l'âge moyen des agents d'assurance vie au Canada serait de 62 ans, selon un fournisseur de formations pour conseillers et agents de Toronto, le Centre for Life Insurance and Financial Education (http://tinyurl.com/kkyb77x).Au Québec, la situation est beaucoup moins grave. D'après le dernier rapport annuel de la Chambre de sécurité financière (CSF), soit celui de 2012, l'âge moyen des 12 286 membres inscrits en assurance de personnes serait de 48 ans (http://tinyurl.com/mcvmxml).
John Dobson est un des investisseurs à succès du 20e siècle les moins connus. Ce fils d'un ancien président de la Banque Royale est décédé l'été dernier à l'âge de 85 ans. Il a créé en 1960, à Montréal, le fonds d'investissement Formula Growth Fund, qui a déjà affiché jusqu'à 1 G$ d'actif. Les 10 000 $ investis en 1960 valent aujourd'hui 6 M$ ! John Dobson a facilement convaincu des personnalités comme John Turner (ancien premier ministre du Canada) et l'investisseur John Templeton d'adhérer à ce fonds fermé au grand public. C'est pourquoi le fonds est peu connu. Le récit est rondement mené. Il effleure la philosophie d'investissement de John Dobson - «Les pessimistes ne font pas d'argent» - afin de se concentrer sur la vie, les relations et les convictions de ce pur produit du Montréal anglophone d'avant les années 1970. Bon choix. Les passages sur les relations tendues avec l'Autorité des marchés financiers et sur celles, très cordiales, avec Michel Kelly-Gagnon et l'Institut économique de Montréal, sont fort intéressants. L'auteur est un journaliste d'expérience qui a collaboré à la rédaction du livre de Stephen Jarislowsky, Dans la jungle du placement.
Assurance vie Équitable du Canada met en marché une nouvelle assurance vie temporaire 30/65. Les primes sont payables sur une période de 30 ans ou jusqu'à 65 ans, selon le dernier événement à survenir. La police prend également fin après 30 ans ou à 65 ans. La protection comporte une somme assurée minimale de 50 000 $ et peut être transformée jusqu'à l'âge de 60 ans en assurance vie permanente sans preuve d'assurabilité. Elle peut être souscrite entre 18 et 55 ans. La mutuelle de Waterloo, en Ontario, fait valoir l'avantage d'une tarification privilégiée pour les sommes assurées de 250 000 $ à 2 M$. Ces clients peuvent se prévaloir d'une protection accrue pour une prime qui équivaut à celle d'un contrat «standard», sans preuve d'assurabilité supplémentaire. Le produit vise les personnes qui recherchent une solution de rechange plus abordable qu'une couverture d'assurance vie permanente. L'assurance vie temporaire 30/65 présente les avenants facultatifs suivants : exonération de primes en cas d'invalidité ; garantie supplémentaire en cas de mort accidentelle ; option d'assurabilité garantie ; protection pour enfant.
en 2013, les réseaux indépendants ont su tirer leur épingle du jeu. Selon de récentes études de la LIMRA (Life Insurance Marketing and Research Association), leurs ventes ont surpassé celles des réseaux captifs en termes de nouvelles primes, à la fois en assurance vie individuelle et en assurance maladies graves1.La tendance est plus marquée en assurance vie puisque l'année dernière, les ventes des réseaux indépendants ont augmenté de 4 % par rapport à 2012, par rapport aux réseaux affiliés, qui ont subi une baisse de 1 %.
La prochaine tendance qui menacera l'industrie de l'assurance ne viendrait pas des organismes de régulation, mais de Google et d'Amazon, selon un sondage réalisé par Accenture auprès de 78 assureurs européens. Deux assureurs sur trois pensent que les règles du jeu changeront d'ici trois ans, dans la foulée du déploiement par Google de sites de comparaison de prix en Angleterre, en Allemagne et en France (http://tinyurl.com/mvpk9a7). Et ce n'est qu'un début, car les tarifs d'assurance sur mesure seraient dans la ligne de mire de Google. Même son de cloche dans un sondage d'Accenture, mené auprès de 6 135 consommateurs dans 11 pays. Un consommateur sur quatre se dit intéressé par l'achat d'une police d'assurance de personnes auprès de Google ou d'Amazon (http://tinyurl.com/p4858bv). Les assureurs traditionnels font donc face à un conflit de fidélité de la clientèle. «Les consommateurs sont peu fidèles, ce qui montre l'importance du conseiller, puisque c'est lui qui ultimement convainc le consommateur de passer à l'action», commente Bruno Michaud, vice-président principal, administration et ventes chez Industrielle Alliance. «Google peut devenir un adversaire important. Nous savons par exemple qu'elle s'intéresse aux études de mortalité. En raison de sa crédibilité et de ses capacités technologiques, Google pourrait augmenter le nombre de consommateurs susceptibles d'acheter de l'assurance vie. Des consommateurs que les conseillers n'arrivent pas à rejoindre. Ce qui serait profitable pour tout le monde», explique Bruno Michaud.
