De fait, bien que 55 % des Canadiens détiennent un compte d’épargne libre d’impôt et que les cotisations annuelles moyennes demeurent élevées, une certaine confusion règne toujours quant au fonctionnement du CELI, à ce qu’il peut contenir et au montant maximal de cotisation.

Le sondage montre en effet que le niveau de connaissance lié au fonctionnement du CELI demeure variable. Ainsi, bien que 67 % des Canadiens estiment avoir quelques notions du CELI et que 17 % disent très bien le connaître, seulement 3 % des répondants ont su répondre correctement à huit questions vrai-faux élémentaires.

Ainsi, seulement 24 % des Canadiens ont pu chiffrer correctement la limite annuelle de cotisation au CELI pour 2016, laquelle est de 5 500 $. Il s’agit malgré tout d’une légère augmentation par rapport aux deux années précédentes (22 % en 2014, et 19 % en 2013). De même, 56 % des répondants savaient que le taux de cotisation annuel n’est pas lié à leur revenu. Toutefois, seuls 30 % des répondants savent qu’il y a un âge limite de cotisation au CELI et 23 % qu’une pénalité mensuelle s’applique aux cotisations excédentaires.

À noter que 27 % des répondants ont indiqué avoir dépassé le montant de cotisation admissible parce qu’ils ne connaissaient pas bien les règles.

« Au cours des dernières années, les investissements dans le CELI n’ont cessé de croître. Il importe donc que les Canadiens connaissent leurs options de placement de CELI afin qu’ils puissent maximiser les avantages qu’ils tirent de ce type de placement », estime Ryan ffrench, directeur général, Placements à terme, BMO Banque de Montréal.

Les données du sondage indiquent que le montant moyen investi dans un CELI est de 17 133 $. Les objectifs liés à cette épargne concernent la retraite dans 47 % des cas, la constitution d’un fonds d’urgence pour 38 % des répondants, et dans 18 % des cas, l’accumulation en prévision d’achats importants.

Les répondants utilisent principalement des espèces (65 %) pour cotiser, ainsi que des fonds d’investissement dans 26 % des cas. Dans une proportion de 71 %, les Canadiens évoquent le manque d’argent pour justifier le fait qu’ils ne maximisent pas leur cotisation. Ils sont toutefois 16 % à préférer d’autres types de placements au CELI.

Le sondage a été effectué en ligne par la firme Pollara, du 8 au 11 janvier 2016, auprès d’un échantillon de 1 000 Canadiens âgés de 18 ans et plus. Les résultats ont été pondérés en fonction de l’âge, du sexe et de la région pour que l’échantillon soit représentatif de l’ensemble de la population adulte du Canada.