TOURNÉE DES FCP - De moins en moins de promoteurs de fonds communs de placement (FCP) confient des mandats de gestion à l'externe. Et plusieurs rapatrient des mandats qui étaient donnés en sous-traitance.«Depuis quelques années, il y a une tendance lourde à la disparition des gestionnaires vedettes et à l'élimination des mandats de gestion donnés à des tiers», constate Jean Morissette.
Plus les gens prennent de l'âge, plus ils se préoccupent d'assurance au moment de planifier leurs voyages. Leur état de santé leur permettra-t-il d'obtenir la couverture désirée ? Et à quel coût ? S'adressant aux voyageurs de 61 à 80 ans, la nouvelle assurance voyage annuelle QUATTRA de Desjardins Assurances vise à leur permettre de prendre congé des questions sur leur état de santé pendant quatre ans. En répondant une seule fois à un questionnaire médical, leur protection sera valide pendant quatre ans. Ni l'admissibilité à la couverture d'assurance ni les coûts de la prime ne seront influencés par des changements ultérieurs à l'état de santé. Mis en marché en août, le produit QUATTRA n'est pas doté d'une prime garantie. Cette dernière peut subir une hausse annuelle basée sur l'augmentation du coût de la vie. Par ailleurs, le nombre de voyages est illimité. La durée des voyages possibles se situe entre 8 et 120 jours.
RBC Assurances a modifié, à la mi-août, les taux de la police Rétablissement d'une maladie grave. Les taux de la Temporaire 10 renouvelable non résiliable ont diminué en moyenne de 12,2 %. En revanche, les taux de la Temporaire 65 uniforme ont augmenté en moyenne de 7,2 %, alors que ceux de la Temporaire 75 uniforme se sont accrus en moyenne de 4,7 %. Couvrant 23 maladies graves, cette protection propose une couverture qui peut être entre 25 000 $ et 2 M$. Jusqu'à l'âge de 50 ans, l'assureur peut approuver une assurance égale jusqu'à neuf fois le revenu gagné net, selon le «Guide du conseiller en assurance» de RBC. De 51 à 59 ans, ce sera jusqu'à sept fois le revenu gagné net. De 60 à 65 ans, l'assurance pourra atteindre jusqu'à cinq fois le revenu gagné net à l'âge de 60 ans, réduite chaque année d'un pourcentage de 20 %, jusqu'à un montant minimal de 100 000 $.
Les efforts d'éducation financière des conseillers ne sont jamais inutiles. Une étude américaine le confirme. Des chercheurs ont testé les connaissances financières des participants d'un important régime de retraite de type 410 (k) - l'équivalent de nos REER collectifs. Ils ont ensuite comparé ces résultats à ceux de leurs régimes de retraite. Résultat : les participants qui ont très bien réussi le test de connaissances financières affichent des gains annuels supérieurs de 1,3 % à la moyenne. La raison est à la fois simple et éloquente : ces épargnants sont prêts à assumer un peu plus de risque et détiennent davantage d'actions. Selon les auteurs de la recherche, sur une période de 30 ans, ils peuvent ainsi construire un fonds de retraite qui serait jusqu'à 25 % plus élevé que la moyenne (http://tinyurl.com/mf4dh3w). Ce qui révèle que tout ce temps passé à transmettre vos connaissances est réellement utile.
Les participants à des régimes de retraite collectifs pourraient se rapprocher de leurs objectifs financiers de retraite s'ils adhèrent au concept d'escalade automatique. Voici ce dont il s'agit. Aux États-Unis, le taux par défaut de contribution salariale aux régimes à cotisations déterminées est de 3 %. Mais grâce à l'escalade automatique, qui se produit lors des hausses salariales, ce taux peut augmenter, année après année, jusqu'à concurrence de 10 %. Bob Reynolds, PDG de Putnam Investments, a affirmé récemment au magazine Forbes que les participants qui souscrivent à l'escalade automatique peuvent compter à la retraite sur l'équivalent de jusqu'à 98 % de leurs revenus actuels (http://tinyurl.com/o4nuowy). Bob Reynolds fait directement référence à une recherche interne de Putnam, un manufacturier et gestionnaire d'actif propriété de Power Corporation. Cette étude montre que les conseillers ont un fort impact sur la réalisation des objectifs de préparation financière à la retraite (http://tinyurl.com/mcvdajv).
