Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/ Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 23 Dec 2025 19:40:19 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.9 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/ 32 32 Aegon change de nom et déménage son siège social aux États-Unis https://www.finance-investissement.com/livres-blancs/aegon-change-de-nom-et-demenage-son-siege-social-aux-etats-unis/ Tue, 23 Dec 2025 14:53:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=111729 Le géant néerlandais de l’assurance deviendra Transamerica.

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Le groupe d’assurance Aegon poursuit sa transformation en annonçant le transfert de son siège social et de son domicile juridique aux États-Unis. Selon des informations rapportées par Zonebourse, cette réorganisation doit être finalisée d’ici le 1er janvier 2028, date à laquelle l’assureur opérera sous une nouvelle identité : Transamerica.

Ce changement de siège et de nom s’inscrit dans une stratégie de recentrage sur le marché américain, qui représente aujourd’hui environ 70 % des activités du groupe. Aegon avait amorcé ce virage en 2023 avec la cession de ses activités néerlandaises à ASR Nederland, une transaction qui lui a permis de conserver une participation significative au capital de son ancien concurrent.

Pour le directeur général d’Aegon, Lard Friese, ce changement reflète aussi une nouvelle réalité boursière. Dans un entretien accordé à Reuters, il a indiqué que les volumes d’échanges du titre sur la Bourse de New York devraient prochainement dépasser ceux enregistrés à Amsterdam, faisant de New York la principale place de cotation du groupe.

Sur le plan financier, Aegon a profité de la publication de ses orientations avant sa journée des investisseurs pour annoncer un programme de rachat d’actions de 400 millions d’euros (près de 647 millions de dollars canadiens) prévu pour 2026, ainsi qu’une hausse annuelle du dividende supérieure à 5 %. Une annonce qui n’a toutefois pas convaincu les marchés : le titre a reculé d’environ 8 % en début de séance, les analystes de JP Morgan jugeant le montant du rachat inférieur aux attentes.

Le groupe vise néanmoins une croissance annuelle d’environ 5 % de son résultat opérationnel et de son flux de trésorerie disponible en 2026 et 2027. Le capital opérationnel devrait, pour sa part, rester stable ou progresser jusqu’à 5 % par an sur la même période. Aegon prévoit également une injection de capital de 800 millions de dollars américains dans Transamerica afin de réduire les risques associés à certains anciens contrats d’assurance aux États-Unis.

Parallèlement, le groupe poursuit une gestion active de son portefeuille d’actifs. Début 2025, le directeur financier Duncan Russel avait indiqué qu’Aegon ne se pressait pas pour céder sa participation dans ASR. Depuis, celle-ci a toutefois été ramenée à 24 %. « Nous conserverons cette participation tant que la valeur intrinsèque de l’entreprise ne sera pas pleinement reflétée dans le cours de l’action, ou tant que ce capital ne pourra pas être mobilisé pour d’autres opportunités », a précisé Lard Friese.

Aegon a également annoncé la révision de ses activités au Royaume-Uni, un processus qui pourrait déboucher sur une cession. Cette analyse stratégique devrait s’achever au premier semestre de 2026. Le groupe a toutefois précisé qu’une éventuelle vente n’inclurait pas son activité de gestion d’actifs au Royaume-Uni.

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Raymond Chabot Grant Thornton accueille l’équipe de PSB Boisjoli https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/raymond-chabot-grant-thornton-accueille-lequipe-de-psb-boisjoli/ Tue, 23 Dec 2025 12:09:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=111651 Cette fusion sera effective le 1er janvier 2026.

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L’équipe de PSB Boisjoli rejoindra les rangs de Raymond Chabot Grant Thornton (RCGT) le 1er janvier prochain, réalisant ainsi le plus vaste regroupement de professionnels et d’expertises jamais réalisé par la firme.

« Cette alliance est le fruit d’une vision commune, soit celle d’offrir à nos clients et à nos professionnels un environnement où l’excellence, l’innovation et la proximité sont au cœur de chaque action. Nous sommes enthousiastes à l’idée de collaborer avec PSB Boisjoli et d’élargir notre portée, tout en préservant la qualité et la confiance sur lesquelles nous avons bâti notre réputation », résume le président et chef de la direction de RCGT, Samuel Havida.

« Rejoindre RCGT, c’est ouvrir la porte à de nouvelles perspectives pour nos clients et nos équipes, tout en restant fidèle à nos valeurs et à notre culture. Cette étape marque le début d’une aventure stimulante, portée par l’engagement et la passion de nos gens. Nous sommes très fiers de joindre cette grande organisation d’ici ! » affirment de leur côté les associés directeurs de PSB Boisjoli, Kristina Ashqar et Frank Maselli.

À la suite de cette union, les clients de PSB Boisjoli bénéficieront d’un accès à plus d’une soixantaine de services ainsi qu’aux outils de RCGT.

L’équipe de PSB Boisjoli, composée de 30 associés et de plus de 200 employés, continuera d’offrir ses services à partir de son bureau actuel situé sur le boulevard Graham à Montréal.

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Un agent d’assurance accusé d’avoir détourné de l’argent auprès de membres d’une église https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/un-agent-dassurance-accuse-davoir-detourne-de-largent-aupres-de-membres-dune-eglise/ Tue, 23 Dec 2025 12:09:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=111636 L’ARSF révoque son permis.

