Top 25 de l’industrie financière du Québec – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 20 Sep 2023 13:23:28 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Top 25 de l’industrie financière du Québec – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Inflation : les variations n’ont rien d’inhabituelles https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/inflation-les-variations-nont-rien-dinhabituelles/ Wed, 20 Sep 2023 13:23:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96285 Affirme la Banque du Canada.

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La sous-gouverneure de la Banque du Canada Sharon Kozicki a affirmé mardi que des fluctuations de l’inflation étaient à prévoir, après que le dernier rapport sur l’indice des prix à la consommation a montré que l’inflation annuelle avait grimpé en août pour un deuxième mois consécutif.

Statistique Canada a rapporté mardi que l’inflation avait atteint 4,0 % le mois dernier, après avoir été de 3,3 % en juillet, dans un contexte de hausse des prix de l’essence.

Dans le texte préparé d’un discours que Sharon Kozicki a prononcé à l’Université de Regina, la sous-gouverneure a donné son avis sur les nouvelles données.

« Des fluctuations de cette ampleur ne sont pas rares, et c’est une des raisons qui nous incitent à examiner les mesures de l’inflation fondamentale, lesquelles font abstraction des composantes dont les mouvements des prix sont plus volatils, pour nous faire une idée de l’inflation sous-jacente », a affirmé Sharon Kozicki dans le texte de son discours.

Elle a estimé que ces mesures montraient que l’inflation ne s’est pas beaucoup atténuée récemment.

Le vice-gouverneur s’en est également pris à l’argument selon lequel l’inflation a diminué si les frais d’intérêt hypothécaires sont exclus de son calcul. Elle a noté que même en excluant ces coûts, l’inflation sous-jacente ne semble pas beaucoup plus faible.

Les économistes réagissant au rapport sur l’inflation de mardi affirment que ces données représentent une mauvaise nouvelle pour la banque centrale, même si plusieurs s’attendent à ce que la banque centrale continue de maintenir son taux d’intérêt directeur dans un contexte où l’économie ralentit.

La Banque du Canada a choisi de laisser son taux d’intérêt directeur inchangé plus tôt ce mois-ci, après que des données récentes ont montré que l’économie s’était contractée au deuxième trimestre.

Même si la banque centrale s’est abstenue de relever son taux directeur, elle a averti que la porte était toujours ouverte à de nouvelles hausses de taux si nécessaire. Sharon Kozicki a répété ce message mardi.

« Nous sommes prêts à relever de nouveau le taux directeur si nécessaire », a-t-elle affirmé.

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«Nous sommes une industrie et un peuple forts» https://www.finance-investissement.com/edition-papier/top-25-de-lindustrie-financiere-du-quebec/nous-sommes-une-industrie-et-un-peuple-forts/ Sun, 01 Mar 2020 05:38:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64716 Sylvie Demers a souligné l'engagement de l'industrie lors du Gala du Top 25 de l'industrie financière.

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L’industrie financière du Québec peut être fière de sa contribution à l’avancement de la société québécoise.

C’est l’un des messages communiqués par les cinq lauréats du Top 25 de l’industrie financière du Québec, lors du gala au cours duquel Sylvie Demers, première vice-présidente, Réseau de succursales, et présidente, Direction du Québec, du Groupe Banque TD, a été nommée «Personnalité financière de l’année 2019».

«Je voudrais souligner l’engagement exemplaire de l’industrie financière en matière de philanthropie, de diversité et d’inclusion», a indiqué Sylvie Demers en recevant son prix.

«Soyons fiers de ce que nous faisons. Nous offrons plus de 200 000 emplois. Notre industrie donne énormément d’argent en philanthropie. Nous avons des implications énormes du côté des communautés. Ce que nous faisons très bien, ce sont des choses que nous faisons ensemble», a-t-elle ajouté.

Robert Beauregard, cofondateur et chef des placements de Gestion d’actifs Global Alpha, a aussi souligné l’empreinte des gestionnaires de portefeuille sur l’économie du Québec. «Lorsqu’une caisse de retraite établie au Québec choisit un gestionnaire québécois, c’est un choix qui va plus loin que de juste lui confier un mandat», a noté le lauréat de la catégorie Sociétés de gestion indépendante.

Robert Dumas, président et chef de la direction pour le Québec de la Financière Sun Life et gagnant de la catégorie Assureurs de personnes, a partagé son prix avec l’ensemble de ses employés.

Selon lui, le conseil financier a un impact essentiel sur la société québécoise, «mais seulement une personne sur trois a un conseiller financier», a-t-il souligné.

Denis Gauthier, premier vice-président et directeur national de Financière Banque Nationale, Gestion de Patrimoine, a abondé dans le même sens. «Nous faisons une réelle différence dans la vie des gens, et ça, c’est précieux et ça nous motive», a dit le gagnant de la catégorie Courtiers de plein exercice.

Il a d’ailleurs remercié l’ensemble de son équipe, particulièrement les conseillers de la FBN.

Gino-Sébastian Savard, président de MICA Cabinets de services financiers et lauréat de la catégorie Cabinets multidisciplinaires, a quant à lui «félicité non seulement mes confrères de la distribution indépendante, mais aussi chaque personne pour qui l’engagement à l’avancement des Québécois sur le plan financier est le pain et le beurre».

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Le Top 25 fête ses 20 ans https://www.finance-investissement.com/edition-papier/top-25-de-lindustrie-financiere-du-quebec/le-top-25-fete-ses-20-ans/ Sat, 01 Feb 2020 05:59:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64145 Finance et investissement a deux bonnes raisons de célébrer.

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D’abord, parce qu’encore une fois cette année, plusieurs gagnants du Top 25 de l’industrie financière ont, avec leur équipe, stimulé la croissance de leur entreprise. Ils ont ainsi fait rayonner le secteur financier québécois.

Ensuite, parce que Finance et Investissement a eu 20 ans en 2019 et que, cette année, nous organisons notre 20e gala du Top 25. Cela fait donc deux décennies que nous soulignons chaque année l’excellence de dirigeants de l’industrie financière et de ceux qui ont travaillé avec eux.

Nous poursuivons cette tradition en mettant en valeur notamment les réalisations de Sylvie Demers, présidente, direction du Québec, du Groupe Banque TD, et première vice-présidente du réseau de succursales dans la province, nommée gagnante de la catégorie Institutions financières à portée nationale et désignée Personnalité financière de l’année 2019 par le jury du Top 25.

