Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 26 Jul 2024 11:36:53 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Mandats prolongés au c.a. de la Banque du Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/mandats-prolonges-au-c-a-de-la-banque-du-canada/ Fri, 26 Jul 2024 11:36:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101940 NOUVELLES DU MONDE – Trois administrateurs sont visés par cette annonce.

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L’honorable Chrystia Freeland, vice-première ministre et ministre des Finances, a annoncé la prolongation des mandats de David Dominy, Raymond E. Ivany et Mariette Mulaire au conseil d’administration de la Banque du Canada.  Cette prolongation se poursuivra jusqu’au 28 février 2027.

David Dominy a été nommé membre du Conseil d’administration de la Banque du Canada en janvier 2023. Il compte plus de 25 années d’expérience comme chef de la direction, plus récemment – de 2014 à 2022 – au sein de la plus grande entreprise de services monétaires au pays appartenant à des intérêts canadiens, FIRMA Corporation Cambiste. Depuis 2003, il offre aussi des services de placement et de conseil à titre de président de 3D Capital Inc.

Il a auparavant été directeur de la Société d’assurance-dépôts du Canada, de 2018 à 2022, notamment. David Dominy est titulaire d’une maîtrise en gestion des finances et de la comptabilité de l’École de gestion Kellogg à l’Université Northwestern et d’un baccalauréat ès arts en mathématiques de l’Université de Winnipeg. Il détient également le titre IAS.A de l’Institut des administrateurs de sociétés.

Raymond Ivany a été nommé au conseil d’administration de la Banque du Canada en septembre 2018. Il est consultant privé dans les domaines de la stratégie, de la gouvernance et du leadership, et également administrateur de la Nova Scotia Power Incorporated. Il a été nommé membre de l’Ordre de la Nouvelle-Écosse en 2017 et a reçu l’Ordre du Canada en 2020.

Sa carrière dans l’enseignement supérieur s’est déployée sur plus de trois décennies, d’abord à titre de membre du corps professoral de l’University College of Cape Breton (maintenant connu sous le nom de l’Université Cape Breton), où il a également été doyen et vice-président directeur. Il est président émérite de l’Université Acadia à Wolfville, en Nouvelle-Écosse, et a été nommé président et directeur général du Collège communautaire de la Nouvelle-Écosse en 1998. Il a aussi été président et vice-chancelier de l’Université Acadia de 2009 à 2017. À sa retraite, l’Université Acadia lui a décerné la prestigieuse médaille Arthur L. Irving pour son leadership et ses contributions.

Raymond Ivany a obtenu son baccalauréat ès arts et un diplôme en technologie industrielle de l’Université Cape Breton ainsi qu’une maîtrise ès sciences en santé environnementale de l’East Tennessee State University. Par la suite, il a été chercheur universitaire au Department of Environmental Science and Physiology de l’Université Harvard au sein de la Harvard T.H. Chan School of Public Health.

Mariette Mulaire a été nommée membre du conseil d’administration de la Banque du Canada en juin 2018. En 2022, elle a été nommée au poste de conseillère stratégique pour la World Trade Centres Association à son siège social à New York. Elle a été présidente-directrice générale du World Trade Centre Winnipeg de son ouverture officielle, en avril 2012, jusqu’en 2022.

Durant son parcours dans le domaine du développement économique, elle a occupé pendant dix ans les fonctions de directrice générale du Conseil de développement économique des municipalités bilingues du Manitoba (CDEM) et a travaillé dans les ministères de la Diversification de l’économie de l’Ouest (maintenant PrairiesCan) et du Patrimoine canadien.

Mariette Mulaire a reçu l’Ordre des francophones d’Amérique en 2010, la mention Femme de distinction de la YMCA-YWCA, dans la catégorie « Leadership », en 2011, et la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II en 2012. En 2015, le Commissariat aux langues officielles lui a décerné le Prix d’excellence – Promotion de la dualité linguistique. En 2017, elle a obtenu le Prix Riel et le Prix Maurice-Gauthier, en reconnaissance de son engagement soutenu dans la promotion de la dualité linguistique, au Manitoba et au Canada.

