Actualités – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 13 Jun 2025 11:21:27 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Actualités – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 NASAA : une nouvelle fondation pour les investisseurs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/nasaa-une-nouvelle-fondation-pour-les-investisseurs/ Fri, 13 Jun 2025 11:21:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107845 Ce groupe se penchera sur la protection des investisseurs, la politique d’éducation et les produits.

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La North American Securities Administrators Association (NASAA), qui regroupe les autorités de réglementation des États et des provinces des États-Unis, lance un groupe de défense des intérêts consacré à la recherche sur la protection et l’éducation des investisseurs.

La NASAA Investor Protection and Education Foundation

  • mènera des recherches pour soutenir les initiatives en matière de protection et d’éducation des investisseurs,
  • concevra des produits et des programmes pour assurer l’éducation des investisseurs
  • et plaidera en faveur d’une politique de réglementation.

Elle sera financée par une subvention de l’Investor Protection Trust, une organisation à but non lucratif basée à Washington, D.C., qui se consacre à la protection des investisseurs.

Les régulateurs acceptent actuellement les nominations pour le premier conseil d’administration de la fondation, qui sera composé d’au moins trois administrateurs issus des membres de la NASAA et d’un maximum de trois administrateurs externes. La moitié des candidats aura un mandat de trois ans et l’autre moitié un mandat de deux ans.

Les nominations sont attendues pour le 2 juillet. Le conseil doit être nommé par le conseil d’administration de la NASAA pour le 4 août et tiendra sa première réunion le 9 septembre.

« Nous recherchons des dirigeants qui partagent les valeurs de la NASAA et qui s’engagent à faire progresser les efforts visant à soutenir les investisseurs individuels », souligne Leslie Van Buskirk, présidente de la NASAA et administratrice des valeurs mobilières du Wisconsin.

« Siéger au conseil d’administration de la fondation sera un moyen significatif de contribuer à façonner l’avenir de la protection et de l’éducation des investisseurs. Ce travail est plus important que jamais pour les investisseurs individuels qui s’efforcent de construire un avenir financier sûr et sécurisé dans le contexte de la complexité croissante des marchés financiers », précise-t-elle.

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Un homme de la Colombie-Britannique sanctionné par l’ASC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-homme-de-la-colombie-britannique-sanctionne-par-lasc/ Fri, 13 Jun 2025 11:21:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107911 Dans le cadre d’une enquête sur les transactions boursières.

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Un homme de la Colombie-Britannique est sanctionné dans le cadre d’un règlement avec la Commission des valeurs mobilières de l’Alberta (ASC) après avoir admis avoir enfreint les règles sur les valeurs mobilières en participant à un stratagème visant à faire monter le cours des actions d’une société.

Un comité d’audience de l’ASC a approuvé un règlement avec Michael Baron, un résident de la Colombie-Britannique, qui offrait des services de relations avec les investisseurs à l’entreprise albertaine Softlab9 Software Solutions par l’entremise de sa société de conseil et d’entités affiliées.

Dans le cadre de cette entente, Michael Baron a admis avoir participé à des activités ayant contribué à créer une impression trompeuse quant au volume d’activité des actions de Softlab.

Plus précisément, l’autorité de régulation a allégué que Michael Baron, ainsi que d’autres personnes, s’étaient livrés à des opérations de vente à la hausse et de soutien à l’offre pour les actions de Softlab en 2020.

« Les opérations de hausse et de soutien des offres sont des stratégies de négociation utilisées dans les manipulations de marché pour montrer un faux élan ou un faux intérêt dans la négociation d’une action et pour créer un prix artificiel pour l’action, qui ne reflète pas l’offre et la demande réelles », a expliqué l’ASC.

Selon le règlement, entre avril et octobre 2020, Michael Baron a négocié des actions de Softlab par le biais de deux comptes de courtage autogérés et d’un compte de courtage à service complet, de concert avec trois autres personnes qui font également l’objet d’allégations de la part de l’ASC.

« Au cours de la période de négociation, Michael Baron a coordonné son activité de négociation avec les défendeurs dans le but de donner une apparence fausse et trompeuse d’activité de négociation et d’augmenter artificiellement le prix de l’action de Softlab », peut-on lire dans le règlement.

Toutefois, ce dernier indique également que Michael Baron « a joué un rôle moins important que les autres défendeurs dans la manipulation du marché » et qu’il n’a joué aucun rôle dans les autres violations présumées, notamment la clôture élevée, le délit de blanchiment et le non-respect des exigences en matière de divulgation d’informations d’initiés et d’alerte précoce.

La Commission a également souligné qu’il n’avait pas tiré profit des opérations de manipulation et qu’il n’était pas un initié ou un actionnaire important de la société.

Dans le cadre du règlement, Michael Baron a accepté d’être banni pendant quatre ans et de payer 50 000 $ à l’ASC (dont 10 000 $ de frais).

L’ASC avait prévu une audience sur les allégations contre les autres défendeurs dans l’affaire pour le 26 mai, mais l’audience a été ajournée à février 2026.

Les allégations contre les autres personnes visées par la démarche n’ont pas été prouvées.

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Un régime de retraite dès l’âge de 6 ans en Allemagne https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-regime-de-retraite-des-lage-de-6-ans-en-allemagne/ Fri, 13 Jun 2025 10:24:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107913 PLANÈTE FINANCE — Un projet du gouvernement.