Grâce à ses efforts et à ceux de son équipe, la TD a poursuivi sa croissance au Québec en 2019, avec une hausse de près de 9 % de son volume d’affaires (book of business). Celui-ci affiche une augmentation de 43 % au cours des cinq dernières années.

«Son implication tant sociétale que sur le plan de son organisation est remarquable. C’est une personne très engagée dans sa communauté», indique le jury du Top 25. Voyez en page B3 le portrait de celle qui devient la troisième femme nommée Personnalité financière de l’année.

Tout en soulignant que les 25 candidats retenus sont dignes d’éloges, le jury et l’équipe de Finance et Investissement célèbrent aussi la réussite de quatre de ces personnes qui se sont distinguées par l’excellence du dossier qu’elles ont soumis.

Robert Dumas, président et chef de la direction pour le Québec de la Financière Sun Life depuis 2014, est désigné gagnant de la catégorie Assureurs de personnes. Sous son impulsion, l’assureur a vu sa part de marché, en matière de primes directes souscrites au Québec, passer de 13,04 % en 2013 à 15,48 % en 2018. «Robert Dumas est un gestionnaire de haut calibre. Il est très engagé dans sa communauté», observe le jury. Voyez ses résultats en page B5.

Grâce à son équipe, Denis Gauthier, premier vice-président et directeur national de la Financière Banque Nationale, Gestion de patrimoine, a contribué à ce que l’actif sous gestion (ASG) de ce courtier passe de 50,8 G$ en 2014 à 70,5 G$ en 2019 au Québec. «Il démontre un engagement remarquable tant auprès des conseillères que des conseillers. Son sens de l’écoute est extraordinaire. Il a su s’entourer d’une bonne équipe», souligne le jury, qui le nomme gagnant de la catégorie Courtiers de plein exercice. Voyez ses réalisations en page B6.

Avec son frère, leurs associés et leurs équipes, Gino-Sébastian Savard, président de MICA Cabinets de services financiers, a réussi le transfert intergénérationnel de cette firme de courtage fondée par son père. De 2008 à 2019, son ASG est passé de 560 M$ à 4 G$. «Il est un entrepreneur de première classe. Très engagé dans sa communauté et dans l’industrie, il prend soin de son entourage», note le jury du Top 25, qui le nomme gagnant de la catégorie Cabinets multidisciplinaires. Lisez le texte à son sujet en page B7.

Robert Beauregard, cofondateur et chef des placements de Gestion d’actifs Global Alpha, a contribué à la croissance de sa firme spécialisée dans les sociétés à petite capitalisation. Son ASG est passé de 1,4 G$ à la fin de 2017 à 4,6 G$ en novembre 2019. Cette performance a amené le jury du Top 25 à désigner Robert Beauregard gagnant de la catégorie Sociétés de gestion indépendante. «Sa croissance, sur le plan tant de son actif sous gestion que du nombre de ses mandats, est impressionnante», indique le jury. Voyez le texte en page B8.

Par ailleurs, le jury a accordé deux mentions spéciales. L’une à Michael Sabia, président et chef de la direction de la Caisse de dépôt et placement du Québec de mars 2009 à février 2020, pour sa contribution exceptionnelle au secteur financier québécois. Voyez en page B4. L’autre à Paul Balthazard, vice-président et directeur régional, Québec, de RBC Dominion valeurs mobilières, «pour l’ensemble de ses réalisations durant sa carrière, dont la constance des résultats au fil des ans». Voyez la page B6.

Nous vous invitons aussi à lire les textes sur les finalistes faisant partie du Top 25.

L’équipe de Finance et Investissement remercie chaleureusement les membres du jury du Top 25 pour leur engagement et leur apport précieux. Un grand merci aussi à tous ceux qui ont contribué à la réalisation du Top 25 et de son gala.

Méthodologie

La sélection des 25 personnalités financières s’est faite en trois étapes. D’abord, l’équipe rédactionnelle de Finance et Investissement a dressé une liste d’une quinzaine de candidats par catégorie. Nos recherches nous ont permis de relever les nouvelles, les événements marquants et les principales données financières de leur société. Nous avons aussi demandé aux entreprises au sein desquelles les candidats travaillent de nous fournir de l’information pertinente.

Ces dossiers complets, qui incluent des grilles d’analyse qualitative et quantitative, ont été transmis au jury avant une réunion tenue en novembre 2019. Six membres du jury sur sept sont indépendants de notre groupe de presse et représentent divers secteurs de l’industrie québécoise des services financiers.

Par ailleurs, pour une première année, le groupe des membres indépendants du jury était paritaire, composé de trois hommes et de trois femmes. Lors de cette réunion, nous avons procédé à la plupart des nominations du Top 25, y compris celles des gagnants des cinq catégories.

Le choix de la Personnalité financière de l’année parmi les gagnants des catégories exige plus de réflexion et des recherches approfondies ; il s’est conclu par la confirmation d’une sélection unanime, quelques semaines plus tard, au cours d’un entretien téléphonique.

Pour être admissibles au Top 25, les candidats doivent travailler principalement au Québec et y résider. Les personnes qui exercent leurs activités dans les secteurs public ou parapublic, de l’assurance de dommages et de la réglementation ne sont pas admissibles.

Les critères de sélection tiennent compte principalement des aspects suivants : le caractère exceptionnel des réalisations du candidat en 2019 et dans les années précédentes, la croissance vigoureuse de son entreprise dans le temps, ainsi que sa contribution et son influence dans l’industrie financière.

Enfin, nous félicitons les lauréats du concours Les conseillers à l’honneur !, lequel célèbre trois représentants. Nous vous invitons à les découvrir en page 12. Bonne lecture !

L’équipe de Finance et Investissement

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Déterminée à réussir https://www.finance-investissement.com/edition-papier/top-25-de-lindustrie-financiere-du-quebec/determinee-a-reussir/ Sat, 01 Feb 2020 05:58:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64124 Top 25 2019 - Sylvie Demers carbure aux défis.

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Sylvie Demers ne cesse de gravir les échelons depuis qu’elle a commencé sa carrière au sein de la Banque TD, dès la fin de ses études en finance, il y aura bientôt 35 ans. Depuis sa nomination en 2015 à titre de présidente, direction du Québec, du Groupe Banque TD, les activités de son organisation ont connu une croissance importante dans la province.

