Actualités – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 30 Apr 2024 10:50:30 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Actualités – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Choix du conseiller : la grandeur de l’entreprise compte énormément https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/choix-du-conseiller-la-grandeur-de-lentreprise-compte-enormement/ Tue, 30 Apr 2024 10:50:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100515 Il s’agit d’un critère primordial pour les investisseurs quand vient le temps de choisir avec quel conseiller faire affaire.

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L’un des principaux critères de sélection quand vient le temps de choisir avec quel conseiller en services financiers faire affaire est le type d’entreprise qui l’emploie, révèle une étude récente de Cerulli Associates reprise par Think Advisor. Plus l’entreprise est grande et reconnue, mieux c’est !

Les investisseurs, particulièrement ceux qui possèdent un million de dollars d’actifs investissables ou plus, portent une grande attention au type d’entreprise qui emploie leur conseiller avant de faire affaire avec. Ainsi, 39 % des investisseurs qui travaillent avec un conseiller et 32 % de ceux qui ne sont pas conseillés préfèrent « une grande organisation nationale ».

Seuls 28 % des sondés assurent ne pas avoir de préférence marquée pour le type d’entreprise à laquelle leurs conseillers sont affiliés.

Les personnes plus âgées sont celles qui semblent apprécier particulièrement travailler avec des professionnels de marques établies, rapporte Cerulli Associates.

De l’autre côté, 18 % des investisseurs qui travaillent avec des conseillers et 19 % de ceux qui ne sont pas conseillés privilégient les conseillers qui possèdent et gèrent leur propre cabinet au niveau local. Ce chiffre est particulièrement faible parmi les répondants les moins fortunés. Ainsi, ce pourcentage s’élève à 13 % parmi les répondants qui disposent de 250 000 à 500 000 dollars d’actifs investissables et à 8 % pour ceux qui disposent de moins de 250 000 dollars.

« Ces niveaux de préférence globaux représentent un défi pour les nouveaux conseillers en investissement enregistrés et les courtiers indépendants, car ils possèdent rarement des niveaux élevés de sensibilisation spontanée parmi les clients potentiels dans leurs périodes de besoin critique de conseils », relève Scott Smith, directeur des relations de conseil de Cerulli, dans un communiqué.

Les pratiques de conseils qui n’offrent que des options d’engagement en ligne semblent particulièrement impopulaires. Ces pratiques ne sont favorisées que par 1 % des investisseurs conseillés et 5 % des investisseurs non conseillés. Toutefois, elles semblent remporter plus de succès parmi un certain type d’investisseurs. Ainsi, 12 % des investisseurs non conseillés disposant de moins de 250 000 dollars d’actifs investissables et de ceux disposant de plus de 5 millions de dollars sont favorables à un engagement uniquement en ligne.

« Cerulli pense que les plateformes numériques joueront un rôle crucial dans l’avenir du conseil, mais ces résultats soulignent l’importance des conseillers humains au cœur du positionnement concurrentiel de la gestion de patrimoine », analyse Scott Smith.

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L’accès aux données de marché : de nouvelles étapes à franchir https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/lacces-aux-donnees-de-marche-de-nouvelles-etapes-a-franchir/ Tue, 30 Apr 2024 10:50:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100486 Des éléments doivent encore faire l’objet d’une étude approfondie, selon les ACVM.

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Les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) viennent de publier l’Avis 21-334 qui détaille les prochaines mesures pour faciliter l’accès aux données de marché en temps réel (DMTR).

Ces données, essentielles pour les décisions d’investissement et les opérations sur les marchés des titres de capitaux propres, pourraient bientôt bénéficier d’une plus grande transparence.

Le récent avis résume les commentaires reçus lors d’une consultation menée en 2023. Après leur analyse, la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario a mis en place un nouveau régime de transparence qui impose aux marchés financiers concernés de publier leurs propositions tarifaires pour les DMTR, afin de recueillir des commentaires. L’Alberta Securities Commission et la British Columbia Securities Commission envisagent une approche similaire pour la Bourse de croissance TSX.

