Un juge qui s'apprête à frapper son marteau.
andreyuu / 123rf

Stéphane Beaudoin (certificat no 101497, BDNI 1468421) a plaidé coupable à tous les chefs d’infraction contenus à la plainte disciplinaire, soit d’avoir fait souscrire un prêt investissement qui ne correspondait pas au profil d’investisseur et à la situation financière de ses clients (chefs 2, 4, 6, 7, 9 et 10). Soulignons qu’une série de chefs d’accusations a fait l’objet de retrait par la partie plaignante parce que la preuve qu’elle aurait dû administrer à l’égard de ceux-ci aurait vraisemblablement été insuffisante.

Malgré tout, il faut retenir que les faits visés par la plainte disciplinaire, qui se sont déroulés dans la grande région de Montréal et à Saint-Anicet, entre le 5 septembre 2006 et le 27 septembre 2007, révèlent une trame commune à l’égard des consommateurs impliqués. C’est à dire que Stéphane Beaudoin a fait souscrire à ces consommateurs des prêts investissement (prêt levier) auprès de la Compagnie de fiducie AGF en vue d’acquérir des fonds communs de placement Clarington canadien de dividendes.

De même, les consommateurs visés par la plainte disciplinaire avaient un revenu relativement faible, un petit patrimoine, une expérience en investissement pratiquement inexistante et une faible connaissance en placement. Aussi, Stéphane Beaudoin n’aurait pas maximisé l’espace REÉR des consommateurs avant de leur conseiller de contracter ces prêts investissement.