Mariette Mulaire est titulaire du titre national de gestionnaire professionnelle de l’Institut canadien de gestion (ICG) et a obtenu le titre de professionnelle accréditée en commerce international (PACI), décerné par le Forum pour la formation en commerce international (FITT).

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Le crédit en pleine forme https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-credit-en-pleine-forme/ Fri, 26 Jul 2024 11:36:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101945 Des obligations à saisir dans ce marché, selon Damien McCann.

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Malgré la hausse des taux d’intérêt, les marchés du crédit se montrent résilients grâce à une croissance économique stable et à une baisse progressive de l’inflation.

Damien McCann, gestionnaire de portefeuille de titres à revenu fixe chez Capital Group, estime que cette conjoncture est bénéfique pour le crédit. « Les marchés obligataires sont généralement propices à l’investissement. Ce n’est pas le moment de réduire considérablement l’exposition au crédit », affirme-t-il.

La croissance économique devrait se poursuivre et l’inflation continuer de diminuer graduellement. Cette situation pourrait inciter les banques centrales à abaisser encore leurs taux directeurs dans les prochains trimestres, ce qui serait favorable pour les marchés du crédit.

Obligations de qualité investissement

« Avec des taux nettement plus élevés qu’avant, les emprunteurs choisissent d’emprunter moins ou pour des durées plus courtes », observe Damien McCann. Cette situation attise l’intérêt des prêteurs et des investisseurs obligataires pour le crédit. Les fonds obligataires reçoivent ainsi d’importantes liquidités de la part des investisseurs qui délaissent les fonds du marché monétaire pour des rendements plus élevés sur une plus longue période.

Dans ce contexte, le gestionnaire repère les meilleures valorisations dans les obligations de qualité investissement et le crédit titrisé. « Les écarts [de ces marchés] se sont certes resserrés, mais ils restent dans une fourchette normale pour une période sans crise. Compte tenu des fondamentaux et des données techniques favorables, il serait étrange que les écarts atteignent un niveau beaucoup plus élevé qu’aujourd’hui », affirme le gestionnaire.

Il voit notamment des occasions dans les obligations d’entreprises américaines notées BBB à dix ans et dans les entreprises pharmaceutiques dont les flux de trésorerie sont peu sensibles aux fluctuations économiques et qui offrent un rendement élevé avec un risque limité. Les services collectifs avec des « plans convaincants » pour réduire les risques de feux de forêt sont également attrayants.

Damien McCann considère le marché du rendement élevé comme plus risqué en raison de valorisations excessives. Il cite les entreprises de télécommunications, de câble et de satellite, qui sont souvent trop endettées pour faire face à la concurrence accrue dans ce secteur.

Crédit titrisé

Le gestionnaire utilise le crédit titrisé, présent dans les prêts à la consommation, les prêts hypothécaires et les obligations de prêts garantis, pour diversifier les portefeuilles de revenu multisectoriels. Les prêts automobiles à risque, avec des taux de rendement de 6 % à 8 %, sont particulièrement attractifs. Toutefois, il recommande de limiter la part du crédit titrisé dans les portefeuilles en raison de sa faible liquidité.

Il adopte une stratégie de répartition sectorielle contracyclique, réduisant l’exposition aux secteurs à rendement élevé et de qualité inférieure après des périodes de resserrement des écarts et de bons résultats, et en l’ajustant par la suite. Il utilise également un modèle quantitatif pour identifier les occasions et gérer les risques.

Pour l’avenir, Damien McCann estime que le renforcement de la réglementation de la Réserve fédérale dans le secteur bancaire devrait améliorer la qualité du crédit des banques tout en réduisant leur rendement des capitaux propres, offrant ainsi un avantage aux investisseurs en obligations.

