Ce n’est pas la première fois que le banquier fait une sortie contre la cryptomonnaie la plus connue, lui qui avait invité les régulateurs à intervenir afin d’encadrer adéquatement la devise en décembre dernier.

Durant son discours au Forum économique mondial de Davos, il a insisté sur le caractère spéculatif et risqué de la cryptomonnaie, indiquant que ce n’est pas un investissement qu’il recommanderait aux investisseurs, comme le rapporte un article du quotidien britannique The Guardian.

« Nous craignons que si ce type d’investissement implose dans le futur et que le marché subit une correction, les investisseurs chercheront à savoir qui nous a vendu cela », a-t-il dit en entrevue avec Bloomberg TV.

Les régulateurs internationaux se questionnent actuellement sur la marche à suivre concernant ce genre de monnaie virtuelle, ce qui a un impact certain sur le cours du Bitcoin.

La Corée du Sud évalue présentement le bannissement des échanges avec la cryptomonnaie, tandis que la Chine tente actuellement de contrôler la technologie.

Dans les 24 heures qui ont suivi le discours du patron UBS, le Bitcoin a chuté de 12 %, pour une valeur de 14 560 $ à 10h30, mercredi matin.

En fait, la cryptomonnaie a chuté de près de 50 % depuis le 18 décembre.