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L’Autorité ontarienne de réglementation des services financiers (ARSF) a révoqué le permis d’un agent d’assurance qui aurait détourné plus de 700 000 $ auprès de deux aînés vulnérables, des membres d’une église où l’ancien agent d’assurance agissait comme ministre laïc bénévole.

Selon la base de données du régulateur, l’ARSF a révoqué le permis de Donald Newton Mason, agent d’assurance vie et d’assurance accidents et maladie depuis 2012 à Ajax (Ontario). Dans un communiqué, l’ARSF indique qu’il a « persuadé deux consommateurs vulnérables de lui remettre des fonds, prétendument à des fins d’investissement, et n’a pas remboursé ni rendu compte de l’argent qui lui avait été prêté. Cette conduite constitue des motifs raisonnables de croire que Donald Newton Mason n’est pas apte à détenir un permis ».

L’ARSF a rendu l’ordonnance de révocation sans audience, puisque Donald Newton Mason n’en a pas demandé et n’a pas répondu aux multiples demandes du régulateur à la suite d’allégations de détournement de fonds signalées par son assureur mandataire et d’une plainte déposée par un membre du public.

Un avis d’intention de révocation, daté du 23 octobre, allègue que Donald Newton Mason a « abusé de sa position de ministre laïc » pour détourner des fonds appartenant à deux paroissiennes d’une église située à Pickering (Ontario). Selon l’avis, les deux membres de l’église lui auraient remis respectivement 307 000 $ et 400 000 $ à investir.

L’une des deux était une aînée ayant une littératie financière limitée et se trouvant aux premiers stades de la démence, selon l’avis. Elle aurait vendu sa maison à la fin de 2021 avec l’aide de Donald Newton Mason et de son épouse, qui est courtière immobilière.

Selon la base de données du Conseil ontarien de l’immobilier, l’organisme de réglementation des courtiers et maisons de courtage immobiliers de la province, l’épouse de Donald Newton Mason ne fait l’objet d’aucune mesure disciplinaire ni condition d’inscription.

L’avis indique que la paroissienne vulnérable a acheté un condominium et contracté une hypothèque avec l’aide de Donald Newton Mason. Lors de la vente de sa maison, Donald Newton Mason l’aurait pressée d’investir une partie du produit de la vente dans une « occasion d’investissement ». Elle a signé une convention d’investisseur avec une société à numéro contrôlée par Donald Newton Mason au début de 2022.

Toutefois, Donald Newton Mason n’a pas effectué les versements mensuels attendus, et la fille de la paroissienne « a été forcée de payer l’hypothèque et les dépenses connexes de sa mère », selon l’avis.

La seconde paroissienne était également une aînée ayant une littératie financière limitée. Veuve, elle a vendu sa maison en 2022 en utilisant l’épouse de Donald Newton Mason comme courtière immobilière, indique l’avis. Donald Newton Mason l’aurait ensuite pressée d’investir avec lui. Comme dans le premier cas, il aurait omis d’effectuer les paiements mensuels promis.

Selon l’avis, Donald Newton Mason n’a également pas répondu aux tentatives de communication des deux paroissiennes.

Les dossiers judiciaires indiquent que la seconde paroissienne a intenté une poursuite contre Mason en juin pour 400 000 $.

Motifs de révocation

Dans l’avis, l’ARSF souligne que le refus répété de Donald Newton Mason de répondre aux demandes du régulateur « démontre qu’il ne respectera pas les règles et qu’il est ingouvernable ».

De plus, « Donald Newton Mason s’est rendu coupable d’un acte ou d’une pratique frauduleuse », allègue l’ARSF. « Il a utilisé sa position de confiance comme ministre laïc dans son église pour frauder deux paroissiennes vulnérables. »

Le régulateur ajoute que Donald Newton Mason a démontré un manque de fiabilité. « Il a abusé de sa position de confiance au sein de l’église à des fins personnelles pendant une période de deux ans et a causé un préjudice à deux paroissiennes vulnérables », indique l’avis. « Un message clair doit être envoyé à Donald Newton Mason, au secteur de l’assurance et aux consommateurs : un tel comportement ne sera pas toléré. »

En mai, l’ARSF avait averti les consommateurs de ne pas effectuer d’opérations hypothécaires avec Donald Newton Mason, puisqu’il n’est pas titulaire d’un permis pour exercer ce type d’activités.

Donald Newton Mason n’a pas répondu à une demande de commentaires laissée sur une boîte vocale à un numéro de téléphone que le régulateur indique pouvoir lui être associé. L’église de Pickering n’a pas répondu à une demande visant à savoir si Donald Newton Mason est toujours ministre bénévole.

Interrogée sur l’implication de l’épouse de Donald Newton Mason à titre de courtière immobilière, l’ARSF a indiqué par courriel qu’il serait inapproprié de commenter des communications de supervision spécifiques avec d’autres organismes de réglementation.

« De façon générale, et sans référence à un cas particulier, lorsque l’ARSF découvre des renseignements ou des comportements préoccupants impliquant un professionnel qui n’est pas titulaire d’un permis de l’ARSF, nous collaborons avec d’autres organismes de réglementation et/ou les forces de l’ordre et partageons l’information de façon appropriée », précise le courriel.

