752. Sa valeur la plus élevée – 55 685 — a été atteinte au premier trimestre 2020, alors que le monde était bloqué en réponse à la COVID-19.

Le résultat du premier trimestre de cette année, après la réélection du président américain Donald Trump, était de 48 146.

« Nous vivons une période de grande incertitude, conclut Indrani De, responsable de la recherche mondiale sur les investissements chez FTSE Russell à New York, lors d’un entretien accordé à Advisor.ca. Le comportement des marchés a fondamentalement changé. »

La gestion de portefeuille est devenue particulièrement complexe sous l’effet d’un mélange explosif d’enjeux économiques et géopolitiques — une situation que plusieurs gestionnaires d’actifs disent n’avoir jamais connue auparavant. Indrani De identifie deux grandes tendances : d’une part, un ralentissement de la croissance aux États-Unis, qui reste toutefois supérieur à celui observé ailleurs ; d’autre part, une approche différente de la Réserve fédérale américaine dans la gestion de l’équilibre entre croissance et inflation, comparativement aux autres banques centrales des marchés développés.

« En Europe, c’est surtout le ralentissement de la croissance qui préoccupe. L’inflation y est déjà très proche de la cible, analyse-t-elle. Aux États-Unis, l’inquiétude porte davantage sur l’inflation. […] Ces arbitrages différents se reflètent clairement dans le comportement contrasté des marchés boursiers. »

Ce n’est pas le seul découplage en cours. La politique tarifaire agressive de Trump a déclenché une guerre commerciale mondiale qui restructure les flux commerciaux.

Couverture de portefeuille

Indrani De estime que nous voyons également les premiers signes de stress du crédit — qui est également plus prononcé aux États-Unis. « Vous voyez un comportement très inhabituel des bons du Trésor américain et du dollar américain, ce qui a d’énormes implications pour la couverture de portefeuille en ce moment. »

Cela explique en grande partie pourquoi les investissements alternatifs font l’objet d’une telle attention. Si l’incertitude empêche les clients de dormir, elle n’en offre pas moins des occasions.

Lire également : Les fonds alternatifs liquides émergent

« L’or est un énorme surperformant », remarque-t-elle. « Même le cuivre bénéficie de la transition vers une économie verte. De plus, les infrastructures cotées en bourse connaissent de très bonnes performances. Le découplage des marchés — que ce soit entre les marchés d’actions, les matières premières, ou encore les titres à revenu fixe — crée davantage d’opportunités de diversification. Ce n’est pas un monde où tout monte ou tout descend en même temps. »

Le Canada s’en sort « plutôt bien » dans ce contexte, constate Indrani De. « Il a ses défis à relever, car les prix de l’énergie sont en baisse. […] D’un autre côté, il a des atouts. La situation est globalement positive et stable. »

Un quart de siècle après l’éclatement de la bulle, nous vivons dans un monde beaucoup moins sûr.

« La façon dont les classes d’actifs se comportent est différente, explique Indrani De. Les corrélations sont différentes, il ne suffit plus de se baser sur les données des 20 dernières années et de dire : “voilà les chiffres, et voilà les données à prendre en compte dans la construction du portefeuille”. Ces données sont en train de changer fondamentalement, en termes très clairs. »

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Les ministres des Finances des pays du G7 se réunissent https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-ministres-des-finances-des-pays-du-g7-se-reunissent/ Wed, 21 May 2025 10:56:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107547 Pour un sommet à Banff.

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Le ministre des Finances, François-Philippe Champagne, a affirmé mardi que les dirigeants financiers du G7 étaient solidaires de l’Ukraine.

François-Philippe Champagne a expliqué lors d’une conférence de presse à Banff, en Alberta, aux côtés de son homologue ukrainien, Sergii Marchenko, que la présence de ce pays ravagé par la guerre au sommet des ministres des Finances cette semaine envoie le message que les pays du G7 demanderont des comptes à la Russie.

Les efforts de reconstruction de l’Ukraine devraient coûter plus de 500 milliards de dollars américains sur dix ans, a ajouté François-Philippe Champagne, et il est impératif moralement de soutenir le pays.

« Cela envoie un message fort au monde : nous nous engageons tous à nouveau à soutenir l’Ukraine. Nous demanderons des comptes à la Russie et nous discuterons également de nos actions en matière de reconstruction. »

Le G7 comprend le Canada, les États-Unis, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Japon, le Royaume-Uni et l’Union européenne.

L’Ukraine n’en est pas membre. Mais François-Philippe Champagne a indiqué que lui et Sergii Marchenko avaient rencontré des fonds de pension et des investisseurs afin d’examiner les prochaines étapes.