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Face au vieillissement de la population et à la fragilité des régimes de retraite, l’Allemagne veut inciter les jeunes à épargner plus tôt. La nouvelle coalition dirigée par le chancelier Friedrich Merz propose de créer des comptes de retraite dès l’âge de six ans.

Financés par l’État mais gérés par le privé, ces comptes visent à initier les jeunes à l’épargne tout en leur assurant un capital de départ pour leurs vieux jours. Un projet qui pourrait inspirer d’autres pays aux prises avec les mêmes défis démographiques.

Le dispositif baptisé « rente à départ anticipé » (Frühstart-Rente) est destiné aux jeunes de 6 à 18 ans. L’idée est que chaque enfant scolarisé reçoive une contribution mensuelle de 10 euros (environ 15 $) de l’État, jusqu’à sa majorité, sans condition de revenu familial, afin de constituer un capital en vue de la retraite. Sur une période de 12 ans, cela représenterait plus de 2250 $ par enfant, qui pourrait ensuite être bonifié grâce aux rendements composés générés jusqu’à l’âge de la retraite, rapporte Fortune.

À partir de 18 ans, le titulaire du compte pourrait continuer s’il le souhaite de verser personnellement 10 euros par mois jusqu’à sa retraite. Il pourrait alors prétendre à une allocation de 70 000 euros (45 000 $) en plus de sa pension. S’il stoppe les versements à ses 18 ans, il pourrait prétendre à 36 000 euros (23 000 $), soutient Friedrich Merz, en se fondant sur un rendement moyen de 6 % par an.

 « Le capital d’épargne […] n’est versé que lorsque l’âge normal de la retraite est atteint » — fixé à 67 ans en Allemagne — et devrait être alors « exonéré d’impôt », précise par ailleurs le l’accord de coalition.

Contrairement aux régimes par capitalisation classique, ce programme serait entièrement financé par des fonds publics. Cependant, la gestion des comptes serait confiée au secteur privé, de manière à optimiser les rendements.

L’initiative vise à constituer un coussin financier, même modeste, pour les générations futures, mais aussi à leur inculquer dès le plus jeune âge les principes de l’épargne et de l’investissement, a précisé Friedrich Merz, qui voit aussi dans ce projet un moyen de développer l’éducation financière chez les jeunes Allemands.

Le gouvernement a renoncé à baisser le montant des pensions pour financer le régime de retraite, alors que le taux de pauvreté des plus de 65 ans en Allemagne est déjà élevé.

Planifier tôt : la solution à une retraite de plus en plus coûteuse

L’Allemagne n’est pas le seul pays à voir un nombre croissant de personnes prolonger leur vie professionnelle au-delà de l’âge de la retraite. L’allongement de l’espérance de vie, les responsabilités financières envers des parents âgés et des enfants de la génération Z, ainsi que le désir croissant des retraités de profiter pleinement de cette période, notamment en voyageant, contribuent à repousser l’âge réel du départ.

Près de 351 000 aînés canadiens, soit un sur dix, ont occupé un emploi en 2022 pour couvrir leurs besoins financiers, selon un récent rapport de Statistique Canada.

Aux États-Unis, la proportion de personnes de 65 ans et plus qui travaillent a quadruplé depuis les années 1980, selon le Pew Research Center. Aujourd’hui, près de 20 % des Américains de 65 ans et plus sont encore en emploi, soit presque le double de la proportion observée il y a 35 ans.

Au Royaume-Uni, près de 20 % des baby-boomers et des membres les plus âgés de la génération X envisagent également de quitter temporairement la retraite ou l’ont déjà fait, faute de ressources suffisantes pour maintenir leur niveau de vie.

D’où l’importance de commencer à planifier tôt. « Avec un rendement moyen de 12 % par an — ce que les marchés peuvent offrir — vous pourriez atteindre un million de dollars », explique l’experte financière Suze Orman, grâce à la croissance composée. « Si les jeunes doivent retenir une chose, c’est que l’ingrédient clé de la liberté financière, c’est la capitalisation. »

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Réglementation, IA et finance durable : l’AMF dévoile sa feuille de route 2025-2029 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/reglementation-ia-et-finance-durable-lamf-devoile-sa-feuille-de-route-2025-2029/ Thu, 12 Jun 2025 11:07:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107962 L’adaptation aux défis technologiques fait partie des préoccupations.

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Renforcer l’expérience consommateur, agir pour un secteur financier dynamique et intègre, et soutenir les talents et la performance organisationnelle : l’Autorité des marchés financiers (AMF) dévoile les priorités de son plan stratégique 2025-2029, dans un contexte de transformation rapide du secteur financier.

« Comme régulateur, notre plus grand défi est de préserver le haut niveau de confiance du public à l’égard du secteur financier québécois », souligne Yves Ouellet, président-directeur général de l’AMF.

Une vigilance accrue face aux risques
Dans un secteur en mutation, les défis s’accumulent :

  • complexité accrue des produits financiers,
  • montée des risques de fraude,
  • impacts des changements climatiques,
  • croissance des marchés privés
  • et développement accéléré de l’intelligence artificielle.