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De nouveaux FNB pour investir aux États-Unis https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/de-nouveaux-fnb-pour-investir-aux-etats-unis/ Fri, 26 Jul 2024 11:35:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101839 PRODUITS — RBC iShares lance deux produits.

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RBC iShares lance deux nouveaux fonds négociés en Bourse (FNB). Ces derniers sont les premiers FNB du secteur qui suivent l’indice S&P 500 3 % Capped offrant ainsi de nouvelles possibilités d’investissement aux Canadiens désireux de diversifier leurs placements sur les marchés boursiers américains.

Il s’agit ainsi :

  • du iShares S&P 500 3 % Capped Index ETF (XUSC [parts en $ CA] ou XUSC.U [parts en $ US]) ;
  • et du iShares S&P 500 3 % Capped Index ETF (CAD-Hedged) (XSPC).

Les frais de gestion annuels de ces deux produits s’élèvent à 0,12 % de la valeur liquidative.

Ces FNB, gérés par BlackRock, ont pour objectif de faire croître le capital à long terme, et ce, en reproduisant dans la mesure du possible, la performance des indices S&P 500 3 % Capped et S&P 500 3 % Capped CAD-Hedged, respectivement, après déduction des charges.

Ces nouveaux FNB, qui se négocient à la Bourse de Toronto depuis le 11 juillet, permettent une répartition diversifiée à travers différentes entreprises et divers secteurs en limitant la pondération des titres de l’indice à 3 %, ce qui peut diminuer le risque de concentration.

« Le lancement de ces deux FNB constitue une première mondiale et permettra aux investisseurs canadiens de suivre les indices S&P 500 3 % Capped et S&P 500 3 % Capped CAD Hedged. Les FNB sont conçus pour répondre à un besoin important des investisseurs en raison de leurs préoccupations croissantes à l’égard de la concentration des marchés boursiers par les sociétés à très forte capitalisation et d’un désir de se rapprocher de l’indice de référence des actions américaines, l’indice S&P 500 », commente Helen Hayes, chef de la division iShares Canada, BlackRock.

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Compromettre son avenir financier pour sa descendance https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/compromettre-son-avenir-financier-pour-sa-descendance/ Fri, 26 Jul 2024 11:34:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101933 Nombre de grands-parents le font.

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Entre le coût élevé de la vie et l’aide financière qu’ils offrent à leurs enfants ou petits-enfants, nombre de grands-parents font face à de grosses difficultés financières, révèle le Sondage RBC sur les finances familiales 2024 — Édition grands-parents.

Le sondage révèle que, actuellement, parmi les répondants, 21 % fournissent une aide financière à un enfant âgé de 25 ans ou plus (cette proportion est moindre au Québec [13 %]), et 30 % ont donné de l’argent à leurs petits-enfants. Mais cela n’est pas sans impact, ainsi :

  • 54 % des sondés piochent dans leur propre épargne pour fournir cette aide (56 % au Québec) ;
  • 52 % ont été forcés de modifier leurs habitudes de vie de façon conséquente ou devront le faire pour continuer à fournir cette aide (36 % au Québec) ;
  • 33 % craignent de ne plus pouvoir aider leur famille ou de ne plus pouvoir payer leurs propres dépenses en raison d’un manque d’argent (34 % au Québec).

En fait, la plupart des grands-parents décident d’aider leurs descendants avant même d’analyser les implications financières pour eux-mêmes. Seulement 37 % des sondés ont ainsi examiné leurs finances pour évaluer l’étendue de l’aide qu’ils peuvent actuellement offrir, et un pourcentage encore plus faible (20 % à l’échelle nationale et 16 % au Québec) a envisagé l’impact de cette aide sur leurs plans de retraite.

Un sentiment d’obligation

 

Le sondage montre que, loin d’être un choix personnel, de plus en plus de grands-parents se sentent obligés d’aider financièrement leurs descendants.