« Il est pour nous tous un impératif moral de soutenir nos amis ukrainiens dans la reconstruction. Nous allons nous tenir aux côtés de notre ami ukrainien pour mettre fin à ce conflit et, parallèlement, nous attendons avec impatience la reconstruction. »

Sergii Marchenko a déclaré que l’Ukraine était reconnaissante du soutien continu du Canada depuis le début de l’invasion russe en 2022.

« Nous sommes reconnaissants du soutien du gouvernement canadien à l’Ukraine pendant cette année très difficile pour l’Ukraine pendant la guerre, a expliqué Sergii Marchenko. La guerre en Ukraine ne se limite pas aux souffrances du peuple ukrainien. Nous pourrons discuter de toutes les questions nécessaires et cruciales liées à la construction ukrainienne. »

De hauts responsables des principales économies mondiales seront présents à la réunion, ainsi que les dirigeants du Fonds monétaire international, de la Banque mondiale et de l’Organisation de coopération et de développement économiques.

François-Philippe Champagne et le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, dirigeront la réunion, prévue mercredi et jeudi.

Le soutien à l’Ukraine a été au cœur des préoccupations ces dernières années. En 2024, en Italie, les dirigeants se sont engagés à maintenir le gel des avoirs russes et à les réorienter vers un soutien financier à l’Ukraine.

L’économie mondiale et l’intelligence artificielle sont également à l’ordre du jour cette année.

La réélection du président américain Donald Trump à la présidence la plus puissante du monde a beaucoup changé.

Depuis son investiture en janvier, Donald Trump a menacé de suspendre le financement de l’Ukraine et l’a forcée à signer un accord sur les minéraux essentiels en échange d’un soutien continu contre l’agression russe.

Il poursuit également ses efforts, axés sur les droits de douane, pour implanter des industries sur le sol américain, ce qui incite de nombreux pays à reconsidérer leurs relations commerciales avec les États-Unis et d’autres partenaires commerciaux.

Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, est à Banff, a indiqué François-Philippe Champagne, et les dirigeants sont impatients de le rencontrer.

Cette réunion préfigure le sommet des dirigeants du G7 qui se tiendra à Kananaskis, en Alberta, du 15 au 17 juin.

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Les investissements alternatifs : une stratégie en forte croissance https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-investissements-alternatifs-une-strategie-en-forte-croissance/ Tue, 20 May 2025 09:45:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106989 Ces derniers ont le vent en poupe. Les conseillers doivent rattraper leur retard.

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Greg Rodger, président et directeur des investissements à HighView Financial Group à Oakville (Ontario), a découvert le secteur des investissements alternatifs il y a environ 25 ans, alors qu’il travaillait dans une grande institution financière qui commençait à offrir des fonds spéculatifs et des fonds de capital-investissement.

« Cela m’a permis, en tant que conseiller travaillant directement avec les clients, de passer en revue toutes les recherches effectuées, de poser des questions en interne et aux fournisseurs d’investissements alternatifs, afin de bien en comprendre les nuances », rapporte-t-il.

Aujourd’hui, Greg Rodger est un investisseur chevronné dans ce domaine et sa société accueille des clients qui ont quitté d’autres cabinets de conseil parce qu’ils n’étaient pas du tout exposés aux investissements alternatifs.

Bien que l’adoption des placements alternatifs ait augmenté au Canada ces dernières années, en particulier avec la baisse des rendements des revenus fixes due aux taux d’intérêt plus élevés, de nombreux conseillers et investisseurs individuels restent encore réticents. Parmi ceux qui ont franchi le pas, certains l’ont fait sans mener la diligence nécessaire.

Selon les professionnels de l’investissement, il est essentiel de mieux faire connaître les nuances, les risques et les avantages liés à ces véhicules pour améliorer l’accès aux investissements alternatifs et renforcer la protection des investisseurs.

« Il se peut que la grande majorité des investisseurs soient encore en train de s’habituer à ces types de stratégies et de structures », estime Claire Van Wyk-Allan, directrice générale et responsable de la branche canadienne de l’Alternative Investment Management Association (AIMA) à Toronto.

Un effet d’entraînement

Il y a vingt ans, les investissements alternatifs représentaient 4,8 trillions (ou millions de milliards) de dollars, soit 6 % des actifs mondiaux sous gestion, les fonds spéculatifs représentant la majeure partie de cette allocation, selon un rapport de l’association Chartered Alternative Investment Analyst (CAIA) de janvier 2024.