L’AMF entend répondre à ces enjeux en intensifiant ses activités de surveillance et en assurant un meilleur arrimage entre l’évolution du cadre réglementaire et les attentes du marché.

Le plan prévoit une hausse du nombre d’enquêtes menant à des sanctions et un renforcement de la conformité aux standards internationaux.

L’AMF poursuivra aussi son engagement dans les forums nationaux et internationaux pour demeurer à l’avant-garde des meilleures pratiques en matière de gouvernance, de cybersécurité et de finance durable.

Intelligence artificielle et gestion des données
L’innovation technologique constitue un levier central du plan. L’AMF prévoit notamment tripler d’ici 2029 le nombre de projets utilisant l’intelligence artificielle pour soutenir les consommateurs et les institutions financières (passant d’un en 2025 à trois en 2029). L’utilisation stratégique des données fait aussi partie des priorités, avec un objectif de 13 projets par an fondés sur la valorisation des données d’ici 2028-2029.

Cette transformation touche également les modes de prestation de services. L’organisation veut moderniser ses mécanismes d’assistance aux consommateurs, en s’appuyant sur des solutions numériques pour rendre les services plus accessibles et mieux adaptés à l’autonomie financière croissante de la population.

Soutenir les talents et la mobilisation
En matière de gestion organisationnelle, l’AMF se fixe des objectifs clairs pour favoriser le développement des compétences, l’inclusion et la simplification des processus internes.

Face à la rareté des talents dans les domaines de la régulation, de la finance durable et des technologies, l’organisme compte se positionner comme employeur de choix, notamment en misant sur la flexibilité, l’innovation et l’alignement entre les expertises et les besoins stratégiques.

Éducation financière et pratiques commerciales
Le plan accorde une grande place à l’éducation financière, un levier essentiel pour contrer les stratagèmes frauduleux et améliorer l’autonomie des citoyens. L’AMF veut augmenter de 8 % d’ici 2029 le nombre de consommateurs sensibilisés parmi les clientèles ciblées et accroître son taux de notoriété publique. L’organisme entend également veiller à ce que les pratiques commerciales soient mieux alignées avec les intérêts des consommateurs, grâce à une surveillance renforcée et à des mécanismes de plainte plus efficaces.

L’élaboration de ce plan stratégique a impliqué une démarche collaborative avec plusieurs intervenants du secteur financier, des représentants de groupes de consommateurs et de nombreux experts.

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La CVMO doit divulguer la plainte, pas le plaignant https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-cvmo-doit-divulguer-la-plainte-pas-le-plaignant/ Thu, 12 Jun 2025 11:07:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107720 La Commission de la protection de la vie privée confirme la décision de protéger l’identité d’un informateur.

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La Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) doit divulguer le contenu d’une plainte qui a conduit à une enquête d’application — mais pas l’identité du plaignant — a tranché un arbitre du bureau du Commissaire à l’information et à la protection de la vie privée de l’Ontario.

Cette décision a été prise dans le cadre d’un litige portant sur une demande d’accès à l’information faite par une personne anonyme qui souhaitait obtenir des documents relatifs à des plaintes déposées contre elle auprès de la CVMO.

Le ministère provincial des Finances (agissant au nom de la CVMO) a autorisé l’accès à certains dossiers, mais a refusé d’en divulguer d’autres, craignant que les informations ne révèlent les techniques d’enquête de la CVMO et ne violent les dispositions relatives à la protection de la vie privée.

L’intéressé a fait appel de cette décision auprès du commissaire à la protection de la vie privée, qui a confirmé la décision de refus de divulgation pour des raisons de protection de la vie privée, mais a également ordonné à l’organisme de réglementation de divulguer d’autres informations.

Selon la décision, la CVMO a reçu une plainte par l’intermédiaire de son centre de contact, ce qui a entraîné l’ouverture d’une enquête sur l’application de la loi. L’enquêteur a finalement clos le dossier.

La personne faisant l’objet de la plainte a alors demandé l’accès aux dossiers de la CVMO relatifs à l’affaire.

À la suite de la décision de ne communiquer que certains documents, et après l’échec de la médiation, l’affaire a été portée devant un arbitre de la commission de la protection de la vie privée. Ce dernier a constaté que les dossiers contestés contenaient des informations personnelles sur le plaignant, notamment son nom, son adresse électronique, son sexe et d’autres données protégées.

L’arbitre a confirmé l’argument de la CVMO selon lequel la divulgation des informations personnelles du plaignant constituerait une atteinte injustifiée à sa vie privée, pourrait causer un préjudice en plus de risquer de décourager d’autres personnes de signaler des cas d’inconduite présumée.

« La CVMO soutient que la divulgation des informations personnelles du plaignant est présumée constituer une atteinte injustifiée à sa vie privée parce que les informations personnelles ont été compilées dans le cadre d’une enquête sur une éventuelle violation de la loi. »

« Après avoir examiné les dossiers, je suis convaincu que les renseignements personnels du plaignant ont été compilés dans le cadre d’une enquête de la CVMO », a approuvé l’arbitre.

« J’estime que la divulgation des renseignements personnels du plaignant constituerait une atteinte injustifiée à sa vie privée. »

« La CVMO a correctement exercé son pouvoir discrétionnaire. La CVMO a pris en considération les intérêts que l’exemption relative à la protection de la vie privée cherche à protéger, la raison de la demande de l’appelant et l’impact de la divulgation de l’information sur la confiance du public dans le fonctionnement de l’organisme », a également conclu l’arbitre.