Règles liées à la position d’influence

La base de données d’inscription des Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) indique que Donald Newton Mason était représentant de fonds communs de placement auprès de Quadrus Investment Services, à Pickering, de 2012 à 2023. Durant cette période, il a fait l’objet d’une intervention de la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) liée à des conflits d’intérêts.

En 2017 — l’année où Donald Newton Mason est devenu ministre laïc à l’église de Pickering — la CVMO lui a interdit d’agir comme représentant de fonds communs pour les membres de l’église, en raison de sa « position d’influence potentielle » sur des clients éventuels.

Donald Newton Mason a demandé une suspension de cette décision. La CVMO a rejeté la demande dans l’attente d’une audience et d’un réexamen, que Donald Newton Mason avait demandés. Avant que ceux-ci n’aient lieu, l’affaire a été réglée, et les restrictions ont été modifiées.

Plus précisément, Donald Newton Mason a accepté de ne pas traiter avec toute personne qu’il visitait dans des hôpitaux, prisons ou établissements carcéraux dans le cadre de son permis de travailleur chrétien. Toutefois, il n’était pas interdit de traiter avec les membres de l’église de façon générale, « compte tenu de son rôle non dirigeant au sein de l’église et du fait qu’il ne prononçait des messages qu’occasionnellement et à la demande du pasteur », selon le rapport sommaire de la CVMO pour l’exercice 2018-2019.

Dans un courriel, le porte-parole de la CVMO, Andy McNair-West, a indiqué que la décision reposait sur les circonstances propres au dossier et sur le cadre réglementaire en vigueur à l’époque.

« Des conditions ont été imposées afin de contrôler la position d’influence [de Mason] et d’atténuer les conflits d’intérêts potentiels, puis ont été modifiées dans le règlement afin de définir plus précisément son champ d’influence reconnu », a écrit Andy McNair-West.

« Une analyse effectuée aujourd’hui tiendrait compte de la législation actuellement en vigueur », a-t-il ajouté — une référence aux réformes axées sur le client (RAC), pleinement entrées en vigueur en 2022.

Les règles des RAC en matière de conflits « interdisent à toute personne en position d’influence de traiter avec des investisseurs susceptibles d’être influencés par cette position, ou avec les membres de leur famille », a expliqué McNair-West. « La législation interdit également aux sociétés de permettre à des personnes d’exercer des activités de courtage ou de conseil dans des situations constituant une position d’influence. »

Voir l’article 13.4.3 du Règlement 31-103.

En 2023, à la suite d’un examen des pratiques de gestion des conflits d’intérêts des sociétés en vertu des RAC, la CVMO a publié un avis faisant état de lacunes : 53 % des sociétés examinées présentaient des insuffisances en matière de divulgation des conflits, et 34 % n’avaient pas reconnu un ou plusieurs conflits importants.

Le 10 décembre, les autorités de réglementation ont publié un autre examen de la conformité aux RAC, qui a relevé des manquements liés aux obligations de connaissance du client, de connaissance du produit et d’évaluation de la convenance.

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4 actions à entreprendre avant le 31 décembre https://www.finance-investissement.com/fi-releve/4-actions-a-entreprendre-avant-le-31-decembre/ Tue, 23 Dec 2025 12:09:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=111529 DÉVELOPPEMENT – Pour terminer 2025 en beauté et aborder 2026 sereinement.

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Le dernier trimestre combine souvent un tas d’échéances : suivis clients, dossiers à boucler, etc. Clore l’année sans laisser de dossiers en suspens, tout en construisant les fondations d’un bon départ pour l’année suivante, demande une approche structurée.

Voici quelques stratégies suggérées par Advisorpedia pour conclure l’année 2025 en beauté et commencer 2026 du bon pied.

Se concentrer sur les occasions les plus porteuses

Chaque dossier en cours représente une occasion, mais aussi un risque si des éléments importants restent flous. Avant de relancer un client, il importe de s’assurer que l’enjeu est vraiment prioritaire pour lui. Un besoin perçu comme non urgent risque de freiner les avancées malgré les efforts, et d’entraîner une perte de temps et d’énergie.

  • Vérifier l’alignement stratégique

Afin de s’assurer d’être aligné, il est utile de vérifier si la proposition correspond bien aux objectifs stratégiques de l’organisation cliente. Si l’offre est mal connectée à ces priorités, elle aura moins de chances d’être acceptée.

Le problème initial a-t-il été bien cadré et compris ? Une solution qui ne couvre qu’une partie d’un enjeu freine l’adhésion du client. Avant tout, ses attentes doivent être comblées par la proposition. En les revisitant, on peut repérer les éléments qui bloquent l’avancée du dossier.

  • Établir la crédibilité et la confiance

Autre réflexe à développer : évaluer si l’argumentaire est crédible. Les clients recherchent des bénéfices concrets, mesurables et réalistes. À l’inverse, des promesses excessives ou imprécises suscitent méfiance et prudence.

De même, quel est le niveau de confiance du client ? En période de décisions, il faut plus que jamais se montrer rassurant, expliquer les enjeux de façon claire et accessible, et apporter de la valeur à chaque échange.