Grâce à l'automatisation des règles de tarification, Manuvie a accéléré le processus d'établissement des contrats d'assurance vie. Dans une communication aux courtiers, Karen Cutler, vice-présidente et tarificatrice en chef, Services aux particuliers et Marchés des groupes à affinités, cite l'exemple suivant : lors de la semaine qui s'est terminée le 14 février dernier, 40 % des contrats d'assurance vie ont été établis en moins de 20 jours, par rapport à 32 % en moyenne en 2013. Les opérations manuelles ont été éliminées dès l'approbation du contrat. Celui-ci n'est imprimé qu'au moment où il est prêt à être envoyé au conseiller. En outre, un nouveau moteur informatisé de règles de tarification permet d'approuver certains contrats sans l'intervention du tarificateur ou du coordonnateur de dossier. Finalement, les tarificateurs sont maintenant jumelés à des distributeurs spécifiques afin de faciliter les transactions. Par ailleurs, les exigences de délivrance de contrats ont été assouplies, le conseiller n'ayant plus à remettre le contrat en personne dans le cas de l'assurance à prestations du vivant ou du produit Synergie. Le contrat doit cependant être délivré en personne s'il concerne l'assurance vie universelle ou Performax Or.
Desjardins Assurances entend élargir son influence auprès des clientèles fortunées en abaissant des taux des montants d'assurance vie de 250 000 $ et plus. Les clients de plus de 35 ans de l'assurance vie universelle Sommum (Horizon Sécurité 10, Horizon Sécurité 20 et Horizon Sécurité à 65) bénéficient ainsi d'une réduction moyenne de 3 à 4 %, qui peut atteindre jusqu'à 9 % pour des montants d'au moins 500 000 $. Les clients de 30 ans et plus d'assurance vie universelle à coût nivelé Horizon VieMAX (T100 VU) profitent également d'un allègement moyen de 3 %, et qui peut atteindre 10 %. L'assurance vie temporaire 10 ans et 20 ans (montant minimal de 250 000 $) affiche une réduction moyenne de 2 %, qui peut atteindre 16 %. Par ailleurs, les clients de l'assurance maladies graves Quiétude Exécutif profiteront d'une baisse moyenne de 3 à 4 % dans le cas de taux compris entre 25 000 $ et 50 000 $, et de 6 à 7 % pour des montants supérieurs à 100 000 $. Ces changements ont été apportés le 10 avril.
La décision de s'engager dans un conseil d'administration (CA) devrait être motivée par le don de soi que plutôt par un objectif de développement des affaires.Les conseillers joints par Finance et Investissement sont d'ailleurs unanimes : un CA n'est pas un tremplin pour tenter d'accroître sa clientèle. Ceux qui partent avec cet objectif en tête seront rapidement considérés comme des arrivistes. Et ils seront rapidement éliminés.
Les autorités de réglementation australiennes suggèrent que les conseillers de demain aient obligatoirement un baccalauréat (http://tinyurl.com/lj58fbt). Et si Google nous montrait que le diplôme universitaire n'est pas un gage de réussite ? Dans certaines équipes de l'entreprise, un employé sur sept n'a pas de diplôme. Google recherche avant tout une grande capacité d'apprentissage (http://tinyurl.com/lmmcgfw). C'est essentiel pour tout conseiller qui doit composer avec les réactions de ses clients face à des marchés changeants. De plus, Google fait passer des tests d'embauche comptant une série de questions énigmatiques comme «Vous rapetissez jusqu'à la taille d'une pièce de cinq cents et vous êtes projeté dans un mixeur. Les lames entrent en action dans 60 secondes. Que faites-vous ?» Ces questions pièges montrent l'importance de la curiosité intellectuelle dans le monde du travail du 21e siècle. Elles sont présentées dans le récent livre Êtes-vous assez intelligent pour travailler chez Google ? (de William Poundstone, JC Lattès, 2013).
Oui, les têtes blanches et grises resteront plus longtemps au travail si les conditions salariales sont bonnes, si l'occupation est plus intellectuelle que manuelle, s'ils ne se sentent pas la cible de discrimination et bien sûr, si la bonne santé est de la partie. Mais il y a plus, affirment des chercheurs de la Rand Corporation, car la personnalité y serait pour beaucoup. Selon eux, les personnes «consciencieuses» et «actives» restent plus longtemps au travail que celles qui sont «passives». Elles sont davantage ouvertes à la nouveauté et sont moins sensibles à un environnement négatif où il y aurait de la discrimination. En conséquence, elles s'accrocheront plus longtemps à leur travail à un âge avancé, souligne l'étude de l'institution américaine (http://tinyurl.com/qjzk47u). Ces traits de personnalité sont également à l'oeuvre en matière de préparation à la retraite : les personnes consciencieuses épargnent un pourcentage plus élevé que les autres pour la retraite, selon une autre recherche publiée par le Michigan Retirement Research Center (http://tinyurl.com/pcjvhh3).