Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 30 Apr 2025 15:04:48 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Dissolution de fonds BMO https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/dissolution-de-fonds-bmo/ Wed, 30 Apr 2025 15:04:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106893 PRODUITS – Trois fonds seront supprimés en juillet.

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BMO Investissements annonce la dissolution de trois fonds d’investissement BMO de la Bourse Cboe Canada aux alentours du 11 juillet 2025.

Il s’agit ainsi :

  • du BMO ARK Fonds révolution génomique (ARKG)
  • du BMO ARK Fonds innovation (ARKK)
  • et du BMO ARK Fonds Internet nouvelle génération (ARKW)

BMO n’accepte plus de souscriptions directes de parts pour ces fonds depuis le 16 avril. À la date de dissolution, toutes les parts encore détenues seront obligatoirement rachetées.

D’ici là, BMO convertira les portefeuilles de chaque fonds dissous en liquidités. Les actifs restants à la date de dissolution seront redistribués au prorata entre les porteurs de part, une fois que les dettes et les obligations du fonds seront acquittées.

BMO compte retirer les parts de la série FNB des fonds dissous de la cote de Cboe Canada vers le 7 juillet 2025. Jusqu’à cette date, les parts des fonds ARKG, ARKK et ARKW resteront cotées et négociables sur Cboe Canada.

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L’AMF impliquée dans une action concertée pour lutter contre la fraude https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/lamf-impliquee-dans-une-action-concertee-pour-lutter-contre-la-fraude/ Wed, 30 Apr 2025 15:04:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106933 Le projet Avalanche impliquait plusieurs régulateurs et services de police.

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Les 11 et 12 mars derniers, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a été partie prenante au projet Avalanche, une action concertée visant à lutter contre la fraude liée à l’investissement dans les cryptoactifs.

L’objectif du projet Avalanche visait à perturber et à prévenir la fraude liée à l’investissement dans les cryptoactifs à l’échelle canadienne et internationale. L’opération portait plus précisément sur l’hameçonnage par consentement, qui est souvent relié à la fraude connue sous le nom de pig butchering.

L’opération, mise sur pied par la BC Securities Commission (BCSC) a réuni des experts et enquêteurs de l’Alberta Securities Commission, de l’AMF, de la BCSC, de la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario, des services de police de Delta et de Vancouver, de la Gendarmerie royale du Canada et des services secrets américains. Leur objectif consistait à identifier des portefeuilles de cryptos canadiens piratés par des fraudeurs ; informer les victimes détentrices de ces portefeuilles ; et accompagner celles-ci pour tenter de récupérer leurs cryptos et prévenir des dommages supplémentaires.

Au total, 89 victimes ont été contactées et soutenues par téléphone ou par courriel. Les portefeuilles identifiés lors de l’opération avaient déjà été vidés de leurs cryptoactifs pour une valeur estimée à 4,3 millions de dollars. « En intervenant rapidement et au bon moment, l’AMF et ses partenaires ont ainsi pu prévenir des pertes additionnelles, puisque plusieurs victimes s’apprêtaient à investir de nouveau dans leurs portefeuilles piratés », indique le régulateur, dans un communiqué.

La prudence toujours de mise

L’AMF rappelle que les fraudes à l’investissement dans les cryptoactifs sont de plus en plus sophistiquées. À partir de l’étranger, les fraudeurs diffusent des publicités manipulatrices sur les médias sociaux et des sites Web d’apparence professionnelle, selon l’un des scénarios parmi les plus répandus. Ils utilisent aussi des technologies de plus en plus complexes pour tromper leurs cibles, comme l’hypertrucage, ou deepfake.

« Dans le cas de l’hameçonnage par consentement, la victime approuve de fausses requêtes très réalistes et accorde l’accès à son portefeuille de cryptoactifs à des fraudeurs. Ceux-ci sont alors en mesure de s’approprier et de déplacer les cryptos qui s’y trouvent », prévint l’AMF.

Le régulateur recommande la plus grande vigilance et invite les investisseurs et les professionnels de l’industrie à se renseigner sur les fraudes à l’investissement dans les cryptoactifs. L’AMF rappelle également l’importance de partager ces connaissances avec les proches, particulièrement ceux pourraient être vulnérables à la fraude, afin de les aider à se protéger.

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Droits de douane : emploi et croissance économique touchés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/droits-de-douane-emploi-et-croissance-economique-touches/ Wed, 30 Apr 2025 10:19:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107009 Prévient Deloitte.

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Les dernières perspectives économiques de Deloitte prévoient une intensification des effets des droits de douane dans les mois à venir, à mesure que s’estompe le coup de pouce à court terme des entreprises qui ont concentré leurs dépenses au début de l’année.

Le cabinet affirme que l’incertitude liée aux politiques commerciales et les efforts déployés par les entreprises pour recevoir des commandes avant l’entrée en vigueur des droits de douane entraîneront une forte baisse des investissements et une hausse du chômage.

L’économiste en chef de Deloitte Canada, Dawn Desjardins, affirme qu’un léger ralentissement économique est à prévoir au Canada, tandis qu’une perte d’accès au libre-échange avec les États-Unis aurait un impact plus permanent, réduisant le PIB réel canadien d’environ 3 % d’ici 2030.