Cette performance et son engagement social en font la lauréate du Top 25 de l’industrie financière dans la catégorie Institutions financières à portée nationale et la Personnalité financière de 2019.

Sylvie Demers a fait son entrée dans le milieu bancaire à une époque, pas si lointaine, où les femmes y étaient peu représentées. «J’ai dû attendre un bon mois avant que mes collègues masculins m’invitent à luncher avec eux», se rappelle-t-elle.

À 22 ans, elle traite des dossiers de financement d’entreprises dans une industrie, celle du textile et de la fourrure, qui est dirigée principalement par des hommes et par des anglophones.

«Mon premier client s’est empressé de communiquer avec mon supérieur pour se plaindre que j’étais beaucoup trop jeune, francophone, et surtout que j’étais une femme ! Mais je lui ai démontré que cette situation ne constituait en rien des obstacles pour bien répondre à ses besoins», souligne Sylvie Demers.

Cette anecdote en dit long sur la détermination de Sylvie Demers, qui a su alors relever ce défi et, du même coup, jeter les bases d’une carrière jalonnée de grandes réussites.

Autre atout dans sa manche : «Je n’ai jamais hésité à m’entourer de personnes ayant plus de connaissances que moi dans leur domaine d’expertise. Ce fut assurément un facteur prépondérant dans mon évolution et pour la progression de ma carrière.»

Expériences variées

Après avoir occupé plusieurs postes dans le financement des entreprises privées et publiques, elle a notamment été vice-présidente d’un réseau de succursales, ainsi que vice-présidente régionale et chef de marché auprès des Services aux clients privés, Gestion de patrimoine TD pour l’Est du Canada. Elle a même travaillé dans le secteur de l’assurance à titre de présidente, Marché de l’affinité, chez TD Assurance.

«À plusieurs occasions, mes supérieurs m’ont surprise en m’offrant des postes dans des secteurs où, la plupart du temps, je n’étais pas la plus experte. Mes employés avaient même plus d’expertise en la matière que moi !»

Les dirigeants de la TD voyaient toutefois en elle un sens aiguisé des affaires et de grandes habiletés à prendre les bonnes décisions.

«Elle a réussi à gravir tous ces échelons grâce à sa très grande détermination et à sa maîtrise des différentes activités de la Banque. Quand elle fixe des objectifs, elle s’assure aussi d’établir des mesures pour atteindre les performances visées», dit Bernard Dorval, un ancien dirigeant de la Banque TD.

Autre force : «Ma capacité à évaluer et à développer le talent des gens qui m’entourent, ainsi qu’à créer les bonnes structures organisationnelles. J’ai toujours su motiver mes équipes de travail et maximiser leurs compétences afin d’obtenir d’excellents résultats», se décrit Sylvie Demers.

Disciplinée, ayant une grande soif d’apprendre, elle est aussi très à l’écoute des clients, note Bernard Dorval.

Ses compétences l’ont d’ailleurs amenée à Toronto où elle a été vice-présidente, Initiatives stratégiques, pendant quelques années, avant de revenir au Québec en 2015 pour y prendre les rênes des activités du Groupe TD.

«Si on m’avait dit que j’occuperais ce poste un jour, je n’y aurais sûrement pas cru. Pas par manque d’ambition, mais plutôt par humilité, compte tenu de mes antécédents familiaux modestes», dit Sylvie Demers, qui a grandi à Sherbrooke et est diplômée de HEC Montréal. Son père travaillait dans l’industrie de la construction et sa mère est décédée alors qu’elle n’avait que cinq ans.

Expansion au Québec

Malgré ses 165 ans d’histoire, la TD a mis du temps avant d’avoir une présence marquante au Québec. L’arrivée de Christine Marchildon à la tête des activités québécoises, en 2004, puis la venue de Sylvie Demers qui lui a succédé, en 2015, ont changé la donne.

«Le nom TD résonne davantage dans le paysage québécois, même nos concurrents le reconnaissent», affirme Sylvie Demers, qui est aussi première vice-présidente, réseau de succursales, TD Canada Trust, pour le Québec.

Sous sa gouverne, le Groupe Banque TD a procédé à l’implantation de 180 guichets automatiques dans diverses stations-services. Ce déploiement a plus que doublé le nombre de ses points de service au Québec, qui sont passés de 165 en 2015 à plus de 350 aujourd’hui, dont 129 succursales.

Sylvie Demers n’entend pas continuer de multiplier les points de service, mais la TD souhaite élargir davantage son champ d’action. «Par exemple, un marché comme la Beauce nous intéresse, pour y ouvrir non seulement une succursale, mais aussi un bureau commercial et de gestion de patrimoine», souligne-t-elle.

Il y a une dizaine d’années, le Groupe Banque TD était principalement installé dans la région de Montréal. Aujourd’hui, il est davantage présent dans d’autres régions, comme l’Abitibi, le Saguenay-Lac-Saint-Jean et la Gaspésie.

Au Québec, la TD compte maintenant près de 1,5 million de clients dans ses différents secteurs d’activité, dont les succursales, la gestion de patrimoine, les services bancaires commerciaux et TD Assurance. Ils sont servis par 5 000 employés. De ce nombre, 330 ont été embauchés l’an dernier, dont environ 145 dans les succursales et une quinzaine en planification financière et en gestion de patrimoine.

Sylvie Demers a également rapatrié de Toronto au Québec des postes liés au marketing et aux médias sociaux afin «de mettre en place et d’assurer une gestion optimale des plateformes sociales pour la clientèle francophone».

Le vent dans les voiles

La TD a poursuivi sa croissance au Québec en 2019 grâce à une hausse de près de 9 % de son volume d’affaires (book of business), qui affiche ainsi une augmentation de 30 % sur trois ans et de 43 % au cours des cinq dernières années.

«Valeurs Mobilières TD a le vent dans les voiles et la gestion de patrimoine a grandement contribué aux résultats des dernières années. Nos services bancaires commerciaux prennent aussi de l’ampleur. Les entreprises pensent beaucoup plus qu’avant à la TD pour leurs affaires», affirme Sylvie Demers.

Par exemple, l’actif sous gestion des activités québécoises de courtage de plein exercice de la TD est passé de 6,3 G$ à 13,2 G$ de 2015 à 2019, soit une croissance annuelle composée supérieure à celle de l’actif de l’ensemble des sociétés de courtage de détail en valeurs mobilières du Québec, d’après l’Institut de la statistique du Québec. Durant la même période, les revenus annuels de ces activités sont passés de 46,2 M$ à 87,2 M$.

