Dossier – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 20 Feb 2025 20:37:32 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Dossier – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Efforts de modernisation reconnus https://www.finance-investissement.com/edition-papier/dossier/efforts-de-modernisation-reconnus/ Wed, 12 Feb 2025 05:51:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105401 Les leaders brillent grâce à leurs équipes.

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Transformer l’industrie financière afin qu’elle devienne plus numérique, plus verte, plus inclusive tout en continuant de jouer son rôle essentiel dans la société québécoise. Nombre de dirigeants ont agi pour atteindre ce but en 2024, malgré les défis qu’ils ont affrontés pour y parvenir.

Le présent cahier du Top des leaders illustre de multiples réalisations en ce sens que les dirigeants et leurs équipes ont accomplies ces dernières années. Il vise à célébrer les progrès de cette industrie et des dirigeants et cadres qui les favorisent.

Le jury du Top des leaders célèbre d’ailleurs les réalisations de Denis Dubois, premier ­vice-président Gestion de patrimoine et ­Assurance de personnes, Mouvement Desjardins, et président et chef de l’exploitation, Desjardins Sécurité financière, en le nommant Personnalité financière de l’année 2024. Il est aussi le gagnant de la catégorie Assureurs de personnes.

Il a orchestré une vague de transformations pour les activités qu’il dirige, synonyme de croissance, d’innovations sur le plan des produits offerts et de modernisation du processus d’affaires, souligne le jury : « ­La hausse de la mobilisation des employés est impressionnante et s’est illustrée, notamment, lors de la tempête Debby, qui a fait bondir le volume de réclamations reçues. La contribution de Denis Dubois à l’acquisition des réseaux de distribution du Guardian Capital Group et à en maintenir l’indépendance est digne de mention. Bravo ! », note le jury.

Tout en soulignant que chacun des leaders retenus est méritant, le jury et l’équipe de Finance et
Investissement
 honorent aussi le travail de plusieurs personnes.

Renée Laflamme, ­vice-présidente exécutive, Assurance, Épargne et Retraite individuelles chez iA Groupe financier, est la gagnante de la catégorie Leaders/Cadres de l’industrie financière. Elle a entre autres supervisé l’évolution de la plateforme numérique de vente d’assurance individuelle EVO. Grâce à cette plateforme, 95 % des applications en assurance vie individuelle sont reçues électroniquement et 53 % d’entre elles sont approuvées automatiquement au point de vente.

Dans la catégorie Sociétés de courtage en valeurs mobilières et en assurance, le gagnant est ­Patrick Cloutier, président et associé du Groupe Cloutier. Depuis qu’il a pris les rênes du groupe, il multiplie les réalisations avec son équipe : virage numérique, croissance soutenue et, plus récemment, un partenariat stratégique avec l’assureur Beneva.

David Lemieux, vice-président et directeur général de Valeurs mobilières Desjardins (VMD), est le gagnant de la catégorie Courtiers de plein exercice. Les efforts de ses équipes ont permis à VMD d’accroître ses parts de marché et d’agrandir l’équipe de conseillers.

Le jury n’a pas désigné de gagnants dans les catégories Institutions financières à portée nationale et Société de Gestion indépendante. Cependant, dans cette dernière catégorie, il donne un coup de cœur à Carl Dussault, président-directeur général d’Evovest, qui se démarque par son utilisation de l’intelligence artificielle dans la Gestion d’actifs.

Le jury a également accordé une mention spéciale à Jean-François Chalifoux, président et chef de la direction de Beneva, pour sa stratégie environnementale, sociale et de gouvernance (ESG). Beneva a réduit ses émissions de gaz à effet de serre dans ses activités et ses investissements.

­Président-directeur général d’UV Assurance, Christian Mercier reçoit une mention spéciale ­Innovation pour la mutation technologique qu’il a orchestrée chez l’assureur basé à Drummondville. Aujourd’hui, UV « vend 15 fois plus de polices d’assurance qu’il y a cinq ans », selon le dirigeant.

Engagé auprès du Conseil des fonds d’investissement du Québec, de la Chambre de la sécurité financière (CSF) et de la Fondation MICA, Gino-Sébastian Savard, président de MICA Cabinets de services financiers, obtient une mention spéciale pour son engagement communautaire.

Une nouveauté cette année : le jury accorde un coup de cœur à Janie C. Béïque, la présidente et cheffe de la direction du Fonds de solidarité FTQ, pour son impact sur la société québécoise. « ­Elle est à la tête d’une organisation qui investit grandement dans l’économie québécoise et qui en favorise l’essor dans toutes les régions. Avec son équipe, elle fait un excellent travail, entre autres afin de favoriser le transfert d’entreprise et l’éducation financière », dit le jury.

Nous vous invitons aussi à parcourir les réalisations des finalistes de chacune des catégories. L’équipe de Finance et Investissement remercie chaleureusement les membres du jury pour leur engagement et leur apport précieux. Un grand merci aussi à tous ceux et celles qui ont contribué à la réalisation du Top des leaders et de l’événement qui y est lié.

Méthodologie

Le choix des leaders s’est fait en deux étapes. L’équipe de rédaction a sélectionné un certain nombre de dirigeants comme lauréats potentiels et leur a demandé de répondre aux questions du dossier de candidature. Nous avons également invité plusieurs autres cadres et dirigeants à soumettre leur candidature. Enfin, nous avons sollicité diverses organisations de l’industrie en plus d’effectuer un appel de candidatures public. Les dirigeants devaient répondre à diverses questions et dévoiler au jury les résultats financiers pertinents pour l’étude de leur candidature.

Ces dossiers, qui incluent des grilles d’analyse qualitative et quantitative, ont été transmis au jury avant une réunion virtuelle tenue en décembre 2024. Six membres du jury sur sept sont indépendants de notre groupe de presse et ont une connaissance des divers secteurs de l’industrie québécoise des services financiers. Lors de cette réunion, nous avons procédé aux nominations du Top des leaders. Le choix de la Personnalité financière de l’année parmi les gagnants des catégories a fait l’objet d’une adhésion unanime des jurés.

Pour être admissibles, les candidats doivent avoir un impact notable sur les décisions stratégiques de l’organisation ou sur ses activités québécoises ainsi que sur ses résultats financiers. Les personnes qui exercent leurs activités dans les secteurs public ou parapublic, de l’assurance de dommages et de la réglementation ne sont pas admissibles.

Le Top des leaders n’est pas un exercice de classement basé sur l’activité commerciale, sur le chiffre d’affaires ni sur les actifs des courtiers ou des conseillers. Aucune information sur ces plans n’a été considérée par le jury, en conformité avec la réglementation de l’Organisme canadien de réglementation des investissements sur les concours auxquels participent les personnes autorisées.

Les critères de sélection tiennent compte des aspects suivants : le caractère exceptionnel des réalisations du candidat en 2024 et dans les années précédentes, la croissance de son entreprise dans le temps, sa Gestion des risques, ses réalisations en matière d’innovation, sa Gestion en tenant compte des facteurs ESG ainsi que sa contribution et son influence dans l’industrie financière et sa communauté.

Enfin, nous félicitons les lauréats du concours Les conseillers à l’honneur !, lequel célèbre trois représentants. Nous vous invitons à les découvrir en visitant le site web ­Conseiller.ca en cliquant ici.

Bonne lecture !

Si vous désirez voir les photos prises lors de la soirée, suivez ce lien.

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Chef d’orchestre d’une mutation https://www.finance-investissement.com/edition-papier/dossier/chef-dorchestre-dune-mutation/ Wed, 12 Feb 2025 00:11:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105339 TOP DES LEADERS - Ses équipes affichent des réalisations notables.

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Denis Dubois a été nommé premier ­vice-président ­Gestion de patrimoine et ­Assurance de personnes au sein du ­Mouvement Desjardins ainsi que président et chef de l’exploitation à Desjardins Sécurité financière (DSF) en 2019.

« ­Avec son équipe, il a orchestré une vague de transformations pour les secteurs d’activité qu’il dirige. Celles-ci ont été synonymes de croissance soutenue, d’innovations sur le plan des produits offerts et de modernisation du processus d’affaires, notamment la proposition électronique chez ­DSF », souligne le jury du ­Top des leaders de l’industrie financière, qui le nomme ­Personnalité financière de 2024 ainsi que gagnant de la catégorie ­Assureur de personnes.

« ­La hausse de la mobilisation des employés est impressionnante et s’est illustrée, notamment, lors de la tempête ­Debby, qui a fait bondir le volume de réclamations reçues. La contribution de ­Denis ­Dubois à l’acquisition des réseaux de distribution du Guardian Capital Group et à en maintenir l’indépendance est digne de mention. Bravo ! » ajoute le jury.