Le cabinet souligne le manque de clarté quant à l’avenir, ce qui rend les prévisions à long terme difficiles. Cependant, à court terme, il prévoit une contraction du PIB canadien de 1,1 % au deuxième trimestre, puis de 0,9 % supplémentaire au troisième trimestre.

Le rapport indique que le Canada devrait encore connaître une croissance positive de 1,2 % pour l’ensemble de 2025, compte tenu de l’activité accrue en début d’année.

Cette accélération précoce de l’activité est particulièrement visible dans des secteurs comme l’investissement en machines et équipements, où Deloitte prévoit une hausse de 30 % en glissement annuel au premier trimestre, mais une baisse de 37 % au deuxième.

L’investissement global des entreprises devrait chuter de 11,5 % au deuxième trimestre, tandis que des secteurs comme la construction reculeront également.

La baisse des investissements et la prudence des entreprises entraîneront également des suppressions d’emplois.

Deloitte prévoit que le chômage culminera à 7,5 % au troisième trimestre avant de redescendre sous les 7 % l’année prochaine.

L’incertitude entourant les politiques tarifaires américaines est également à l’origine de la réaction du gouvernement libéral réélu du Canada, dirigé par Mark Carney, bien que Deloitte indique que les soutiens devraient se concentrer sur les dépenses d’infrastructure pour se préparer à l’évolution des échanges commerciaux.

On ne sait pas encore précisément dans quelle mesure ces politiques seront efficaces, mais Dawn Desjardins affirme que la croissance pourrait être plus forte que prévu en misant sur la productivité et la diversification des échanges commerciaux.

« Si nous parvenons à tirer parti de cette dynamique, l’économie canadienne pourrait bien sortir de ce choc plus forte et plus résiliente », conclut-elle.

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Risques et occasions des clients décaissant https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/risques-et-occasions-des-clients-decaissant/ Wed, 30 Apr 2025 10:18:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106226 Développer une approche multigénérationnelle est pertinent.

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Une préoccupation majeure émerge parmi les conseillers sondés à l’occasion du Pointage des courtiers multidisciplinaires 2024 et du Pointage des courtiers québécois 2024 : comment résister à l’attrition de la clientèle découlant du décès de clients retraités ? Plusieurs conseillers demandent : si mes clients meurent et que la succession est liquidée, ne vais-je pas perdre les actifs de ce client au profit des héritiers.

De telles préoccupations se dessinent en lettres majuscules à l’horizon de l’industrie financière, selon Jacen Campbell, vice-président, investissement et retraite, chez Groupe Cloutier. « Plusieurs sondages ont montré que plus de 80 % des héritiers et 90 % des veuves n’ont pas l’intention de garder le même conseiller, rapporte-t-il. C’est le risque qui me préoccupe le plus. Dans les prochains 20 ans, les conseillers peuvent perdre 80 % de leurs gros actifs et travailler comme des malades simplement pour faire du surplace. »

Ce risque réel est évitable, juge Denis Gauthier, chef de la direction de Sofistic.ai. Toute crise, fait-il ressortir, contient une occasion, et cette dernière réside dans le fait d’embrasser le changement de paradigme qui est en cours où les conseillers et leurs clients passent d’une ère d’accumulation d’actifs à une ère de décaissement.

Jacen Campbell croit de même : « Le Rotman School of Business parle d’un transfert de patrimoine de plus que 10 billions $ de 2026 à 2050 en Amérique du Nord en actifs d’investissements et en polices d’assurance. On n’aura jamais vu de telles masses d’argent changer de mains entre générations. Il faut aller où la rondelle va être. »

« L’industrie doit maintenant devenir habile dans les besoins de décaissement, insiste Denis Gauthier. Aujourd’hui, un excellent client est en décaissement. Auparavant, on avait une carte routière pour amener un client de 45 ans à 65 ans. Maintenant, la carte se déplace de 65 à 85 ans, et il y a là beaucoup de richesse. »

Cette nouvelle réalité impose aux conseillers et à leurs firmes d’ouvrir leurs perspectives, ce que Denis Gauthier appelle « une vue à 360 degrés ». Par exemple, il faut intégrer dans un cadre de gestion unique l’ensemble des actifs d’un client, pas seulement ses placements en fonds communs. Ainsi, il faut intégrer l’immobilier et avoir un plan pour en disposer au moment optimal, insiste le spécialiste. Il faut une gestion de trésorerie qui optimise décaissement et préservation du capital. Il faut une fiscalité ajustée à ces nouvelles équations. Surtout, il faut s’occuper des dettes et du passif des clients, ce que Denis Gauthier appelle « avoir des conversations en profondeur concernant les deux côtés du bilan ».