  • Quatre leviers d’influence

Quatre éléments sont particulièrement efficaces pour convaincre, selon Advisorpedia :

  1. Un argument rationnel solide : données, faits, analyses qui démontrent la pertinence.
  2. Un appel personnel : expliquer en quoi le mandat bénéficiera directement au client.
  3. Un élément émotionnel mesuré : mobilisation, engagement, cohérence avec les valeurs du client.
  4. Un premier pas simple : une action accessible qui facilite l’adhésion et enclenche la dynamique.

Cerner les priorités immédiates

Souvent, en fin d’année, les urgences immédiates prennent le dessus sur la planification stratégique. Interroger le client sur ses priorités absolues d’ici le 1er janvier aide à détecter des besoins concrets et urgents qui nécessitent une attention rapide.

Cette démarche proactive ouvre la porte à des interventions sur des aspects auxquels le client n’avait peut-être pas songé dans le tourbillon de fin d’année. Cela crée des occasions d’offrir un soutien ciblé et immédiat.

Optimiser les revenus avant le 31 décembre

Au dernier trimestre, la gestion budgétaire devient également un défi pour plusieurs clients. Certains doivent composer avec des budgets serrés, des enjeux d’équipe ou des questionnements professionnels.

Selon le contexte de chacun, des mandats anticipés ou différés peuvent être envisagés, ou encore un mandat peut être amorcé de manière progressive, afin de répartir les coûts sur deux périodes budgétaires distinctes. Reporter carrément le début d’un mandat peut aussi répondre à certaines situations.

Miser sur la dimension humaine

Les derniers mois de l’année sont propices pour renforcer la relation avec le client sur le plan humain, au-delà de la transaction commerciale ou des enjeux techniques. Être disponible pour écouter, clarifier des questionnements, simplifier certaines démarches ou offrir un soutien ponctuel contribue à renforcer la confiance.

Préparer progressivement le terrain pour 2026 permet un début d’année efficace. Une année bien clôturée, avec des dossiers complétés, aide à débuter la suivante dans de bonnes conditions. Réviser ses objectifs, repérer de nouvelles occasions d’affaires et planifier les premières actions du mois de janvier : autant de manières, dès le retour du congé des Fêtes, d’être en mesure de foncer plutôt que de rattraper le temps perdu.

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Réformes axées sur le client : des progrès, mais encore trop de lacunes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/reformes-axees-sur-le-client-des-progres-mais-encore-trop-de-lacunes/ Tue, 23 Dec 2025 12:09:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=111634 Les régulateurs relèvent des manquements persistants au sein de l’industrie.

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Quatre ans après l’entrée en vigueur des réformes axées sur le client, des sociétés de services financiers peinent encore à respecter leurs obligations réglementaires. Un examen mené auprès de 105 firmes révèle que plusieurs n’ont même pas actualisé leurs processus pour se conformer aux nouvelles exigences.

C’est ce qui ressort d’un avis conjoint publié le 10 décembre par les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) et l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI). Le document fait état de lacunes importantes dans trois domaines clés :

  • la connaissance du client,
  • la connaissance du produit
  • et l’évaluation de la convenance.

Des profils de risque mal établis

L’un des problèmes les plus fréquents concerne l’établissement du profil de risque des clients. Les réformes exigent désormais que les personnes inscrites évaluent deux facteurs distincts : la tolérance au risque (la volonté d’accepter les risques) et la capacité de prendre des risques (l’aptitude financière à absorber des pertes).

Or, plusieurs sociétés continuent d’évaluer uniquement la tolérance au risque, comme le permettaient les anciennes règles. D’autres traitent les deux facteurs de manière indifférenciée dans leurs formulaires, ce qui entraîne des erreurs dans l’établissement du profil de risque global.

« Certaines personnes inscrites se contentaient d’examiner la situation personnelle et financière du client pour évaluer sa capacité de prendre des risques, sans lui demander son avis sur le sujet », notent les régulateurs dans leur rapport. À l’inverse, d’autres s’appuyaient uniquement sur l’autoévaluation du client sans vérifier sa situation financière réelle.

Information financière insuffisante

Les examens ont également révélé que plusieurs sociétés ne recueillent pas suffisamment de renseignements sur la situation financière de leurs clients. Certaines omettent complètement de documenter les besoins en liquidités, un facteur pourtant crucial lorsque des clients investissent dans des titres illiquides ou sans option de rachat.

D’autres utilisent des fourchettes si larges pour évaluer les actifs financiers qu’il leur devient impossible de réaliser une évaluation exacte. Par exemple, établir qu’un client possède entre un et cinq millions de dollars d’actifs financiers nets signifie qu’un investissement de 400 000 $ pourrait représenter de 8 % à 40 % de son portefeuille.

« Pour bien évaluer la convenance, il importe de recueillir des renseignements suffisamment détaillés, selon les circonstances, sur chacun des aspects de la situation financière du client », précise l’avis.

Mise à jour défaillante

La tenue à jour de l’information sur les clients pose également problème. Plusieurs sociétés n’ont pas respecté la fréquence minimale obligatoire de révision. D’autres ont omis de mettre à jour les dossiers après avoir pris connaissance de changements significatifs, comme une perte d’emploi, un départ à la retraite ou un divorce.