Le dirigeant revient sur la transaction avec Guardian Capital Group qui a mené Desjardins à acquérir IDC Worldsource Insurance Network, Worldsource Financial Management ­et Worldsource Securities pour 750 millions de dollars à la fin de 2022. Il est reconnu pour avoir joué un rôle clé dans cette acquisition, qui a permis au mouvement coopératif de plus que doubler son réseau de conseillers indépendants, dont le nombre approche des 7000.

« ­Cette transaction a été un statement dans notre développement pancanadien parce que IDC et Worldsource, bien qu’ils aient des activités au Québec, sont deux joueurs parmi les plus grands distributeurs au Canada du côté de la gestion de patrimoine et de l’assurance », explique Denis Dubois.

« L’objectif consistait à devenir un joueur de taille en distribution et aujourd’hui, c’est rendu une activité en soi, un secteur d’affaires », ­ajoute-t-il.

Selon ­Denis ­Dubois, deux ans plus tard, les résultats sont au ­rendez-vous. En 2023, DSF a enregistré sa meilleure croissance en matière de primes d’assurance au cours des six dernières années. Quant aux nouvelles affaires en assurances individuelles, elles ont connu une hausse de 32 % entre 2022 et 2024. En février 2024, Desjardins a permis que ses produits vie et santé soient vendues au Québec par l’intermédiaire d’IDC Worldsource.

« ­Un grand morceau de cette croissance découle de la transaction, parce que la plus forte portion provient des réseaux indépendants, mais on ne peut pas attribuer toute cette performance à ­IDC. Cette transaction a ouvert les yeux aux autres réseaux indépendants sur le fait que Desjardins pouvait être une alternative intéressante, non seulement en matière de distribution, mais aussi comme manufacturier », affirme Denis Dubois, qui est aussi le responsable des activités de Desjardins ­Société de placement et de Desjardins ­Gestion internationale d’actifs.

La part de marché de ­DSF en termes de primes directes souscrites au ­Québec dans le secteur de l’assurance individuelle « accidents et maladies » est passée de 14,05 % en 2019 à 15,01 % en 2023, selon le « ­Rapport annuel sur les institutions financières et les agents d’évaluation du crédit » de l’Autorité des marchés financiers (AMF).

Ces bons résultats sont les fruits de plusieurs actions posées en amont et de la mobilisation des quelque 6000 employés sous son leadership, selon lui. Il évoque un programme de transformation entrepris voilà près de quatre ans. « ­Il y a une trame de fond où on travaille sur la modernisation de nos systèmes technologiques, le rehaussement des capacités en matière de données et en analytique, mais pas seulement. Ce qu’on est en train de faire, c’est également de moderniser nos processus d’affaires. »

Selon ­Denis ­Dubois, les investissements réalisés chez Desjardins pour se doter de systèmes à la fine pointe de la technologie ont plus que doublé au cours des trois dernières années. Cela implique toutefois une révision complète de tous les processus d’affaires. « ­Nous ne voulons pas transférer des processus obsolètes du système patrimonial dans la nouvelle technologie en assurance vie et en assurance individuelle », ­explique-t-il.

L’ensemble des règles d’affaires et des outils a été repensé, notamment pour déterminer comment augmenter le taux de décision au point de vente, illustre le dirigeant. « ­Quand on fait ça, on enlève une part de délai dans le processus ». Denis ­Dubois évoque « un premier modèle lancé en 2023 en assurance individuelle qui a permis de faire bondir le taux de décision au point de vente de 6 % en assurance individuelle en quelques
semaines seulement ».

Évidemment, en 2024, on ne peut pas passer à côté de l’intelligence artificielle (IA) générative, estime ­Denis Dubois. L’IA facilite la « détection des besoins évolutifs dans le temps, à travers leur cycle de vie et différents parcours d’affaires. Cela permet d’avoir une démarche proactive de communication et de prise de contact avec nos membres et clients », ­dit-il.

L’IA permet également à des agents conversationnels de répondre à certaines demandes de clients ou de détecter des anomalies et de la fraude lors du traitement des réclamations.

Ultimement, ­Denis ­Dubois fait état d’une vision axée sur la croissance « qui rallie toutes les parties prenantes autour d’une seule finalité : être à l’écoute des membres et clients ». Cette stratégie se reflète notamment dans l’innovation pour les produits. Des offres de produits en santé mentale et en santé de la femme ont, par exemple, vu le jour au cours de l’année, ­mentionne-t-il.

En gestion de patrimoine, ­DSF a lancé en décembre 2023 une offre de rente viagère différée à un âge avancé (RVDAA).

En assurance vie avec participation, Desjardins a ajouté de nouvelles options, uniques dans le marché au moment de les lancer : 10 paiements et 5 paiements. À la suite du lancement de l’option 10 paiements en 2020, le produit d’assurance vie avec participation a connu une croissance de 146 % en une année, alors que dans la dernière année, le produit affiche une augmentation de ses ventes de 37 %, ­indique-t-on.

Cette volonté d’amélioration de l’expérience des membres et clients axée sur l’innovation donne des résultats, selon Denis Dubois. Il évoque un taux de loyauté en assurance de personnes qui est passé de 56 % à 60 % depuis 2021.

« ­Cette modernisation des systèmes technologiques et des processus d’affaires, qui sont les grands piliers de notre transformation, ont contribué à la croissance qu’on observe cette année », constate le dirigeant.

Malgré les coûts associés à cette croissance, la rentabilité reste au ­rendez-vous : l’ensemble des activités gérées par Denis Dubois affiche un rendement des capitaux propres à 25,4 %. Sur le plan de la solvabilité, ­DSF affiche un ratio d’exigence de suffisance du capital en assurance de personnes (ESCAP) de 137,6 % au 31 décembre 2023, ce qui est dans la moyenne des assureurs canadiens selon le rapport de l’AMF.

Réalisations ­ESG

Le jury souligne également les nombreux efforts de ­Denis ­Dubois et de ses équipes sur le plan des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Entre autres, Desjardins vise à atteindre zéro émission nette d’ici 2040, tant dans ses activités de base et d’approvisionnement que dans celles d’investissement des fonds propres, dans les secteurs de l’énergie, du transport et de l’immobilier.

D’année en année, le taux d’adoption des solutions SociéTerre progresse. En 2023, 44 % des détenteurs des fonds Desjardins avaient des parts du fonds SociéTerre — ils étaient 42 % en 2022 et 24 % en 2019. Sa gamme de produits responsables compte plus de 60 solutions, y compris en rentes.

« ­On a donné une formation à nos 6000 employés sur le volet ESG [des produits]. Dans l’industrie, souvent, en investissement responsable, la formation est un enjeu pour les conseillers. Chez nous, c’est quelque chose sur lequel on a travaillé », rapporte Denis Dubois.

En assurance collective, ­DSF a, depuis deux ans, une offre en assurance liée à l’affirmation de genre qui se veut une protection bienveillante permettant aux personnes concernées d’accéder à davantage de services en soutien et en soins que ce qui est couvert par le régime public d’assurance maladie. L’assureur a également une offre Focus Famille pour les appuyer dans leur démarche de fertilité ou d’adoption.

De plus, près de 90 % des employés et des gestionnaires ont suivi une formation qui vise à les sensibiliser aux bons comportements à adopter afin de favoriser un milieu de travail inclusif.

« ­Nous avons tous des biais dont nous ne sommes pas toujours conscients », rappelle ­Denis ­Dubois. En prendre conscience conduit souvent à des discussions inconfortables. « ­Il y a sept, huit ans, quand on parlait de la diversité de genre, les hommes se sentaient bousculés. Certains se demandaient “Cela ­veut-il dire qu’il n’y aura plus d’hommes promus ?” »

La formation a permis d’agir sur ces biais et ­Denis ­Dubois en vante les bienfaits : « prendre de meilleures décisions, pour mieux refléter les membres que nous servons ». Il cite fièrement le rayonnement des cadres supérieurs de ses équipes, composées à 46 % de femmes.

Il poursuit également la transformation des secteurs de la gestion de patrimoine et de l’assurance. Parmi ses projets, il note l’utilisation des capacités technologiques de Patrimoine ­Aviso, un fournisseur de services de gestion de patrimoine détenu par Desjardins. « ­Nous allons conserver notre cabinet, mais nous allons tirer parti de toutes les capacités qu’Aviso a
développées dans les cinq dernières années. Ils ont vraiment une des plateformes technologiques les plus avancées au ­Canada », affirme ­Denis ­Dubois. Aviso dispose notamment d’un courtier à double inscription (courtier en placement et courtier en épargne collective) et propose des services d’assurance. « ­Nous voulons vraiment soutenir la distribution indépendante », ­ajoute-t-il.

