Honoraires ou commissions ? Les détenteurs de fonds communs au pays semblent assez partagés sur la question, indique une récente enquête de l'Institut des fonds d'investissement du Canada (IFIC).Voilà de nouvelles données susceptibles de faire monter d'un cran le débat en cours sur la rémunération des représentants en épargne collective et de leurs homologues ailleurs au pays. Dans le cadre de sa huitième enquête annuelle, parue fin septembre1, l'IFIC a tâté pour la première fois le pouls des clients eux-mêmes, c'est-à-dire des détenteurs de fonds communs, sur cette question brûlante dans l'industrie.
Nombre d'entre vous viennent de clore la période la plus active, voire la plus intense de l'année, celle des REER.Bonne nouvelle : le montant des contributions serait à la hausse.«Comparativement à l'année dernière, nous observons que nos clients augmentent les investissements REER», nous déclarait récemment sur finance-investissement.com un planificateur financier et propriétaire de cabinet de la région de Montréal. Il n'est pas le seul à nous avoir signalé le phénomène.
Depuis la naissance de l'expression quelque part dans les années 1980, on a souvent annoncé le déclin, voire la lente disparition du Québec inc., ce groupe d'entrepreneurs québécois qui s'est peu à peu lancé à la conquête des marchés canadien, américain, puis du monde entier.Depuis, chaque fois ou presque qu'un géant étranger annonce l'acquisition d'un fleuron de l'économie d'ici, conséquence inévitable d'une mondialisation accélérée et des échanges bilatéraux accrus qui en découlent, d'aucuns s'inquiètent des conséquences d'une telle transaction sur l'autonomie et la vigueur de l'économie nationale.