Certaines personnes inscrites déclarent avoir rencontré leurs clients pour vérifier que leur information n’avait pas changé, mais n’ont conservé aucune documentation attestant ces rencontres. « Il ne suffit pas d’inscrire “aucun changement” dans le dossier du client ou le formulaire “Connaissance du client” ; il faut démontrer qu’on a eu avec le client un échange valable », précisent les régulateurs, qui ajoutent que cet exercice ne doit pas être traité comme une simple formalité.

Connaissance du produit : documentation absente

Du côté de la connaissance du produit, de nombreuses sociétés ont omis de constituer une documentation suffisante pour démontrer qu’elles avaient bien évalué les titres offerts. Dans certains cas, les documents relatifs au contrôle diligent étaient conservés, mais sans indication de la date d’examen, de la personne responsable ou de la démarche suivie.

« Bien qu’il soit permis de s’appuyer sur les rapports d’autres parties pour évaluer les produits, les sociétés doivent documenter leur propre analyse », insistent les régulateurs.

Les portefeuilles modèles et les titres d’émetteurs reliés ou associés font aussi l’objet de lacunes. Certaines sociétés ont supposé à tort que leur relation avec l’émetteur suffisait à démontrer le respect de leur obligation d’évaluation.

Convenance : facteurs ignorés

L’évaluation de la convenance au client représente le troisième volet problématique. Plusieurs personnes inscrites n’ont pas mis en place les processus nécessaires pour prendre en compte tous les facteurs obligatoires avant de recommander un placement.

Si l’information sur le client et sur le produit est généralement considérée, trois facteurs sont souvent négligés :

  • les conséquences de la mesure sur le compte du client (notamment la concentration et la liquidité),
  • l’incidence des coûts sur les rendements,
  • et l’examen d’un ensemble raisonnable d’autres mesures possibles.

Par exemple, certaines sociétés qui offrent plusieurs séries d’un même fonds avec des coûts variables omettent d’évaluer l’incidence de ces coûts lors de la sélection d’une série pour un client. D’autres n’ont aucun mécanisme pour identifier les comptes qui pourraient être admissibles à des placements plus économiques une fois les seuils d’actifs atteints.

Des progrès notables chez certaines firmes

Malgré ces lacunes, l’examen révèle que certaines sociétés ont déployé des ressources importantes pour s’adapter aux réformes et ont réalisé des progrès considérables. Les régulateurs soulignent plusieurs bonnes pratiques observées sur le terrain.

Du côté de la connaissance du produit, certaines grandes sociétés intégrées ont instauré des processus détaillés qui établissent le type d’évaluation à effectuer selon la catégorie d’actifs, ainsi que les comités et personnes responsables. D’autres ont mis en place des solutions technologiques qui génèrent et enregistrent automatiquement les renseignements clés sur les titres, facilitant ainsi le travail des personnes inscrites.

Plusieurs courtiers sur le marché dispensé se sont dotés de mécanismes robustes pour tenir compte de la concentration dans les titres d’un émetteur ou d’un secteur, ainsi que de la concentration globale dans les titres du marché dispensé par rapport aux actifs financiers nets du client. Certains utilisent même des seuils variables plus prudents pour les investisseurs ayant une faible tolérance au risque ou pour les aînés.

Pour l’évaluation de la convenance, des firmes ont développé des approches adaptées à leur modèle d’entreprise. Certains gestionnaires de portefeuille effectuent et documentent l’évaluation au niveau du mandat d’investissement pour les clients partageant les mêmes objectifs, évitant ainsi de reproduire la documentation pour chaque client tout en maintenant des contrôles efficaces au niveau individuel.

« Nous avons recensé un éventail de bonnes pratiques quant à la réalisation et à la documentation des évaluations de produits », notent les régulateurs, qui encouragent les sociétés à s’inspirer de ces exemples.

Mesures correctives et indications

Lorsque des lacunes ont été relevées, les régulateurs ont exigé des sociétés qu’elles y remédient dans un délai raisonnable. Les manquements graves ont nécessité des mesures réglementaires additionnelles.

Le personnel des ACVM et de l’OCRI fournit dans son avis des indications détaillées pour aider les personnes inscrites à améliorer leurs pratiques. Les régulateurs soulignent que les politiques et procédures doivent être suffisamment détaillées pour permettre aux personnes inscrites de comprendre et de respecter leurs obligations réglementaires.

« Nous reconnaissons que l’application différera selon la catégorie d’inscription, le modèle d’entreprise et le type de relation avec le client propres à chaque personne inscrite », précise l’avis, qui présente également des exemples de bonnes pratiques adoptées par certaines sociétés.

Rappelons que les obligations en matière de connaissance du client, de connaissance du produit et d’évaluation de la convenance sont entrées en vigueur le 31 décembre 2021. Les régulateurs continueront d’examiner la conformité des sociétés dans le cadre de leurs examens réguliers.

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Claude Paquin quitte la présidence d’IGM Québec https://www.finance-investissement.com/livres-blancs/claude-paquin-quitte-la-presidence-digm-quebec/ Tue, 23 Dec 2025 11:32:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=111737 NOUVELLES DU MONDE — Il entamera un nouveau chapitre à titre de consultant.