Les conseillers et leurs firmes qui vont mettre au point un cadre qui sert ces nouveaux besoins vont recruter de nouveaux clients, alors que les autres vont péricliter, prévoit Denis Gauthier. Heureusement, les technologies assistées par l’intelligence artificielle peuvent prêter main forte dans ce virage, ce que les logiciels que met au point Sofistic.ai tâchent de faire. « L’intelligence artificielle aide beaucoup dans ces fonctions, confirme Gino-Sébastian Savard, président de MICA Cabinets de services financiers, et les technologies en général augmentent l’efficacité et permettent d’épargner de l’huile de bras. »

Étendre au-delà d’une seule génération

De plus, les spécialistes à qui on a parlés s’entendent sur un impératif que tout conseiller et que toute équipe doit embrasser : une perspective « multigénération ». Un problème majeur tenaille le conseiller typique, dénonce Jacen Campbell : son marché naturel tient à des personnes qui ont environ dix ans de plus et dix ans de moins que lui, et il a constitué sa clientèle dans ce bassin restreint. Forcément, ces clients arrivent à un âge plus avancé tous en même temps et laissent planer une menace importante d’attrition d’actifs et de revenus si les liens avec les héritiers ne sont pas déjà établis.

L’élargissement de perspective commence avec un joueur crucial — et souvent oublié : la conjointe ou le conjoint. « Recruter le conjoint est un gros plus, affirme Denis Gauthier, et même si les deux conjoints ne sont pas clients, engager la collaboration de l’autre conjoint permet de faire un meilleur travail. Vaut mieux un plan de retraite, par exemple, où les deux sont participants. »

Cette ouverture vers le conjoint peut mener à la prochaine ouverture, plus cruciale encore : les enfants et, idéalement même, le réseau familial étendu des parents et amis. De façon concrète, propose Denis Gauthier, cela impose de développer une offre pour plusieurs générations, une tarification ajustée à chaque membre de la famille et, bien sûr, de recruter dans l’équipe de plus jeunes conseillers susceptibles d’aller chercher une clientèle plus jeune. Et une fois cette offre mise au point, une autre étape cruciale est de la faire connaître à ces clients existants et de les inviter à la considérer pour leurs enfants et d’autres membres de leur réseau.

Faire cette ouverture n’est pas toujours évident, reconnaît Gino-Sébastian Savard. C’est pourquoi il faut que le conseiller soit aux aguets pour « ouvrir une conversation ». Jacen Campbell voit de telles occasions surgir quand un client parle des difficultés d’endettement d’un de ses enfants ou de sa difficulté de financer l’achat de sa première maison. Le conseiller avisé proposera son aide pour gérer la dette, recommandera un courtier hypothécaire ou verra si les parents aimeraient donner une aide financière. « Le rôle du conseiller est de se positionner en tant que coach financier pour toute la famille », soumet Jacen Campbell.

Gino-Sébastian Savard propose de susciter des événements et des rencontres thématiques, « par exemple annoncer un souper-conférence avec un notaire sur le rôle du liquidateur et inviter les clients à venir avec leurs enfants. »

« Si 60 % de ma clientèle est à la retraite, mais par contre, si j’ai un lien avec les enfants, la transition générationnelle peut être une occasion de croissance par la vente de nouveaux produits d’assurance et d’investissement, mais aussi par des actifs déjà dans la famille, soumet Jacen Campbell. Par exemple, la relance de l’accumulation du capital par la liquidation d’immeubles. »

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Est-ce possible de s’auto-motiver ? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/sara-gilbert/est-ce-possible-de-sauto-motiver/ Wed, 30 Apr 2025 10:18:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106995 ZONE EXPERTS — Les derniers mois n’ont épargné personne : marchés volatils, tensions géopolitiques, inquiétudes chez les clients.

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Dans ce contexte, nombreux sont les conseillers qui ressentent une baisse d’énergie — et par conséquent, de motivation. Pourtant, comme entrepreneur, retrouver et cultiver sa motivation n’est pas simplement un luxe : c’est une responsabilité professionnelle. Être aligné, énergisé, présent est essentiel non seulement pour notre propre bien-être, mais aussi pour être le pilier sur lequel nos clients et nos équipes peuvent s’appuyer.

Face à ces défis, une question devient centrale : Est-il réellement possible de s’auto-motiver ?

Plus précisément, est-il possible de retrouver et surtout de maintenir, sa motivation dans des environnements aussi exigeants ?

Comment savoir si nous avons perdu notre motivation ?

La perte de motivation ne se manifeste pas toujours de manière évidente. Voici quelques signes subtils qui méritent notre attention :

  • Est-ce que je ressens plus souvent une obligation qu’une motivation dans mon travail quotidien ?
  • Est-ce que je reporte des suivis importants malgré leur alignement avec mes objectifs ?
  • Est-ce que les succès d’affaires, l’atteinte de mes objectifs, ne génèrent plus l’enthousiasme qu’ils suscitaient auparavant ?
  • Est-ce que je me surprends à me concentrer davantage sur ce qui ne fonctionne pas que sur ce que je peux améliorer ?

Si ces questions résonnent, c’est peut-être le signe qu’un réalignement est nécessaire.

Ce que la recherche nous apprend sur la motivation

Commençons par nous rassurer : nous sommes biologiquement et psychologiquement équipés pour nous auto-motiver.