Expérience fructueuse

Pour jouer son rôle de chef d’orchestre de la transformation de ses secteurs d’activité, ­Denis ­Dubois continuera de tabler sur son expérience en assurance de dommages. Détenteur d’un baccalauréat en actuariat de l’Université ­Laval (1993), il est depuis 2003 à l’emploi de Desjardins, où il a occupé différents postes de cadre supérieur au fil du temps, incluant celui de premier ­vice-président ­Assurance de dommages de 2016 à 2019.

Son passage de l’assurance de dommages à l’assurance de personnes est un moment clé dans sa carrière, ­estime-t-il : « J’avais fait toute ma carrière en assurance de dommages, j’étais rendu presque à 50 ans et je me suis senti privilégié qu’on me fasse confiance. Qu’on m’offre l’occasion d’apporter mon expérience et mon leadership dans ce nouveau défi. »

Selon le dirigeant, l’acquisition par Desjardins des activités canadiennes de l’assureur américain State Farm, en 2015, a été formatrice. « J’ai appris tellement de choses durant cette période », ­dit-il. Une expérience qui s’est avérée précieuse lors de la transaction avec Guardian Capital Group.

Le natif de Rouyn-Noranda, en Abitibi-Témiscamingue, signale avoir réalisé qu’il apportait avec lui « beaucoup de bagages » lorsqu’il a commencé dans son poste actuel. « Un peu comme si je transposais mon ancienne vie dans un nouveau contexte », ­illustre-t-il. Denis Dubois a entre autres été fasciné par cette impression d’avoir vu l’industrie de l’assurance de dommages tracer un peu le chemin en matière de transformation et d’utilisation de solutions numériques il y a 10 à 15 ans. Un chemin que le secteur de l’assurance de personnes est en train d’emprunter.

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Finalistes catégorie Assureurs de personnes https://www.finance-investissement.com/edition-papier/dossier/finalistes-categorie-assureurs-de-personnes-3/ Wed, 12 Feb 2025 00:11:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105353 TOP DES LEADERS - Découvrez-les.

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JEAN-FRANÇOIS CHALIFOUX, Président et chef de la direction, Beneva

◆ mention spéciale ESG ◆

Réussir la fusion de deux mutuelles, tout en conservant ses employés, en maintenant ses parts de marché au ­Québec et au ­Canada, et en réduisant son empreinte carbone. Avec ses collègues, Jean-François Chalifoux, président et chef de la direction de Beneva, l’a fait. C’est pourquoi le jury du ­Top des leaders de l’industrie financière le nomme finaliste de sa catégorie et lui accorde une mention spéciale pour sa stratégie environnementale, sociale et de gouvernance (ESG).

« ­Avec son équipe, il a géré une fusion difficile de main de maître, générant ainsi de la valeur. Beneva connaît d’excellents résultats, dont un faible taux de roulement des employés et un ratio de solvabilité enviable, dit le jury. Il est coprésident de l’initiative Québec Capitale Climat et est engagé auprès du comité d’impact ESG de Beneva, un assureur qui a réussi à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) de ses activités et de ses investissements. Bravo pour être allé visiter des victimes de la tempête Debby d’août dernier afin d’en saisir les conséquences ! »

Dès la création de Beneva en 2020, issue de la fusion de SSQ ­Assurance et La Capitale, Jean-François Chalifoux a fait de l’ESG une priorité. « C’est l’une de nos cinq grandes stratégies et la seule que je ­copréside (avec la cheffe des finances, ­Mélissa ­Gilbert) », ­explique-t-il.

L’assureur s’est fixé des cibles ambitieuses : atteindre la carboneutralité d’ici 2040 et réduire de 50 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, tant pour ses activités que pour ses placements. Ces efforts portent fruit : depuis 2021, Beneva a réduit de 18 % ses émissions de ­GES dans ses activités et de 42 % dans ses investissements.

Sous la direction de Jean-François Chalifoux, Beneva a mis en place plusieurs initiatives ­ESG. L’entreprise réduit notamment l’empreinte carbone associée aux réparations de véhicules et à la restauration de propriétés touchées par des catastrophes environnementales.

« ­Les événements climatiques nous poussent à revoir nos pratiques, que ce soit en encourageant l’utilisation de matériaux plus résilients lors de rénovations ou en aidant les carrossiers à moderniser leurs installations pour réparer les véhicules électriques », précise le dirigeant.

Beneva est aussi le premier assureur canadien à avoir adopté les ­Principes des ­Nations ­Unies pour l’investissement responsable. ­
Jean-François ­Chalifoux s’engage aussi dans Québec Capitale Climat, qui vise à réduire les émissions de ­GES dans la région de Québec, et le Baromètre de la transition des entreprises, un projet aidant les PME à se situer dans leur transition vers une économie sobre en carbone.

Pour Jean-François Chalifoux, la diversité, l’équité et l’inclusion (DEI) stimulent l’engagement des employés, qui sont passés de 5300 en 2022 à près de 6200 en 2024. Chez Beneva, 59 % des employés sont des femmes et 16 % d’entre eux s’identifient comme membres des minorités visibles, selon un portrait de 2024.

« ­Créer un environnement dans lequel tout le monde se sent partie prenante contribue au succès de notre organisation », déclare celui qui dirige un assureur dont le ratio de solvabilité ­ESCAP est passé de 140,8 % en 2023 à 146,8 %, en juin 2024.

Selon lui, Beneva a encore une marge de croissance importante au ­Québec et au ­Canada. Il anticipe également un rôle accru de l’intelligence artificielle pour améliorer le fonctionnement et renforcer les relations avec les clients.

 

CHRISTIAN MERCIER, Président-directeur général, UV Assurance

◆ mention spéciale innovation ◆

UV ­Assurance célèbre son 135e anniversaire en 2025. L’assureur établi à ­Drummondville s’est modernisé dans les dernières années.

­Président-directeur général d’UV ­Assurance depuis juin 2016, ­Christian Mercier est entré en poste avec le mandat de « repositionner la compagnie », ­dit-il.

Christian Mercier a évolué 33 ans dans les ­Forces armées canadiennes, terminant sa carrière au grade de brigadier général, soit « le numéro 2 au ­Québec, avec 15 000 personnes sous mes ordres », ­dit-il. Il succédait à Jacques Desbiens.

« ­Jacques m’a vu opérer une transformation de taille au sein de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes, située à ­Saint-Jean-­sur-Richelieu. C’était pendant la guerre en ­Afghanistan. Il a fallu moduler le volume d’accueil et s’entraîner d’une façon différente pour former plus de monde. Il a trouvé intéressante ma capacité de transformateur », ­rapporte-t-il.

À son arrivée, UV Mutuelle est rebaptisée UV Assurance « afin de soutenir sa croissance à travers le Canada ». La mutuelle, alors principalement présente au ­Québec, a obtenu les permis pour distribuer partout au ­Canada. « Cette année, les ventes hors ­Québec représentent près de 45 % de notre chiffre d’affaires », affirme ­Christian Mercier.

L’assureur a aussi transformé son écosystème technologique. Equisoft y a implanté la plateforme d’administration de polices Oracle Insurance Policy Administration. « C’était ambitieux, car le système administratif, c’est le cœur de l’entreprise. D’ailleurs, la majorité des compagnies d’assurance sont en train de le faire. On a débuté les travaux en 2017 et la transformation en assurance individuelle a été terminée à temps pour l’arrivée de la pandémie », déclare le dirigeant.

Dès 2020, ­UV distribuait de l’assurance vie individuelle sur sa nouvelle plateforme avec un nouvel avant-guichet et tous les outils technos associés, selon ­Christian Mercier.

« ­Que ce soit du côté des réserves actuarielles, de la conformité, des finances, on opère tout sur de nouvelles plateformes, c’est interconnecté et ça se parle, ­lance-t-il. On opère sur de la nouvelle technologie de bout en bout. C’est ­avant-gardiste et cela nous donne un edge sur les autres. »

Cette mutation visait à permettre aux conseillers de faire des transactions électroniques avec leurs clients du début à la fin. « ­Ce fut révolutionnaire. On vend 15 fois plus de polices d’assurance qu’il y a cinq ans », indique ­Christian Mercier.

Pour le ­Baromètre de l’assurance de 2023 et de 2024, UV était la mieux perçue parmi les conseillers qui utilisent ses produits, dans plusieurs critères en assurance vie, y compris les produits les plus innovants.

Pour ces progrès, le jury du ­Top des leaders nomme Christian Mercier finaliste de la catégorie Assureurs de personnes et lui décerne une mention spéciale innovation.

