Accueil Jean-François Barbe

La formule met en appétit : deux habiles penseurs répondent aux questions d'un journaliste sur l'avenir du monde. Où va-t-on ? Vers davantage de démocratie et de prospérité ou vers le protectionnisme et davantage de chaos ? L'une des personnes interviewées, Pascal Lamy, a été directeur général de l'Organisation mondiale du commerce de 2005 à 2013. S'appuyant sur les progrès technologiques et la montée des échanges économiques internationaux enregistrés depuis un demi-siècle, sa vision de l'avenir est résolument optimiste. Rappelant que la mondialisation a tiré un milliard d'individus de la grande pauvreté, il affirme que l'interdépendance «unifiera le monde». En revanche, la vision de Nicole Gnesotto, une spécialiste des études stratégiques, est d'une autre tonalité. La mondialisation n'a pas éliminé les fanatismes religieux, et à l'ère de Donald Trump, l'expression des intérêts nationaux risque de ressembler à l'imposition de volontés de domination. Nous assistons, dit-elle, au retour de la force, du réarmement et du protectionnisme. Les auteurs donnent des chiffres et des pistes de réflexion sur les grands défis du XXIe siècle que sont la croissance faible, les migrations, les inégalités et le climat. Qui a raison ? L'optimiste ou la pessimiste ? Au lecteur de se faire une idée.

  • 1 novembre 2017 4 février 2019
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Depuis 1926, les rendements des actions peu risquées surpasseraient ceux des actions à haut risque, selon les auteurs, qui définissent le risque par la volatilité. D'après eux, cela se vérifie principalement par rapport aux actions américaines. Très intéressante, leur hypothèse n'est cependant pas suffisamment mise à l'épreuve des faits. Les tableaux statistiques sont peu nombreux, les indicateurs de mesure de volatilité manquent de consistance et la période temporelle choisie est trop large pour le bénéfice de la démonstration... Qui peut se permettre d'investir sur un horizon de près d'un siècle ? Portefeuilliste chez Robeco, un gestionnaire d'actifs établi à Rotterdam, Pim van Vliet gère une famille de fonds opportunément appelée Fonds conservateurs (https://tinyurl.com/y7qlqxey). Son livre pourrait rassurer des investisseurs inquiets du récent engouement pour les fonds à basse volatilité... et du danger de leur survalorisation. Malgré ses défauts, il pourrait alimenter une saine réflexion sur l'impact du «risque» et de la «volatilité» sur les rendements.

  • 1 novembre 2017 4 février 2019
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Comme en témoigne la popularité persistante d'une stratégie de vente «mur à mur» en assurance maladies graves (AMG), les mauvaises habitudes ont parfois la vie dure.«Beaucoup de conseillers vendent l'assurance maladies graves en faisant valoir les avantages du remboursement des primes. Toutefois, cet avenant [du remboursement de primes] coûte cher. Et son prix peut excéder la capacité de payer des clientèles familiales !» affirme Louis-Charles Leclerc, directeur, produits d'assurance chez iA Groupe financier.

  • 1 novembre 2017 4 février 2019
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Les cabinets de services financiers britanniques pourront souffler : ils n'auront pas l'obligation d'enregistrer sur vidéo toutes les rencontres en face-à-face entre clients et conseillers ni celle de conserver la totalité de leurs conversations téléphoniques. Ainsi en a décidé le régulateur Financial Conduct Authority (FCA), établi à Londres, à l'issue d'un processus de consultation entamé en septembre 2016. Dans un document de 524 pages, la FCA demande aux cabinets d'enregistrer les conversations pertinentes menant à une décision d'achat ou de vente du client, ou encore, dans ce dernier cas, de produire de substantiels résumés écrits. Ces enregistrements et notes devront être conservés pendant au moins cinq ans (https://tinyurl.com/y9qazrto). La FCA dit observer un principe de proportionnalité des efforts à fournir en fonction des buts à atteindre. En septembre 2016, elle avait évoqué l'obligation d'enregistrer l'intégralité des conversations entre clients et conseillers. Elle avait également soulevé la possibilité d'exiger des enregistrements vidéos lors des rencontres en face-à-face (https://tinyurl.com/y9rwj92d). En réaction, l'Association of Professional Financial Advisers (APFA) avait alors évoqué les coûts de ces nouvelles exigences et avait estimé que ces propositions étaient «disproportionnées dans un contexte de cabinets-conseils» (https://tinyurl.com/y848fvrz).