« Il n’y a aucune preuve devant moi que la CVMO a exercé son pouvoir discrétionnaire de mauvaise foi, dans un but inapproprié ou en tenant compte de considérations non pertinentes. »

Toutefois, l’arbitre a également décidé que les informations personnelles pouvaient être dissociées du reste des documents — qui contiennent la substance de la plainte déposée auprès de la CVMO — et qu’elles pouvaient être divulguées séparément.

Enfin, l’arbitre a estimé que la CVMO avait effectué une « recherche raisonnable » des documents pertinents en réponse à la demande d’information initiale et qu’elle avait correctement divulgué ce qu’elle avait trouvé.

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Un nouveau guide du financement de la transition https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-nouveau-guide-du-financement-de-la-transition/ Wed, 11 Jun 2025 10:44:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107901 Des conseils aux institutions financières.

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L’Institute for Sustainable Finance (ISF) et Accounting for Sustainability (A4S) ont lancé un nouveau guide sur le financement de la transition afin d’aider les institutions financières au Canada et ailleurs à intensifier leurs efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et atteindre le niveau zéro.

Dévoilé lors de la conférence de l’Association pour l’investissement responsable qui s’est tenue récemment à Toronto, ce document de 32 pages vise à offrir des conseils pratiques aux institutions financières afin qu’elles puissent déployer des capitaux d’une manière qui incite les industries ou les entreprises à forte intensité de carbone à réduire leurs émissions.

Il prend également en compte les réalités actuelles du marché, telles que la pénurie d’entreprises fortement émettrices dotées de plans de transition solides, l’absence de mesures cohérentes et de grande qualité pour évaluer ces plans et l’absence de définition claire de ce qu’implique l’activité de financement de la transition.

« Il n’existe pas d’approche universelle du financement de la transition », souligne Yingzhi Tang, l’un des principaux auteurs du guide et associé principal de recherche à l’ISF.

« C’est là que notre guide entre en jeu, en présentant une série d’approches, permettant aux institutions financières de choisir la voie qui convient le mieux à leur mandat et à leur contexte. »

Le guide propose 14 conseils et des exemples pratiques de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), du Régime de retraite des employés municipaux de l’Ontario (OMERS) et du Groupe Co-operators. Ces trois institutions ont participé à l’élaboration des recommandations.

La liste des conseils commence par une recommandation visant à impliquer « le plus haut niveau » d’une institution financière, rapporte Yingzhi Tang, faisant référence aux cadres supérieurs. Le guide indique qu’il est possible d’obtenir le soutien de la haute direction en présentant une analyse de rentabilité sur la manière dont le financement de la transition peut permettre à une institution de créer de la valeur et de gérer les risques.

Un autre conseil est de s’appuyer sur des taxonomies et des cadres de travail tiers pour élaborer une définition interne du financement de la transition et de communiquer clairement les cadres de travail sur lesquels cette définition est basée. Par exemple, OMERS a développé sa propre taxonomie climatique en s’appuyant sur des cadres externes tels que les Green Bond Principles et la Climate Bonds Initiative Taxonomy de l’International Capital Markets Association.

Reconnaissant que les entreprises fortement émettrices n’en sont encore qu’aux premiers stades de la décarbonisation, le guide recommande en outre d’utiliser une série de mesures pour suivre leurs progrès. Il s’agit notamment d’indicateurs d’intensité des émissions, qui mesurent les émissions produites pour chaque unité d’activité ou de production, et de scores de température, qui évaluent l’augmentation de la température mondiale associée aux émissions d’une entreprise ou à celles d’un portefeuille.

D’autres recommandations portent sur la segmentation des portefeuilles en fonction de la « maturité de la transition » afin d’évaluer les investissements qui sont les plus avancés dans la transition vers une économie à faibles émissions de carbone et ceux qui nécessitent davantage de progrès, l’intégration d’objectifs de décarbonisation dans les stratégies de souscription et la collaboration avec les décideurs politiques afin d’encourager de nouvelles actions.

« Il s’agit d’une démarche progressive tout au long du cycle d’investissement », souligne Yingzhi Tang.

Le nouveau cahier des charges fait suite au lancement de Business Future Pathways, une initiative qui vise à encourager les institutions financières et les entreprises canadiennes à élaborer des plans de transition climatique crédibles. Cette initiative est également soutenue par le FSI.

Yingzhi Tang explique que le guide et Business Future Pathways sont destinés à travailler main dans la main pour propulser le Canada vers son objectif de parvenir à une émission nette zéro d’ici 2050. À l’heure actuelle, on estime qu’il manque au pays 115 milliards de dollars par an en investissements liés à la transition pour atteindre cet objectif.

« Ces activités constituent l’ensemble du puzzle qui consiste à déployer des capitaux de manière crédible dans les actifs dotés de plans de transition solides », explique-t-elle.

« Il est extrêmement important pour les institutions financières canadiennes de gérer les risques financiers liés au climat et de capturer la valeur à long terme dans la transition vers le zéro net. »

Investment Executive, notre publication sœur de Newcom Media, était un partenaire média de la conférence RIA.

