Les conseillers-robots ont leurs limites
Selon une étude récente de la firme suisse MyPrivateBanking Research, les conseillers-robots géreront un actif de 14 G$ US d’ici la fin de l’année à l’échelle mondiale, dont 83 % seront concentrés aux États-Unis. La somme totale augmentera à 255 G$ US d’ici cinq ans. Cela peut sembler beaucoup, mais ça reste peu en comparaison de l’actif géré par les conseillers américains, qui atteint déjà cinq billions de dollars américains (http://tinyurl.com/ml8gm6r). Selon l’auteur du blogue Investing Caffeine, Wade Slome, les stratégies des conseillers-robots ressemblent la plupart du temps à de l’assemblage coûteux de fonds de type cycle de vie basé sur une recherche très superficielle. Il serait plus économique de se constituer par soi-même un portefeuille avec des fonds négociés en Bourse semblables à ceux proposés par les conseillers-robots, soutient l’auteur, un conseiller américain. C’est pourquoi les conseillers ne devraient pas en perdre le sommeil… du moins, à court terme, dit-il (http://tinyurl.com/lvnjqcm).
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 1 janvier 2015 1 janvier 2015
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