Pour les services bancaires commerciaux, la TD compte maintenant sept centres bancaires commerciaux au Québec abritant près de 150 employés, alors qu’elle n’avait qu’un seul centre en 2004 et moins de 100 employés. Depuis 2016, les services bancaires commerciaux de la TD ont doublé leur portefeuille de prêts et leurs parts de marché ont pratiquement doublé au Québec, indique la TD.

«Son engagement personnel dans les affaires de TD Québec change les choses. C’est quelqu’un qui est très engagé dans son organisation», soulignent les membres du jury du Top 25.

Sylvie Demers n’a toutefois pas encore atteint ses objectifs de faire passer de 7 à 10 % les parts de marché du Groupe Banque TD au Québec en matière de prêts et dépôts d’ici 2022, notamment en raison de la forte concurrence du marché. Mais elle compte bien y parvenir dans un proche avenir. «Je ne suis pas une sprinteuse, mais une marathonienne», dit-elle.

Au cours des prochaines années, elle entend mettre l’accent sur la transformation technologique du secteur bancaire, en misant sur l’intelligence artificielle, entre autres. «L’objectif est d’interagir et d’aider davantage les clients grâce aux nombreuses données que nous pouvons recueillir et analyser», précise-t-elle.

L’année dernière, la TD a d’ailleurs été reconnue comme la banque numérique la plus novatrice par le magazine Global Finance, grâce au lancement d’innovations comme TD Clari (un robot conversationnel intégré à l’application mobile de la banque), et une application de demande de prêt hypothécaire en ligne.

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Par ailleurs, Sylvie Demers n’hésite pas à prendre le taureau par les cornes en cas de problème.

Par exemple, en mars 2017, un reportage de la CBC rapportait que trois anciens employés de la Banque TD affirmaient avoir subi des pressions pour vendre des produits et services inadéquats ou non nécessaires à des clients. Elle a alors décidé d’organiser des groupes de discussion avec les employés pour prendre leur pouls et s’assurer qu’ils ne ressentent pas de telles pressions, qui sont contraires à la culture de l’institution, assurait-elle en 2017 dans un entretien avec Finance et Investissement. Appelée à faire un bilan de l’aventure, Sylvie Demers soutient que la TD au Québec n’a pas eu de plaintes de clients ni d’employés en ce sens.

Une femme engagée

L’engagement auprès de l’industrie financière et de la communauté est essentiel pour Sylvie Demers.

«Ça fait cliché, mais je trouve important de redonner au suivant. Je ne viens pas d’un milieu riche et je suis chanceuse d’avoir un emploi que j’adore et qui est très bien rémunéré.» Son engagement est d’autant plus important que «j’ai aussi un pouvoir d’influencer les choses», ajoute-t-elle.

«Son implication tant sociétale que sur le plan de son organisation est remarquable. C’est une personne très engagée dans sa communauté. C’est une leader et une mentore auprès des membres de cette communauté», indique le jury du Top 25.

En 2019, Sylvie Demers a été nommée au conseil des gouverneurs de Finance Montréal. Cela s’ajoute à son mandat de présidente du Comité du Québec de l’Association des banquiers canadiens.

Au fil des ans, elle a assumé la présidence d’honneur de diverses campagnes de collecte de fonds au profit, entre autres, du Club des petits déjeuners, de l’Hôpital Sainte-Justine et du Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman. Le cancer est une cause particulièrement chère aux yeux de Sylvie Demers, car sa mère, une soeur et un frère sont morts de cette maladie. Elle a aussi participé au Grand cabinet de financement 2012-2013 du CHUM. Depuis 2017, elle est présidente du conseil des fiduciaires de la Fondation du Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM).

«Sylvie Demers est une femme de tête et de coeur. Partout où elle est passée, elle s’est forgé une excellente réputation d’atteindre, voire de dépasser les objectifs. Au MBAM, ce genre de personnalité est essentiel et nous permet de franchir des seuils inégalés», dit Nathalie Bondil, directrice générale et conservatrice en chef du MBAM. Sylvie Demers a notamment actualisé les politiques de gouvernance de la Fondation. Tout s’est fait dans l’harmonie, note Nathalie Bondil. «C’est une leader naturelle qui écoute intelligemment et de manière constructive», précise-t-elle.

Plus récemment, Sylvie Demers a accepté la coprésidence du Cyclo-défi Enbridge contre le cancer au bénéfice du Centre du cancer Segal de l’Hôpital général juif, qui se tiendra en juillet prochain. Le plus gros défi «ne sera pas d’atteindre l’objectif fixé à 4,5 M$, mais plutôt de faire les 200 kilomètres à vélo», dit-elle avec le sourire.

Elle ne devrait pas trop s’en inquiéter, car c’est une sportive aguerrie. Elle a déjà skié sur des glaciers européens et a amorcé des descentes de montagnes par héliski. Un sérieux accident de ski (épaule, bras et côte cassés, affaissement d’un poumon) survenu il y a deux ans a toutefois ralenti ses ardeurs. Ce qui ne l’empêche pas de continuer à skier et à jouer régulièrement au golf, un autre de ses sports favoris.

«Avec l’emploi que j’ai, qui amène notamment plusieurs sorties au resto et dans des cocktails, c’est essentiel de maintenir la forme», conclut-elle.

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Finalistes Institutions financières à portée nationale https://www.finance-investissement.com/edition-papier/top-25-de-lindustrie-financiere-du-quebec/finalistes-institutions-financieres-a-portee-nationale-3/ Sat, 01 Feb 2020 05:57:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64144 Top 25 2019 - Découvrez les finalistes de la catégorie Institutions financières à portée nationale.

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Guy Cormier

Président et chef de la direction

Mouvement Desjardins

«Malgré une année difficile, il a été un gestionnaire présent, un bon communicateur et a géré la crise de manière impressionnante. De plus, le Mouvement Desjardins a connu de bons résultats.» Pour les neuf premiers mois de 2019, les excédents avant ristournes aux membres étaient de 1,66 G$ par rapport à 1,75 G$ pour la même période de 2018. Le secteur Particuliers et Entreprises a enregistré des excédents de 1,21 G$, en hausse de 28,2 % par rapport aux 943 M$ de 2018. Pour les trois premiers trimestres de 2019, les revenus totaux étaient de 15,93 G$, soit une croissance de 25 % de 2018 à 2019. De 2016 à 2018, ces excédents annuels ont connu une croissance annuelle composée de 14,6 %, pour s’établir à 2,33 G$ en 2018. De 2016 à 2018, les revenus totaux annuels ont enregistré une progression annuelle composée de 6,5 %, et se chiffraient à 17,31 G$ en 2018.