Ainsi, 70 % (cette proportion s’élève à 54 % au Québec) indiquent que leurs enfants s’attendent à recevoir de l’aide pour couvrir leurs besoins essentiels tels que la nourriture et les vêtements, et 54 % fournissent déjà un tel soutien mensuellement.

En ce qui concerne les petits-enfants, les dépenses liées aux études (39 %) sont la priorité, suivies par le soutien aux frais de subsistance (30 %).

« Il n’est pas rare pour les grands-parents d’aider financièrement les plus jeunes, mais on constate une énorme différence actuellement quant à la nature de ce soutien, puisqu’il est devenu une nécessité, plutôt que l’expression d’une simple volonté d’aider, affirme Brigitte Felx, planificatrice financière, RBC. Il peut s’agir là d’un fardeau financier imprévu dans le budget des grands-parents. Plus la retraite approche, plus de pareils coûts inattendus ont une incidence sur l’épargne-retraite de ces derniers. En outre, ces dépenses supplémentaires peuvent poser un risque immédiat pour ceux qui ont déjà pris leur retraite et qui vivent avec un revenu fixe. »

Plus préoccupant encore, 43 % des grands-parents ne savent pas combien d’argent ils versent à leurs enfants adultes, tandis que 34 % ignorent la même chose concernant leurs petits-enfants.

« Si vous payez les dépenses essentielles des plus jeunes membres de votre famille en fonction des besoins, il peut s’avérer difficile de comptabiliser tous les montants versés et de connaître leur effet sur vos liquidités et votre épargne, explique Brigitte Felx. Peu importe le montant ou la fréquence de votre soutien, nous pouvons vous aider à trouver le juste équilibre entre ce que vous souhaitez offrir et ce que vous pouvez vous permettre de dépenser, afin de combler aussi vos propres besoins, aujourd’hui et dans l’avenir. »

Des pistes de solution

Afin d’aider les grands-parents à ne pas engager leur santé financière au profit de celle de leurs descendants, Brigitte Felx conseille :

  • de discuter ouvertement avec ses enfants pour comprendre leurs attentes et s’assurer que l’aide financière qu’ils réclament n’excède pas vos capacités ;
  • de travailler avec un conseiller pour créer un plan définissant le montant que vous souhaitez offrir et évaluant si cela correspond à vos liquidités actuelles (une fois votre plan établi, révisez-le régulièrement pour maintenir le cap) ;
  • de prévoir au-delà du présent surtout à l’approche de la retraite.

Ce sondage national a été mené à la demande de RBC du 4 au 10 avril 2024 auprès de 1 508 grands-parents canadiens de 55 ans et plus ayant des enfants adultes de 25 ans et plus.

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Les ACVM ont été particulièrement actifs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-acvm-ont-ete-particulierement-actifs/ Fri, 26 Jul 2024 11:33:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102018 Plus de la moitié de leurs mises en garde concernent les cryptoactifs.

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Les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) ont effectué plus d’un millier d’avertissements au public en 2023-2024. Plus de la moitié de ces mises en garde concernaient les cryptoactifs, selon la Revue de l’année couvrant la période du 1er juillet 2023 au 30 juin 2024.

Les membres des ACVM n’ont pas chômé. « Ils se sont employés activement à protéger les investisseurs, à favoriser l’équité et l’efficience des marchés, à réduire les risques pour les marchés des capitaux et à maintenir l’intégrité de ces derniers, tout en conservant la latitude et l’innovation régionales », a indiqué Stan Magidson, président des ACVM et président-directeur général de l’Alberta Securities Commission.

L’année écoulée a été particulièrement active sur le plan réglementaire. Elle a été marquée par la mise en œuvre du nouvel OAR, l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI), ainsi que du nouveau Fonds canadien de protection des investisseurs (FCPI), lancés le 1er janvier 2023.