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Des conseillers de Manuvie frustrés par la révision des frais https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/des-conseillers-de-manuvie-frustres-par-la-revision-des-frais/ Wed, 11 Jun 2025 10:44:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108010 Plusieurs quittent la firme pour cette raison.

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Les changements apportés à la structure des honoraires des conseillers de Patrimoine Manuvie ont suscité la frustration de l’équipe de vente et entraîné certains départs de la société. Annoncées plus tôt dans l’année, ces modifications font en sorte qu’il est difficile pour les conseillers de servir de façon rentable les clients ayant des comptes à faible actif.

Manuvie affirme que ces changements sont prudents sur le plan financier, mais admet qu’elle aurait pu mieux faire passer le message. « Avec le recul, je pense que nous aurions pu donner plus de préavis, admet Richard McIntyre, président et chef de la direction de Gestion de patrimoine Manuvie. Nous travaillons sur notre communication. »

Investment Executive a parlé à deux conseillers de Gestion de patrimoine Manuvie et a accepté de ne pas les nommer parce qu’aucun d’entre eux n’est autorisé à parler aux médias des changements de frais.

Un conseiller de l’Ontario (que nous appellerons Mark) nous a dit que les comptes prête-nom coûtent maintenant 60 $ par an au lieu d’être inclus dans les frais.

« S’il s’agissait d’un client qui avait quelques centaines de milliers de dollars dans un [compte] à son nom, ça ne serait pas grave. Je serais d’accord pour dépenser 60 $ pour qu’ils y restent, assure-t-il. Mais j’ai un client qui a 3 000 $ et je ne gagne pas 60 $ par an sur ce compte. »

Il peut soit payer les 60 $ par an, soit transférer le client sur la plateforme des comptes clients (Nominee Account) et payer 150 $ par an, rapporte Mark. Le seul bon choix selon lui serait de dire : « Je suis désolé, M. le client, je ne peux pas vous aider, vous allez devoir aller voir ailleurs ».

Les modifications apportées aux frais ont surtout touché les conseillers ayant des comptes avec des actifs plus modestes, ce qui a incité certains d’entre eux à quitter Manuvie. Les concurrents ciblent d’ailleurs les conseillers actuels de Manuvie, au cas où ils souhaiteraient changer de firme.

Augmentation des coûts

Richard McIntyre nous rapporte que les coûts d’exploitation au Canada ont augmenté et que l’entreprise a dû refléter ces augmentations dans les honoraires de ses conseillers. « Nous n’avions pas revu nos honoraires depuis une quinzaine d’années, cela a donc pu être un choc, estime-t-il. Nous travaillons avec des conseillers indépendants qui dirigent leur propre entreprise, donc chaque fois que nous apportons un changement qui touche leur activité, nous faisons de notre mieux pour en limiter les effets négatifs — mais ce n’est pas toujours simple. »

L’introduction de compte prête-nom avec frais a été une première pour Gestion de patrimoine Manuvie. « C’est probablement le seul point d’achoppement », affirme Richard McIntyre.

D’autres coûts qui étaient inclus dans la grille tarifaire n’évoluaient pas en fonction des revenus, et Manuvie les a donc supprimés, continue-t-il. Par exemple, les frais de conformité sont désormais des coûts fixes pour les conseillers et ne sont plus liés à un pourcentage des revenus.

Les investissements récents et continus dans les mises à niveau technologiques ont également contribué à la décision.

Il y a deux ans, Gestion de patrimoine Manuvie a opté pour la technologie d’arrière-guichet (back office) de Fidelity Clearing Canada (FCC), ce qui, selon elle, a contribué à l’augmentation des coûts. Bien que le système de FCC ait initialement connu des problèmes, les conseillers affirment maintenant qu’il est meilleur que la plateforme Broadridge précédemment en place.

Gestion de patrimoine Manuvie utilisait Broadridge depuis une vingtaine d’années. À un moment donné, elle ne pouvait plus personnaliser la plateforme en fonction de ses besoins, et a donc opté pour FCC, commente Richard McIntyre.

En outre, Gestion de patrimoine Manuvie a remplacé le logiciel de planification financière Naviplan par Conquest et a commencé à offrir des outils alimentés par l’intelligence artificielle, comme ChatMFC, a indiqué Richard McIntryre. « Nous ne voulons pas nous contenter d’essayer de suivre la vague, nous voulons prendre de l’avance. »

L’histoire de deux conseillers

Les honoraires de Mark ont augmenté de 18 % après les changements. Bien qu’il ait maintenu le salaire de son équipe, l’entreprise dispose désormais de moins de liquidités à reporter à la fin de l’année.

« Il semble qu’ils ne s’adressent qu’aux grandes succursales qui gèrent des centaines de millions de dollars, et si vous gérez 40, 50, 60 ou 70 millions de dollars, vous serez tout simplement exclus », déplore Mark.

Pendant ce temps, un autre conseiller de Gestion de patrimoine Manuvie en Ontario, que nous appellerons John, dit comprendre pourquoi Manuvie a augmenté ses frais et appuie les changements. Il gère pour sa part un actif à neuf chiffres.

