En tant qu’employé, travailleur autonome, chef d’entreprise et dirigeant, les mêmes dangers nous guettent. Or le filet de sécurité qui devrait nous protéger n’est pas toujours tissé de la même manière. À preuve, pour certains conseillers, c’est l’employeur qui procure un minimum d’assurance alors qu’à d’autres la responsabilité de se protéger leur incombe totalement.

La gestion des risques financiers inattendus est au cœur des préoccupations des conseillers. Nous veillons, selon les circonstances, à adoucir les impacts pour le bien-être de nos clients, mais qu’en est-il pour nous-mêmes? À quand remonte votre dernier autodiagnostic ? Où vous situez-vous sur le graphique du cycle de vie?

Ce graphique illustre l’évolution habituelle des besoins de protection avant et après la retraite selon la nécessité de remplacer le revenu ou de protéger le capital d’une érosion prématurée.

Il est rare que le calcul des épargnes requises en vue de la retraite et des besoins de décaissement à la retraite tienne compte du manque à gagner et du vide financier qu’une interruption de revenu en phase d’accumulation ou de l’empiètement du capital pour cause de maladie ou de blessure pourraient engendrer.

Selon le type de rémunération et les régimes accessibles aux divers groupes, nous analyserons en détail les besoins de chacun de ces groupes et les solutions qui leur sont offertes selon les circonstances.

GROUPE

En analysant ainsi les diverses protections que chacun des groupes peut obtenir et les conditions qui s’y rattachent, nous comparerons la situation des conseillers avec celles d’autres travailleurs qui sont nos clients.

Ce diagnostic nous procurera les outils nécessaires pour répondre à cette question d’un point de vue financier : quel est le pire? Mourir d’une crise cardiaque ou y survivre? Mourir d’un accident vasculaire cérébral ou y survivre?

C’est une des premières affiches publicitaires (je ne me souviens pas je crois que c’était la fondation des maladies du cœur ) qui avait attiré mon attention sur l’importance des assurances prestations du vivant.

Si d’un point de vue financier le pire est assuré, la personne et sa famille y survivront sans doute mieux.

BESOINS DE REMPLACEMENT DE REVENU OU DE CAPITAL

En prestations du vivant, les besoins gravitent toujours autour de ces deux facteurs : la perte de revenu et la perte de capital.

Contrairement aux besoins financiers occasionnés par le décès, qui ne peuvent être comblés que par l’assurance vie, ceux identifiés du vivant peuvent faire appel à un éventail de prestations qui répondent à des attentes plus ciblées. Par exemple, l’assurance invalidité rattachée au rachat de parts en cas d’invalidité ou encore l’assurance épargne retraite.

TYPES DE RÉMUNÉRATION ASSURABLES

Les protections du vivant sont en général plus difficiles à obtenir. Elles méritent qu’on s’y penche soigneusement afin de comprendre où les utiliser et comment les substituer les unes aux autres lorsque les contraintes de sélection des risques nous y forcent.

Enfin, voici quelques statistiques qui mettent en relief l’importance du risque de blessure ou de maladie en rapport à d’autres risques.