Les régulateurs ont travaillé sur plusieurs projets de modernisation visant à simplifier le fardeau réglementaire pour les émetteurs, notamment le dépôt de documents pour ceux qui ne sont pas des fonds d’investissement, l’introduction d’un prospectus accéléré pour les émetteurs établis et la mise en œuvre d’un accès électronique aux prospectus par l’intermédiaire de SEDAR+.

Les ACVM ont aussi participé à l’analyse de plusieurs sujets clés, dont la vente à découvert ou encore, la facilitation de l’accès aux produits de données de marché en temps réel pour les investisseurs individuels et les conseillers. Les régulateurs ont entrepris par ailleurs un examen des fonds négociés en Bourse (FNB).

Le Comité sur les risques systémiques des ACVM, organe d’analyse et de surveillance des risques émergents, a produit un rapport sur les principales tendances et vulnérabilités du marché des capitaux canadien.

Au total, l’adoption définitive, la tenue de consultations et la prise de décisions générales relatives à des modifications réglementaires ont fait l’objet de 46 publications.

Les placements illégaux, première infraction

Les campagnes de sensibilisation des ACM auprès des investisseurs ont rejoint plus de 5,4 millions de Canadiens. Malgré tout, il reste du travail à faire pour conscientiser les citoyens à l’égard des principaux risques. Les placements illégaux occupent le premier rang des types d’infractions enregistrés. Plus de 44 millions de dollars (M$) ont été remis aux investisseurs lésés à la suite d’infractions à ce chapitre. Plus de 26 M$ ont été restitués pour des manquements aux obligations d’information et près de 5,5 M$ pour des fraudes.

La surveillance exercée par les ACVM a payé. Les amendes octroyées pour des infractions à la législation en valeurs mobilières ou pour des conduites contraires à l’intérêt public ont totalisé 27,5 M$. À l’issue des procédures, une soixantaine de personnes et près de 40 sociétés se sont vu interdire de participer aux marchés des capitaux. De ce nombre, une quinzaine de dossiers étaient reliés aux cryptoactifs.

Plus de 450 signalements ont eu lieu dans le cadre de programmes de dénonciation. Une centaine d’individus et d’entreprises se sont vu interdire de participer aux marchés financiers, dont 67 de manière permanente, et une soixantaine d’opérations ont été arrêtées à cause de soupçons d’irrégularités.

Afin de faciliter le règlement des différends entre les investisseurs et les sociétés, les ACVM ont déposé en novembre 2023 un projet d’encadrement réglementaire qui vise à rendre exécutoires les décisions de l’Ombusdman des services bancaires et d’investissement (OSBI). L’objectif est de fournir aux investisseurs lésés une option plus simple et moins coûteuse de régler leurs différends avec les émetteurs que les poursuites devant les tribunaux.

Nouveaux modèles, nouveaux risques

Dans l’univers des cryptoactifs, les ACVM ont fait plusieurs gestes pour sensibiliser les jeunes investisseurs à l’importance de vérifier si une personne ou une société est inscrite et de se renseigner sur l’investissement autonome.

Elles ont par ailleurs publié pour consultation des obligations réglementaires visant les fonds d’investissement ouverts qui cherchent à investir dans des cryptoactifs. Elles ont aussi clarifié leur approche à l’égard des cryptoactifs arrimés à une valeur (ou « jetons stables »).

Le Pôle ACVM d’innovation financière (Pôle Finov), qui vient remplacer le « bac à sable réglementaire », vise à permettre de « stimuler l’innovation dans les marchés des capitaux canadiens dans l’intérêt des investisseurs » tout en encadrant mieux les nouvelles technologies et les nouveaux modèles d’affaires, telles que les plateformes de négociation de cryptoactifs.

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L’importance des objectifs personnels https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/lassociation-de-la-releve-des-services-financiers/limportance-des-objectifs-personnels/ Fri, 26 Jul 2024 10:08:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101983 ZONE EXPERTS — Pour réduire le stress dans le secteur financier.

