Accueil Jean-François Barbe

La Société financière IGM a le vent dans les voiles. En dépit de performances modestes au palmarès des fonds quatre et cinq étoiles de Morningstar, la progression continue des ventes de fonds communs de placement (FCP) de la Société financière IGM fait l'envie de bon nombre.Les ventes nettes en FCP d'IGM se sont situées en territoire positif un douzième mois consécutif en septembre dernier, atteignant 133 M$, soit 68,7 M$ pour le Groupe Investors, 68,2 M$ pour Placements Mackenzie et -4,3 M$ pour Investment Planning Counsel (IPC).

  • 15 novembre 2017 4 février 2019
  • 00:00

Selon un récent livre de deux professeurs de la London Business School, les enfants nés en ce début de XXIe siècle travailleront au moins jusqu'à l'âge de 80 ans (The 100-Year Life : Living and Working in an Age of Longevity, Londres, Bloomsbury Publishing, 2016). Ils en auront tout le loisir, puisqu'un sur deux - du moins, dans les pays riches - atteindra l'âge de 100 ans... et que les régimes de retraite publics ne pourront pas financer des retraites s'étirant sur plus de 40 ans. En revanche, les enfants du millénaire auront-ils la capacité psychologique de travailler jusqu'à 80 ans ? Une récente recherche permet d'en douter. Plus on vieillit et plus diminuerait la motivation à foncer, à progresser et à apprendre de nouvelles choses. Selon les chercheurs, cela pourrait résulter de la dégradation, au fil du temps, de la dopamine. Ce neurotransmetteur du système nerveux central communique le sentiment de récompense. Or, la dopamine perdrait 10 % de son efficacité tous les 10 ans. Ainsi, sans la perspective d'une récompense élevée, on ferait moins d'efforts et, par conséquent, on travaillerait moins (https://tinyurl.com/ybgdk4fx).

  • 15 novembre 2017 4 février 2019
  • 00:00

Les sondages le disent : les milléniaux veulent l'immédiateté. Ils ne répondent plus au téléphone ni aux courriels et communiquent principalement par textos (https://tinyurl.com/ybj6s7dr). Comme le remarque la publication Corporate Compliance Insights, les institutions financières ne devraient pas s'y opposer, car les écluses sont déjà ouvertes (https://tinyurl.com/y9sjujpd). Chez le pionnier Edward Jones (États-Unis), ce mode de communication existe depuis la fin de 2015. Les deux tiers de ses 14 500 conseillers communiquent par messages textes avec leurs clients. En juin, Morgan Stanley a autorisé une partie de ses conseillers à échanger par textos avec la clientèle. Les récentes lignes directrices de la Financial Industry Regulatory Authority (FINRA) sur les messages textes témoignent de l'ampleur des défis posés aux spécialistes de la conformité. Ainsi, les firmes de valeurs mobilières doivent enregistrer et archiver tous les messages textes d'affaires de leurs conseillers. En conséquence, les applications de type WhatsApp, où les messages s'effacent rapidement, sont maintenant prohibées. Et les conseillers ne peuvent plus envoyer de textos d'affaires à partir de leurs propres iPhone et autres Android (https://tinyurl.com/ycnn893h).

  • 15 novembre 2017 4 février 2019
  • 00:00

Depuis 1926, les rendements des actions peu risquées surpasseraient ceux des actions à haut risque, selon les auteurs, qui définissent le risque par la volatilité. D'après eux, cela se vérifie principalement par rapport aux actions américaines. Très intéressante, leur hypothèse n'est cependant pas suffisamment mise à l'épreuve des faits. Les tableaux statistiques sont peu nombreux, les indicateurs de mesure de volatilité manquent de consistance et la période temporelle choisie est trop large pour le bénéfice de la démonstration... Qui peut se permettre d'investir sur un horizon de près d'un siècle ? Portefeuilliste chez Robeco, un gestionnaire d'actifs établi à Rotterdam, Pim van Vliet gère une famille de fonds opportunément appelée Fonds conservateurs (https://tinyurl.com/y7qlqxey). Son livre pourrait rassurer des investisseurs inquiets du récent engouement pour les fonds à basse volatilité... et du danger de leur survalorisation. Malgré ses défauts, il pourrait alimenter une saine réflexion sur l'impact du «risque» et de la «volatilité» sur les rendements.