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Après quinze ans à la tête d’IG Gestion de patrimoine Québec et cinq ans à celle de la société financière IGM Québec, Claude Paquin amorce un nouveau chapitre. À compter de la fin 2025, il quittera ses fonctions de président pour assumer un rôle de consultant auprès de l’entreprise qu’il a contribué à transformer.

« Ce mandat aura été profondément marquant pour moi, porté par le talent, l’innovation et la collaboration de gens exceptionnels, confie-t-il sur les réseaux sociaux. J’ai eu le privilège d’évoluer aux côtés de leaders influents et d’équipes engagées et de toute une génération de jeunes professionnels, tous animés par une volonté constante de faire mieux et autrement. »

Né à Trois-Rivières et diplômé de l’Université de Moncton, au Nouveau-Brunswick, Claude Paquin amorce sa carrière chez IG (à l’époque connue sous le nom de Groupe Investors) en 1986, à titre de conseiller au Manitoba. Il revient au Québec au début des années 1990 pour ouvrir un bureau régional à Trois-Rivières, prend la tête du bureau de Québec en 1996, puis s’installe à Montréal en 2007 comme vice-président principal. Il est nommé président pour la province en 2011.

À la présidence, il a harmonisé l’orientation stratégique d’IGM et de ses divisions, IG Gestion de patrimoine, Placements Mackenzie et Investment Planning Counsel, tout en renforçant la notoriété des marques et en créant de nouvelles synergies.

Lire aussi : Stimulé par les défis

Sous sa gouverne, la société a connu une croissance soutenue et renforcé le développement de ses talents internes, notamment grâce à un programme de stages en partenariat avec le réseau universitaire québécois, devenu une pépinière de talents pour la firme. Il a également imposé l’obtention du titre de planificateur financier (Pl. Fin.) au sein du réseau de conseillers d’IG afin de renforcer le professionnalisme de l’organisation.

Reconnu par ses pairs comme un joueur d’équipe et un leader visionnaire, Claude Paquin a été honoré par l’Institut de planification financière (Fellow de l’Institut de planification financière, 2020) et par la Chambre de la sécurité financière (Prix Excellence carrière). Engagé dans le sport et le bénévolat, il soutient diverses initiatives dédiées à l’épanouissement des jeunes.

La transition vers la retraite lui permettra de consacrer davantage de temps à sa famille, en particulier à ses deux fils entrepreneurs, tout en continuant à contribuer à l’évolution d’IG Gestion de patrimoine.

« Je quitte mes fonctions avec un profond sentiment de plénitude et une grande gratitude envers tous ceux qui ont contribué à ces années de croissance, toujours au bénéfice de nos clients », assure-t-il.

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Les droits et frais exigibles par l’AMF augmenteront dès janvier 2026 https://www.finance-investissement.com/livres-blancs/les-droits-et-frais-exigibles-par-lamf-augmenteront-des-janvier-2026/ Tue, 23 Dec 2025 11:27:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=111711 Les hausses sont variables et peuvent aller jusqu’à 2,4 %.

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L’Autorité des marchés financiers (AMF) appliquera, dès le début de 2026, une indexation de ses droits et frais dans plusieurs secteurs d’activité, avec des hausses variant entre 2,05 % et 2,4 % selon les domaines réglementés.

Ces augmentations découlent de l’application automatique de la Loi sur l’administration financière, qui prévoit l’ajustement annuel de certains tarifs gouvernementaux. Tous les droits et frais concernés échappent au plafonnement normalement imposé par la Loi limitant l’indexation de plusieurs tarifs gouvernementaux.

Deux taux d’indexation distincts 

La majorité des secteurs sous la juridiction de l’AMF connaîtront une hausse de 2,05 %. C’est notamment le cas des droits exigibles en valeurs mobilières, prévus au Règlement sur les valeurs mobilières. Cette même augmentation s’appliquera également aux secteurs de l’assurance, des institutions de dépôts, des sociétés de fiducie et d’épargne, ainsi que des coopératives de services financiers.

Les instruments dérivés ne feront pas exception à cette règle, puisque les frais et droits prévus par le tarif applicable dans ce domaine subiront également une indexation de 2,05 %.

Un taux légèrement supérieur touchera deux autres secteurs d’activité. Les droits et frais liés à la distribution de produits et services financiers grimperont de 2,4 %, tout comme ceux associés aux régimes volontaires d’épargne-retraite. Cette indexation plus élevée correspond au taux d’augmentation de l’indice général des prix à la consommation pour le Canada au 30 septembre 2025.

Les entreprises et professionnels concernés peuvent consulter l’ensemble des tarifs révisés sur le site Web de l’AMF, dans la rubrique consacrée aux droits et frais exigibles par l’Autorité. L’information a aussi été publiée dans la Gazette officielle du Québec ainsi que dans le Bulletin de l’AMF du 18 décembre 2025.

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Fraude en ligne : les régulateurs ferment des milliers de sites frauduleux https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/fraude-en-ligne-les-regulateurs-ferment-des-milliers-de-sites-frauduleux/ Tue, 23 Dec 2025 11:23:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=111638 Plus de 3 900 plateformes et sites liés à des escroqueries ont été mis hors ligne.