Des recherches montrent que nous sous-estimons notre propre capacité à nous auto-motiver. Cette motivation durable repose sur trois piliers fondamentaux :

  • L’autonomie : le besoin de se sentir libre et acteur de ses choix
  • La compétence : le besoin de se sentir efficace et capable
  • L’appartenance sociale : le besoin de se sentir connecté aux autres

Lorsque ces trois besoins sont nourris, la motivation se maintient, même en période de turbulence.

Pourquoi perd-on sa motivation ?

Dans notre réalité professionnelle, ces piliers peuvent être fragilisés :

  • L’autonomie : peut sembler réduite lorsque les marchés imposent leur rythme, on ne contrôle ni les marchés, ni la politique.
  • La compétence: parfois les clients s’attendent à ce que vous ayez une boule de cristal pour prédire l’avenir avec certitude — cette pression irréaliste peut éroder le sentiment de compétence.
  • L’appartenance : peut s’effriter dans des environnements plus isolés, en virtuel ou sous tension.

À cela s’ajoute un biais naturel : l’aversion aux pertes. Nous ressentons les pertes deux fois plus intensément que les gains. Si nous ne réajustons pas notre perspective, ce biais peut amplifier la démotivation — ouvrant la porte à un vortex descendant.

Comment raviver sa motivation au quotidien ?

Heureusement, il existe des stratégies concrètes pour raviver son énergie intérieure.

Deux fondamentaux restent essentiels :

  • Reconnecter avec son « pourquoi » : Retrouver la mission qui nous anime
  • Fragmenter ses objectifs : Découper ses objectifs en petits buts atteignables pour activer le sentiment de progression.

Au-delà des stratégies classiques : un coffre à outils de coach

Voici quelques stratégies additionnelles que j’ai partagées avec mes clients en coaching privé récemment :

  • Se concentrer sur les éléments du travail qui génèrent du plaisir : lorsqu’on a du plaisir, on a plus d’énergie. Plus d’énergie signifie plus d’actions. Plus d’actions mènent à plus de résultats.
  • Mettre en place des standards au lieu d’objectifs : nos standards (de qualité, de constance), plutôt que des objectifs de quantité, nous alignent avec notre intégrité personnelle et professionnelle.
  • Se concentrer sur l’action plutôt que le résultat : valoriser l’action (appels, suivis) plutôt que juger uniquement les résultats obtenus. Ceci renforce notre sentiment d’autonomie.
  • Célébrer: clairement nous n’avons pas assez de plaisir dans la vie ! Célébrez vos actions — une action célébrée enclenche une autre action à célébrer !
  • Utiliser la causalité intentionnelle : le cerveau fonctionne naturellement en causalité — « si je fais X, alors j’aurai Y ». Utilisez ce modèle mental pour faire le lien entre l’action à faire et le résultat désiré (ceci nous reconnecte aussi au sens). Par exemple : « Si je fais cet appel aujourd’hui, alors je contribue à la sécurité financière de mes clients. »
  • Donner des conseils : offrir un conseil à quelqu’un augmente notre propre motivation à agir (nous sommes toujours meilleurs à donner des conseils aux autres qu’à nous même ! Vous serez surpris de vos idées de génie !)
  • Regarder en arrière pour aller de l’avant : le momentum se bâtit en regardant ce que nous avons accompli — c’est également là que naît la fierté. Prenez un moment pour faire la liste de ce que vous avez accompli cette semaine, ce mois-ci et/ou depuis le début de l’année. Vous serez énergisé pour la suite.

Motivation : un actif qu’on peut cultiver

L’auto-motivation est une discipline consciente, une responsabilité envers soi-même et envers ceux que l’on sert. Selon Ayelet Fishbach, l’autrice du livre GET IT DONE: Surprising Lessons from the Science of Motivation, c’est l’une des principales caractéristiques qui distinguent les personnes performantes des autres.

Et comme pour tout investissement judicieux — la diversification est clé.

Diversifiez vos stratégies, je vous en ai présenté plusieurs ici. Expérimentez, ajustez, jusqu’à trouver votre propre méthode pour alimenter votre motivation de manière durable.

Pour vous, pour votre pratique d’affaires, pour vos clients.

Vos retours m’apportent toujours un immense plaisir ! Vous pouvez me rejoindre sur LinkedIn, Facebook, YouTube, Instagram, ou écrivez-moi par courriel.

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Des réactions positives face aux résultats des élections https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/des-reactions-positives-face-aux-resultats-des-elections/ Wed, 30 Apr 2025 10:03:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107000 Plusieurs associations rappellent toutefois les promesses électorales.

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Si les associations et groupes d’intérêts accueillent favorablement l’élection de Mark Carney et félicitent les députés élus pour leur victoire, la plupart rappellent les promesses faites lors de la campagne ou sur celles contenues dans la plateforme des libéraux.

La crise de l’habitation : une urgence à adresser

Ainsi l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) rappelle l’urgence de la crise de l’habitation.

« Le nouveau gouvernement devra, d’ici 2030, se donner comme objectif de tout mettre en œuvre pour construire, au Québec seulement, les 1,2 million de logements manquants pour rétablir l’abordabilité. Et 2030, c’est demain. Il aura donc une tâche colossale et devra se doter de moyens ambitieux. L’APCHQ sera une alliée stratégique et déterminée pour l’aider à relever ce défi », souligne Maxime Rodrigue, président-directeur général de l’APCHQ.