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Selon le professeur Bruno Lussier, Directeur de l’Institut de vente HEC Montréal, la profession de conseiller en services financiers est considérée comme la plus stressante. Cette affirmation, basée sur ses recherches, soulève une question cruciale : comment les professionnels de la finance peuvent-ils gérer efficacement le stress inhérent à leur métier ?

Une solution possible réside dans la poursuite d’objectifs personnels, en particulier ceux liés au sport. En effet, l’activité physique régulière a été largement reconnue comme un moyen efficace pour réduire le stress, améliorer la santé mentale et augmenter la productivité au travail. Dans le contexte stressant du secteur des services financiers, l’importance de ces objectifs personnels ne peut être sous-estimée.

Intégrer l’activité physique dans votre routine quotidienne peut être plus facile que vous ne le pensez. Voici quelques suggestions :

  • Définissez des objectifs clairs : Que ce soit pour courir un certain nombre de kilomètres par semaine, faire un certain nombre de séances de yoga, ou simplement faire une promenade quotidienne, avoir un objectif précis peut vous aider à rester motivé.
  • Planifiez votre activité physique : Essayez de réserver un créneau horaire spécifique chaque jour pour votre activité physique. Cela pourrait être tôt le matin avant le travail, pendant votre pause déjeuner, ou le soir après le travail.
  • Variez vos activités : Pour éviter l’ennui, essayez différentes activités. Cela pourrait être la course à pied, le vélo, la natation, le yoga, ou même des sports d’équipe.
  • Faites de l’exercice une activité sociale : Faire de l’exercice avec des amis ou des collègues peut rendre l’activité plus agréable et vous aider à rester motivé, et qui sait, peut-être rencontrerez-vous de nouveaux prospects.
  • Rendez l’exercice amusant : Trouvez des activités que vous aimez vraiment pour que l’exercice ne soit pas une corvée, mais quelque chose que vous attendez avec impatience.
  • Inscrivez-vous à un évènement : nul besoin de vous transformer en Ironman, le simple fait de s’inscrire à une course de 5 km à la fin de l’été vous fournira une source de motivation supplémentaire.
  • Suivez vos progrès : Utilisez une application ou un journal pour mesurer vos progrès. Cela peut vous aider à rester motivé et à voir comment vous vous améliorez avec le temps.
  • Le réseau social Strava est aussi un bon moyen de se motiver. L’équipe de l’ARSF à lancer un groupe afin que vous puissiez vous connecter avec vos collègues : Rejoindre le club ARSF sur STRAVA

Finalement, le simple défi de regarder votre nombre de pas en fin de journée peut être une bonne première étape. La quantité recommandée quotidiennement pour un adulte est de 10 000 pas. Il est important de noter que même un nombre de pas inférieur à celui recommandé peut avoir des impacts positifs sur la santé. De plus, chaque augmentation de 500 pas par jour peut réduire la mortalité cardiovasculaire d’environ 7% et chaque augmentation de 1 000 pas par jour peut réduire la mortalité globale d’environ 15%.

Article rédigé par Charles-Antoine Faubert, membre du conseil d’administration de l’ARSF

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Les banques ajustent leurs taux préférentiels https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-banques-ajustent-leurs-taux-preferentiels-2/ Thu, 25 Jul 2024 12:07:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102020 Après l’annonce de la Banque du Canada.

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Les institutions financières canadiennes abaissent leurs taux préférentiels à la suite de la baisse par la Banque du Canada de son taux directeur.

La banque centrale a abaissé mercredi son taux d’intérêt directeur d’un quart de point de pourcentage, à 4,5 %.

Les six grandes banques, soit RBC, TD, BMO, la Banque Scotia, la CIBC et la Banque Nationale, ont diminué leur taux préférentiel de 6,95 à 6,70 %, tout comme la Banque Laurentienne et Desjardins.