Pour approfondir la réforme, les ACVM ont identifié plusieurs axes de travail et prévoient de créer des comités sectoriels. Ces groupes, dirigés par des consultants choisis par les ACVM, se concentreront sur des sujets variés tels que la révision des méthodes d’examen des droits relatifs aux données (MEDD), l’évaluation de l’accès aux DMTR consolidées pour les investisseurs individuels et leurs conseillers et la standardisation des termes et définitions dans les ententes de données consolidées.

Dans un premier temps, les ACVM prévoient la création d’un comité sectoriel qui se penchera sur le réexamen de la MEDD. Les professionnels du secteur qui souhaitent participer à ce comité sont invités à soumettre leur candidature d’ici le 31 mai 2024. Il suffit d’écrire à l’adresse : marketdata_committees@osc.gov.on.ca, en précisant toute expérience pertinente.

Les autres comités sectoriels seront formés ultérieurement.

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L’OCRI sanctionne lourdement un représentant https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/locri-sanctionne-lourdement-un-representant/ Fri, 26 Apr 2024 11:00:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100086 Mais également l’institution qui l’employait.

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L’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) a accepté l’entente de règlement conclue entre le personnel de la mise en application des Règles visant les courtiers en placement et règles partiellement consolidées ainsi que les règles des courtiers membres, Yujie (Jared) Liu et BMO Nesbitt Burns (BMO NBI).

Dans cette affaire, le représentant fautif, à savoir Yujie Liu, a été puni, mais également BMO NBI, institution pour laquelle il travaillait à titre de représentant inscrit de septembre 2006 jusqu’à environ juillet 2021.

Selon le document publié par l’OCRI, Yujie Liu a admis ne pas avoir fait preuve de la diligence voulue pour veiller à ce qu’une stratégie de placement convienne à certains comptes de clients.

Pour cela, il a été condamné à une amende de 80 000 $, à un remboursement d’honoraires et de commissions de 63 258 $ et à payer une somme de 5 000 $ au titre des frais. Il devra également réussir l’examen relatif au Manuel sur les normes de conduite, avant de demander l’inscription et l’autorisation auprès de l’OCRI.

De son côté BMO NBI a reconnu avoir manqué à son obligation de mettre en œuvre un système de surveillance et de contrôle des opérations dans certains comptes de clients, particulièrement à son obligation de convenance qui s’applique à elle ainsi qu’à son représentant inscrit et à son obligation de surveillance des comptes de clients.

Pour cette raison, elle a accepté de payer une amende de 1 500 000 $, un remboursement d’honoraires et de commissions de 146 876 $ et une somme de 50 000 $ au titre des frais.

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Le comité consultatif de l’AMF sur la pratique des représentants recrute https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-comite-consultatif-de-lamf-sur-la-pratique-des-representants-recrute/ Thu, 25 Apr 2024 11:10:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100464 Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 17 mai.

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L’Autorité des marchés financiers (AMF) a trois postes à pourvoir au sein de son comité consultatif sur la pratique des représentants, chargé de superviser l’exercice des activités réglementées par la Loi sur la distribution de produits et services financiers (LDPSF).

Le comité est constitué d’au plus 15 membres qui sont invités à donner leur perspective sur des sujets proposés par l’AMF et à fournir des perspectives pratiques sur leur domaine. Il a également pour objectif de favoriser le dialogue avec l’AMF et de contribuer à l’élaboration d’un encadrement moderne inspiré des meilleures pratiques.

Les membres choisis sont des acteurs de l’industrie issus de divers secteurs liés au domaine de la distribution de produits et services financiers au Québec qui détiennent des expériences diverses et maîtrisent la réglementation applicable en matière de produits et services financiers visés par la LDPSF.

Leur mandat est d’une durée d’au plus deux ans, renouvelable selon les modalités déterminées par l’AMF. Ils se réunissent de quatre à six fois par année, selon une fréquence et une durée des rencontres qui varient en fonction des sujets traités.

Les personnes intéressées à postuler peuvent consulter l’appel de candidatures sur le site web de l’AMF.

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Fitch revoit à la baisse la note de crédit de la Chine https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/fitch-revoit-a-la-baisse-la-note-de-credit-de-la-chine/ Thu, 25 Apr 2024 11:10:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100263 PLANÈTE FINANCE — S’attirant ainsi les foudres du gouvernement du pays.