L’Association se réjouit toutefois des engagements pris par l’équipe libérale en matière d’habitation notamment :

  • L’augmentation de l’activité dans la construction résidentielle, avec l’objectif de construire 500 000 nouveaux logements par an ;
  • L’élimination de la taxe sur les produits et services (TPS) à l’achat d’une première propriété d’une valeur allant jusqu’à 1 million de dollars ;
  • L’accélération des processus d’approbation afin de réduire la bureaucratie, les restrictions de zonage et les autres formalités ;
  • La stimulation d’une nouvelle industrie de la construction, axée sur l’innovation.

L’APCHQ assure qu’elle suivra de près la réalisation de ces engagements.

Soutenir les PME face aux tarifs

La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) s’engage à travailler de concert avec le nouveau gouvernement, notamment pour soutenir les PME face aux répercussions de la guerre commerciale.

« Nous sommes heureux que le premier ministre Mark Carney et le chef de l’opposition Pierre Poilievre se soient engagés à travailler ensemble pour faire face à la menace des tarifs douaniers américains. Maintenant que nous avons une certaine stabilité politique, le gouvernement doit se concentrer sur la réduction des taxes, des impôts et de la paperasserie. La confiance des PME a atteint un creux historique, et la FCEI prévoit un deuxième trimestre extrêmement difficile pour l’économie canadienne. Il faut de toute urgence adopter des mesures qui encourageront l’investissement et aideront les PME à diversifier leurs marchés et leurs fournisseurs. Il faut rapidement retrouver le chemin de la certitude économique pour permettre aux entreprises de se développer à leur pleine mesure », affirme Jasmin Guénette, vice-président des Affaires nationales à la FCEI.

La FCEI demande encore une fois que les promesses des libéraux soient maintenues, notamment que :

  • l’argent perçu des contre-tarifs canadiens soit rapidement acheminé aux PME impactées par la guerre commerciale ;
  • le plafond de l’exonération cumulative des gains en capital soit bien augmenté à 1,25 M$ et que l’incitatif aux entrepreneurs canadiens, qui vise à réduire l’impôt sur une somme allant jusqu’à 2 M$ de gains en capital lors de la vente d’une entreprise soit mis en place  ;
  • le taux fédéral d’imposition des petites entreprises passe de 9 % à 0 % pour l’avenir prévisible ;

Mais également que le nouveau gouvernement :

  • travaille avec les provinces pour profiter de l’intérêt actuel à éliminer les obstacles au commerce intérieur en adoptant la politique de la reconnaissance mutuelle ;
  • autorise la passation en charges immédiate pour toutes les dépenses d’investissement, pour toutes les entreprises, et ce, dans tous les secteurs ;
  • réduise le taux de cotisation à l’assurance-emploi pour les petits employeurs au même taux que celui des employés ;
  • adopte une loi pour éliminer officiellement la taxe carbone, rendre non imposable la remise sur le carbone, destinée aux PME comme promis, et retourner aux PME les 500 M$ de remises restants pour 2024-2025.

« Les PME attendent du nouveau gouvernement qu’il tienne ses promesses de campagne, notamment sur l’abandon de l’augmentation du taux d’inclusion des gains en capital, l’élimination de la taxe carbone pour les consommateurs et la réduction des obstacles au commerce interprovincial. La FCEI est prête à travailler avec tous les élus pour concrétiser ces promesses », ajoute Christina Santini, directrice des Affaires nationales à la FCEI.

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GPTD lance un nouveau portefeuille FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/gptd-lance-un-nouveau-portefeuille-fnb/ Tue, 29 Apr 2025 11:05:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106809 PRODUITS – Celui-ci est conçu pour les investisseurs qui cherchent des moyens peu coûteux d’investir.

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Gestion de Placements TD (GPTD) enrichit sa gamme de portefeuilles de fonds négociés en Bourse (FNB) à faible coût en lançant le Portefeuille FNB d’actions TD, destiné aux investisseurs cherchant un moyen efficace et peu coûteux d’investir.

Conçu pour une croissance du capital à long terme, ce portefeuille investit principalement dans des parts d’autres FNB axés sur les actions en mettant l’accent sur ceux qui ont un plus grand potentiel de croissance du capital Il est disponible à la Bourse de Toronto depuis le 15 avril dernier.

Il offre ainsi aux investisseurs un moyen de bâtir un portefeuille diversifié par l’offre d’une solution de placement à base d’actions tout-en-un et pratique. Peu coûteuse, cette solution intègre une répartition stratégique de l’actif ainsi qu’un rééquilibrage régulier du portefeuille. De plus elle offre une exposition maximale aux actions, ce qui peut générer un potentiel de rendement accru à long terme.

« Le contexte de placement évolue et les investisseurs d’aujourd’hui sont à la recherche de solutions simples, commodes et efficaces qui répondent à leurs besoins changeants. Le Portefeuille FNB d’actions TD a été conçu précisément dans ce but. Nous croyons que cette nouvelle solution est la clé pour répondre aux besoins diversifiés des investisseurs modernes », souligne David Sykes, premier vice-président et chef des placements, GPTD.