  • 15 octobre 2017 14 janvier 2019
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Financière Manuvie a accru les limites maximales de capital assuré de deux produits d'assurance permanente pouvant être souscrits par proposition électronique. Ces changements touchent l'assurance vie universelle et l'assurance invalidité. Ainsi, la couverture pouvant être souscrite par voie électronique en assurance vie universelle et en contrats Performax Or peut maintenant atteindre 1 M$. Le produit Performax Or est une assurance vie entière avec valeurs de rachat garanties. D'autre part, la limite maximale de capital pouvant être assuré par proposition électronique est passée à 4 000 $ par mois en assurance invalidité Procadres et Franprise. Par ailleurs, Manuvie a simplifié le processus de souscription d'assurance invalidité. Une seule proposition électronique suffit lorsque cette protection est demandée avec une assurance vie ou une assurance maladies graves, à l'exception cependant du produit d'invalidité Achat-Vente Plus, qui s'adresse aux propriétaires de petites entreprises. Dans une communication aux conseillers, Manuvie rappelle que la proposition électronique diminue la nécessité de prévoir des rencontres avec sa clientèle, en raison, par exemple, de la validité des signatures numériques.

  • 15 octobre 2017 14 janvier 2019
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La plateforme d'émission rapide HuGO d'Humania Assurance a procédé le 26 mai à des baisses de taux de deux produits d'assurance vie temporaire. Dans le cas de la T10, il y a baisse moyenne de 2,5 % pour les fumeurs et de 1 % pour les non-fumeurs. Dans celui de la T20, la réduction moyenne atteint 4 % pour les fumeurs et 3 % pour les non-fumeurs. Dans certains cas, précise l'assureur, les réductions atteignent jusqu'à 7,5 %. S'adressant aux clients en parfaite santé ou à risques modérés, HuGO assure, selon la direction, deux clients sur trois en moins de 45 minutes. L'échelle ordinaire de commission des T10 et T20 est de 135 % la première année et de 2 % pour le renouvellement. La commission est de 25 % lors du renouvellement de terme. L'échelle nivelée de commission atteint 55 % la première année et 12 % les années subséquentes. Au renouvellement de terme, la commission atteint 12 %. Selon une communication aux conseillers émise par l'assureur de Saint-Hyacinthe, plus de 800 conseillers utilisaient la plateforme HuGO à la fin d'avril, dont 30 % à l'extérieur du Québec.

  • 15 octobre 2017 14 janvier 2019
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Les régulateurs s'interrogent de plus en plus sur l'impact des fonds négociés en Bourse (FNB) quant à la liquidité et la stabilité des marchés. En février dernier, l'Autorité des marchés financiers de France a publié une intéressante étude sur la question. Le régulateur français signale que le poids des FNB ne pèse pas très lourd sur l'Euronext Paris, soit 103 G€ à la fin de 2016. Ainsi, s'il y avait rachat massif de parts, le marché boursier parisien n'en serait pas bouleversé. L'Autorité observe un phénomène révélateur : les mouvements de souscription et de rachat de parts de FNB lui semblent «contra-cycliques, jouant ainsi davantage un rôle d'amortisseur que d'amplificateur des grands mouvements de cours». Cela dit, l'Autorité des marchés financiers de France affirme vouloir maintenir sa vigilance, car les déséquilibres ne sont pas à exclure. Ainsi, il pourrait y avoir des sorties rapides de capitaux si, à un moment donné, il y avait excès d'investissements de FNB sur des marchés trop étroits pour les absorber, comme ce pourrait être le cas, éventuellement, du secteur français des petites capitalisations (http://tiny.cc/8mr2my).

  • 15 octobre 2017 24 janvier 2019
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Afin d'accélérer sa croissance, l'agent général Financière S_Entiel amorce une nouvelle stratégie de partenariats avec des agents généraux associés.«En juin, nous avons procédé à l'inauguration d'un premier agent général associé, à Granby. Nous voulons en instaurer une dizaine d'autres d'ici cinq ans. En échange d'une bonification de commissions plus élevée, les agents généraux associés s'occuperont de la formation des conseillers. Étant près de leurs conseillers, ils seront beaucoup plus réactifs que des sièges sociaux. Dans le monde des agents généraux, ce n'est pas courant», dit Frédéric Perman, vice-président au développement des affaires.

  • 15 octobre 2017 16 janvier 2019
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Trois anciens gestionnaires de portefeuille de l'ex-Investissements Standard Life Canada ont joint leurs forces afin de créer une firme de gestion privée du nom d'Investissements DixCarré.Actionnaires à parts égales de DixCarré, Norman Raschkowan, Raquel Castiel et Dinka Kucic se connaissent depuis leur passage aux bureaux montréalais d'Investissements Standard Life Canada à titre de gestionnaires de portefeuille.

  • 15 octobre 2017 16 janvier 2019
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Les beaux jours des conseillers férus de fiscalité et amateurs de gros risques tirent peut-être à leur fin. L'Agence du revenu du Canada (ARC) entend abolir l'anonymat des conseillers qui participent à l'élaboration de stratégies fiscales audacieuses menant à des divulgations volontaires.

  • 15 octobre 2017 16 janvier 2019
  • 00:00