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Les autorités de réglementation intensifient la lutte contre la fraude et les escroqueries en ligne en fermant des milliers de fausses plateformes de cryptoactifs et de sites Web soupçonnés d’orchestrer des fraudes à l’investissement.

Dans un communiqué conjoint publié jeudi, les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) et l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) indiquent qu’entre le 5 juin et le 23 novembre, elles ont mis hors ligne plus de 3 900 plateformes et sites frauduleux, qui utilisaient plus de 6 900 adresses Web.

Le fait de cibler les fraudes à l’investissement en ligne à la source devient une tactique de plus en plus utilisée par les régulateurs des valeurs mobilières à l’échelle mondiale.

En mai, l’Organisation internationale des commissions de valeurs (OICV) a exhorté les fournisseurs de plateformes Internet à contribuer à la lutte contre la fraude en ligne en collaborant avec les régulateurs et en effectuant une diligence raisonnable à l’égard de leurs utilisateurs, afin d’empêcher les acteurs malveillants d’utiliser leurs services pour des activités frauduleuses et des abus envers les investisseurs.

La Financial Conduct Authority du Royaume-Uni et l’Australian Securities and Investments Commission ont également fait état d’efforts actifs et continus visant à retirer des sites Web et des publicités sur les médias sociaux soupçonnés de faciliter des fraudes en ligne, ainsi qu’à faire retirer des applications des boutiques numériques de géants technologiques comme Google et Apple.

« Aidé par les progrès technologiques, le nombre de sites Web d’investissement frauduleux a augmenté de façon marquée au cours des dernières années, et cette initiative s’inscrit dans la stratégie globale des ACVM visant à lutter contre la fraude financière en ligne et à renforcer la protection des investisseurs à l’ère numérique », souligne Stan Magidson, président des ACVM ainsi que président et chef de la direction de la Commission des valeurs mobilières de l’Alberta, dans un communiqué.

« La protection proactive des investisseurs est au cœur de notre mandat, et cette solution novatrice appuie nos efforts pour mieux protéger les Canadiens contre la fraude à l’investissement », a-t-il ajouté.

De son côté, Grant Vingoe, président du comité de coordination des politiques des ACVM et chef de la direction de la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario, a indiqué que « le succès de cette phase initiale démontre que cette technologie peut réellement faire une différence, et les résultats montrent l’impact qu’elle a déjà ».

« En repérant rapidement les sites Web frauduleux, nous prenons des mesures concrètes pour protéger l’avenir financier des Canadiens », ajoute-t-il.

Compte tenu de la hausse marquée des fraudes en ligne, les autorités invitent les investisseurs à signaler les sites soupçonnés d’être frauduleux et à demeurer vigilants face aux signaux d’alerte de la fraude à l’investissement, notamment les promesses de rendements élevés assortis de faibles risques, les tactiques de vente sous pression et les appuis factices.

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FP Canada publie les résultats des examens CFP et QAFP d’octobre https://www.finance-investissement.com/livres-blancs/fp-canada-publie-les-resultats-des-examens-cfp-et-qafp-doctobre/ Tue, 23 Dec 2025 11:12:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=111703 L’examen QAFP compte encore une séance avant la fin de la période de transition liée à la protection des titres.

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Les résultats sont maintenant disponibles pour la séance d’octobre des examens de planificateur financier agréé (CFP) et de planificateur financier associé qualifié (QAFP) de FP Canada.

L’examen CFP a été passé par 475 candidats, et 71 % des candidats qui le tentaient pour la première fois ont réussi, indique FP Canada dans un communiqué.

De leur côté, 45 candidats ont passé l’examen QAFP, avec un taux de réussite de 77 % chez les candidats de première tentative.

Selon un sondage mené après l’examen, 44 % des candidats au CFP et 58 % des candidats au QAFP ont indiqué que la protection du titre constituait une motivation pour passer l’examen.

Par ailleurs, 26 % des candidats au CFP et 42 % des candidats au QAFP ont déclaré avoir passé l’examen parce que la certification était exigée par leur employeur.

En Ontario, la période de transition relative à l’utilisation du titre de « planificateur financier » prendra fin le 28 mars. À compter de cette date, toute personne qui utilisait ce titre au plus tard le 1er janvier 2020 devra détenir un titre de compétences approuvé par le régulateur, comme les désignations CFP ou QAFP, pour pouvoir continuer à l’utiliser.

Toute personne qui a commencé à utiliser le titre de « planificateur financier » après le 1er janvier 2020 est déjà tenue de détenir un titre de compétences approuvé par le régulateur depuis le 28 mars 2022.

Les prochaines séances d’examen auront lieu en mai 2026 pour le CFP et en février 2026 pour le QAFP.

Selon le site Web de FP Canada, le Canada comptait environ 17 500 professionnels CFP et environ 1 200 professionnels QAFP au 31 décembre dernier.

En novembre, FP Canada a également annoncé les cinq premiers récipiendaires de sa bourse Diversité en action, laquelle couvre les frais liés à l’obtention de la certification.

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Financer l’économie en 2025 https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/financer-leconomie-en-2025/ Tue, 23 Dec 2025 11:04:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=111613 ZONE EXPERTS — Principales tendances du crédit privé mondial.