En 2023, la CAIA a indiqué que les placements alternatifs représentaient 22 trillions de dollars (G$), soit 15 % des actifs mondiaux sous gestion. À cette date, la catégorie s’était diversifiée plus que jamais, avec notamment des investissements dans le capital-investissement, les fonds spéculatifs, l’immobilier, la dette privée, les ressources naturelles et les infrastructures.

Au Canada, l’intérêt et les investissements dans les stratégies alternatives continuent de croître dans les canaux institutionnels, familiaux et patrimoniaux, indique l’AIMA dans son rapport 2024 Canadian Alternative Investment Landscape.

Le marché canadien des fonds spéculatifs a atteint près de 138 milliards de dollars américains (G$ US), selon le fournisseur de données sur les investissements alternatifs Preqin, tandis que les alternatives liquides ont accumulé plus de 30 G$ US d’actifs sous gestion depuis leur arrivée sur le marché en 2019, selon le rapport.

Les investisseurs institutionnels ont une plus longue histoire avec les investissements alternatifs, « et il est évident que les tendances qui commencent au niveau institutionnel finissent par se répercuter sur le canal de la richesse », constate Claire Van Wyk-Allan.

De nombreux clients ont recherché ces investissements en raison de leur capacité à compléter les portefeuilles traditionnels d’actions et de titres à revenu fixe en offrant une diversification, une faible corrélation avec d’autres classes d’actifs, une appréciation du capital et un rendement.

Pourtant, leur adoption reste relativement limitée au Canada.

Claire Van Wyk-Allan estime qu’environ 10 % des conseillers de l’ancien canal de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières — qui fait désormais partie de l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) — allouent fréquemment des fonds spéculatifs et des actifs de crédit privé. L’AIMA ne couvre que ces deux catégories d’actifs.

Elle ajoute qu’environ 7 à 10 % des investisseurs américains ont des investissements alternatifs dans leurs portefeuilles, d’après les données de Preqin et des sociétés de gestion de patrimoine, contre environ 1 à 2 % des clients canadiens dans le canal du patrimoine, un chiffre anecdotique qui, selon elle, a été obtenu auprès des principaux courtiers.

« Il est peu probable que la grande majorité des investisseurs canadiens — dans leur portefeuille de détail — soient aujourd’hui alloués à des alts », assure Claire Van Wyk-Allan, notant qu’ils « sont peut-être encore en train de s’habituer à ces types de stratégies et de structures ».

Cependant, qu’ils le sachent ou non, les Canadiens sont largement exposés aux investissements alternatifs du fait de leur adhésion à un régime de retraite.

Le Régime de pensions du Canada, par exemple, investissait 60 % de ses actifs dans des placements alternatifs (31 % en actions privées, 13 % en crédit privé, 8 % en immobilier et 8 % en infrastructure) au 31 mars 2024, indique l’AIMA dans son rapport.

Un déficit d’éducation

Greg Rodger estime que le principal obstacle à une adoption plus large est le manque de compréhension des risques associés à la classe d’actifs.

« Les investissements alternatifs ont une dimension tellement large qu’ils s’accompagnent tous de niveaux et de types de risques différents, souligne Greg Rodger. On ne sait pas ce que l’on ne sait pas. »

« Cela peut donner l’impression de ne rien vouloir faire, un sentiment de paralysie, si l’on craint de ne pas comprendre quels sont les risques. »

D’autre part, il ajoute que certains conseillers n’effectuent pas de recherches sur l’investissement au-delà du document marketing qui leur a été remis. Par conséquent, ils « ne comprennent pas vraiment les risques auxquels ils exposent leurs clients ».

Les investisseurs individuels sont également confrontés à un manque d’éducation « important », estime Greg Rodger. « Il faut beaucoup lire et beaucoup creuser », martèle-t-il.

Greg Rodger souligne également que les investissements alternatifs ne reçoivent pas beaucoup d’attention de la part des médias et, lorsqu’ils en reçoivent, c’est souvent lorsque « les choses ont très mal tourné », ce qui peut créer une stigmatisation négative autour de ces véhicules.

L’effondrement de Bridging Finance qui devrait entraîner des pertes de plus d’un milliard de dollars pour les investisseurs, en est un bon exemple. Fin octobre, le Tribunal des marchés financiers de l’Ontario a jugé que les fondateurs de ce gestionnaire de fonds alternatifs s’étaient rendus coupables de fraude en tirant personnellement profit de l’utilisation d’actifs dans le cadre de transactions conflictuelles.