Sous l'impulsion de leurs actionnaires, les grandes entreprises américaines cherchent à réduire leurs coûts. Un des moyens de l'heure consiste à acheter une entreprise étrangère dans un pays où le taux d'imposition des sociétés est moins élevé qu'aux États-Unis, et à s'y réincorporer afin de payer moins d'impôt. Cette tactique fiscale est connue chez nos voisins du Sud sous le terme «d'inversion fiscale». Selon le service de recherche du Congrès des États-Unis, 47 inversions fiscales se sont produites durant les dix dernières années. Toutefois, une douzaine de transactions de ce type seraient envisagées en ce moment par d'autres grandes entreprises. Cette stratégie pourrait coûter près de 20 G$ US au Trésor américain au cours des dix prochaines années (http://tinyurl.com/oz5y43j). L'administration Obama envisage des mesures administratives afin d'éviter la «dénationalisation» des entreprises américaines (http://tinyurl.com/qjfdybl). Toutefois, selon un gestionnaire de fonds alternatifs, la seule façon efficace de combattre cette tendance serait d'augmenter l'impôt sur les gains en capital et les revenus de dividendes (http://tinyurl.com/p4kgnzw). Dans ce cas, à moins qu'ils ne quittent les États-Unis en masse, les actionnaires américains devront payer l'addition !
Est-il possible de conseiller adéquatement des préretraités sur les façons possibles d'investir dans leurs régimes de retraite à cotisations déterminées (CD) en 30 minutes seulement ? Auparavant, les Britanniques détenteurs de tels régimes avaient l'obligation de convertir les sommes d'argent en rentes individuelles vendues par des assureurs. Cela se faisait de façon presque automatique. Ce ne sera plus le cas à compter d'avril prochain, puisque la rente comme outil de placement pour la retraite ne sera plus obligatoire. Cependant, en l'absence d'un produit obligatoire, que choisir ? Le ministre responsable de la réforme des régimes de retraite, George Osborne, a proposé que les personnes de 55 ans et plus puissent recourir gratuitement à du conseil indépendant, soit par téléphone, soit par Internet ou encore en personne (http://tinyurl.com/lhdqobq). Ce conseil, payé par une taxe assumée par l'industrie financière, serait toutefois limité à 30 minutes par personne ! Le gouvernement britannique prévoit que 18 millions d'individus auront ainsi accès à du conseil indépendant (http://tinyurl.com/nnz2dcf). Dans certains cas, ces 30 minutes pourraient préparer le terrain pour d'autres consultations, et ainsi pour une planification de retraite digne de ce nom. Quant à ceux qui se limiteront aux 30 minutes de conseil, qui sera tenu pour responsable s'ils manquent d'argent à compter de 70 ans ?
Après l'acquisition de la Standard Life Canada par la Financière Manuvie, d'autres assureurs de personnes pourraient faire l'objet d'une consolidation.En effet, on aurait tort de considérer la vente des activités canadiennes de Standard Life comme un phénomène isolé. Selon un décompte paru dans l'encyclopédie en ligne Wikipédia, plus de 20 fusions et acquisitions ont eu lieu depuis 1994.
Une étude montre que plus le nom d'une société apparaît dans les pages du Financial Times, plus son titre est négocié en Bourse au cours de la journée où il en est fait mention. Les mêmes chercheurs avaient auparavant observé le même phénomène pour Google et Wikipédia : plus on parle d'une entreprise en particulier, plus on échange son action (http://tinyurl.com/lj38po6). Cela pourrait montrer la force de la pensée de groupe, soit le fait d'agir selon le consensus du groupe. Afin d'éviter un biais qui n'est pas toujours rationnel, le grand investisseur John Templeton avait choisi de vivre sur une île des Bahamas, bien loin des journaux ! Toutefois, comme le précise une biographie récente, John Templeton lisait et étudiait à fond ce qu'il considérait comme une source fondamentale d'information : les rapports annuels (Templeton's Way with Money: Strategies and Philosophy of a Legendary Investor, Hoboken, New Jersey, Wiley, 2012).
Les épargnants tolèrent-ils vraiment, et volontairement, le risque ? Permettez-nous d'en douter. Deux astucieux chercheurs de l'University of Missouri et de la Texas Tech University ont analysé les données recueillies de 2003 à 2010 par des sociétés financières américaines sur la tolérance au risque de leurs clients. À partir de cette masse d'information portant sur plus de 357 000 personnes, les chercheurs ont constaté deux choses. La première : si on la transposait sur un graphique, la tolérance au risque de ces clients épouserait les contours de l'évolution de la courbe S&P 500. Autrement dit, quand les choses vont bien, les clients tolèrent le risque, mais quand elles vont mal, c'est tout le contraire. Deuxième résultat : la tolérance au risque est en relation directe avec le ratio cours/bénéfices. Et là, les choses se gâtent vraiment, puisque plus ce ratio s'élève, plus la tolérance au risque augmente. Autrement dit, laissés à eux-mêmes, ces clients «achètent haut» et «vendent bas», ce qui ressemble au dicton américain des mauvais investisseurs, «Buy high and sell low» (http://tinyurl.com/pgwl2ax).