Ainsi, une très grande majorité de répondants n’attendent pas d’accumuler des surplus avant de les rediriger vers leurs épargnes. Parmi les Québécois réussissant à épargner, 61% le font à l’aide de prélèvement automatique et 32% le font à l’aide de retenue salariale.

De leurs propres aveux, 48% des Québécois qui ont recours à l’épargne systématique admettent qu’ils ne réussiraient pas à épargner autrement.

Prévoir sa longévité

Un autre élément intéressant du sondage, les répondants semblent sous-estimer leur longévité. En moyenne, les Québécois aimeraient se retirer complètement du marché du travail à 62,5 ans.

Ils sont 23% à penser que leur retraite durera moins de 15 ans, 43% de 15 à 24 ans et 26% plus de 25 ans. Le 8% restant a refusé de répondre.

Ces commentaires alimentent la réflexion sur l’espérance de vie. La moitié des hommes québécois de 65 ans devrait atteindre ou dépasser l’âge de 85 ans, selon les normes d’hypothèses utilisées par l’Institut québécois de la planification financière (IQPF). Pour les femmes, la même proposition se rendra jusqu’à 89 ans.

Toujours parmi la cohorte des 65 ans, le quart des hommes se rendront à 91 ans et le quart des femmes à 95 ans. Pour un Québécois sur dix, leur vie s’étirera jusqu’à au moins 95 ans. Pour les Québécoises, ce sera 99 ans.

Le sondage a été effectué du 8 au 30 avril 2014 auprès de 1600 répondants âgés de 25 à 64 ans. Ces