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En raison des risques accrus pesant sur les finances publiques chinoises, l’agence de notation Fitch a revu à la baisse la perspective de la note de crédit du pays asiatique, rapporte le Journal de l’économie.

« Les déficits budgétaires importants et l’augmentation de la dette publique au cours des dernières années ont érodé les réserves budgétaires du point de vue de la notation », résume l’agence pour expliquer sa décision.

En effet, depuis 2018, la dette publique a plus que doublé. La Chine a franchi la barre des 14 000 milliards de dollars de dette en 2023, et ce gouffre ne cesse de grandir.

« La politique budgétaire est de plus en plus susceptible de jouer un rôle important dans le soutien de la croissance au cours des prochaines années, ce qui pourrait maintenir la dette sur une tendance régulière à la hausse », évalue Fitch Ratings.

Évidemment, cette décision n’a pas plu au gouvernement chinois qui conteste la méthodologie de l’agence de notation. Il faut se rappeler que la révision à la baisse de la perspective de crédit souveraine a de lourdes conséquences pour un pays, puisque cela peut entamer la confiance des investisseurs et augmenter le coût d’emprunt pour la Chine sur les marchés internationaux.

Une telle décision pourrait à long terme obliger le pays à repenser ses stratégies de développement et de financement de ses projets d’infrastructures, clés de sa croissance économique.

Selon Pékin, la révision de la note de crédit du pays va à l’encontre des efforts déployés pour promouvoir la croissance économique et stabiliser le marché immobilier, un secteur particulièrement sensible dans l’économie chinoise.

Fitch Ratings rappelle toutefois que la Chine conserve une note de A+ pour sa dette souveraine en raison de « ses perspectives de croissance du PIB toujours solides ».

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Desjardins annonce la vente de ses parts dans Fiera Capital https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/desjardins-annonce-la-vente-de-ses-parts-dans-fiera-capital/ Wed, 24 Apr 2024 18:05:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100564 Fiera perd un actionnaire de la première heure.

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Le gestionnaire montréalais d’actifs Fiera Capital serait sur le point de perdre un actionnaire de longue date tandis que le Mouvement Desjardins souhaite vendre sa participation.

Desjardins holding financier inc., une filiale en propriété exclusive indirecte de la Fédération des caisses Desjardins du Québec, a effectivement informé Fiera Capital de son intention de vendre la totalité des parts de Fiera S.E.C. et des actions de Gestion Fiera qu’elle détient.

L’avis d’intention a été communiqué le 23 avril. À cette date, les « titres offerts représentent 7 257 960 actions avec droit de vote subordonné de catégorie A de la Société, soit 6,8 % du nombre total d’actions en circulation de la Société », selon le communiqué diffusé par Fiera Capital.

L’analyste de Valeurs mobilières TD, Graham Ryding, croit qu’il s’agit d’une mauvaise nouvelle. « Notre première impression est que c’est une mauvaise nouvelle. Un important actionnaire à long terme et un partenaire du fondateur Jean-Guy Desjardins souhaite vendre. »

Desjardins a été un partenaire de la première heure de Fiera. En 2003, Desjardins a vendu sa participation majoritaire dans Elantis à Jean-Guy Desjardins. Cette transaction sera le premier chapitre de la création de Fiera. Elle a permis à Jean-Guy Desjardins de se relancer en affaires après avoir vendu TAL Gestion globale d’actifs à la Banque CIBC.

Graham Ryding évalue la participation de Desjardins dans Fiera a une valeur de 55 millions de dollars.

« Nous sommes au capital de Fiera dans une forme ou une autre depuis sa création en 2003. En tant qu’investisseur, nous avons seulement appliqué notre stratégie d’investissement », a signalé Chantal Corbeil, porte-parole principal, Relations publiques, au Mouvement Desjardins, à Finance et Investissement, dans un courriel.

Fiera traverse une période difficile tandis que son action a perdu près de la moitié de sa valeur depuis 2017. Au cours de cette période, Fiera a vu les dirigeants se succéder à la tête de l’entreprise.