Claude Gagnon

Président, Opérations

BMO Groupe financier, Québec

«Son implication sociale est digne de mention. Il est présent dans la communauté. Il a fait beaucoup de travail pour s’attaquer à la pénurie de main-d’oeuvre, notamment en attirant de nouveaux talents et dans la formation des employés», a déclaré le jury.

Le bénéfice net annuel des activités canadiennes du secteur des Services bancaires Particuliers et entreprises se chiffrait à 2,63 G$ pour l’exercice 2019, soit une croissance de 3 % par rapport à 2018. Les revenus annuels totaux de ces activités s’élevaient à 8 G$ en 2019, en hausse de 5,2 % par rapport à 2018.

Nadine Renaud-Tinker

Présidente, Direction du Québec

RBC Banque Royale du Canada

«Elle est très engagée dans sa communauté. Elle a fait sa marque. Elle joue le rôle de leader auprès de ses équipes au Québec», a noté le jury. Au 31 octobre 2019, le volume d’affaires au Québec de la RBC affiche une croissance annuelle composée de 6,8 % sur trois ans et de 6,6 % sur cinq ans. Les actifs ont crû de 6,8 % sur un an et ont connu une hausse de 21,8 % (cumulatif) sur trois ans et de 37,8 % sur cinq ans. L’augmentation des revenus bruts des activités d’affaires a été de 5,9 % sur un an, de 26,9 % (cumulatif) sur trois ans et de 34 % sur cinq ans. Le nombre de clients de la RBC au Québec est passé de 1,35 M en 2016 à 1,8 M en 2019. Nadine Renaud-Tinker a assumé le leadership dans plusieurs présidences d’honneur et campagnes de financement majeures, notamment au sein de l’Institut de recherches cliniques de Montréal et de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec.

Louis Vachon

Président et chef de la direction

Banque Nationale du Canada

«Année après année, il maintient la Banque Nationale parmi les meneurs au Canada dans les institutions financières. Il est un champion de l’innovation et de la transformation», a noté le jury. Ce dernier souligne son implication sur le plan de la diversité, notamment en ce qui concerne la place des femmes dans la direction et au conseil d’administration. Le résultat net de la banque pour l’exercice financier 2019 est de 2,32 G$ en 2019, soit une hausse de 4 % par rapport à l’exercice 2018 et une croissance annuelle composée de 8,6 % de 2014 à 2019. Le revenu total pour 2019 s’élève à 7,43 G$, ce qui représente une augmentation de 3,7 % par rapport à 2018 et une progression annuelle composée de 6,3 % de 2014 à 2019. Le résultat net du secteur Particuliers et Entreprises était de 1,03 G$ en 2019, en hausse de 7,8 % par rapport à 2018. En 2019, la construction du nouveau siège social a débuté.

À lire aussi : Déterminée à réussir

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Michael Sabia https://www.finance-investissement.com/edition-papier/top-25-de-lindustrie-financiere-du-quebec/michael-sabia/ Sat, 01 Feb 2020 05:56:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64149 Mention spéciale du jury.

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Le jury du Top 25 de l’industrie financière du Québec souhaite rendre hommage à un dirigeant pour sa contribution exceptionnelle au secteur financier québécois.

Il est arrivé dans un contexte difficile et a été un gestionnaire extrêmement courageux.

Il a redressé la situation de la Caisse de dépôt et placement du Québec de manière spectaculaire.

Il a contribué à la positionner parmi les grandes caisses de retraite de calibre mondial.

Il a développé une méthode de gestion des risques qui semble prémunir l’organisation contre les soubresauts.

Il a travaillé de manière harmonieuse avec son conseil d’administration.

Il est aussi un bon communicateur et il a un bon sens de l’humour.

M. Sabia, bravo pour l’ensemble de vos réalisations !

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Une présence accrue au Québec https://www.finance-investissement.com/edition-papier/top-25-de-lindustrie-financiere-du-quebec/une-presence-accrue-au-quebec/ Sat, 01 Feb 2020 05:55:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64146 Top 25 2019 - Sous l'impulsion de Robert Dumas, président et chef de la direction pour le Québec de la Financière Sun Life depuis 2014, l'assureur a accru sa présence de façon marquée dans la province au cours des dernières années.

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Les chiffres sont éloquents. La part de marché de la Sun Life, en matière de primes directes souscrites au Québec, est passée de 13,04 % en 2013 à 15,48 % en 2018. Il s’agit du gain le plus important pour un assureur de personnes, d’après le «Rapport annuel sur les institutions financières» de l’Autorité des marchés financiers.

Ce gain s’explique notamment par la forte hausse des ventes annuelles en assurance vie individuelle au Québec : elles sont passées de 38,3 M$ en 2013 à 56 M$ en 2018, selon l’association de marketing et de recherche en assurance vie LIMRA.

Les ventes annuelles en assurances collectives au Québec, qui s’élevaient à 49 M$ en 2013, ont plus que doublé pour atteindre 111 M$ en 2018, selon l’organisme.

La progression la plus spectaculaire provient des régimes collectifs de retraite, secteur dans lequel la Sun Life s’est hissée en première position au Québec. Les ventes annuelles dans la province, chiffrées à 31 M$ en 2013, ont évolué dans une fourchette de 415 à 763 M$ de 2015 à 2018, selon LIMRA.

En conséquence, les actifs gérés au Québec en régimes collectifs de retraite sont passés de 4,7 G$ en 2013 à 7,7 G$ en 2018, soit une croissance annuelle composée de 10,6 %, d’après l’Institut Fraser.

Pour sa part, le nombre d’employés de la Sun Life, qui était de 1 600 en 2011, s’établit aujourd’hui à 2 200, parmi lesquels plus de 800 conseillers.

Ces résultats ont impressionné le jury du Top 25, qui note que «Robert Dumas est un gestionnaire de haut calibre, en plus d’être un gentleman des affaires très apprécié de tous ceux qui le côtoient. Très engagé dans sa communauté et dans le milieu des affaires, il est un actif précieux pour sa communauté.» Robert Dumas est le gagnant de la catégorie Assureurs de personnes.