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Comment ajouter de la valeur https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/comment-ajouter-de-la-valeur/ Tue, 29 Apr 2025 11:05:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106704 DÉVELOPPEMENT – Quatre manières de penser à adopter.

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La valeur ajoutée, c’est ce « plus » qui justifie la relation, fidélise le client et distingue un professionnel d’un simple outil numérique ou d’un robot-conseiller. Cela va au-delà de l’action de simplement répondre à une demande. Il s’agit de résoudre le bon problème, souvent de manière inattendue, et d’obtenir un résultat supérieur à celui escompté, indiquent Hedi Grant et Shawn McCann dans un article décrivant des types de réflexion essentiels pour diriger, paru dans Harvard Business Review.

Ce type de solution ne découle pas de notre pensée quotidienne, mais de quatre formes de raisonnement bien précises : la pensée experte, critique, stratégique et systémique, signalent les auteurs de l’article, une psychologue sociale et un chercheur chez EY spécialisés en innovation.

Ces compétences figurent sur la liste des incontournables du leadership moderne, affirment les experts. Et pour cause : dans un monde incertain, complexe et rapide, les leaders doivent faire bien plus que réagir efficacement. Ils doivent penser autrement, tout en outillant leurs équipes pour en faire autant.

Le hic ? Ces notions sont souvent mal définies et mal appliquées. Ce que beaucoup appellent « pensée critique », par exemple, relève parfois d’un simple jugement flou sur les capacités d’un collègue. Or, ces quatre types de pensée sont bien distincts. Elles répondent à des défis spécifiques, reposent sur des mécanismes différents, et doivent être activées selon le contexte.

La pensée experte : pour une réponse rapide

La pensée experte s’appuie sur des années de pratique et une maîtrise approfondie d’un domaine. L’expert reconnaît rapidement des schémas familiers et agit avec efficacité, en mobilisant des raccourcis mentaux qui échappent au novice.

Dans les entreprises, c’est ce que l’on valorise au quotidien : la capacité d’un professionnel à livrer des résultats rapides et fiables dans son domaine. Mais attention : être expert en un domaine ne signifie pas l’être dans un autre, et ce type de pensée atteint vite ses limites face à des problèmes nouveaux ou ambigus.

Quand l’utiliser ? Lorsqu’un problème nécessite une réponse rapide, fondée sur des règles bien établies.

La pensée critique : remettre en question les évidences

La pensée critique consiste à mettre sur pause le pilotage automatique de la pensée experte pour remettre en question les hypothèses sous-jacentes. Elle pousse à interroger la qualité et la validité des informations, à adopter d’autres perspectives et à reformuler les problèmes. L’une de ses techniques les plus puissantes : le reframing, ou recadrage, consiste à s’assurer que l’on répond au bon enjeu. Par exemple, plutôt que d’ajouter des routes pour désengorger la circulation, on peut se demander comment réduire le nombre de voitures.

Quand l’utiliser ? Quand les solutions classiques échouent, que les symptômes d’un problème reviennent, ou que les experts sont en désaccord.

La pensée stratégique : pour les décisions importantes

Souvent confondue avec la rigueur analytique, la pensée stratégique est avant tout une pensée imaginative. Elle invite à explorer le « et si… », à envisager les conséquences à long terme, et à se projeter dans l’avenir de son organisation ou de son secteur. C’est la capacité à anticiper les mutations et à façonner l’avenir plutôt qu’à le subir.

Quand l’utiliser ? Lorsqu’il s’agit de prendre des décisions importantes ou de redéfinir son positionnement à long terme.

La pensée systémique : voir les interconnexions

La pensée systémique permet de comprendre comment les éléments d’un système interagissent. Elle est indispensable pour naviguer dans la complexité et éviter les solutions qui génèrent de nouveaux problèmes ailleurs. Elle aide à repérer les effets indirects, les interdépendances, voire les propriétés émergentes.

Quand l’utiliser ? Quand la situation implique de multiples parties prenantes ou que les solutions ont des effets collatéraux.

Pour illustrer le propos, les auteurs suggèrent d’imaginer un immeuble dont les locataires se plaignent d’un ascenseur trop lent. L’expert fera venir un technicien pour diagnostiquer et réparer. Le penseur critique se demandera si le vrai problème n’est pas ailleurs (l’ennui dans le hall, par exemple). Le penseur stratégique envisagera des améliorations qui attireraient une nouvelle clientèle. Le penseur systémique, lui, analysera l’usage de l’ascenseur dans son ensemble : qui l’utilise, quand, pourquoi, et comment cela s’inscrit dans l’écosystème du bâtiment et du quartier.

Ces quatre types de pensée ne s’acquièrent pas naturellement. Ils doivent être pratiqués de manière délibérée, insistent les auteurs. L’intelligence artificielle peut jouer un rôle en aidant à poser les bonnes questions, visualiser des systèmes ou explorer des scénarios. Elle ne remplace pas l’effort humain de réflexion.

Pour créer de la valeur ajoutée, les auteurs recommandent de non seulement adopter ces approches, mais aussi de les enseigner à ses équipes, afin de créer une culture capable de générer des solutions innovantes et durables en toutes circonstances.