« ­Avec son équipe, il a orchestré un virage positif pour UV, en modernisant ses infrastructures technologiques, ce qui a stimulé sa croissance. Avec ses produits et solutions technologiques, l’assureur s’illustre dans certains segments de marché. Bravo ! »

« ­Notre chantier technologique n’a jamais eu pour ambition de vendre en direct. Le conseiller a toujours été au centre de notre stratégie. Notre volonté est de valoriser le conseil financier auprès des mutualistes. On demeure une mutuelle et on en est très fiers », souligne le dirigeant.

 

DENIS RICARD, Président et chef de direction, iA Groupe financier

« ­Avec son équipe, Denis Ricard est un pilier de l’industrie financière. L’assureur qu’il dirige s’illustre notamment sur le plan de son ratio de solvabilité, ses progrès technologiques, la présence de femmes aux postes de direction principale et la mobilisation de ses employés. Il se distingue en matière d’influence dans l’industrie et d’implication personnelle dans sa communauté », dit le jury.

Pour les trois premiers trimestres de 2024, iA Groupe financier affiche un résultat net attribué aux actionnaires ordinaires de 722 millions de dollars (M$) par rapport à 521 M$ à la même période de 2023. Les secteurs de l’assurance au ­Canada et de la gestion de patrimoine individuelle ont enregistré un résultat net de 304 M$ et de 299 M$ respectivement, en hausse de 19 % et de 34 % par rapport aux neuf premiers mois de 2023. Au 30 septembre 2024, le ratio de solvabilité était de 140 %.

iA a déjà investi 100 M$ des 500 M$ qui seront déployés d’ici 2025 dans des solutions numériques qui améliorent l’expérience des clients, des conseillers et des employés. Ces initiatives numériques contribueront à au moins 1 % des 10 % de l’accroissement du bénéfice par actions tiré des activités de base de l’entreprise.

iA vise à réduire l’intensité des émissions de gaz à effet de serre (GES) de son parc immobilier canadien de 60 % par rapport à 2019 d’ici 2035 et à réduire l’intensité carbone de son portefeuille d’obligations d’entreprises publiques de 40 % d’ici 2035.

Chez iA, les femmes représentent 39 % des postes à la direction principale. Pour favoriser ses progrès sur le plan de la diversité, iA compte quatre groupes-ressources d’employés, soit un de femmes (975 membres), un du réseau LGBTQ+ (375), un de la communauté afrodescendante (140), et un de personnes autochtones qui a vu le jour à la fin de 2023.

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L’équilibriste rassembleur https://www.finance-investissement.com/edition-papier/dossier/lequilibriste-rassembleur/ Tue, 11 Feb 2025 23:58:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105392 TOP DES LEADERS - Il allie transformation et tradition.

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Depuis qu’il a pris les rênes du Groupe Cloutier en 2019, Patrick Cloutier multiplie les réalisations : virage numérique majeur, croissance soutenue et, plus récemment, un partenariat stratégique avec l’assureur Beneva. C’est ce qui lui vaut d’être gagnant au ­Top des leaders de l’industrie financière dans la catégorie ­Sociétés de courtage en valeurs mobilières et en assurance.

« ­Il a mis en place des initiatives technologiques pour rendre son organisation plus productive et plus prudente. Son entreprise connaît une croissance notable et son partenariat avec Beneva est digne de mention. Ses engagements dans l’industrie financière sont méritoires. Bravo ! » souligne le jury.

À la tête de ce cabinet multidisciplinaire, il veille quotidiennement à maintenir l’équilibre entre les quatre piliers de l’entreprise familiale fondée par son père, Gilles Cloutier, en 1978 : l’agent général, les conseillers, les employés et les fournisseurs. Un modèle qui a fait ses preuves depuis plus de 45 ans et qu’il modernise aujourd’hui.

« ­Notre vision d’affaires est basée sur les relations humaines », affirme Patrick Cloutier. Cette philosophie n’empêche pas le président et associé du Groupe Cloutier d’avoir entrepris un virage technologique d’envergure depuis trois ans. Les résultats sont déjà tangibles : l’implantation d’un logiciel de gestion de la relation client a permis de réduire de 75 % le risque d’erreurs dans les transactions.

L’entreprise a également développé des comptes autogérés Flexibili.T, permettant de regrouper les placements d’un client dans un seul compte, simplifiant ainsi la gestion et améliorant l’expérience client. La ­Boîte à ­Outils, une interface web lancée au début des années 2000, fait aussi l’objet d’une refonte depuis trois ans. Cette transformation numérique touche l’ensemble des quatre divisions du groupe : assurance individuelle, distribution de fonds d’investissement, assurance collective et courtage hypothécaire.

« ­On a toujours investi en technologie, mais plus intensivement depuis les trois dernières années. Et ça s’accentue d’année en année », explique-t-il.

Le Groupe Cloutier ne compte pas s’arrêter là. L’entreprise explore également les possibilités offertes par l’intelligence artificielle (IA). Une équipe spécialisée examine les applications potentielles de l’IA, tant pour améliorer les procédures internes que pour accroître la productivité des conseillers. « ­Le but n’est pas de diminuer le nombre d’employés, au contraire, insiste Patrick Cloutier. C’est vraiment de libérer les équipes de tâches répétitives, et les réaffecter à des fonctions qui ont plus de valeur pour les conseillers. »

En 2022, 2023 et 2024, le Groupe Cloutier affiche une croissance annuelle soutenue de ses revenus nets.

L’année 2024 marque un tournant historique pour l’entreprise avec l’arrivée de l’assureur Beneva comme actionnaire minoritaire en septembre. C’était une décision réfléchie. « ­On vit dans un environnement qui évolue extrêmement rapidement. On se disait que ça serait ­peut-être bien d’accueillir un partenaire minoritaire pour la première fois afin d’accélérer notre croissance », explique le dirigeant. Patrick Cloutier a été un des principaux acteurs de ce partenariat, qui vise à favoriser le développement technologique de la firme tout comme l’exploitation de nouveaux marchés.

Deux conditions étaient non négociables : le maintien du contrôle familial et une autonomie totale dans la gestion quotidienne. Ce partenariat ouvre de nouvelles perspectives, notamment dans le développement de produits innovants et l’expansion vers de nouveaux marchés.

Avec 170 employés soutenant plus de 1000 conseillers, le Groupe Cloutier se distingue par sa culture d’entreprise inclusive. Les femmes représentent 73 % des effectifs et occupent plusieurs fonctions stratégiques dans la haute direction. « ­Chez nous, les postes sont occupés par le meilleur ou la meilleure candidate, peu importe son background », précise Patrick Cloutier.

En 2024, l’entreprise a lancé un programme de formation et de reconnaissance destiné aux conseillères performantes. « ­Dans l’industrie, il y a une offre de formation qui s’adresse à la masse. Or, il y a toutes sortes de ­sous-groupes, que ce soient les femmes ou les jeunes en début de carrière qui n’ont pas le même bagage d’expériences et qui ne développent pas nécessairement les mêmes marchés. Ils ont besoin de conseils et d’outils spécifiques à leur réalité », explique Patrick Cloutier. Cette première initiative a connu un vif succès, et Groupe Cloutier prévoit en faire un événement annuel.

L’entreprise affirme également son engagement en matière de développement durable. Elle a notamment réussi à atteindre l’objectif 100 % sans papier pour toutes ses transactions en investissement. Le télétravail, désormais bien implanté, permet à certains postes d’être exercés à distance jusqu’à cinq jours par semaine.

Pour Patrick Cloutier, l’industrie financière fait face à deux défis majeurs. Le premier est technologique : « ­Il faut que tous les acteurs puissent avoir une fluidité dans les échanges d’informations tout en respectant la conformité que ça exige. »

Le second concerne la relève. « ­Il n’y a pas beaucoup de jeunes qui se lancent en finance », s’­inquiète-t-il.

Il observe aussi une tendance préoccupante : « ­En gestion de patrimoine, il y a des firmes qui décident de [se départir des] plus petits investisseurs. J’ai l’impression qu’il y a beaucoup de monde qui est mal servi à l’heure actuelle et ça va devenir de pis en pis si rien n’est fait. On doit s’assurer que chaque investisseur, indépendamment de ses actifs, reçoive un service de qualité », affirme-t-il.

Engagé dans sa communauté, notamment comme coach de football pendant plus de dix ans, Patrick Cloutier incarne un style de leadership collaboratif. « ­Je mets l’accent sur la collaboration. Groupe Cloutier, ce n’est vraiment pas l’histoire d’un one man show. C’est celle d’une équipe qui est vouée au succès de ses conseillers. »

Cette approche se reflète notamment dans la façon dont l’entreprise recueille les commentaires des conseillers, que ce soit lors d’événements de formation, d’appels ponctuels ou de contacts quotidiens. « C’est un travail très important chez nous qui se fait en continu. On doit livrer une prestation de services à la hauteur de leurs attentes. Parce qu’il n’y a pas de lien d’emploi qui unit les conseillers et le Groupe Cloutier. Ce sont des indépendants qui demain matin peuvent dire : “Ciao, je m’en vais.” alors, les gens à l’interne savent que notre ressource, ce sont nos conseillers », ­affirme-t-il.

