Une solution pour la dette étudiante ?
En campagne électorale l’automne dernier, Donald Trump avait suggéré de limiter à 12,5 % le pourcentage du revenu annuel brut pouvant être consacré au remboursement de la dette étudiante. Et d’effacer ce qui en reste au bout de 15 ans de paiements. Ces idées ont été reprises lors du premier budget de l’administration Trump (https://tinyurl.com/y7c8qhm3). Aussi, la secrétaire d’État à l’Éducation, la milliardaire Betsy DeVos, pencherait vers la privatisation de la dette étudiante, actuellement souscrite à 90 % par son ministère (https://tinyurl.com/y7ewpdme). Cela améliorera-t-il le recouvrement des dettes étudiantes impayées ? Selon une étude de la Consumer Federation of America, les défauts de paiement de dettes étudiantes se sont accrus de 14 % en 2016 et ont atteint 137,4 G$ US (https://tinyurl.com/yb3xe74o). Une solution plus soutenable se trouverait-elle dans l’abaissement des coûts des études universitaires ? Selon le College Board, un organisme qui gère les tests d’entrée à l’université, un baccalauréat de quatre ans coûte en moyenne 80 360 $ US dans une université publique et 181 480 $ US dans une université privée. À moins que les Américains acceptent de payer davantage d’impôts, il sera difficile d’envisager des baisses importantes de coûts des baccalauréats au pays de l’Oncle Sam.
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 15 novembre 2017 4 février 2019
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