Plus présente au Québec

L’arrivée de Robert Dumas au sein de la Sun Life – Québec, en 2012, coïncide avec la volonté de l’assureur de s’engager davantage dans la province. «Sur le plan national, la Sun Life avait compris qu’elle ne pouvait pas être plus forte au Canada sans être plus forte au Québec», indiquait-il dans un entretien avec Finance et Investissement, en 2017.

Tranquillement, mais sûrement, Robert Dumas a «modernisé» la filière québécoise de la Sun Life. Par exemple, celle-ci a misé davantage sur son réseau de courtage. Des investissements en technologie ont accru l’efficacité des conseillers. Le recours à Skype et l’usage de la signature électronique, notamment, leur permettent de gagner un temps considérable, et «d’avoir accès à un bassin de clients beaucoup plus large», selon Robert Dumas.

«À partir du moment où on n’investit plus en technologie, on est dépassé», souligne-t-il. Autre innovation : un nouveau canal de distribution, celui des courtiers indépendants, a été mis sur pied au cours de cette période. Il représente à l’heure actuelle une part importante des ventes.

Le Québec, un excellent laboratoire

Aujourd’hui, l’empreinte du Québec sur la Sun Life du Canada est indéniable. Ainsi, les activités canadiennes sont présidées depuis janvier 2018 par un Québécois, Jacques Goulet. La direction canadienne de l’entreprise compte aussi quelques gestionnaires issus du Québec, tels que Robert Dumas et Alexandre Guertin, vice-président principal et premier directeur financier.

«On avait sous-estimé combien on allait apprendre de l’expérience québécoise pour l’utiliser dans le reste du Canada. Le Québec est souvent à l’avant-garde de tous les changements au pays, notamment en matière de réglementation et de conformité», affirme Robert Dumas.

Cette volonté d’innovation caractérisant le Québec emprunte diverses formes. En 2016, par exemple, la Sun Life a inauguré un laboratoire technologique à Montréal, dans le quartier Mile-End. Elle est aussi l’un des partenaires de Luge Capital, qui investit dans des entreprises en démarrage spécialisées en technologies financières.

Par ailleurs, la performance de l’équipe de Robert Dumas a fortement contribué à la croissance des activités canadiennes de la Sun Life. Le bénéfice net de la Sun Life du Canada est passé de 1,7 G$ à 2,5 G$ de 2013 à 2018, soit une croissance annuelle composée de 8,3 %.

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L’exercice 2019 de l’assureur est toutefois moins facile. Le bénéfice net déclaré de ses activités canadiennes pour les trois premiers trimestres s’est élevé à 608 M$, comparativement à 846 M$ pour la période correspondante en 2018.

Robert Dumas voit dans cette baisse une occasion d’adapter la stratégie afin de demeurer pertinent dans un contexte où les taux d’intérêt persistent à rester bas.

«Une raison de ce ralentissement, c’est qu’il y a eu énormément de ventes dans les années précédentes. C’est un répit si on regarde les ventes, mais stratégiquement et tactiquement, c’est une occasion pour nous repositionner», assure-t-il.

Robert Dumas s’est joint à la Sun Life après une carrière de 28 ans en tant qu’actuaire chez Mercer Canada.

Il se définit comme quelqu’un d’engagé. «Quand on veut des résultats plus probants, c’est bien d’être ambitieux, mais il faut surtout être engagé !» dit-il.

Robert Dumas est d’ailleurs reconnu pour son implication dans la communauté. Il est l’un des premiers leaders de l’Effet A, une initiative qui vise à propulser l’engagement professionnel des femmes, et fait partie du programme de mentorat de La Gouvernance au féminin.

L’entreprise qu’il dirige est d’ailleurs sensible aux causes sociales et environnementales. Ainsi, la Sun Life s’est engagée à compter 30 % de femmes à son conseil d’administration et a réussi. Elle soutient des initiatives touchant la santé mentale et les sans-abris. «On a, en tant que société et communauté, une responsabilité de s’engager auprès de ces gens-là quand on en a les moyens», assure Robert Dumas.

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Finalistes catégorie Assureurs de personnes https://www.finance-investissement.com/edition-papier/top-25-de-lindustrie-financiere-du-quebec/finalistes-categorie-assureurs-de-personnes/ Sat, 01 Feb 2020 05:54:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64154 Top 25 2019 - Découvrez les finalistes de la catégorie Assureurs de personne.

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Jean-François Chalifoux 

Président-directeur général

SSQ Assurance

«Il tient la barre d’une réforme importante qui donne des résultats. Les décisions courageuses qu’il a prises en arrivant en poste caractérisent bien ce jeune leader qui se distingue», a dit le jury du Top 25. Le résultat net annuel de SSQ Assurance se chiffrait à 94,6 M$ en 2018, à 90,4 M$ en 2017, et à 47,6 M$ en 2013, ce qui représente une croissance de 4,64 % sur un an et une croissance annuelle composée de 14,72 % de 2013 à 2018. Le volume d’affaires annuel en assurance est passé, quant à lui, de 2,073 G$ en 2014 à 2,469 G$ en 2018, ce qui représente une hausse de 19,10 % en quatre ans. Le ratio de solvabilité de SSQ, soumis à la nouvelle ligne directrice sur les exigences de suffisance du capital en assurance de personnes (ESCAP), s’établit à 145 %. Jean-François Chalifoux est président désigné du conseil d’administration de l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes (ACCAP).

Richard Payette

Président et chef de la direction

Manuvie Québec

«L’assureur qu’il dirige s’illustre. Sous sa gouverne, Manuvie a pris des décisions qui favorisent le Québec, par exemple en établissant à Montréal son Hub d’innovation 3D.» Le résultat net attribué aux actionnaires du secteur Canada en 2018 s’est élevé à 1 011 M$, contre 554 M$ en 2017 et 1 349 M$ en 2016. Manuvie Québec compte près de 2 000 employés et un réseau d’environ 10 000 conseillers. Au Québec, ses actifs totalisent plus de 10 G$. Richard Payette, qui a pris sa retraite le 3 janvier 2020, a été à la tête de Manuvie Québec depuis septembre 2016. Il est fier que Manuvie soit devenue un hub d’innovation à Montréal, reconnu comme un centre d’excellence mondial pour l’ensemble de l’entreprise. Il a siégé à de multiples conseils d’administration, dont ceux de l’Institut de recherches cliniques de Montréal et de l’Orchestre symphonique de Montréal.

