Irène Hornez a été reconnue coupable d’avoir sollicité et conseillé trois clients pour qu’ils demandent à Luc Chartrand, son conjoint de l’époque, d’effectuer des opérations portant sur des formes d’investissement telles que des valeurs mobilières, titres et options, alors que ni elle ni Luc Chartrand n’y étaient autorisés en vertu de leur certification.
Par la suite, les clients ont perdu la totalité de leurs investissements, soit 31 000 $, et n’ont pu être indemnisés par le Fonds d’indemnisation des services financiers étant donné qu’il s’agissait d’un exercice illégal de l’activité de courtier en plein exercice. Tous ces investissements ont été réalisés dans le cadre d’un club d’investissement mené par Luc Chartrand.
Irène Hornez a plaidé coupable et la syndique de la Chambre de la sécurité financière (CSF), Me Caroline Champagne, souligne que « les infractions reprochées à l’intimée sont très graves car, ne possédant pas les certifications de courtier de plein exercice, l’intimée a donc agi et conseillé illégalement des clients ».
Me Champagne ajoute toutefois qu’Irène Hornez n’était cependant pas fondatrice du club de placement CHIL et que « c’était plutôt monsieur Luc Chartrand qui en était l’instigateur et lequel était à l’époque son conjoint. »
Luc Chartrand a d’ailleurs été condamné, le 21 octobre 2014, à une radiation temporaire de six mois. Irène Hornez est aussi condamnée au paiement des déboursés.