Les représentants du Royaume-Uni et de l’Union européenne ont admis jeudi être incapables de s’entendre sur la facture que Londres devra acquitter au moment de son départ en mars 2019.

L’UE a prévenu que sans accord sur cette question, elle refusera de commencer à discuter de sa future relation avec le Royaume-Uni, notamment en ce qui concerne les droits des citoyens de l’un sur le territoire de l’autre et la frontière entre l’Irlande et l’Irlande du Nord.

Le négociateur européen en chef, Michel Barnier, a déclaré lors d’une conférence de presse qu’aucun progrès important n’a été réalisé sur les principaux enjeux.

Paraissant irrité après quatre jours de discussions, M. Barnier a dit qu’il serait logique que le Royaume-Uni s’acquitte d’ obligations datant d’aussi loin que 2014, et qu’il ne pourra pas refiler la note aux 27 autres membres de l’UE.

La facture pour le Royaume-Uni pourrait s’élever à 60 milliards d’euros, ce qui fait rechigner plusieurs dirigeants britanniques. D’autres y vont d’estimations encore plus élevées.

Le négociateur britannique David Davis a évoqué un écart de plusieurs milliards de dollars entre les deux camps.

(The Associated Press