« Elle ne peut pas se permettre de garder tout le monde. En fin de compte, si vous êtes dans le secteur, et que vous voulez croître, vous serez récompensé par cette mesure », assure John, ajoutant que Manuvie s’efforce de devenir un courtier plus haut de gamme.

Les coûts ont augmenté, mais ce n’est pas une « grosse affaire », car cela valait la peine d’améliorer la technologie de base de Manuvie, avance-t-il.

Si un conseiller développe ses activités, les frais diminuent sur une base nette, car les revenus augmentent plus rapidement que les coûts, explique Richard McIntyre. Toutefois, les conseillers dont les revenus stagnent verront leurs frais augmenter proportionnellement.

Si les conseillers ont des clients non rentables, ils peuvent les transférer au siège social de Gestion de patrimoine Manuvie, rappelle Richard McIntyre. « Nous pouvons aider les conseillers à gérer leur portefeuille d’affaires et à s’assurer qu’ils travaillent avec les clients qui conviennent à leur modèle d’affaires. »

Des concurrents à l’affût

L’augmentation des frais a incité certains conseillers à quitter Gestion de patrimoine Manuvie, selon Mark. Et les concurrents le savent.

Mark dit avoir été approché par plusieurs entreprises. Il a décidé de rester parce qu’il a récemment racheté le book de son ancien employeur et qu’il ne peut pas bouger tant que ses prêts ne sont pas remboursés.

Le secteur devient de plus en plus compétitif, car de nouvelles entreprises considèrent la gestion de patrimoine comme une source de croissance. Il n’est donc pas rare que les conseillers soient approchés par plusieurs concurrents, déclare Richard McIntyre.

iA Gestion de patrimoine, IG Gestion de patrimoine et Sun Life ont toutes essayé de convaincre John de passer à une autre société, mais il n’en démord pas. Gestion de patrimoine Manuvie demeure le meilleur courtier indépendant en ce qui a trait à la valeur de la marque, à la conformité et à la fidélisation de la clientèle, selon lui.

Les problèmes existent dans toutes les entreprises, « c’est juste une autre sorte de galère », soutient-il. « Au moins ici, je sais à quoi m’attendre. »

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Incertitude, volatilité et occasions https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/incertitude-volatilite-et-occasions/ Wed, 11 Jun 2025 10:11:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107983 Des thèmes dominants lors de la soirée des prévisions de CFA Montréal.

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Alors que la volatilité sévit sur les marchés en proie aux incertitudes économiques générées par la guerre commerciale menée tambour battant par l’administration Trump, la Soirée annuelle des prévisions de CFA Montréal réunissait le 5 juin dernier deux figures influentes de la finance mondiale pour clore sa saison. Robyn Grew, présidente et chef de la direction de Man Group, et Rick Rieder, directeur général principal chez BlackRock, ont croisé leurs perspectives sur les tendances de fond qui influencent et façonnent les marchés financiers et l’économie mondiale.

La présidente de Man Group a souligné d’emblée que l’imprévisibilité était aujourd’hui la norme. « On a un peu abandonné l’idée de tout modéliser, le monde a changé et ça risque d’être ainsi pour un bout », a-t-elle expliqué, soulignant que la volatilité et les événements inattendus ne sont plus des exceptions, mais des réalités permanentes. « Pour au moins 3 ans et demi ? », a demandé à la blague Kristina Partsinevelos, journaliste à CNBC, faisant référence à la fin du deuxième et dernier mandat du 47e président des États-Unis. « Qui sait? », a répondu Robyn Grew, laissant entendre que dans ce nouvel environnement, tenter de prévoir avec précision chaque mouvement de marché est voué à l’échec. « Mais tout ce qui est différent n’est pas mauvais en soi. » Selon elle, la priorité pour les investisseurs est désormais de construire des portefeuilles robustes, capables de résister aux fluctuations, notamment en misant sur une bonne diversification et la recherche d’actifs non corrélés. « L’argent a maintenant un coût », rappelle-t-elle, faisant référence à la fin de la période des politiques monétaires accommodantes qui ont longtemps soutenu la valorisation de nombreux actifs.

Fin de l’ «exceptionnalisme américain » ?

La réalité actuelle impose selon Robyn Grew un changement dans la façon d’aborder l’investissement. La période où le marché américain apparaissait comme l’unique destination d’investissement s’estompe. « En janvier, on ne parlait que des États-Unis comme unique option, aujourd’hui, seulement quelques mois plus tard, nous sommes plutôt enthousiastes face à l’Europe et à l’Asie-Pacifique », a-t-elle indiqué, citant les stimulus fiscaux et les perspectives économiques prometteuses dans ces régions. Ce tournant géographique offre aux investisseurs une occasion de diversification pour capter un alpha souvent plus difficile à trouver dans les marchés américains plus saturés et pleinement valorisés.

Rick Rieder de chez BlackRock a fait écho aux propos de sa collègue en décrivant un marché chaotique dominé par l’imprévisibilité. « Je n’ai jamais vu un environnement aussi imprévisible en 40 ans de carrière. Les marchés réagissent désormais à des tweets plus qu’à la macroéconomie, l’analyse fondamentale ou aux flux de trésorerie », a-t-il admis, faisant référence à l’utilisation des réseaux sociaux par le président américain, mais aussi par l’homme le plus riche de la planète, Elon Musk, propriétaire de la plateforme X.