En 2017, Vincent Duhamel prenait les rênes à titre de président et chef de l’exploitation globale jusqu’en 2020. Le 1er janvier 2022, Jean-Philippe Lemay a été nommé président mondial et chef de la direction. Il est demeuré en poste une seule année, amenant Jean-Guy Desjardins, qui agissait alors comme président exécutif du conseil de Fiera Capital, à reprendre ses fonctions de chef de la direction, comme il l’avait fait dans l’intervalle Duhamel – Lemay. En janvier 2024, Maxime Ménard a été nommé président et chef de la direction, Fiera Canada et Gestion privée mondiale.

Le départ du gestionnaire de portefeuille vedette, Nadim Riz, en 2021 a soulevé des inquiétudes chez les investisseurs qui craignent l’exode de clients.

L’analyste Geoffrey Kwan, de RBC Marchés des capitaux, voit aussi d’un mauvais œil le départ d’un partenaire de longue date. Il se questionne également à savoir si le désinvestissement de Desjardins aura un impact sur les fonds que Fiera gère pour le compte de la coopérative québécoise.

« Fiera Capital demeure un partenaire d’affaires important pour Desjardins », a précisé Chantal Corbeil, évoquant à titre d’illustration les fonds que le gestionnaire indépendant gère pour Desjardins.

« La vente de ces parts ne remet pas en question notre relation d’affaires avec Fiera », a ajouté la porte-parole de Desjardins.

La transaction pourrait toutefois entraîner des conséquences sur le contrôle qu’exerce la haute direction de Fiera sur l’entreprise, souligne Geoffrey Kwan. La structure en capital où sont les actions de Desjardins détient des actions de catégorie B avec le fondateur Jean-Guy Desjardins et des membres de la haute direction de Fiera.

Les actions de catégorie A et B ont le même poids pour les droits de vote, sauf pour l’élection des administrateurs. Les actionnaires de la catégorie A élisent le tiers des 9 administrateurs tandis que les actionnaires de catégorie B élisent les deux tiers.

La haute direction de Fiera Capital a mentionné « son intention de présenter une offre, avec un partenaire financier, en vue d’acheter les titres offerts auprès de Desjardins ».

Les actions détenues par Desjardins se trouvent dans une structure en capitale différente du reste de l’actionnariat. Ainsi, conformément aux modalités de la convention de la société en commandite régissant Fiera S.E.C., les porteurs de parts détiennent donc un droit de premier refus qui leur permet d’acheter les titres offerts avant que les actions de catégorie A que les titres offerts représentent soient vendues.

« L’équipe de gestion de Fiera est en train de structurer une offre pour pouvoir acquérir les parts que Desjardins est en train de vendre », a confirmé Yasmine Sardouk, vice-présidente, Communications corporatives, à Fiera Capital, dans un entretien téléphonique avec Finance et investissement.

La porte-parole a réitéré le fait que « la transaction de Desjardins fait vraiment partie de la réalisation de leur stratégie d’investissement ».

« Nos relations d’affaires et commerciale avec Desjardins restent évidemment intactes », a ajouté Yasmine Sardouk.

Fiera Capital, dont le siège social est situé à Montréal, est une société de gestion de placement indépendante avec une présence à l’échelle mondiale. Ses actifs sous gestion se chiffraient approximativement à 164,2 milliards de dollars canadiens au 30 juin 2023.

(Avec La Presse Canadienne)

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La CVMO continue de superviser Emerge Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-cvmo-continue-de-superviser-emerge-canada/ Wed, 24 Apr 2024 10:56:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100405 La créance due aux anciens porteurs de parts reste impayée.

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La Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) continue de surveiller Emerge Canada et d’exiger que ses activités soient contrôlées par un cabinet d’avocats.

AUM Law Professional est le contrôleur d’Emerge Canada depuis le 1er novembre 2023, conformément aux conditions imposées par la CVMO. Le rôle d’AUM est de superviser la liquidation des fonds négociés en Bourse (FNB) gérés par Emerge, qui ont fait l’objet d’une interdiction d’opérations sans précédent en avril 2023. AUM n’a pas répondu à une demande de commentaire.

« Nous ne pouvons pas dire avec certitude combien de temps le contrôleur sera engagé dans cette affaire. À l’heure actuelle, Emerge Canada continue d’avoir des obligations envers certains détenteurs de parts de ses anciens fonds », a spécifié JP Vecsi, porte-parole de la CVMO, dans un courriel.

