Le Groupe de travail sur les options binaires a été lancé l’an dernier pour sensibiliser la population aux fraudes qui invitent les personnes à gager sur la performance d’un actif sous-jacent _ comme une matière première ou un indice boursier _ après quoi ils peuvent recevoir un montant prédéterminé ou perdre leur mise. Habituellement, ces paris se déroulent sur de très courtes périodes de quelques heures ou minutes.

Cependant, ces opérations n’ont souvent pas lieu et les investisseurs ne récupèrent pas leur investissement. Cela a convaincu l’organisation-cadre des autorités provinciales et territoriales en valeurs mobilières du Canada d’interdire les options binaires à court terme en septembre 2017.

Le président du groupe de travail a indiqué avoir contacté plusieurs entreprises de médias sociaux depuis le mois de mars dernier afin de faire retirer les publicités d’options binaires, mais il a élargi son cadre pour y inclure les cryptomonnaies et les premières émissions d’une cryptomonnaie (PEC).

Jason Roy, qui est aussi enquêteur principal pour la Commission des valeurs mobilières du Manitoba, a souligné que depuis l’interdiction des options binaires au Canada, les fraudeurs se rabattent de plus en plus sur les cryptomonnaies et les PEC pour réaliser leurs combines.

Le réseau social Facebook a mis en place le mois dernier une nouvelle politique qui interdit les publicités pour les options binaires, les PEC et les cryptomonnaies, et M. Roy a dit avoir bon espoir de voir Google l’imiter.