Le marché offre néanmoins selon lui des occasions pour des stratégies de « reversal » (parier contre les mouvements extrêmes du marché du jour précédent). « L’instabilité à court terme a permis de générer un rendement supérieur. » Ironiquement, l’expert considère que c’est l’un des environnements d’investissement les plus excitants qu’il ait connus, malgré les risques de récession et l’absurdité de certaines dynamiques. « Les opportunités abondent pour ceux qui savent transiger la volatilité, car là où il y a de la dispersion il y a des occasions. » Il recommande notamment l’utilisation tactique des options pour gérer les risques et profiter des retournements rapides.

Interrogés sur le risque de récession, les deux invités se sont avancés prudemment. L’expert de chez BlackRock continue de croire à un scénario de récession courte et peu profonde, appuyée par la solidité du marché de l’emploi et une économie encore soutenue par la consommation. « Il faut regarder les tendances sur plusieurs mois plutôt que les chiffres mensuels qui peuvent être trompeurs », conseille-t-il. Les indicateurs montrent (ADP Report) selon lui un ralentissement progressif du marché du travail, notamment dans les secteurs de la santé et de l’éducation. « Mais globalement pas une contraction suffisamment sévère pour justifier un recul rapide des taux d’intérêt. »

La patience devient ainsi la vertu cardinale pour les investisseurs, a indiqué pour sa part Robyn Grew, d’autant plus que les banques centrales, la Réserve fédérale américaine au premier chef, adoptent une posture attentiste face à la complexité des signaux économiques. Cette prudence se justifie notamment par la persistance d’une inflation élevée et des données souvent contradictoires.

Un autre phénomène souligné par le panel est l’émergence d’un certain patriotisme boursier autour des « 7 magnifiques », ces grandes entreprises technologiques qui captent la majorité des flux monétaires. Ce comportement d’investissement est teinté d’émotions, comme l’illustre Robyn Grew, mi-amusée mi-inquiète. « J’ai entendu une dermatologue (donc une non-professionnelle du secteur de la finance) dire qu’elle investissait exclusivement dans ces titres, comme un acte de foi ». Cette forme d’engagement, presque identitaire, dépasse selon elle la simple logique financière. « Il y a là quelque chose de plus, une forte poussée du côté des investisseurs de détail pour que ça fonctionne. » Ce mélange d’espoir et d’attentes élevées rend les marchés plus imprévisibles et amplifie la volatilité selon elle. « C’est très inhabituel, je n’ai jamais observé une dynamique (Momentum) aussi forte sur les marchés » a renchéri Rick Rieder.

Un marché dopé par l’abondance de liquidités

L’invité de chez BlackRock a souligné d’autre part un phénomène inédit : l’immense quantité de liquidités en attente d’être investies. « Il y a aujourd’hui entre 16 et 17 billions de dollars dans les fonds du marché monétaire. » Un montant qu’il qualifie d’exceptionnel dans l’histoire des marchés. « Dans un contexte où les entreprises rachètent massivement leurs propres actions et où le marché primaire (les IPO : introduction en Bourse) est presque à l’arrêt, l’offre d’actions disponibles se contracte. » Cette rareté conjuguée à la surabondance de liquidités alimenterait selon lui une dynamique haussière persistante. « Il n’y a tout simplement pas assez d’actifs financiers pour absorber toute cette richesse. » Même avec des valorisations élevées, les indices boursiers sont tirés vers le haut par une forme de gravité inversée.

La valorisation élevée du marché des actions en général (lequel se négocie à environ 24 fois les bénéfices) continue par ailleurs de faire débat. « Oui, je crois que les valorisations sont élevées », suggère Rick Rieder. Les experts invités ont souligné que si des observateurs considéraient la hausse injustifiée, d’autres estimaient que les innovations technologiques en cours (intelligence artificielle, robotique, véhicules autonomes) vont continuer de transformer profondément les économies. « Le rythme du changement est spectaculaire : l’IA, les robots, les voitures autonomes, la robotique en santé, la collecte massive de données, tout cela transforme déjà notre quotidien », ajoute Robyn Grew.

Le panel a entre autres insisté sur la nécessité de repenser la diversification. L’ère des portefeuilles rigides et surchargés en actifs non liquides semble révolue. « La diversité des sources de revenus dans un portefeuille est essentielle », affirme, Robyn Grew. La liquidité est selon elle un avantage compétitif majeur, permettant aux investisseurs d’ajuster rapidement leurs positions et de saisir des occasions dans des segments variés. Malgré tout, comme l’explique Rick Rieder, les actions restent attrayantes dans un portefeuille à long terme, avec un rendement des capitaux propres moyen (ROE : Return on Equity) de 18 %. « Comment ignorer cette classe d’actifs, surtout face à des obligations à long terme qui rapportent moins, une fois l’inflation déduite ? »

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Les finfluenceurs dans la mire de l’AMF https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-finfluenceurs-dans-la-mire-de-lamf/ Tue, 10 Jun 2025 11:00:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107956 Le régulateur travaille avec des pairs du monde entier.

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Afin de contrer les activités illicites des influenceurs financiers ou finfluenceurs, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a participé à la Semaine internationale d’action contre les finfluenceurs illégaux en collaboration avec d’autres régulateurs du monde entier.

