Prévention de la fraude, toujours du travail à faire
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Appelé l’« Indice Autorité », le sondage dévoile une progression constante de la vigilance financière des Québécois, alors que 61,2 % d’entre eux adoptent des comportements avisés en matière de finances personnelles, en augmentation de 2,7 points de pourcentage en quatre ans.
 
Plus précisément, les Québécois âgés de 55 ans et plus, de même que les retraités, affichent des résultats supérieurs à la moyenne, avec un indice de 65,4 et 66,5 % respectivement.
 
À l’opposé, les répondants qui ne sont pas en relation avec un représentant inscrit, ou qui sont âgés de 18 à 34 ans, obtiennent des indices inférieurs à la moyenne, soit de 52,3 et 56,3 %, révèle le rapport produit par la firme de sondage.
 
Des augmentations notables sont visibles en matière de finances personnelles et de la planification de la retraite.
 
En effet, entre 2012 et 2016, l’implantation de bons comportements à adopter dans ces deux secteurs a augmenté de 8,2 et 7,1 points de pourcentage.
 
Malgré tout, les Québécois ont un indice inférieur à la moyenne pour les deux éléments.
 
D’ailleurs, seulement 43 % des Québécois ont vérifié si leur épargne était suffisante en vue de leur retraite.
 
Avec la venue prochaine de la phase deux du modèle de relation client-conseiller (MRCC2), l’AMF voulait savoir quel était l’état de la relation de transparence entre le client et son représentant.
 
Les données à cet effet démontrent que seulement 29 % des répondants ont déjà posé des questions relatives à la rémunération de leur conseiller. De même, près de quatre sondés sur 10, ne jugent pas pertinent de questionner leur conseiller sur les frais qui sont facturés.

Le sondage a été effectué auprès de 1500 Québécois, responsables de la gestion des finances personnelles dans leur ménage, par CROP entre le 9 et le 17 février 2016.