Patrick Cloutier est directeur pour le Québec de l’Association canadienne des agences indépendantes
de courtage d’assurance vie (CAILBA), où il représente les intérêts des agences en assurance de la province et, ce faisant, ceux du Groupe Cloutier.

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Finalistes sociétés de courtage en valeurs mobilières et en assurance https://www.finance-investissement.com/edition-papier/dossier/finalistes-societes-de-courtage-en-valeurs-mobilieres-et-en-assurance-2/ Tue, 11 Feb 2025 23:58:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105381 TOP DES LEADERS – Découvrez les personnes qui se sont distinguées dans cette catégorie.

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GINO-SÉBASTIAN SAVARD, Président, MICA Cabinets de services financiers

 Mention spéciale engagement communautaire 

Engagé auprès du Conseil des fonds d’investissement du Québec, de la Chambre de la sécurité financière (CSF) et de la Fondation MICA, Gino-Sébastian Savard, président de MICA Cabinets de services financiers, a travaillé fort en 2024. Malgré ces responsabilités, il a réussi à faire croître davantage sa firme sur plusieurs plans, dont celui technologique. En raison de ces réalisations, Gino-Sébastian Savard est nommé finaliste de sa catégorie par le jury du ­Top des leaders de l’industrie financière, qui lui accorde une mention spéciale pour son engagement communautaire. « ­Il est un leader engagé dans son industrie et sa communauté.

Avec son équipe, il a orchestré une croissance notable du nombre de conseillers ainsi que de nombreuses innovations technologiques dignes de mention, dont son partenariat avec des entreprises de technologie financière. Bravo pour la qualité de ses accomplissements », indique le jury.

Gino-Sébastian Savard résume 2024 en un mot : « croissance », tant en ce qui concerne ses employés que les conseillers servis, les actifs administrés et le volume d’affaires. Au début de l’année, MICA comptait 130 employés et à la ­mi-octobre, 150. Le courtier devrait finir l’année avec 168, et ce, pour servir 320 conseillers. Un défi de formation, notamment pour les ressources humaines, ­juge-t-il. À l’été 2024, il a terminé son mandat de président du conseil d’administration (CA) de la ­CSF.

Durant ce mandat, tous les représentants nommés par le ministre des ­Finances ont été remplacés. « Ça a été tout un travail, mais j’en suis content », assure Gino-Sébastian Savard. Il est fier de sa dernière embauche au CA : Mario Albert, ancien ­président-directeur général de l’Autorité des marchés financiers.

De plus, MICA a dû gérer son accréditation à l’Organisme canadien de réglementation des investissements afin d’être en mesure de servir des conseillers dans d’autres provinces. Cette tâche a été difficile, ­admet-il, car « il a fallu tout réorganiser ». Une fois l’accréditation obtenue, vers l’été prochain, il compte devenir un courtier de plein exercice. « C’est utile à la fois pour la consolidation des actifs des clients et pour la constitution de portefeuille pour les clients fortunés », ­dit-il. Du côté de la Fondation MICA, ­celle-ci a donné près de 45 000 $ à l’organisme communautaire ­Spirale.

Cette année, le dirigeant a doublé les cotisations faites par ses employés, sans limites. « Nous doublons l’argent qui rentre et nous gardons encore à notre charge les frais », souligne-t-il. Selon lui, la nouveauté de 2024 est l’intégration techno de Service Now, qui permet notamment de mieux traiter les transactions de fonds négociés en Bourse (FNB). MICA a ouvert son bureau de négociation de FNB cette année en collaboration avec le pupitre de négociation de la Banque Nationale.

CARL THIBEAULT, Vice-président principal, Services financiers, Québec et Atlantique,IG Gestion de patrimoine

« ­Le courtier qu’il dirige connaît une croissance soutenue et propose une gamme étendue de solutions technologiques. Ces outils permettent aux conseillers d’IG Gestion de patrimoine (IG) d’offrir une réelle valeur ajoutée à leurs clients, notamment grâce à un plan financier personnalisé. Sa firme affiche de belles réalisations sur le plan des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance. Son engagement communautaire est notable », dit le jury.

Carl Thibeault dirige les activités d’IG au Québec et en Atlantique, qui regroupait 761 conseillers répartis dans plus de 30 succursales fin novembre (725 conseillers en 2023). La moitié d’entre eux sont planificateurs financiers. De 2023 à novembre 2024, le nombre de clients est passé de 130 000 à 125 000. Cette baisse s’explique par la volonté d’IG de servir les clients à valeur nette élevée.

IG affiche un bénéfice net ajusté attribuable aux actionnaires ordinaires de 344,8 M$ pour les neuf mois se terminant le 30 septembre 2024, en hausse de 1,7 % par rapport à la même période de 2023. Carl Thibeault a été l’instigateur du déploiement d’une équipe de planification financière avancée, présente régionalement, qui regroupe des planificateurs financiers, des comptables, des fiscalistes, des notaires et des avocats. En tout, 70 % des clients ont un plan financier confirmé.

Enseignant à l’Université ­Laval, le dirigeant a vu au déploiement de groupes de travail portant sur la diversité, l’équité et l’inclusion dans chacun des 16 bureaux régionaux sous sa responsabilité. Il est fier que près de 50 % des nouveaux conseillers ayant rejoint IG en 2024 soient d’un genre autre que masculin.

À titre bénévole, il organise annuellement avec sa conjointe et ses enfants le tournoi de golf ­Carlisopen, dont les recettes sont versées à un organisme caritatif. En 2024, 47 000 $ ont été remis à la ­Fondation en cœur, qui soutient les enfants malades du cœur et leur famille.

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Cadre mobilisatrice https://www.finance-investissement.com/edition-papier/dossier/cadre-mobilisatrice/ Tue, 11 Feb 2025 23:53:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105384 TOP DES LEADERS - Elle vise des progrès technos responsables.

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Depuis sa nomination au poste de ­vice-présidente exécutive, Assurance, Épargne et retraite
individuelles en 2018, Renée Laflamme a contribué à la croissance notable des activités en
assurance et épargne individuelle chez iA Groupe financier. Ces progrès reposent notamment sur l’adoption de technologies tout comme sur l’importance du facteur humain.

Déjà reconnu pour être un leader dans le marché de masse, l’assureur poursuit son expansion, notamment dans le marché intermédiaire. « ­Nous allons chercher beaucoup de nouvelles affaires, témoigne Renée Laflamme. Nous sommes numéro un au ­Canada en assurance en nombre de polices d’assurance individuelle. Sur le plan des fonds distincts, nous sommes numéro un en ventes brutes et en ventes nettes. » ­En outre, la satisfaction des clients a progressé favorablement chez iA.

En reconnaissance de ces résultats et de ses initiatives en matière d’innovation, Renée Laflamme est nommée gagnante de la catégorie ­Cadres de l’industrie financière par le jury du Top des leaders de l’industrie financière.

« ­Leader chevronnée et estimée, elle dirige des activités qui connaissent une bonne croissance et une performance financière digne de mention. Avec son équipe, elle affiche de belles réalisations, dont l’amélioration de sa proposition électronique en assurance vie. Elle s’affaire aussi à promouvoir le talent au féminin », souligne le jury.

Loin de s’attribuer ce succès, Renée Laflamme mentionne notamment la force du réseau de distribution d’iA et les outils numériques qu’elle juge « être à la fine pointe de ce que [leurs] conseillers peuvent espérer avoir ».

La dirigeante chapeaute la transformation numérique des outils de vente de même que du système administratif de ses secteurs d’activité, ce qui représente des investissements dépassant les 250 millions de dollars.

Elle a ainsi contribué à positionner l’assureur comme un leader en matière d’investissements technologiques, notamment en supervisant l’évolution de sa plateforme numérique de vente d’assurance individuelle, EVO. Grâce à cette plateforme, 95 % des applications en assurance vie individuelle sont reçues électroniquement et 53 % d’entre elles sont approuvées automatiquement au point de vente.

À l’occasion du Baromètre de l’assurance 2024, certains conseillers en sécurité financière l’ont désigné comme un outil adéquat qui rend la souscription simple et rapide.

Il s’agit « d’un avantage compétitif indéniable », se réjouit Renée Laflamme, car cela réduit les délais du processus de souscription d’une assurance vie tout en permettant au conseiller de répondre plus rapidement et facilement aux besoins du client.