Dans le cadre de cette initiative, l’AMF désirait sensibiliser la population aux risques associés aux produits et aux conseils offerts par certains finfluenceurs, et rencontrer ces créateurs de contenu pour les informer des aspects potentiellement illégaux de leurs activités. L’organisme envisageait également de mener des actions ciblées contre certains d’entre eux, si nécessaire.

Lire également : Les « finfluenceurs » sont à l’œuvre

Pour sensibiliser le grand public, l’AMF a produit des vidéos où deux de ses enquêtrices parlent des tendances actuelles et de comment se protéger simplement des abus des finfluenceurs. Le régulateur a également créé une page web à leur sujet afin d’appeler les consommateurs à exercer un esprit critique et à faire preuve de prudence face aux offres de produits ou de conseils financiers faites en ligne ou sur les médias sociaux. Le contenu publié explique notamment comment reconnaître des informations financières pouvant être trompeuses ou frauduleuses.

À l’intention des finfluenceurs

À L’INTENTION DES FINFLUENCEURS

Comme expliqué précédemment, l’AMF est également entrée en contact directement avec des finfluenceurs du Québec suivis par des millions d’abonnés. Le but était ainsi de les sensibiliser, les mettre en garde ou même de leur demander de retirer du contenu problématique de leurs publications.

Le régulateur a également publié une autre page web, cette fois-ci à l’intention des finfluenceurs pour leur rappeler les règles à suivre pour respecter la législation.

L’AMF a ouvert des dossiers d’enquête pour certains cas plus problématiques concernant des activités illicites.

« La plupart des finfluenceurs agissent en respectant le cadre imposé par la loi. D’autres, en revanche, font la promotion de produits ou services sans être inscrits auprès des régulateurs. Certains font même miroiter à tort des bénéfices faciles et un mode de vie luxueux », observe Éric Jacob, directeur général du contrôle des marchés de l’AMF.

« En nous alliant avec d’autres régulateurs du Canada et de l’international, nous affirmons clairement notre volonté de sensibiliser le grand public et de lutter contre les agissements illégaux qui mettent en péril les finances des consommateurs. »

Les autres régulateurs ayant collaboré étroitement à cette initiative menée par la Financial Conduct Authority (FCA, Royaume-Uni) sont :

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Une lettre ouverte veut relancer le travail de divulgation sur le climat https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/une-lettre-ouverte-veut-relancer-le-travail-de-divulgation-sur-le-climat/ Tue, 10 Jun 2025 11:00:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107840 Women Leading on Climate affirme que la divulgation d’informations est essentielle pour attirer les capitaux.

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Un groupe de 80 femmes influentes du monde des affaires et de la société civile exhorte les autorités canadiennes de régulation des marchés financiers à relancer leurs travaux sur la divulgation des informations climatiques.

Dans une lettre ouverte organisée par Women Leading on Climate, les signataires affirment que la décision « abrupte » prise en avril par les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) d’interrompre les travaux met l’économie en danger.

Les règles qui étaient proposées exigent des entreprises qu’elles déclarent leurs émissions, qu’elles décrivent les risques et les occasions liés au changement climatique et qu’elles expliquent leur stratégie de gestion de ces risques afin que les investisseurs disposent des informations dont ils ont besoin.

Pour rappel, les ACVM ont déclaré qu’elles suspendaient indéfiniment leurs travaux sur les informations à fournir afin de se concentrer sur l’amélioration de la compétitivité, de l’efficacité et de la résilience des marchés.

Les signataires de la lettre, dont Barbara Zvan, directrice générale de l’University Pension Plan, Barbara Stymiest, directrice de George Weston et Catherine McKenna, directrice générale de Climate and Nature Solutions, affirment que la divulgation de ces informations permettra au Canada d’être davantage compétitif.

Barbara Stymiest, qui était auparavant PDG du Groupe TMX, a déclaré dans un communiqué que des juridictions représentant plus de la moitié du PIB mondial s’orientent vers des normes alignées au niveau mondial et que le Canada risque de perdre des investissements s’il ne les adopte pas.

« Le Canada est un petit poisson et nous avons besoin de capitaux mondiaux. Nous ne pouvons pas nous permettre le luxe d’abandonner alors que tous les autres progressent », affirme-t-elle.

La décision des régulateurs canadiens de mettre un terme aux efforts de divulgation a été une surprise, car il s’agit d’assurer le bon fonctionnement des marchés, commente Catherine McKenna.

« Il s’agit de s’assurer que les marchés sont efficaces, de promouvoir la compétitivité et de renforcer la résilience », estime-t-elle.

« Il est donc assez étrange qu’alors que le monde va de l’avant et que toutes ces juridictions vont de l’avant, les autorités canadiennes de réglementation des valeurs mobilières déclarent qu’elles vont faire une pause alors que le changement climatique s’aggrave. »

Le revirement des ACVM est intervenu après que les régulateurs américains ont également mis un terme à leurs efforts de divulgation sur le climat, mais la lettre ouverte indique qu’il est présentement essentiel que le Canada se distingue.

« Il n’y a jamais eu de moment plus important pour le Canada de montrer au monde qu’il est ouvert et prêt à faire des affaires. L’adoption d’une norme de divulgation climatique harmonisée à l’échelle mondiale enverra ce signal. »

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