  • 15 novembre 2017 4 février 2019
  • 00:00

L'auteur est conseiller à Saint-Louis et propriétaire de son propre cabinet, Hill Investment Group, qui annonce servir 145 familles fortunées. Son livre peut se lire comme un manifeste sur ce qui fonde sa spécificité. «Nous n'investissons pas par instinct, ni selon la soi-disant analyse fondamentale. Nous nous appuyons sur les preuves issues de la recherche universitaire qui montrent les rendements de différentes catégories d'actifs sur des horizons d'au moins 30 ans. Nous suivons les preuves», écrit-il. Mais quelles sont-elles ? Pas moyen de le savoir, car l'auteur préfère parler, très habilement, du chemin qui l'a amené à fonder sa propre boîte... et à suivre les «preuves issues de la recherche universitaire». Sur un ton intimiste réussi, il raconte son parcours, incluant son expérience de courtier dans une grosse boîte qui s'occupait davantage de récolter des commissions que de répondre aux besoins des clients... Voilà qui devrait rassurer les grandes fortunes familiales à la recherche d'un conseiller !

  • 15 novembre 2017 4 février 2019
  • 00:00

Les investisseurs auraient tout à gagner à s'intéresser aux recherches de pointe qui détectent des inefficiences de marché. Mais le font-ils ? Selon les chercheurs David McLean et Jeffrey Pontiff, qui ont analysé quelque 100 variables, près de la moitié des inefficiences repérées dans ces recherches se corrigent très rapidement, dès leur publication. Autrement dit, les investisseurs s'adaptent vite aux nouvelles connaissances (https://tinyurl.com/ydd32ltu). Une autre étude de ces deux auteurs met toutefois un bémol : les analystes boursiers sont lents à intégrer les résultats de la recherche de pointe. Selon eux, les investisseurs qui suivent les recommandations des analystes contribueraient plutôt à renforcer les inefficiences repérées par la recherche ! Mais heureusement pour eux, les analystes incorporent graduellement, bien que lentement, les avancées de la recherche. Les auteurs estiment que les recommandations d'achat des analystes n'ont pas de valeur prédictive sur les résultats d'entreprises, contrairement à leurs recommandations de vendre, qui, elles, préfigurent correctement des bénéfices en baisse (https://tinyurl.com/y6wryxlo).

  • 15 novembre 2017 4 février 2019
  • 00:00

La formule met en appétit : deux habiles penseurs répondent aux questions d'un journaliste sur l'avenir du monde. Où va-t-on ? Vers davantage de démocratie et de prospérité ou vers le protectionnisme et davantage de chaos ? L'une des personnes interviewées, Pascal Lamy, a été directeur général de l'Organisation mondiale du commerce de 2005 à 2013. S'appuyant sur les progrès technologiques et la montée des échanges économiques internationaux enregistrés depuis un demi-siècle, sa vision de l'avenir est résolument optimiste. Rappelant que la mondialisation a tiré un milliard d'individus de la grande pauvreté, il affirme que l'interdépendance «unifiera le monde». En revanche, la vision de Nicole Gnesotto, une spécialiste des études stratégiques, est d'une autre tonalité. La mondialisation n'a pas éliminé les fanatismes religieux, et à l'ère de Donald Trump, l'expression des intérêts nationaux risque de ressembler à l'imposition de volontés de domination. Nous assistons, dit-elle, au retour de la force, du réarmement et du protectionnisme. Les auteurs donnent des chiffres et des pistes de réflexion sur les grands défis du XXIe siècle que sont la croissance faible, les migrations, les inégalités et le climat. Qui a raison ? L'optimiste ou la pessimiste ? Au lecteur de se faire une idée.

  • 15 novembre 2017 4 février 2019
  • 00:00

La Financière Foresters a diminué en mai dernier les tarifs de son portefeuille de produits d'assurance vie temporaire.

  • 15 novembre 2017 4 février 2019
  • 00:00

Les manufacturiers indépendants de fonds communs de placement (FCP) n'ont pas la vie facile. L'arène de la commercialisation est sans pitié. Les petits comme les gros marchent sur la corde raide de la rentabilité et des attentes des actionnaires.Illustration de la difficulté des petits manufacturiers à s'imposer, les Fonds O'Leary du coloré Kevin O'Leary ont rendu les armes après huit ans d'existence. Canoe Financial s'en est emparée en 2016. Du coup, ce manufacturier de Calgary a gonflé son actif sous gestion (ASG) de 800 M$, le faisant passer à quelque 4,3 G$.

  • 1 novembre 2017 15 novembre 2019
  • 00:00

Une nouvelle structure de frais basés sur la performance pourrait chambouler l'industrie des fonds communs de placement (FCP) et freiner la croissance des fonds négociés en Bourse (FNB).Fin juin, le géant américain AllianceBernstein (515 G$ US en actif sous gestion) a mis en marché AB FlexFee. Les frais de cette série de fonds activement gérés découleront des rendements sur 12 mois comparativement aux indices de référence.

  • 1 novembre 2017 24 janvier 2019
  • 00:00