Le secteur de l’épargne n’est pas oublié. Son processus est 100 % numérique et un nouveau contrat peut être ouvert en moins de neuf minutes. De plus, des projets basés sur l’intelligence artificielle sont en cours afin d’améliorer l’efficacité opérationnelle.

« ­Dans les marchés que nous servons, le marché de masse et le marché intermédiaire, ce sont des attentes que les clients et les conseillers ont », assure Renée Laflamme, qui détient les titres de CFA et de Fellow CPA.

iA Groupe financier ne compte toutefois pas se reposer sur ses acquis. « ­Nous avons encore des projets et des ambitions pour augmenter [nos ventes canadiennes] », rapporte Renée Laflamme.

La vision stratégique des secteurs qu’elle dirige se fonde sur quatre éléments. Le premier est de proposer des solutions technologiques innovantes afin d’offrir une expérience inégalée aux clients ainsi qu’aux conseillers et distributeurs. Le second est d’améliorer sans cesse l’efficacité opérationnelle au bénéfice des clients, conseillers, partenaires et employés.

Renée Laflamme attribue également une grande importance à la mise à disposition d’une gamme complète de produits adaptés aux besoins des clients des marchés cibles. De plus, elle travaille activement à développer une stratégie de distribution favorisant une croissance solide et diversifiée.

« C’est la combinaison de ces quatre avantages concurrentiels qui fait notre succès. En prendre juste un, ça défait la recette. Ils sont attachés ensemble », ­soutient-elle.

Importante approche humaine

En plus de son engagement technologique, Renée Laflamme n’oublie pas l’aspect humain. Elle attache une grande importance à la distribution ainsi qu’au rôle de conseiller.

Concernant le réseau de distribution, elle met tout autant d’efforts à soutenir le réseau carrière d’iA Groupe financier que le réseau indépendant. « ­Nous sommes très présents aux deux endroits », ­affirme-t-elle.

« ­Il faut s’assurer de bien travailler la distribution, souligne-t-elle. Il y a des besoins de conseils. Il faut être en mesure de favoriser l’émergence de nouveaux conseillers, la création de nouveaux conseillers. Et nous, dans le réseau carrière, on est un des rares à le faire. » Ainsi, iA recrute et forme des professionnels directement au sortir de l’université ou d’un tournant de carrière.

Pour Renée Laflamme, même si la technologie représente le progrès, le conseil financier reste important. « L’aspect financier et la sécurité financière sont certes très techniques et mathématiques, mais ils sont aussi très émotionnels. Les conseillers viennent faire le pont entre le rationnel et l’émotionnel. »

« ­Le numérique facilite la vie aux conseillers, leur permettant de passer plus de temps à conseiller et moins de temps à gérer les aspects administratifs », ­ajoute-t-elle.

Diversifier les réseaux de distribution est également un point qui lui tient à cœur. Elle considère que la diversité est essentielle pour répondre aux besoins de tous les Canadiens, qu’ils soient d’origine canadienne, issus de l’immigration, jeunes ou moins jeunes, et ce, dans un climat de confiance, surtout à l’ère du grand transfert de richesse intergénérationnel.

Par exemple, dans le but de faciliter la communication entre les conseillers et les clients dont la langue maternelle n’est ni l’anglais ni le français, Renée Laflamme a préconisé la traduction de certains documents clés pour les clients en commençant par deux langues : le mandarin et le punjabi.

Renée Laflamme porte également attention à la progression des femmes au sein de l’organisation en s’assurant notamment qu’elles aient accès à du mentorat, à des occasions et qu’elles acquièrent la confiance nécessaire pour évoluer selon leurs aspirations. « ­Nous le faisons aussi dans notre réseau de carrière avec nos conseillères », ­précise-t-elle.

La dirigeante est ainsi membre du groupe de travail sur la diversité et l’inclusion de l’entreprise, qui a recommandé plusieurs objectifs pour augmenter la représentation des femmes dans les postes de direction. Cette année, elle a accepté avec plaisir le rôle de sponsor au sein du ­Réseau des femmes et alliés d’iA — une communauté qui soutient le talent féminin.

Renée Laflamme s’implique aussi dans le domaine communautaire. En 2024, elle a notamment agi en tant qu’ambassadrice lors de la soirée ­De l’ombre à la lumière organisée par le YMCA de Québec, et elle sera coprésidente d’honneur de la ­soirée-bénéfice de la Fondation du Centre des femmes de ­Montréal en mai 2025.

« ­Pour moi, c’est important parce que [nos employées] sont très fières de travailler pour des organisations qui soutiennent les femmes qui ont des besoins », ­explique-t-elle.

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Finaliste leaders/cadres de l’industrie financière https://www.finance-investissement.com/edition-papier/dossier/finaliste-leaders-cadres-de-lindustrie-financiere/ Tue, 11 Feb 2025 23:53:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105389 TOP DES LEADERS - Découvrez qui d’autre s’est distingué dans cette catégorie.

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FRANÇOIS BRUNEAU, vice-président administration, Groupe Cloutier

« ­Leader engagé auprès de son organisation, François Bruneau a géré plusieurs défis. Il a stimulé plusieurs innovations dans son secteur de manière remarquable. Avec son équipe, il a contribué à la croissance de son entreprise », souligne le jury du ­Top des leaders de l’industrie financière. De 2020 à 2024, le nombre de ses employés est passé de 144 à 170. Pour les 11 premiers mois de 2024, le Groupe Cloutier a affiché une croissance des revenus nets de 10,8 % par rapport à la même période de 2023.

François Bruneau est membre du comité de direction. Ces deux dernières années, il a piloté la mise en place d’un logiciel de gestion des activités d’investissement. Cet outil favorise un contrôle de la qualité dans le respect des normes de conformité et du cadre réglementaire. « ­Grâce à ce changement opérationnel, non seulement nous travaillons avec un système entièrement sans papier, mais la marge d’erreur a diminué de 75 % », indique le courtier.

De plus, François Bruneau pilote la nouvelle direction consacrée à l’innovation technologique et à la transformation numérique. ­Celle-ci a offert divers outils qui augmentent la productivité des conseillers et des employés. « À titre d’exemple, nous avons amorcé la mise à jour de notre intranet pour conseillers (Boîte à ­Outils), dont l’environnement sera bonifié au fil des ans.

Cette mise à jour, débutée l’an dernier et qui est toujours en cours, s’est intensifiée cette année et a amené plusieurs changements d’envergure pour nos conseillers, qui peuvent maintenant les utiliser dans leur quotidien », écrit la firme.

Le dirigeant a aussi favorisé la création des comptes autogérés Flexibili.T, qui représentent un vecteur de croissance pour Groupe Cloutier Investissements. François Bruneau est membre du comité consultatif sur les produits d’investissement de l’Autorité des marchés financiers depuis 2017. Il siège aussi au conseil des gouverneurs du Conseil des fonds d’investissement du Québec depuis les huit dernières années.

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Accélérateur de croissance https://www.finance-investissement.com/edition-papier/dossier/accelerateur-de-croissance-2/ Tue, 11 Feb 2025 23:48:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105396 TOP DES LEADERS - Les efforts collectifs de VMD sont porteurs.

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David Lemieux, ­vice-président et directeur général de ­Valeurs mobilières ­Desjardins (VMD) depuis 2020, est fier de ses équipes. Leurs efforts ont permis à VMD d’accroître ses parts de marché, d’agrandir l’équipe de conseillers et d’améliorer l’offre aux clients.

« ­Il représente un souffle de renouveau et de croissance chez VMD, contribuant à l’obtention de résultats exceptionnels. L’engagement des conseillers est notable, tout comme l’engagement de David Lemieux à favoriser une saine gestion de sa firme. Son implication dans sa communauté est digne de mention », indique le jury du ­Top des leaders de l’industrie financière, qui le nomme gagnant de la catégorie Courtiers de plein exercice.

Depuis quelques années, une ambiance positive s’est installée chez VMD. Les conseillers apprécient leur grille de rémunération sur trois ans, qui leur offre une meilleure prévisibilité, selon David Lemieux.

Le Mouvement Desjardins favorise le maillage entre VMD et les caisses ou les Centres Desjardins Entreprises. Pour certains centres, les conseillers des deux secteurs d’activité partagent les mêmes locaux. Cela stimule les recommandations internes vers VMD, notamment de clients entrepreneurs.

« ­Il y a eu une prise de conscience : dans le segment de la clientèle plus fortunée, nos parts de marché sont des fractions de ce que sont nos parts de marché dans la clientèle de masse », ­explique-t-il.

En mars 2024, VMD mettait en œuvre l’Approche 360, qui aide les conseillers à articuler une planification financière holistique, incluant une analyse de la fiscalité, des besoins d’assurance, successoraux, bancaires, de financement et, pour les entrepreneurs, un soutien au transfert d’entreprise.