Denis Ricard

Président et chef de la direction

iA Groupe financier

«Il a bien relevé le défi de remplacer Yvon Charest. Depuis qu’il dirige iA Groupe financier, ses résultats sont notables», selon le jury.

Le résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires d’iA Groupe financier s’est élevé à 612,7 M$ pour l’exercice 2018 par rapport à 515,5 M$ pour 2017, et à 537,2 M$ pour 2016. Il s’agit d’une hausse de 19 % en un an. Pour les trois premiers trimestres de l’exercice 2019, le résultat net atteint 516,2 M$ et les primes nettes, équivalents de primes et dépôts en assurances individuelles, sont de 1,18 G$, soit une progression de 11 % et de 21,6 % respectivement par rapport à la même période de 2018. Au 30 septembre 2019, le ratio de solvabilité de l’assureur se chiffrait à 134 %.

Stéphane Rochon

Président et chef de la direction

Humania Assurance

«C’est quelqu’un pour qui l’innovation est presque une obsession. Celle-ci permet à Humania de se démarquer et d’attaquer de nouveaux segments de marché», a dit le jury. Le résultat net d’Humania s’est élevé à 2,82 M$ en 2018 par rapport à 5,15 M$ en 2017 et à 4,91 M$ en 2014. De 2014 à 2018, les primes brutes annuelles ont enregistré une croissance annuelle composée de 7,1 %, passant de 120,3 M$ à 158,3 M$. En 2018, Humania a lancé le portefeuille d’assurances santé destiné spécifiquement aux baby-boomers, via la plateforme 5575.ca, qui inclut l’assurance hospitalisation couvrant un assuré jusqu’à 100 ans et l’assurance frais médicaux jusqu’à 80 ans. Au 31 décembre 2018, le ratio de solvabilité (ESCAP) de l’assureur était de 147 %.

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Denis Gauthier aide les conseillers à briller https://www.finance-investissement.com/edition-papier/top-25-de-lindustrie-financiere-du-quebec/denis-gauthier-il-aide-les-conseillers-a-briller/ Sat, 01 Feb 2020 05:53:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64142 Top 25 2019 - Denis Gauthier, premier vice- président et directeur national de la Financière Banque Nationale, Gestion de patrimoine (FBNGP), a de quoi être fier des conseillers en placement et de leurs équipes.

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Grâce à leurs efforts, l’actif sous gestion (ASG) de la FBNGP au Québec est passé de 50,8 G$ à 70,5 G$ de 2014 à 2019, soit un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 6,8 %. Il s’agit d’une hausse légèrement supérieure à celle de l’actif de l’ensemble des sociétés de courtage de détail en valeurs mobilières du Québec, d’après l’Institut de la statistique du Québec.

La part de marché en courtage de plein exercice, exprimée en actif géré au Québec, est restée assez stable durant cette période, à 28 %, selon la FBNGP. Elle s’établissait à 24 % en janvier 2009.

De 2014 à 2019, le revenu total annuel au Québec du courtier est passé de 313,8 M$ à 394 M$, soit un TCAC de 4,7 % sur cinq ans. Ce taux est inférieur à celui des bénéfices nets (6,7 %) durant cette période, si bien que la marge bénéficiaire a augmenté.

Pourtant, en raison notamment des départs à la retraite, le nombre de conseillers en placement (CP) dans les 42 succursales du Québec a diminué durant cette période : on en dénombrait 465 en 2014, contre 411 en 2019.

«On a gardé tous nos clients et la transition s’est effectuée sur plusieurs années. Nos gens prennent leur retraite chez nous, et non chez nos concurrents. C’est une grande fierté», indique Denis Gauthier.

Leader à l’écoute

Cette réussite tient beaucoup au leadership de Denis Gauthier, qui dirige les affaires québécoises de la FBNGP depuis 2009.

«Il démontre un engagement remarquable tant auprès des conseillères que des conseillers. Son sens de l’écoute est extraordinaire. Il a su s’entourer d’une bonne équipe. Il est un bon leader. Il est aussi présent dans la communauté», souligne le jury du Top 25, qui le nomme gagnant de la catégorie Courtiers de plein exercice.

Denis Gauthier est près des conseillers et sait gagner leur confiance par son dévouement et ses décisions équitables, selon ceux qui l’ont côtoyé. Le fait qu’il ait d’abord été conseiller, et qu’il ait bâti un bloc d’affaires, compte parmi ses forces, d’après Louis Khalil, conseiller en placement à la FBNGP.

«Il a un très grand respect du travail des conseillers, et ceux-ci ont beaucoup de respect à l’égard de son expérience et de son ouverture d’esprit», résume-t-il.

«Si ç’a du sens pour les clients, pour la firme et notre pratique, il va sortir des sentiers battus», ajoute Louis Khalil.

Cette capacité à penser autrement caractérise Denis Gauthier. Par exemple, il a soutenu la création d’équipes de conseillers. Aujourd’hui, 62 % des CP travaillent en équipe. «Personne ne peut être vraiment excellent dans tous les aspects des besoins du client. Les équipes multidisciplinaires, ç’a beaucoup de succès chez nous», affirme-t-il.

Ces équipes favorisent notamment le développement de conseillers de la relève, une tâche qui passionne Denis Gauthier. «C’est une des personnes qui ont le plus de jugement que je connaisse. Il est très généreux de son temps», dit Alexandre Viau, un ancien CP de la FBNGP que Denis Gauthier a conseillé.

Vincent Cliche, CP à la FBNGP, abonde dans le même sens. Denis Gauthier a été son mentor pendant un peu plus d’un an, notamment pour le développement d’affaires et les relations avec les clients. Ses conseils l’ont amené à remettre en question et à renforcer certaines façons de faire. «Il a joué quasiment le rôle d’un psychologue», dit Vincent Cliche.

Bâtir le coffre à outils

Avec son équipe, Denis Gauthier a aidé les conseillers à se préparer à la deuxième phase du Modèle de relation client-conseiller (MRCC 2) en articulant leur proposition de valeur, et à passer à un modèle à honoraires en lançant la plateforme de gestion à honoraires monPATRIMOINE, en 2014.

La direction de la FBNGP les a aussi aidés à devenir gestionnaires de portefeuille discrétionnaires grâce à l’appui d’un service qui leur est consacré.

