Panneau de la banque laurentienne
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En plus de définir son approche dans le secteur des services financiers, le nouveau plan stratégique de la Banque Laurentienne, lancé le 31 mai 2024 et attendu depuis l’an dernier, « décrit ce qui la distingue de ses concurrents ».

« Le plan stratégique renouvelé que nous avons dévoilé […] trace la voie vers une Banque Laurentienne plus forte, plus durable et plus rentable », assure Éric Provost, président et chef de la direction.

« Les services bancaires aux entreprises demeureront le moteur de la croissance de la Banque, et nous augmenterons notre part de marché dans les services bancaires aux particuliers en introduisant de nouveaux produits à faible coût et à valeur ajoutée pour attirer de nouveaux clients et augmenter les dépôts, tout en simplifiant notre offre », précise-t-il.

Une marge de manœuvre pour la croissance

Selon la Banque Laurentienne, une croissance continue des prêts s’annonce, créant ainsi, pour son secteur des services bancaires aux entreprises, « une marge de manœuvre importante pour la croissance au sein de ses principales spécialisations » : financement d’inventaire, financement immobilier commercial, financement de l’équipement et prêts commerciaux aux PME.

Ses objectifs :

  • Continuer de croître de façon organique et par l’entremise de partenariats ;
  • Maximiser la valeur des écosystèmes préexistants ;
  • Diversifier les secteurs connexes et les spécialisations adjacentes.

Des particuliers ciblés

Dans le secteur des services aux particuliers, elle « se positionnera comme une alternative pour les clients de la classe moyenne qui ont tendance à être mal desservis par d’autres banques ».

Elle visera aussi « les clients plus jeunes, qui sont plus susceptibles de penser à changer de banque et d’exiger des capacités bancaires numériques concurrentielles ».

Ses objectifs :

  • Améliorer l’offre de produits, incluant des options en libre-service ;
  • Simplifier en réduisant les complexités pour servir les clients plus efficacement ;
  • Accélérer les investissements technologiques et explorer les possibilités de partenariat.

Marchés des capitaux

L’institution bancaire simplifiera ce secteur, se concentrant sur les domaines où elle détient la plus grande expertise, ce qui comprend l’offre du groupe Institutionnel Revenu Fixe de la Banque, et celle du groupe Opérations de change.

Deux catalyseurs mis à profit

La technologie et les opérations sont de deux des principaux catalyseurs pour atteindre les objectifs énoncés dans son plan stratégique renouvelé.

En matière de technologie, l’institution bancaire déploiera une approche à deux volets :

  • Simplifier sa pile technologique et améliorer la résilience ;
  • Optimiser son offre numérique pour améliorer l’expérience client.

Pour les opérations, trois principes − « Où nous travaillons » ; « Comment nous travaillons » ; « Comment nous organisons notre travail pour les clients » − guideront sa prise de décisions.

Employés et culture d’entreprise

Au cours des trois dernières années, la Banque Laurentienne a réduit le taux de roulement annuel d’environ 40 %, ce qui l’a rapprochée des normes de l’industrie.

Elle a par ailleurs augmenté son indice de mobilisation des employés à environ 80 %, conformément à la moyenne de l’industrie.

Avec le nouveau plan, sa culture sera davantage axée sur l’impact,
« en mettant l’accent sur l’exécution, les résultats et l’engagement, et en créant un environnement où les employés continuent d’être fiers de la voie que nous suivons », indique l’institution financière dans son communiqué.

De nouvelles cibles

Finalement, la Banque Laurentienne a fixé les cibles suivantes en matière de facteurs de croissance :

  • Croissance des prêts d’environ 5 %
  • Croissance des dépôts d’environ 5 %
  • Marge nette d’intérêt de 2 %+
  • Composition du portefeuille de prêts >55 % de prêts aux entreprises

Elle introduit aussi de nouvelles cibles financières à moyen terme, précisant qu’il s’agit de mesures financières non conformes aux PCGR :

  • Croissance de plus de 10 % du résultat dilué par action ajusté
  • Rendement des capitaux propres ajusté de plus de 10 %
  • Ratio d’efficacité ajusté de 60 % ou moins
  • Levier d’exploitation ajusté positif