Il s’agit de la deuxième baisse cette année, après que la Banque du Canada et les banques privées ont abaissé leurs taux d’intérêt en juin.

Les taux préférentiels aident à déterminer les taux des prêts bancaires sur tout, des prêts hypothécaires à taux variable aux marges de crédit.

La prochaine décision de la Banque du Canada sur les taux d’intérêt est prévue le 4 septembre.

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Patrimoine Richardon recrute pour son bureau à Montréal https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/patrimoine-richardon-recrute-pour-son-bureau-a-montreal/ Thu, 25 Jul 2024 12:01:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102013 NOUVELLES DU MONDE – Dans l’équipe des gestionnaires de portefeuille.

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La succursale montréalaise de Patrimoine Richardson accueille un nouveau gestionnaire de portefeuille en la personne de Jean Courcelles, qui arrive de chez Mirabaud. Auparavant, le gestionnaire de patrimoine a été conseiller en gestion privée chez Manuvie et Desjardins.

« Son expertise en matière de gestion d’actifs, conseil en gestion de patrimoine et gestion privée démontre sa capacité à répondre aux exigences d’une clientèle variée », a indiqué la firme dans un communiqué.

Avant de se lancer dans la gestion de patrimoine, Jean Courcelles a passé une dizaine d’années chez Montrusco Bolton et IG Gestion de patrimoine en tant qu’analyste principal. Il a commencé sa carrière à la Deutsche Bank, à Londres, où il a occupé le poste d’analyste principal dans l’équipe des fusions et acquisitions.

Il possède une licence en finance de HEC Montréal et une maîtrise en finance de la City University de Londres. Il porte les titres de Chartered Financial Analyst (CFA) et de Chartered Alternative Investment Analyst (CAIA).

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Pitou et minou, nouveaux meilleurs amis des investisseurs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/pitou-et-minou-nouveaux-meilleurs-amis-des-investisseurs/ Thu, 25 Jul 2024 12:00:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101955 PLANÈTE FINANCE – Les animaux domestiques font leur entrée dans les investissements thématiques.

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Les investissements thématiques, qui permettent de cibler les souhaits des investisseurs désireux de s’exposer à certaines tendances, se diversifient. De nouveaux thèmes innovants sont apparus au fil des années, tels que l’ESG (environnement société, gouvernance), le Bitcoin, le cannabis, l’hydrogène ou l’intelligence artificielle. Les animaux domestiques pourraient constituer la prochaine thématique à la mode.

Le fonds de capital-risque américain Ani.VC annonçait récemment un premier investissement dans DOG PPL, un parc et club social canin qui ouvrira bientôt ses portes à New York. Ce fonds, qui se concentre sur le marché des animaux de compagnie et de la santé animale, prévoit déployer 35 millions de dollars US (M$) au cours des trois prochaines années dans des entreprises du secteur animal aux États-Unis, en Europe et en Asie.

Membres de la famille

« Nos animaux de compagnie font partie de la famille. Puisque les humains ont déjà accès à la télémédecine, aux tests modernes, aux clubs sociaux axés sur le bien-être et aux soins axés sur la longévité, entre autres progrès, les membres de leur famille animale devraient en faire autant », affirme Garri Zmudze, cofondateur d’Ani.VC.

Il n’est pas le seul à penser ainsi. Un nombre croissant d’Américains considèrent pitou et minou comme des membres à part entière de la famille. Selon une récente enquête de Morgan Stanley Research, 47 % des propriétaires d’animaux de compagnie aux États-Unis traitent leurs compagnons à poils comme leur progéniture et 29 % d’entre eux prioriseraient les besoins de leur animal avant les leurs. On ne parle plus d’ailleurs à leur sujet de maîtres ou de propriétaires, mais de « parents » d’animaux.