Le dossier Emerge évolue néanmoins.

« La CVMO a suspendu les enregistrements d’Emerge Canada le 12 février [2024], a rapporté JP Vecsi. Bien que son statut d’enregistrement soit suspendu, la CVMO exerce une surveillance jusqu’à ce que les enregistrements d’Emerge Canada soient révoqués. »

La CVMO mène également « une enquête active et continue sur Emerge Canada ».

Emerge Canada était inscrite auprès de la CVMO en tant que gestionnaire de fonds d’investissement, gestionnaire de portefeuille et courtier sur le marché dispensé. Le 11 mai 2023, la CVMO a annoncé qu’elle suspendrait les inscriptions d’Emerge Canada pour insuffisance de capital, déclarant qu’Emerge était probablement en insuffisance de capital avant le 30 septembre 2022.

Emerge a toutefois été autorisée à mener une activité enregistrable uniquement pour mettre fin à ses activités, après quoi la CVMO suspendrait l’enregistrement d’Emerge, selon la décision du mois de mai.

Les anciens détenteurs de parts de cinq FNB Emerge ARK attendent toujours des mises à jour sur l’état de la créance qu’Emerge Canada leur doit. Comme le rapportait Advisor.ca l’an dernier, les FNB ARK d’Emerge devaient plus de 2,5 millions de dollars (M$) en créances à Emerge au 30 juin 2022 — un montant qui avait plus que quintuplé en deux ans et demi.

La décision de la CVMO de mai 2023 a révélé que la créance était passée à 5,5 M$, ce qui représentait environ 5 % des actifs détenus dans les FNB ARK à l’époque.

Au 29 décembre 2023, il restait 4,7 M$ à recevoir. Les anciens porteurs de parts sont désormais des créanciers non garantis d’Emerge Canada.

« Nous restons en contact avec le contrôleur d’Emerge Canada sur des questions telles que les déclarations fiscales des investisseurs et des fonds, les communications avec les investisseurs et toute mise à jour sur le remboursement potentiel des créances », a expliqué JP Vecsi.

Emerge Canada a déclaré en janvier qu’elle prendrait des dispositions pour que les paiements des créances soient effectués par l’intermédiaire de la Caisse canadienne de dépôt de valeurs mobilières et qu’elle informerait les détenteurs de parts sur son site Web lorsque le paiement aurait été effectué. Cependant, le site Web d’Emerge Canada est en panne par intermittence depuis lors.

« Nous nous sommes renseignés et comprenons qu’Emerge Canada a l’intention de rendre son site Web de nouveau accessible sous peu », a affirmé JP Vecsi après avoir été informé que le site Web était en panne. « Son site web sera utilisé pour communiquer aux investisseurs des mises à jour, le cas échéant, concernant les créances. »

À l’heure où nous mettons sous presse, le site web d’Emerge Canada fonctionnait.

Emerge Canada n’a pas publié d’autres informations sur le statut de la créance, et un avocat de l’entreprise n’a pas répondu aux demandes de commentaires.

Calendrier de la saga des FNB Emerge :

  • 3 novembre 2022 : BDO LLP démissionne de son poste d’auditeur des fonds Emerge Canada Inc.
  • 31 mars 2023 : Date limite à laquelle Emerge Canada était censé déposer ses états financiers annuels vérifiés.
  • 6 avril : Ordonnance d’interdiction d’opérationssur les 11 FNB gérés par Emerge Canada.
  • 14 avril : on rapporte que l’ensemble des six FNB ARK d’Emerge Canada doit plus de 2,5 M$ en créances à Emerge.
  • 11 mai : Emerge Canada est suspenduepour insuffisance de capital.
  • 14 juillet : date de liquidationdes versions américaines des cinq FNB EMPWR
  • Août : Dans des documents déposés auprès du greffier du comté d’Erie, une femme embauchée en février 2022 en tant qu’assistante de direction auprès de la société Emerge Capital Management basée à Buffalo, dans l’État de New York, allègue ne pas avoir reçu de salaire entre le 16 décembre 2022 et le 6 mars 2023.
  • 15 septembre : Les cinq FNB EMPWR américains demandent à la Securities and Exchange Commissionde se désenregistrer.
  • 19 octobre : Emerge Canada annonce qu’elle liquideses 11 FNB.
  • 20 décembre : Date à laquelle les 11 FNB seront liquidés
  • 29 décembre : Date de résiliation des cinq FNB Emerge ARK avec des créances en souffrance
  • 5 janvier : Emerge annonce que ses porteurs de parts sont devenus des créanciers non garantis.