« Le marché canadien a eu un passé un peu trouble » avec certaines stratégies alternatives, observe Madeleine Sinclair, directrice générale, responsable de la distribution en Amérique du Nord chez Blue Owl Capital à New York.

Tout le monde ne pense pas qu’il faille insister davantage sur la nécessité de familiariser les gens avec les investissements alternatifs.

Jason Pereira, gestionnaire de portefeuille chez IPC Securities Corp. à Toronto, pense que les Canadiens manquent de connaissances financières de base et qu’il ne devrait pas être prioritaire de leur enseigner les actifs illiquides « alors qu’ils ne sont même pas éduqués sur les investissements conventionnels ».

Selon Michael Thom, directeur général de CFA Societies Canada, les conseillers ont eu de nombreuses occasions de se familiariser avec les solutions alternatives. Il reconnaît toutefois qu’il s’agit d’un domaine très vaste et très profond qui continue d’évoluer.

« Je pense que ce que cela indique n’est peut-être pas un point final pour l’éducation, mais un besoin d’une base plus solide pour les exigences de compétence de l’éducation initiale et ensuite des exigences plus solides sur ce qui constitue [la formation continue] », explique-t-il.

Michael Thom pense que la plateforme de compétences de l’OCRI « n’était pas en mesure de former les conseillers à l’élargissement de la gamme d’options d’investissement, en particulier dans le domaine des produits alternatifs ». Mais il espère que l’organisme d’autoréglementation se penchera sur ces questions, en particulier lorsqu’il passera à un nouveau modèle de compétence pour le secteur.

Il ajoute que le secteur des services financiers dans son ensemble doit faire un meilleur travail pour offrir une formation actuelle et pertinente, mais il « pense que c’est en cours ».

Le Canada a été plus lent à adopter les investissements alternatifs que d’autres régions du monde, y compris les États-Unis et l’Europe, souligne Jonathan Hartman, directeur général et responsable des ventes aux conseillers de RBC Gestion mondiale d’actifs à Toronto. Il attribue cette situation à un décalage entre le marketing et la formation.

« Je pense que de nombreux gestionnaires d’actifs se sont davantage concentrés sur le marketing et la collecte d’actifs que sur la formation, et je pense que les courtiers ont adopté une approche plus réfléchie sur la manière dont ils intègrent les produits alternatifs dans leurs plateformes et dans les portefeuilles des clients », résume-t-il.

Jonathan Hartman note que les conventions de dénomination des stratégies alternatives sont « médiocres », comme les stratégies qui incluent « yield » ou « yield plus » dans leur marketing et qui sont positionnées comme des alternatives à revenu fixe, qui sont en fait des stratégies d’actions avec des options d’achat et de vente.

« Ce n’est vraiment pas dans l’intérêt des investisseurs canadiens. Mais je pense que beaucoup d’entreprises et de conseillers le reconnaissent », tempère-t-il.

Michael White, gestionnaire de portefeuille, stratégies multi-actifs chez Picton Mahoney Gestion d’actifs à Toronto, reconnaît que le secteur est « truffé de jargon ».

« Une grande partie de la terminologie utilisée pour les produits alternatifs n’est pas tout à fait pertinente », déplore-t-il.

Alternatives 101

Des organisations industrielles telles que l’AICA, l’AIMA et le CFA Institute offrent un éventail de ressources éducatives sur les investissements alternatifs.

Des gestionnaires d’actifs tels que Picton Mahoney et Blue Owl proposent également des cours de certification et des explications sur les placements alternatifs.

Parallèlement, d’autres sociétés, dont Franklin Templeton Canada, élaborent du matériel pédagogique. L’entreprise a embauché Dario Di Napoli en tant que premier vice-président de la distribution des produits alternatifs en août 2024 pour se concentrer sur l’éducation des conseillers à travers le pays.

« Il ne s’agit pas simplement de présenter notre dernier produit alternatif, mais plutôt de prendre du recul et de se demander : où en êtes-vous dans votre parcours d’investisseur en placements alternatifs, et comment pouvons-nous vous accompagner ? L’idée, c’est de vous aider concrètement, puis éventuellement de discuter d’occasions d’investissement », explique Dario Di Napoli.

Selon Jason Pereira, l’un des principaux problèmes au Canada est que les principaux fournisseurs de formation, en dehors des organismes d’agrément, sont les sociétés de gestion d’actifs et les courtiers qui proposent des produits financiers, « et ils ont des motivations très évidentes ».