« Ça a été une grande réalisation de rallier tout le monde autour de ça. Le but est de livrer de la valeur à notre client », souligne David Lemieux.

Pour favoriser la rétention de conseillers, en 2024, VMD a également donné de l’élan à son programme de relève pour les conseillers. Lancé à la fin de 2023, celui-ci favorise l’intégration de conseillers adjoints ou associés comme propriétaires d’un pourcentage du bloc d’affaires de leur équipe.

VMD encadre les transactions entre conseillers propriétaires de blocs d’affaires afin de sécuriser autant l’acheteur que le vendeur. « ­En 2024, on a fait ­au-delà de 60 transactions entre conseillers. Certaines étaient pour des retraites, mais [pour plusieurs, elles visaient à permettre] à des conseillers de prendre des participations dans la clientèle », détaille David Lemieux.

« ­On veut avoir plus de jeunes propriétaires parce qu’on veut une pérennité du travail qu’on fait. J’ai un beau bassin de relève à l’interne. Je suis chanceux », estime David Lemieux.

De septembre 2023 à septembre 2024, le nombre de conseillers avec code de représentant est passé de 218 à 235, soit la plus forte hausse depuis l’­avant-pandémie. Cette croissance découle d’abord de ces transactions, mais aussi du recrutement de cinq conseillers en provenance de courtiers concurrents, ce qui a compensé le groupe de représentants partis à la retraite.

Avec ses équipes, David Lemieux prépare une « grande modernisation » technologique, qui vise à simplifier ses processus d’affaires. D’ici à son déploiement, VMD se concentre sur des gains rapides. Par exemple, le courtier a mis en place une solution de préremplissage de formulaires, ce qui aide à l’intégration de nouveaux clients (onboarding).

« ­La plateforme actuelle n’est pas notre cible dans trois ans. Nous faisons le maximum avec l’ancienne plateforme tout en préparant la nouvelle », ­dit-il. En 2025, le courtier prévoit d’intégrer un logiciel pour aider les conseillers à satisfaire à leurs obligations de connaître ses produits.

Selon David Lemieux, ces obligations forcent le courtier à mettre en place des outils pour aider les conseillers à structurer leur portefeuille, ce qui est bien. Or, « on parle beaucoup du produit au meilleur prix. Comment ­les régulateurs interpréteront-ils ça ? ­Par exemple, il y a plein de fonds négociés en Bourse qui suivent l’indice S&P 500. ­Dois-je absolument prendre le moins cher ? ­Comment dois-je documenter ça ? »

Le dirigeant est d’accord avec le but : répondre au besoin du client, mais met un bémol : « ­Pour une organisation, ça demande beaucoup de temps et de travail. »

VMD déploie également, par phases jusqu’en 2026, un logiciel de gestion de relation avec les clients. La première phase à voir le jour est le module de gestion des recommandations à travers les différents secteurs de Desjardins.

David Lemieux est heureux que les efforts portent fruit. Selon la Banque de données des statistiques officielles sur le Québec, la part de marché de VMD exprimée en termes d’actif géré par des sociétés de courtage en placement au Québec est passée de 12,1 % à 12,5 % de mars 2022 à mars 2024.

Le dirigeant est également fier de l’engagement des équipes chez VMD envers la ­Fondation des Canadiens pour l’enfance, organisme que le courtier appuie depuis 2002. La campagne 2024 a permis de recueillir le montant annuel record de 760 339 $, entre autres grâce à la journée « ­Aujourd’hui, nous travaillons pour les enfants ». Il s’agit d’un jour où toutes les commissions sont versées à la fondation. « ­Depuis les quatre ans où j’ai été là, nous sommes passés de plus de 400 000 $ à presque 800 000 $ pour les dons annuels », ­dit-il.

David Lemieux siège à divers comités de gestion de risque de VMD, dont celui d’évaluation des nouveaux produits et de gestion des risques de placement. Parmi les réalisations de ce comité, il cite la création de formations obligatoires pour les conseillers qui souhaitent offrir des produits structurés ou des cryptoactifs. « ­Nous voulons nous assurer que les conseillers sont bien outillés avant d’offrir certains de ces produits », ­dit-il.

Desjardins a également mis en place des formations obligatoires en investissement responsable pour les conseillers tout en incitant ­ceux-ci à accroître leurs
compétences en en suivant d’autres, plus poussées.

Pour David Lemieux, la diversité et l’inclusion sont importants, tout comme de diriger une firme qui est le reflet de sa communauté. VMD compte 21 % de conseillères en placement et sur le plan des postes de conseillers adjoints et conseillers associés, 45 % sont des femmes.

« L’équité et l’inclusion sont des concepts qui sont aussi valables en développement des affaires. Si je suis dans une région multiethnique, pour développer des affaires, je dois être multiethnique », ­explique-t-il.

Optimiste quant à l’avenir de VMD, le dirigeant reste préoccupé d’avoir assez de soutien et de ressources pour favoriser sa prochaine vague de croissance.

« ­Quand on a des années de forte progression comme 2024, notre personnel de soutien, nos adjointes [composent avec] des systèmes informatiques qui ne sont pas encore tout à fait sur la cible. Nous mettons beaucoup de pression sur ces gens », ­dit-il.

En 2025, la coopérative prévoit ouvrir un Centre Desjardins Entreprises et ­Gestion de patrimoine à Toronto pour maximiser sa portée sur ce territoire.

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Finalistes catégorie Sociétés de gestion indépendante https://www.finance-investissement.com/edition-papier/dossier/finalistes-categorie-societes-de-gestion-independante-2/ Tue, 11 Feb 2025 23:47:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105360 TOP DES LEADERS - Découvrez-les.

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CARL DUSSAULT, Président-directeur général, Evovest

♥ mention coup de cœur ♥

Carl ­Dussault est ­président-directeur général d’Evovest, une firme de gestion de portefeuille qui se démarque par son utilisation de l’intelligence artificielle (IA) dans la gestion d’actifs. « L’automatisation permet de réduire les biais humains et de maximiser l’efficacité des analyses. Nos algorithmes peuvent analyser des milliers d’actions quotidiennement, ce qui permet de dégager une valeur ajoutée pour nos clients », ­dit-il.

C’est au secondaire que sa passion pour la finance a pris forme, lui qui feuilletait quotidiennement les pages économiques des journaux. Une rencontre avec une représentante de ­HEC ­Montréal lors d’une journée d’orientation scolaire allait concrétiser son choix de carrière. « ­Dans le dépliant promotionnel, il y avait le titre de gestionnaire de portefeuille. Après m’être informé sur ce domaine, je n’ai plus jamais regardé en arrière », confie-t-il.

Il a fait ses premiers pas dans l’industrie comme stagiaire à la Banque Nationale. Il a ensuite travaillé à BMO Nesbitt Burns comme conseiller avant de se joindre à Intact Assurance comme gestionnaire de portefeuille en octobre 2012. C’est là qu’il a découvert le potentiel des technologies émergentes.

En 2016, il prend un virage décisif. Convaincu que l’intelligence artificielle peut transformer la gestion de portefeuille, il quitte son emploi pour fonder Evovest. Son approche est novatrice : utiliser l’apprentissage machine pour prédire quelles actions surpasseront leur indice de référence. Deux ans plus tard, la firme obtient son permis de l’Autorité des marchés financiers (AMF) et met en marché son premier produit en 2019.

Sur cinq ans, Evovest ­Actions ­Mondiales affiche un rendement avant les frais de gestion et d’exploitation de 13,3 % par rapport à 7,7 % pour l’indice ­MSCI ­World ­EW, tout en affichant une volatilité moindre que celle de cet indice.

Le lancement d’un fonds négocié en ­Bourse (FNB) en partenariat avec la ­Banque ­Nationale en mars 2024 marque un tournant. Baptisé ­FNB ­Actions ­Mondiales Evovest (EVO), ce produit rend la stratégie accessible à un plus large public.

La croissance de ses actifs est au ­rendez-vous, Evovest en gérant 170 millions de dollars (M$). Avec une équipe de huit personnes, l’entreprise démontre que la taille n’est pas un frein à la performance. « ­On a plusieurs années d’historique de rendement, ce qui nous met en avant de la parade alors que d’autres commencent tout juste à lancer des produits utilisant l’IA », se réjouit Carl Dussault. L’entreprise a aussi reçu une reconnaissance importante du ­Programme des gestionnaires en émergence du ­Québec (PGEQ), qui lui a accordé un second mandat de près de 75 M$ pour le lancement du ­Fonds Evovest marché neutre mondial.