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Ninepoint recrute chez AGF https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/ninepoint-recrute-chez-agf/ Tue, 29 Apr 2025 11:05:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106845 NOUVELLES DU MONDE – Un nouveau gestionnaire se joint à son équipe.

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Après plus de 11 ans chez Placements AGF, Samarjit (Sam) Mitter rejoint l’équipe de gestionnaires de la société Partenaires Ninepoint LP.

Sam Mitter compte plus de 25 ans d’expérience dans le secteur des placements, notamment dans la gestion de portefeuilles d’actions sur les marchés américains et mondiaux. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, qu’il occupera en mai prochain, son mandat sera d’élargir la plateforme de placements en actions de Ninepoint ainsi que de lancer de nouveaux mandats.

Chez Placements AGF, il gérait le Fonds É.-U. petite et moyenne capitalisation AGF, qui a été le fonds le plus rémunérateur de sa catégorie en 2024. Il a également fait partie intégrante de l’équipe de croissance d’AGF, occupant les fonctions de gestionnaire de portefeuille associé et de cogestionnaire du Fonds Sélect mondial AGF et du Fonds É.-U. grande capitalisation AGF, sous la direction du gestionnaire principal, Tony Genua, de 2014 à 2025.

« Nous sommes ravis d’accueillir Sam au sein de Ninepoint, alors que nous continuons à veiller à la croissance de notre équipe de placement et à élargir notre plateforme, assure John Wilson, codirecteur général et associé directeur chez Partenaires Ninepoint. Sa vaste expérience et son historique avéré en matière de sélection d’actions, tant mondiales qu’américaines, nous aideront à améliorer l’offre de produits de notre société, alors que nous nous efforçons d’offrir à nos clients des solutions génératrices d’alpha et gérées activement »

Sam Mitter est diplômé d’un MBA de l’université de Santa Clara, Santa Clara, Californie, et d’un baccalauréat ès sciences du Culver-Stockton College, Canton, Missouri.

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Mark Carney tentera de représenter tous les Canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/mark-carney-tentera-de-representer-tous-les-canadiens/ Tue, 29 Apr 2025 11:00:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106977 Alors qu’on ignore encore si le gouvernement sera majoritaire ou non.

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Le premier ministre libéral Mark Carney a soutenu qu’il gouvernera pour tous les Canadiens au petit matin mardi, alors que les électeurs ont octroyé un quatrième mandat consécutif au Parti libéral.

La stabilité du gouvernement se jouera sur une poignée de sièges qui étaient trop serrés pour être déterminés au moment d’écrire ces lignes. Il semblait toutefois très probable que Mark Carney devra travailler avec les autres partis pour rester au pouvoir.

Devant ses partisans à Ottawa, le chef libéral s’est engagé à « faire de son mieux » pour représenter tous les citoyens, peu importe où ils habitent, quelle langue ils parlent ou pour quel parti ils ont voté.

Il a aussi remercié les Québécois pour leur confiance. « La langue française, la culture québécoise, sont au cœur de l’identité canadienne. Elles définissent le pays que j’aime tant, et je vais les défendre sans relâche », a-t-il soutenu.

Au terme d’une campagne électorale de 36 jours monopolisée par la guerre commerciale avec les États-Unis, Mark Carney a réitéré son engagement à défendre les intérêts des Canadiens devant les menaces du président Donald Trump.

« Lorsque je m’assiérai avec le président Trump, ce sera pour discuter de la future relation économique et de sécurité entre deux nations souveraines. Et ce sera en sachant parfaitement que nous avons beaucoup, beaucoup d’autres options que les États-Unis pour construire la prospérité pour tous les Canadiens », a dit Mark Carney, en anglais.

Vers 2 h dans la nuit de mardi, le Parti libéral était en voie d’obtenir 167 sièges, le Parti conservateur 145 sièges, le Bloc québécois 23 sièges, le Nouveau Parti démocratique (NPD) sept sièges et le Parti vert un siège.

Le chef du NPD, Jagmeet Singh, a annoncé sa démission vers 1 h au petit matin, en concédant la victoire dans sa circonscription de Burnaby-Centre, en Colombie-Britannique.

Si Mark Carney a été élu dans la circonscription de Nepean, dans la région d’Ottawa, le sort du chef du Parti conservateur, Pierre Poilievre, était incertain. Au moment d’écrire ces lignes, le candidat libéral Bruce Fanjoy était toujours en avance sur le chef conservateur dans sa circonscription de Carleton, en Ontario.

S’exprimant devant ses partisans à Ottawa, Pierre Poilievre a soutenu qu’il continuera de se battre. Il s’est réjoui que les conservateurs aient réussi à rafler une vingtaine de sièges supplémentaires et d’avoir donné aux libéraux un mandat « minoritaire ».

Le Parti conservateur affichait une forte présence en Colombie-Britannique, en Alberta et en Saskatchewan, en plus d’être en voie d’obtenir plusieurs circonscriptions en Ontario, au cours de la nuit.

Du côté du NPD, Jagmeet Singh a soutenu que d’avoir représenté les citoyens de Burnaby-Centre avait été « l’honneur de sa vie ».