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Le Conseil du crédit alternatif de l’AIMA a récemment publié Financer l’économie 2025, la 11e édition de son rapport annuel sur l’état du secteur mondial du crédit privé. Les dernières conclusions montrent que le marché mondial du crédit privé a atteint environ 3 500 milliards de dollars américains (G$) d’actifs sous gestion à l’échelle mondiale à la fin de 2024, le marché ayant également enregistré des niveaux records de déploiement au cours de l’année 2024.

Le rapport met en évidence les principales tendances suivantes :

Le crédit privé affiche une croissance continue et importante

  • Nous estimons que les actifs sous gestion dans le domaine du crédit privé mondial s’élevaient à environ 3 500 G$ à la fin de 2024, soit une augmentation de 17 % par rapport à notre estimation de 3 000 G$ à la fin de 2023.
  • Le crédit aux entreprises est le segment dominant du marché du crédit privé, représentant 60 % des investissements actuels.
  • D’autres domaines tels que le financement de biens mobiliers, la dette d’infrastructure et la dette immobilière prennent de plus en plus d’importance et représentent la majeure partie des 40 % restants du marché.
  • En 2024, les répondants à notre enquête ont déployé environ 592,8 G$ dans des stratégies de crédit privé. Ce chiffre représente une augmentation de 78 % par rapport aux 333,4 G$ déployés en 2023.
  • Sur le plan géographique, les États-Unis restent le plus grand marché du crédit privé, représentant 65 % des actifs sous gestion, mais le marché européen connaît une croissance rapide en raison de sa forte proposition de valeur relative et d’un regain d’intérêt à l’échelle continentale pour les investissements dans les domaines de l’énergie, des transports, des infrastructures numériques et de la défense.
  • La concurrence entre les marchés du crédit privé et des prêts syndiqués à grande échelle (« BSL, sigle en anglais ») continue d’être un facteur clé de la fixation des prix et des conditions de prêt, même si la pression concurrentielle devrait s’atténuer.
  • 76 % des capitaux du crédit privé proviennent d’investisseurs institutionnels. La participation des particuliers a considérablement augmenté au cours de la dernière décennie pour atteindre environ 24 % de la base d’investisseurs du crédit privé et devrait continuer à croître.
  • La collecte de fonds pour le crédit privé en 2025 a été forte, les investisseurs continuant à apprécier le rendement ajusté au risque, les faibles taux de dispersion entre les gestionnaires et le profil de distribution de cette classe d’actifs.

Des structures de fonds stables et résilientes

  • Les niveaux d’endettement dans le crédit privé restent modestes. Nous estimons que l’endettement total des répondants à notre enquête représente environ 32 % de leurs actifs sous gestion nets dans le crédit privé.
  • L’endettement moyen pondéré des fonds de prêt aux entreprises les plus importants ou phares des répondants à l’enquête représente environ 43 % de la valeur liquidative.
  • 37 % des fonds de prêt aux entreprises les plus importants ou phares des répondants à l’enquête ne sont pas endettés, tandis que près de 87 % des fonds fonctionnent soit sans endettement, soit avec un effet de levier inférieur à 100 % de la valeur liquidative.
  • Les banques restent les principaux fournisseurs de financement des fonds de crédit privé, mais les nouveaux entrants sur le marché ont accru la concurrence et amélioré les conditions d’emprunt pour les emprunteurs.
  • 80 % des capitaux engagés dans le crédit privé recensés dans notre enquête sont détenus dans des structures fermées. Les fonds de crédit privé qui offrent un certain degré de liquidité aux investisseurs utilisent des outils de gestion de la liquidité afin de garantir que la liquidité disponible reste conforme au profil de liquidité sous-jacent des actifs de crédit privé et à la stratégie du fonds.

Les indicateurs clés reflètent la qualité de crédit stable des investissements et le financement prudent

  • Les taux de créances douteuses pour les principaux fonds de prêts aux entreprises étudiés s’élevaient en moyenne à 2,2 % pour les fonds de prêts aux entreprises et à 1,8 % sur la base des actifs sous gestion pondérés. Seuls 10 % des répondants ont déclaré des taux de créances douteuses supérieurs à 5 %.
  • Malgré l’augmentation des tensions sur les portefeuilles ces dernières années, les principaux indicateurs de crédit sont restés stables en 2024. D’autres indicateurs couramment utilisés pour mesurer les défauts de paiement et les tensions sur les portefeuilles sont également en baisse par rapport à leurs récents sommets, même s’ils restent légèrement supérieurs aux moyennes historiques.
  • Seuls 10 % des répondants ont déclaré des ratios prêt/valeur dans la fourchette la plus élevée de 60 à 70 %, et 17 % des entreprises financées par les répondants à l’enquête avaient des multiples dette nette/EBITDA supérieurs à 6x.
  • La baisse des taux d’intérêt et l’amélioration des perspectives pour les secteurs clés des économies américaine et européenne devraient atténuer les tensions sur les portefeuilles et les défauts de paiement futurs.
  • La documentation des prêts est affectée par les pressions à la baisse sur les conditions de prêt, en particulier aux États-Unis.

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