Terminons l’analyse des options de complément de protection disponibles à Madame X, employée de la Financière YZ dont le revenu annuel s’élevait à 150 000 $ avant le début de son invalidité de longue durée.

En effet, des 94 249 $ annuels nets qu’elle gagnait, seulement 60 000 $ (5 000 $ par mois) lui sont payés par son régime collectif; soit un manque à gagner de 34 249 $ par année ou 2 854 $ par mois.

Nous avons vu qu’elle aurait pu, alors qu’elle était en bonne santé et au travail, souscrire un contrat individuel complémentaire et/ou une assurance en cas de maladie grave hybride ainsi qu’une assurance de protection de l’épargne retraite.

Toutes ces mesures devant, bien entendu, être initiées par elle-même, ce qui dans la réalité des cadres et hauts dirigeants d’entreprise n’est hélas pas fréquent. Toutefois, comme nous l’avons déjà fait remarquer, les coûts reliés à la souscription de contrats additionnels freinent souvent la propension à y adhérer.

Dans ce contexte, les entreprises peuvent adopter une solution intermédiaire afin d’aider les employés dont la rémunération est involontairement discriminée en fonction des pourcentages assurés à combler leurs besoins et sécuriser leur famille.

Des avantages pour l’entreprise

Contrairement aux autres solutions de majoration du revenu en cours d’invalidité, l’établissement standard garanti et le régime combiné inversé de RBC Assurances doivent être mis en place par l’employeur et non l’individu. De même que tout changement du montant des protections que l’employeur peut envisager.

L’idée première est de permettre à l’employeur d’offrir à un groupe d’employés une protection à la fois individuelle et collective avec les avantages propres aux deux programmes.

La police individuelle est portable si l’employé quitte la firme et la prime est, en général, fixe jusqu’à 65 ans.

Étant donné que les contrats individuels sont souscrits en groupe, il peut y avoir des réductions de primes considérables par rapport à celle qu’aurait payée Madame X si elle s’était assurée individuellement.

Le plus important repose sur le peu d’exigences au niveau de la sélection des risques. Un atout de taille si l’on considère l’étendue des conditions habituelles d’admissibilité.

Grâce à l’intégration de la protection complémentaire de groupe émission standard garanti, l’ensemble des collègues de Madame X qui répondent aux critères de l’employeur peuvent obtenir une protection plus équitable et représentative de leur revenu.

Contrôler ses coûts

Cependant, en structurant de manière optimale la mise en place du produit, l’employeur pourrait contrôler davantage ses coûts en inversant le régime. Au lieu de souscrire les polices en ajout à la protection collective de 5 000 $, il pourrait d’abord mettre en place la série de polices à ESG(MC) comme base du régime pour le même montant et compléter les protections avec le collectif.

Au début, les primes seraient plus chères puisque le coût de la protection individuelle est plus élevé que celui de la protection collective. Toutefois, puisque les primes de l’assurance longue durée collective ont tendance à augmenter d’année en année alors que celles des polices individuelles sont nivelées, cet écart de coût s’atténuerait après quelques années.

Qui plus est, la protection incluse dans le régime collectif continuerait de s’ajuster en fonction des augmentations de salaire. On allie ainsi les garanties en matière de protection du revenu de l’assurance collective à celles de l’assurance individuelle.

Pour une employée comme Madame X, dont le revenu assurable est de 150 000 $, l’étendue de la protection en cas d’invalidité de longue durée passe de 66 % à 85 % du salaire de préinvalidité.

En utilisant le contrat individuel collectif comme base du régime, l’assureur (RBC pour les deux régimes) bonifie l’enveloppe disponible, l’assurée dispose d’une police individuelle à meilleur coût et pour ainsi dire sans preuve de bonne santé.

* Formule d’établissement standard garanti (ESGMC)-Le régime combiné inversé de RBC Assurances