Au Québec, le seul député néo-démocrate, Alexandre Boulerice, conserve son siège dans Rosemont—La Petite-Patrie. La députée du NPD Leah Gazan a aussi été réélue dans Winnipeg-Centre, tout comme Heather McPherson dans Edmonton Strathcona.

Des gains pour les libéraux au Québec

Les libéraux ont fait des gains importants au Québec, et plusieurs candidats du parti ont été réélus.

Le ministre des Finances, François-Philippe Champagne, a été réélu dans Saint-Maurice–Champlain. La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, garde sa circonscription d’Ahuntsic-Cartierville, tout comme la ministre des Anciens Combattants, Élisabeth Brière, dans Sherbrooke.

Steven Guilbeault, ministre de la Culture et de l’Identité canadiennes, est réélu dans Laurier-Sainte-Marie, ainsi que le ministre de l’Emploi et des Familles, Steven MacKinnon, dans Gatineau.

Le député libéral Jean-Yves Duclos a pour sa part regagné son siège dans Québec-Centre. Toujours dans les rangs libéraux, la porte-parole du groupe PolySeSouvient et survivante du massacre de l’École Polytechnique, Nathalie Provost, a été élue dans Châteauguay—Les Jardins-de-Napierville.

Les libéraux ont maintenu leur présence dans la circonscription de l’ancien premier ministre Justin Trudeau, Papineau, grâce à l’élection de Marjorie Michel.

Plusieurs ministres libéraux ont aussi été réélus en dehors du Québec.

En Ontario, le ministre de la Défense nationale, Bill Blair, dans Scarborough-Sud-Ouest ; la ministre des Transports, Chrystia Freeland, dans University—Rosedale ; la ministre des Services aux Autochtones, Patty Hajdu, dans Thunder Bay—Supérieur-Nord ; ainsi que le ministre de la Justice et ministre des Relations Couronne-Autochtones, Gary Anandasangaree, ont conservé leur siège.

Le Bloc perd des sièges

À 1 h du matin, le Bloc avait remporté 20 circonscriptions et était en avance dans trois autres, soit 10 de moins que les 33 sièges qu’il comptait à la dissolution de la Chambre.

Sur scène devant ses partisans à Montréal, le chef du Bloc, Yves-François Blanchet, a dit que ses sympathisants ont retenu une vague « avec leurs mains ».

« Il se pourrait que dans l’histoire prochaine du Québec et du Canada, les enjeux que nous avons identifiés ne deviennent résolument incontournables pour le gouvernement du Canada. Il se pourrait que dans une soirée complexe et mouvementée, le poids de la députation du Bloc québécois ne soit extraordinairement important dans la composition du prochain Parlement », a soutenu M. Blanchet, qui a conservé son siège dans Beloeil–Chambly.

Parmi les députés du Bloc à avoir regagné leur siège, on compte Gabriel Ste-Marie dans Joliette, Louis Plamondon dans Bécancour—Nicolet—Saurel, Alexis-Brunelle Duceppe dans Lac-Saint-Jean et Mario Simard dans Jonquière.

Le nouveau venu bloquiste Alexis Deschênes a battu la députée libérale Diane Lebouthillier dans Gaspésie–Les Îles-de-la-Madeleine–Listuguj.

L’ancien responsable de campagne chez Greenpeace Canada, Patrick Bonin, est aussi entré dans les rangs du Bloc grâce à son élection dans Repentigny.

Pedneault perd, May reste 

Le Parti vert du Canada aura seulement réussi à obtenir un siège.

Le co-chef du Parti vert, Jonathan Pedneault, a perdu la course dans la circonscription d’Outremont, au profit de la ministre de l’Immigration, Rachel Bendayan.

La co-cheffe des verts, Elizabeth May, conserve cependant son siège dans Saanich–Gulf Islands, en Colombie-Britannique.

Lors d’un rassemblement à Victoria, elle a remercié son équipe, et s’est dite triste que son co-chef n’ait pas réussi à se faire élire.

« Mais c’était presque garanti que nous n’allions pas pouvoir faire une percée au Québec une fois que nous avons été exclus des débats des chefs. Et je laisse à la Cour fédérale le soin de décider si c’était moralement incorrect ou illégal », a-t-elle dit en anglais.

Élections Canada suspend le dépouillement des bulletins spéciaux

Élections Canada a décidé de suspendre le dépouillement des bulletins spéciaux jusqu’à plus tard mardi matin, alors que la course dans quelques circonscriptions reste trop serrée pour déterminer un vainqueur.

Cette décision signifie que les Canadiens ne sauront pas avant plus tard mardi si les libéraux de Mark Carney formeront un gouvernement minoritaire ou majoritaire.

Les bulletins spéciaux sont ceux qui sont transmis par la poste ou déposés aux bureaux d’Élections Canada par les électeurs ayant voté en dehors de leur circonscription.

Le dépouillement reprendra à 9 h 30, heure de l’Est.

L’une des circonscriptions les plus disputées était celle du chef conservateur, Pierre Poilievre. Tôt mardi, Pierre Poilievre était devancé par son rival libéral dans la circonscription de Carleton, à Ottawa.

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