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L’IA s’invite au Forum conjoint des autorités de réglementation du marché financier https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/lia-sinvite-au-forum-conjoint-des-autorites-de-reglementation-du-marche-financier/ Wed, 24 Apr 2024 10:40:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100303 Cette année, l’intelligence artificielle (IA) et ses impacts étaient au centre des discussions

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Les autorités de réglementation du marché financier ont profité de leur Forum Conjoint pour aborder les avantages émergents des technologies d’intelligence artificielle (IA), mais également les nouveaux risques qui en découlent.

Les membres des Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM), du Conseil canadien des responsables de la réglementation d’assurance (CCRRA) et de l’Association canadienne des organismes de contrôle des régimes de retraite (ACOR), ainsi que des représentants des Organismes canadiens de réglementation en assurance (OCRA) et du Conseil canadien des autorités de réglementation des courtiers hypothécaires (CCARCH) se sont ainsi retrouvés pour leur assemblée annuelle le 10 avril 2024.

C’est à cette occasion, lors de la séance plénière animée par Lise Estelle Brault, présidente du Pôle ACVM d’innovation financière, que des experts ont fait part des avantages et transformations qu’apportent les technologies d’IA aux marchés financiers, mais également des risques qui en découlaient.

« Nous nous adaptons aux dynamiques nouvelles et toujours changeantes de la réglementation à l’ère du numérique. L’intégration de l’IA peut amener la conception de nouveaux produits et services financiers, mais elle peut créer de nouveaux risques ainsi que la nécessité de se pencher sur de nouvelles questions de gouvernance », a ainsi rapporté Stan Magidson, président des ACVM et président-directeur général de l’Alberta Securities Commission.

« En tant qu’autorités de réglementation, notre rôle consiste à maintenir l’équité et l’efficience des marchés des capitaux. Nous veillerons aussi à favoriser le développement responsable de l’IA en finance », a-t-il continué.

Luc Sirois, Innovateur en chef et directeur général du Conseil de l’innovation du Québec, estime que pour ce qui est de la transformation numérique en finance, il est nécessaire d’allier recherche et pratique par la collaboration interdisciplinaire.

Il rappelle que de telles innovations risquent de bouleverser le milieu financier et qu’il est donc nécessaire de créer un partenariat renforcé entre le gouvernement et les entreprises afin de surmonter les difficultés, comme la rapidité des changements technologiques.

Les membres du forum ont ensuite fait le point sur les initiatives dans leurs organisations avant d’aborder les efforts intersectoriels déployés pour mettre en œuvre les réformes touchant l’information sur le coût total. Ces réformes cherchent à mieux informer les investisseurs et les assurés des coûts continus qui sont associés à la propriété de titres de fonds d’investissement et de contrats individuels de fonds distincts.

« L’ACOR continue d’appuyer les importants travaux menés par le forum conjoint ainsi que l’échange d’information entre les organisations membres. Nous étions fiers de faire part de nos efforts déployés pour la mise à jour des Lignes directrices pour les régimes de capitalisation de 2004, élaborées initialement par le forum conjoint, en vue de mettre la dernière main à ce projet d’envergure cet été », a déclaré Angela Mazerolle, présidente de l’ACOR et vice-présidente, Activités de réglementation à la Commission des services financiers et des services aux consommateurs du Nouveau-Brunswick.

« Les consommateurs sont mieux protégés lorsque le rendement et les coûts des titres des fonds qu’ils détiennent sont présentés de façon uniforme et harmonisée. Le projet relatif à l’information sur le coût total témoigne de l’engagement commun du CCRRA et des ACVM à favoriser un marché stable et novateur au sein duquel les entreprises peuvent prospérer et qui procure au public canadien l’assurance que les consommateurs sont traités équitablement », a souligné Huston Loke, président du CCRRA et vice-président directeur, surveillance des pratiques de l’industrie de l’Autorité ontarienne de réglementation des services financiers.

