Faudra-t-il protéger les aînés ?
La Grande-Bretagne a aboli l’âge obligatoire de la retraite en 2010. Depuis ce temps, le nombre des 65 ans et plus au travail s’est accru du tiers, soit de plus de 1 M de personnes (http://tinyurl.com/pjrf2g2). Par contre, les obstacles à leur embauche, ainsi qu’à l’embauche des préretraités, restent nombreux. Afin d’aplanir ces difficultés, le gouvernement britannique a institué, en juin dernier, le «droit au travail flexible» (http://tinyurl.com/kdczqj6). Ce droit ne vise pas que les jeunes parents, mais aussi les vétérans qui ont besoin de temps pour eux. Le gouvernement a également nommé une «championne» de la cause des 65 ans et plus qui veulent continuer à travailler, la Business Champion for Older Workers (http://tinyurl.com/kz4cznb). Le débat public sur le dossier du travail des personnes plus âgées est particulièrement riche en rebondissements au Royaume-Uni. À preuve, des spécialistes se demandent s’il faudra instituer des quotas d’embauche pour les plus de 50 ans (http://tinyurl.com/ktgvh72). Selon le ministre britannique des Retraites, la population des 16 à 49 ans diminuera de 700 000 personnes d’ici 2024, tandis que celle des plus de 50 ans augmentera de 3,7 millions d’individus (http://tinyurl.com/q7n8hqf).
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 15 novembre 2014 15 novembre 2014
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