Les millénariaux et la génération Z constituent le plus grand groupe de parents d’animaux aux États-Unis. Ils dépensent également le plus pour les soins de leurs amis à quatre pattes. Le marché mondial de la nourriture pour chiens devrait ainsi atteindre 82 G$ en ventes d’ici 2025. Le segment le plus en croissance est celui des produits de haute qualité.

Rien de trop beau pour l’animal favori. Les dépenses qui leur sont consacrées font partie intégrante du budget des ménages, rapporte l’étude. Elles rentrent désormais dans le cadre de la consommation de base, alors qu’elles relevaient jusqu’à présent de la consommation discrétionnaire, signale Roberto Magnatantini, gestionnaire de fonds chez Decalia.

Occasions d’investissement

D’ici 2027, le marché mondial des soins pour animaux domestiques, actuellement dominé par les sociétés Mars et Nestlé Purina, dépassera 350 milliards $ US (425 G$ CA). Il comprend la longévité et la santé des animaux de compagnie, les produits thérapeutiques et les services vétérinaires, les consommables, les services numériques et le commerce électronique, ainsi que la santé animale.

Actions, fonds d’investissement, FNB : les particuliers qui souhaitent investir dans ce secteur ont le choix. Parmi les entreprises cotées à la Bourse, le fabricant américain de produits pour animaux de compagnie Chewy (CHWY) a vu le cours de son action augmenter plus vite que celle d’Amazon au cours de la dernière année. Les titres de Freshpet (nourriture naturelle pour chien), Trupanion (assurance), Bark (abonnement mensuel à une boite-cadeau pour chien) ou encore Idexx Laboratories, (tests diagnostiques) se négocient également en Bourse.

Les institutions financières ont flairé la tendance. En janvier 2019, la compagnie d’assurance allemande Allianz a créé le fonds d’actions internationales Pet and Animal Wellbeing. Axé sur le bien-être animal et les produits pour animaux domestiques, ce fonds basé sur l’indice MSCI ACWI a atteint une performance annuelle de 18,84% depuis son lancement, selon Allianz.

Des fonds négociés en Bourse (FNB) se sont aussi emparés de ce thème. Le FNB Pet Care (PAWNS) de ProShares, lancé en 2018, a été le premier à couvrir le secteur des soins et des produits pour animaux. Il s’est apprécié de 75 % depuis un an. D‘autres fonds, comme le FNB US Vegan Climate (VEGN), sont basés sur un indice ESG excluant l’exploitation animale.

L’engouement pour cette thématique est récente. Elle a explosé durant la pandémie, enregistrant une croissance des ventes en ligne de 51 % en mars 2020. Près de 20 % des propriétaires d’animaux au Canada ne l’étaient pas avant la crise de la COVID-19.

La thématique animalière, en général décorrélée des indices boursiers, s’avère selon les analystes une option supplémentaire pour diversifier les portefeuilles des investisseurs qui partagent leur vie avec un animal domestique ou qui sont interpelés par la cause animale.

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Fermeture d’un fonds Desjardins https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fermeture-dun-fonds-desjardins-2/ Thu, 25 Jul 2024 11:59:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101812 PRODUITS – Vers le 12 septembre prochain.

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Desjardins Société de placement (DSP) procédera à la fermeture du Portefeuille FNB Avisé de Revenu Fixe à la fermeture des marchés aux alentours du 12 septembre prochain.

DSP a pris cette décision en raison de la faible valeur de l’actif net du Portefeuille et du nombre restreint de porteurs de parts. Ces derniers seront informés prochainement de cette fermeture, et DSP prendra en charge les frais qui en découlent.

La fermeture du Portefeuille fait suite au plafonnement entré en vigueur le 26 avril 2024, annoncé par DSP le 24 avril 2024. Depuis cette date, le Portefeuille n’accepte plus de nouveaux investisseurs ni d’investissements supplémentaires dans ses parts, à l’exception des versements périodiques.

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