Pour les soutenir en matière de segmentation de la clientèle, la FBNGP a lancé la plateforme NATgo, qui permet aux clients moins fortunés (moins de 100 000 $ à investir) de recevoir des conseils de représentants salariés.

«Nous avons eu une approche en partenariat avec nos conseillers, explique Denis Gauthier. On leur a dit : « On a confiance que si tu gardes un moins gros client, c’est parce qu’il va devenir rapidement plus gros. Sinon, pour mieux servir tes clients, voici une autre plateforme. »«

«Cela a donné de très bons résultats, car des milliers de clients ont été transférés sans aucune plainte», ajoute-t-il.

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L’équipe de Denis Gauthier a aussi innové pour accroître le nombre de conseillères, notamment avec le programme «Faire la différence : Une approche centrée femmes», dans lequel des conseillères d’expérience agissent comme mentores auprès d’étudiantes d’université pendant neuf mois. «On fait aussi beaucoup de sensibilisation avec certaines adjointes qui ont l’ambition de devenir conseillères», souligne Denis Gauthier.

Et les résultats sont bons. Alors que 20 % des CP de la FBNGP sont des femmes, «la fonction de conseiller en placement associé, qui représente la relève des CP, compte maintenant 27 % de femmes», selon le courtier.

Ce programme offre aussi un soutien aux conseillères qui prennent un congé parental, afin d’éliminer chez elles un stress financier. De plus, le courtier leur permet de transférer temporairement leur clientèle à leurs collègues. Tous ces efforts font que la FBNGP a fidélisé ses CP, malgré le fort maraudage qui a cours dans l’industrie.

Par ailleurs, la FBNGP a réalisé des investissements importants au Québec en 2018 et en 2019, ce qui a accru ses coûts. «Il faut investir pour se donner les moyens d’une croissance à long terme», dit Denis Gauthier.

En 2020, la firme déploiera un nouveau système de gestion de la relation client, Salesforce, qui «rendra le conseiller plus proactif et pertinent à l’égard des événements de vie des clients», dit-il.

Selon Denis Gauthier, le conseiller de demain gérera davantage d’actif et évoluera dans une équipe multidisciplinaire offrant une panoplie de services. La FBNGP entend d’ailleurs continuer de déployer des banquiers privés dans ses succursales.

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Finalistes Courtiers de plein exercice https://www.finance-investissement.com/edition-papier/top-25-de-lindustrie-financiere-du-quebec/finalistes-courtiers-de-plein-exercice-3/ Sat, 01 Feb 2020 05:52:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64130 Top 25 2019 - Découvrez les finalistes de la catégorie Courtiers de plein exercice.

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Paul Balthazard

Vice-président et directeur régional, Québec

RBC Dominion valeurs mobilières

MENTION SPÉCIALE

Le jury lui décerne une mention spéciale «pour l’ensemble de ses réalisations durant sa carrière, dont la constance des résultats au fil des ans, son leadership dans l’attraction de talents ainsi que pour avoir cultivé une relève et la prochaine génération de leaders chez RBC Dominion valeurs mobilières».

Au 31 octobre 2019, RBC Dominion a enregistré une croissance annuelle composée des revenus, au Québec, de 6,04 % en un an et de 8,13 % en cinq ans. Les profits, quant à eux, ont connu un taux de croissance annuel composé de 2,33 % sur un an et de 8,2 % sur cinq ans. L’actif sous gestion de RBC Dominion au Québec s’établissait à 54,94 G$ au 31 octobre, par rapport à 47,59 G$ en 2017 et 31,56 G$ en 2013. De 2013 à 2019, le nombre de conseillers en placement est passé de 199 à 240.

Frédéric Paquette 

Vice-président exécutif, affaires et ventes nationales

iA Valeurs mobilières

«Avec son équipe, il a atteint des résultats dignes de mention. Il a contribué à positionner sa firme comme pertinente dans l’industrie. Il adore l’industrie, a une excellente écoute et soutient ses conseillers», a dit le jury.

Les revenus des activités québécoises de Gestion de patrimoine TD sont passés de 46,2 M$ en 2015 à 87,2 M$ au 31 août 2019 (résultat annualisé), soit une croissance annuelle composée de 17,21 %, et une hausse de 8,32 % de 2018 à 2019. En 2015, l’actif sous gestion était de 6,3 G$ par rapport à 13,2 G$ au 31 août 2019, soit une croissance annuelle composée de 20,31 % de 2015 à 2019 et une hausse de 3,12 % de 2018 à 2019. Le nombre de conseillers en placement a augmenté chaque année ; il était de 73 en 2015, et de 94 en 2019.

Stéphan Bourbonnais

Premier vice-président et directeur régional, Est du Canada, Services privés

Gestion de patrimoine TD

«Avec son équipe, il a travaillé fort, notamment sur le plan des opérations. Il a ainsi contribué au succès de sa firme», a dit le jury du Top 25.

Les revenus provenant des activités québécoises d’iA Valeurs mobilières ont connu un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 2,2 % sur un an et de 16,6 % sur cinq ans. L’actif sous gestion au Québec est passé de 3,01 G$ en 2014 à 6,8 G$ en 2018 et à près de 7,8 G$ en 2019. Cela représente une croissance de 14,6 % en un an et un TCAC de 21 % de 2014 à 2019 et s’explique notamment par l’acquisition de Patrimoine Hollis par iA Valeurs mobilières à la fin de 2016.

Richard Rousseau

Vice-président du conseil du Groupe gestion privée, Québec

Raymond James Ltée

«Il a des responsabilités pancanadiennes, ce qui ne l’a pas empêché de donner aux activités québécoises de Raymond James une ampleur significative. Il est aussi engagé auprès de sa communauté. La firme est notamment un commanditaire du Musée des beaux-arts de Montréal», a noté le jury.

De 2018 à 2019, les revenus annuels des activités québécoises de Raymond James ont crû de 4 %, ses profits ont stagné et son actif sous gestion (ASG) est resté inchangé à 4,1 G$. L’ASG se chiffrait à 303 M$ en 2014. De 2015 à 2019, les revenus ont augmenté de 415 % et les profits, de 536 %, notamment en raison de l’acquisition de 3Macs (MacDougall, MacDougall & MacTier Inc.) en 2016. Le nombre de conseillers en placement est passé de 6 en 2014 à 49 en 2018. En 2019, Raymond James en comptait 51.

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