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Wes Hall cofonde un cabinet de conseil en immobilier autochtone https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/wes-hall-cofonde-un-cabinet-de-conseil-en-immobilier-autochtone/ Tue, 23 Apr 2024 11:02:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100261 Le cabinet travaille avec ses clients pour mettre en œuvre des méthodes de construction modernes et obtenir des résultats en matière d’ESG.

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Wes Hall et l’ingénieur Tim Coldwell se sont associés pour lancer une pratique de conseil et de gouvernance dans le domaine de l’immobilier autochtone.

La société torontoise Énska Advisors travaillera avec des clients — Premières nations, fonds d’investissement, family offices, institutions, organisations à but non lucratif et gouvernements — pour mettre en œuvre des méthodes de construction modernes dans l’espoir d’accroître la productivité et de réduire les coûts de développement, selon un communiqué de presse. L’entreprise vise en outre à fournir des résultats ESG (environnement, social et gouvernance) vérifiés par des tiers sans coût supplémentaire.

Wes Hall est le fondateur et président de la BlackNorth Initiative, ainsi que le fondateur et président de Kingsdale Advisors et de WeShall Investments. De son côté, Tim Coldwell est membre des Mohawks de la baie de Quinte en Ontario, ingénieur et cadre.

« Tim est un leader reconnu dans la réalisation de projets et l’un des rares autochtones au Canada à avoir l’expérience de l’agrandissement d’un constructeur technique national, affirme Wes Hall dans le communiqué. Grâce à son expérience et son dynamisme, les investisseurs immobiliers disposeront d’une ressource spécialisée pour accroître la participation des PANDC [personnes autochtones, noires et de couleur] aux grands projets d’investissement. »

L’une des principales offres du cabinet consiste à conseiller les Premières Nations qui se lancent dans l’immobilier, la construction ou les énergies propres, selon le communiqué.

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Gain en capital : les nouvelles mesures seront un frein à l’investissement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/gain-en-capital-les-nouvelles-mesures-seront-un-frein-a-linvestissement/ Fri, 19 Apr 2024 19:28:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100489 Estime le PDG de la Banque Nationale.

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La hausse de l’imposition du gain en capital au-delà du seuil de 250 000 $ va nuire à l’économie canadienne, s’inquiète le président et chef de la direction de la Banque Nationale, Laurent Ferreira, en entrevue.

Le banquier craint que la mesure ne décourage l’investissement au Canada. « Je pense que l’environnement pour la prise de risque est de plus en plus négatif », déplore-t-il en entrevue, vendredi, en marge de l’assemblée des actionnaires.

Le Canada deviendra moins concurrentiel par rapport aux États-Unis, selon lui. « Avant le budget fédéral, l’impôt sur le gain en capital à long terme, il y avait un écart (…) d’à peu près 5 %-6 %. Là, on est rendu dans du 16 %. Ça va avoir un impact. »

« Ça augmente le coût de capital des entreprises, ajoute-t-il. Il y a un certain découragement aussi, qui va s’installer chez l’investisseur. »

Il s’inquiète également de la contre-performance de la productivité de l’économie canadienne depuis une quinzaine d’années.

Dans le budget fédéral de mardi, le gouvernement Trudeau a annoncé que les deux tiers du gain en capital seront imposés plutôt que la moitié à partir du seuil de 250 000 $, dès le 25 juin. Québec va également emboîter le pas au fédéral.

La ministre des Finances, Chrystia Freeland, avait dit en conférence de presse que le seuil de 250 000 $ avait été déterminé « précisément » pour « cibler ceux qui ont le plus de possibilités de payer un peu plus pour financer les programmes pour l’équité ».

Laurent Ferreira rétorque que « peut-être qu’on (le gouvernement) dépense trop ». « Après ça, il faut voir également quel type de productivité est-ce qu’on va obtenir avec ces dépenses, souligne-t-il. La proportion des emplois créés dans la fonction publique a explosé au Canada versus le privé. Pour moi, c’est une source d’inquiétude. »

Le patron de la Nationale ajoute qu’on doit préserver le tissu social au Canada, mais « pour y parvenir, il faut bâtir une économie forte ».

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