« En aucun cas, il ne s’agit d’une formation impartiale, ajoute-t-il. Cela répond à leurs besoins, point final. »

Dans le même ordre d’idées, Michael Thom prévient que si un conseiller s’en remet uniquement à un fournisseur de produits pour obtenir des informations sur un sujet donné, « il doit vraiment se former lui-même ».

Selon Michael White, les choses ne se feront pas rapidement. « Il faudra des progrès lents et constants, et il s’agit d’arracher les gens à des truismes et à des conceptions de longue date sur la façon dont un portefeuille devrait être construit. »

Poser les bonnes questions

Claire Van Wyk-Allan encourage les Canadiens à « s’informer et à faire preuve d’audace » dans les questions qu’ils posent aux gestionnaires d’investissements alternatifs.

Elle suggère notamment de leur demander comment ils gèrent les conflits d’intérêts, s’ils « ont leur mot à dire », comment fonctionne la structure des frais pour une stratégie donnée, s’ils ont déjà modifié la stratégie et à quelle fréquence ils fournissent des mises à jour aux investisseurs.

« L’une des idées fausses parmi les plus répandues est que les investissements alternatifs peuvent être opaques, mais en fait, ce n’est pas parce qu’on ne peut pas trouver immédiatement quelque chose sur Google que les investisseurs n’ont pas accès à toutes ces informations », rappelle-t-elle.

Greg Rodger recommande de demander aux gestionnaires si des mesures de protection sont en place pour minimiser les risques de fraude, qui est responsable de la garde des liquidités et des investissements, s’il existe des états financiers vérifiés, quelle est la probabilité que les liquidités soient disponibles en cas de besoin, quelle est la méthode d’évaluation utilisée et s’il y a une validation des évaluations par un tiers.

Les gens peuvent aller plus loin pour vérifier l’expérience de ces gestionnaires en contrôlant leurs antécédents et en recherchant les notices disciplinaires, fait-il remarquer.

« Il s’agit toujours de suivre l’argent. Où l’argent atterrit-il réellement ? Qui le contrôle ? » dit Greg Rodger.

Michael Thom exhorte les conseillers qui souhaitent intégrer les produits alternatifs dans leur offre à bien se renseigner.

« Il n’est pas nécessaire que les produits alternatifs fassent partie de la pratique ou du portefeuille de chaque conseiller, affirme-t-il. Mais je pense que ceux qui choisissent d’en faire une partie de leur pratique devraient pouvoir raisonnablement s’attendre à ce qu’ils acquièrent l’expertise nécessaire. »

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La croissance des dépenses de consommation devrait ralentir https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-croissance-des-depenses-de-consommation-devrait-ralentir/ Thu, 15 May 2025 10:51:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107210 La récession imminente et le ralentissement de la croissance démographique vont saper la demande des consommateurs.

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Avec la récession qui se profile à l’horizon et le recul de l’immigration, les dépenses de consommation devraient fortement ralentir au cours de l’année à venir, selon Fitch Ratings.

Dans un nouveau rapport, l’agence de notation indique que la forte croissance récente des dépenses de consommation au Canada devrait prendre fin en 2025, car les retombées de la guerre commerciale pèsent sur l’économie et refroidissent le marché du travail — parallèlement à un ralentissement prévu de la croissance démographique.

« En raison de l’impact des tarifs douaniers américains, nous prévoyons une récession, avec une baisse du PIB canadien pendant trois trimestres à partir du [deuxième trimestre], et une croissance annuelle moyenne de seulement 0,1 % en 2025 », indique le rapport.

L’interruption des échanges avec les États-Unis pèsera sur les exportations, mais aura également un impact indirect sur l’économie canadienne, car la croissance américaine ralentira en raison des droits de douane, prévoit Fitch Ratings. Le marché de l’emploi s’en trouvera également ralenti, le taux de chômage devant désormais dépasser la barre des 8 %.

Dans le même temps, l’élan économique dont le Canada a bénéficié grâce à la forte croissance démographique devrait également s’atténuer dans les mois à venir, souligne Fitch Ratings.

« L’impulsion donnée à la croissance des dépenses de consommation par l’augmentation de la population devrait s’estomper jusqu’en 2026 en raison de l’impact des changements de politique qui limitent l’immigration », explique le rapport.

Dans ce contexte, le rapport indique que les niveaux d’endettement des ménages constituent une « vulnérabilité clé pour le secteur des ménages ».

D’ores et déjà, des signes de tension financière des ménages sont apparus, note l’étude, avec des retards de paiement sur les cartes de crédit atteignant 102 points de base à la fin de l’année 2024, soit le niveau le plus élevé depuis 2015.

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