Pour souligner ce parcours, le jury du ­Top des leaders de l’industrie financière lui accorde une mention ­Coup de cœur dans la catégorie ­Sociétés de gestion indépendante. « ­Il dirige une entreprise en croissance et innovante, mariant gestion de portefeuille et intelligence artificielle. Ses efforts en matière de facteurs environnementaux et sociaux sont dignes de mention, tout comme ses efforts pour redonner à la communauté. Bravo ! »

Sur le plan social, Carl Dussault et son équipe participent activement à des initiatives comme ­Technovation et VersaFi (anciennemment Women in Capital Markets), contribuant à promouvoir la diversité dans le secteur financier. La firme soutient également la relève en finance à travers des partenariats avec la ­Fondation HEC, offrant des bourses et des débouchés aux étudiants.

Malgré ces progrès, Carl Dussault reste lucide. Si l’entreprise approche de la rentabilité pour 2025, il prévoit continuer de réinvestir les profits dans sa croissance. Son prochain défi ? ­Développer des outils qui rapprocheraient l’IA du travail d’un analyste traditionnel, en maintenant une approche qui réduit les biais humains dans la gestion de portefeuille.

SAIN GODIL, Gestionnaire de portefeuille, Gestion d’actifs Global Alpha

« ­Avec son équipe, Sain Godil participe à la réussite d’une entreprise prospère en pleine croissance. Sa société se distingue par la mise en place de stratégies remarquables pour surveiller les risques environnementaux au sein de ses portefeuilles de placement », commente le jury.

Fondée en 2008, Global Alpha se spécialise dans la gestion d’actions mondiales, internationales et des marchés émergents à petite capitalisation. Son succès repose sur le talent de ses employés, selon le portefeuilliste. De 2020 à 2024, le nombre de mandats est passé de 85 à 106 pour Global Alpha et l’actif sous gestion a presque doublé. En cinq ans, la taille de l’équipe a doublé chez Global Alpha, passant de 10 employés en 2019 à 20 employés aujourd’hui.

En 2023 et 2024, Sain Godil a supervisé l’embauche d’un directeur des opérations, d’un spécialiste de la négociation de portefeuilles et d’un analyste.

Selon lui, la croissance de Global Alpha passe par l’ajout d’offres comme la stratégie de développement durable d’actions à petite capitalisation mondiales en 2023. ­Celle-ci tire parti du processus de placement développé par la firme mettant l’accent sur la recherche d’entreprises qui contribuent à la génération de retombées positives sur le plan de l’environnement et de la société. En 2023, Sain Godil et son équipe ont aussi créé un comité ­ESG responsable de la surveillance des initiatives de développement durable à l’échelle de la firme ainsi que de la mise en œuvre de sa stratégie d’investissement responsable.

En octobre 2023, Sain Godil, par l’entremise de Global Alpha, a donné 30 000 $ afin de créer deux bourses pour les femmes en finance à ­Concordia et ainsi favoriser la diversité et l’inclusion.

 

LOUIS ALLARD, Président et gestionnaire de portefeuille, Allard, Allard & Associés

« ­Il est à la tête d’une entreprise qui croît et connaît une constance remarquable. Il se distingue avec ses mandats de type » valeur «, sa rétention du personnel et ses réalisations philanthropiques », dit le jury du ­Top des leaders de l’industrie financière.

Louis Allard dirige une firme de 14 employés dont le taux de rétention volontaire — moyenne mobile de cinq ans — est de 91 %. Sous son leadership, la société a créé des fonds communs de placement qui en sont à leur cinquième année d’existence. Le nombre de clients qui y sont investis s’établissait à 539 en 2024 par rapport à 342 en 2020. L’actif total de ces fonds a plus que doublé entre 2020 et 2024. Pour l’entreprise, ces fonds ont contribué à accroître la productivité des gestionnaires de 35 % et augmenter la satisfaction des clients. En tout, 70 % de l’ensemble des comptes gérés par la firme sont investis dans les fonds.

Au 30 septembre 2024, le ­Fonds actions canadiennes d’Allard, Allard & Associés a enregistré un rendement annualisé de 12,0 % sur cinq ans, comparativement à 11,0 % pour l’indice S&P/TSX. Le ­Fonds actions mondiales valeurs a affiché une performance de 13,1 %, alors que l’indice ­MSCI ­Valeur a eu une performance de 10,2 %.

Par ailleurs, la firme a récemment déménagé ses bureaux au ­centre-ville de ­Montréal, permettant un meilleur accès à ses clients et ses employés par les transports en commun et a instauré un incitatif pour l’utilisation de ce type de transports.

L’équipe de direction d’Allard, Allard & Associés est composée à 40 % de femmes. La firme est aussi fière de représenter le multiculturalisme montréalais. En effet, le tiers des employés ont des origines internationales.

« ­La sécurité étant un facteur crucial de l’industrie, Allard, Allard & Associés fait des investissements de taille dans la sécurité informatique. La firme prend aussi des initiatives importantes pour assurer le respect des normes de conformité. Ceci se reflète par la création d’un nouveau poste de directeur de la conformité en août de cette année », indique la firme.

L’entreprise est à l’origine du programme philanthropique et d’une bourse d’excellence en finance de l’alma mater de Louis Allard, HEC Montréal. Chaque année, elle accueille trois étudiants universitaires parmi son équipe de recherche afin de leur offrir une expérience de développement sophistiquée et concrète.

 

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Leadership d’impact au Fonds de solidarité FTQ https://www.finance-investissement.com/edition-papier/dossier/leadership-dimpact-au-fonds-de-solidarite-ftq/ Tue, 11 Feb 2025 23:43:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105394 TOP DES LEADERS - Janie C. Béïque allie performance financière et responsabilité sociétale pour un avenir durable

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Depuis 2021, Janie C. Béïque est la présidente et cheffe de la direction du Fonds de solidarité FTQ. Sous sa gouverne, cette institution conjugue résultats financiers et impact sur la société québécoise.

C’est ce que le jury du ­Top des leaders de l’industrie financière a souligné en lui décernant un coup de cœur. « ­Elle est à la tête d’une organisation qui investit grandement dans l’économie québécoise et qui en favorise l’essor dans toutes les régions. Avec son équipe, elle fait un excellent travail, entre autres afin de favoriser le transfert d’entreprise et l’éducation financière. Bravo ! »

Pour le premier semestre de l’exercice 2024-2025, le Fonds affiche des profits de 1,6 milliard de dollars, soit un rendement de 7,8 % pour ses 795 374 épargnants. Ces résultats s’accompagnent d’un investissement de 444 millions de dollars dans l’économie québécoise. Les rendements composés annuels à l’actionnaire du Fonds, en date du 30 novembre 2024, sont de 14,1 % pour 1 an, 4,5 % pour 3 ans, 6,6 % pour 5 ans, et 7,3 % pour 10 ans. « On est fiers, mais notre mission va ­au-delà des chiffres », dit Janie C. Béïque, insistant sur l’équilibre entre la performance financière et l’impact sociétal.

« ­Pour moi, le rendement financier est à court terme, alors que le rendement sociétal s’inscrit à long terme. C’est ce qu’on va léguer. C’est important de préparer l’avenir des gens et des entreprises », ­dit-elle.

Sous sa direction, le Fonds poursuit plusieurs priorités, dont l’immobilier durable et la relève d’entreprises. « ­Il y a 1000 entreprises qui vont être vendues en 2025 et 6000 dans les cinq prochaines années. Perdre des sièges sociaux a des répercussions majeures sur les chaînes d’approvisionnement et les communautés locales », s’inquiète-t-elle. L’éducation financière est aussi une priorité.

« ­Nous avons développé une formation sur l’épargne. On vise à ce que 100 000 personnes sur cinq ans commencent à épargner. » ­Le Fonds cible particulièrement celles qui gagnent plus ou moins le salaire annuel moyen (environ 62 000 $) et qui n’ont pas de régime de retraite. « ­En deux ans, déjà 50 000 personnes ont pris l’habitude d’épargner et peuvent aspirer à une retraite décente », se ­réjouit-elle.

La diversité fait aussi partie de ses priorités. Elle a transformé la composition du comité de direction du Fonds, qui compte maintenant cinq femmes sur huit membres. « ­Je n’ai pas nommé des femmes. J’ai nommé des personnes qui étaient les plus compétentes », ­précise-t-elle.

Elle a également instauré une politique exigeant un quota de 40 % de femmes aux conseils d’administration des entreprises dans lesquelles le Fonds investit. Son leadership, façonné par son expérience de joueuse de hockey et d’avocate devenue investisseuse, privilégie la diversité d’opinions et les débats. « ­Elle enrichit les décisions. Je sais bien écouter et aussi trancher. L’important est que les gens comprennent mes décisions. »

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