kevinbrine / 123rf

Le prêteur torontois a également bénéficié des résultats positifs de ses services bancaires de gros, qui avaient généré une perte au premier trimestre, alors qu’il affichait un résultat supérieur aux attentes des analystes pour le trimestre clos le 30 avril.

« En repensant à la première moitié de l’année, je suis ravi de notre performance. Elle reflète la dynamique soutenue de nos activités de franchise, une bonne qualité de crédit et de meilleures conditions pour les revenus du marché ce trimestre », a affirmé le chef de la direction, Bharat Masrani, lors d’une conférence téléphonique avec des analystes.

« Pour les mois à venir, l’environnement macroéconomique reste fluide. Les tensions commerciales et géopolitiques s’intensifient et les conditions économiques restent contrastées. Plusieurs indicateurs de production restent faibles alors que la croissance de l’emploi reste forte. »

Bharat Masrani a répété qu’il avait bon espoir que la banque enregistre cette année une croissance de son bénéfice par action dans le bas de sa fourchette cible à moyen terme, d’entre 7,0 % et 10,0 %.

Sur une base ajustée, la Banque TD a réalisé un bénéfice de 1,75 $ par action, un résultat en hausse par rapport à celui de 1,62 $ par action de la même période en 2018.

Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit de 1,67 $ par action, selon les prévisions recueillies par Thomson Reuters Eikon.

« La TD a enregistré un premier gain significatif par rapport aux attentes du trimestre grâce à une forte croissance des prêts sur ses deux plateformes de vente au détail et à un rebond impressionnant des bénéfices des marchés financiers », a écrit l’analyste John Aiken, de Barclays, dans un rapport.

La TD a précisé que ses activités de vente au détail aux États-Unis avaient généré des profits de 1,26 G$, en hausse par rapport à 979 M$ un an plus tôt, les revenus ayant augmenté de 6 % et les charges ayant été légèrement plus faibles. TD Ameritrade a contribué aux profits à hauteur de 258 M$, en hausse par rapport à 134 M$ un an plus tôt.

Ses activités de vente au détail au Canada ont rapporté 1,85 G$, contre 1,83 G$ il y a un an, grâce à une hausse de huit pour cent des revenus. Cette dernière a cependant été contrebalancée par une charge de 30 M$ liée à l’acquisition, en novembre, de Greystone Managed Investments, établie en Saskatchewan, et par d’autres dépenses plus élevées.

Le profit des services bancaires de gros a retraité à 221 M$, alors qu’il avait été de 267 M$ l’an dernier. Il exprimait néanmoins une hausse par rapport à la perte nette de 17 M$ du trimestre précédent, attribuable à la baisse des charges et à des revenus semblables à ceux du deuxième trimestre de 2018.

La provision pour pertes sur prêts a totalisé 633 M$ pour le trimestre, alors qu’elle était de 556 M$ l’an dernier. Il s’agit d’une augmentation de 14 % par rapport au deuxième trimestre de l’an dernier, mais d’une baisse de 26 % par rapport au trimestre précédent.