La sentence a été rendue le 16 juin au Palais de justice de St-Jérôme par le juge Jean-Georges Laliberté. Nathalie Beckers est une ancienne représentante en assurance de personnes.

Nathalie Beckers a été reconnue coupable des cinq chefs d’accusation portés contre elle en vertu de la Loi sur la distribution de produits et services financiers (LDPSF). Elle était accusée d’avoir transmis des informations fausses ou trompeuses à la mandataire de sa cliente, d’avoir exercé illégalement l’activité de représentante en assurance de personnes alors qu’elle était sous le coup d’une radiation provisoire de la CSF et d’avoir, à trois reprises, contrevenu aux ordres d’exécution demandés par sa cliente ou ses mandataires.

Dans son jugement, le juge Jean-Georges Laliberté a notamment considéré la vulnérabilité de la victime, qui était une personne d’un âge très avancé au moment de la commission des infractions, l’abus de confiance, le fait que la défenderesse était une ancienne inscrite et le fait qu’il y avait preuve d’appropriation de fonds au dossier.

Le juge a condamné Nathalie Beckers à payer le triple de l’amende minimale sur les chefs d’informations fausses ou trompeuses et d’exercice illégal et le double de l’amende minimale sur les chefs d’avoir contrevenu aux ordres d’exécution d’une cliente ou de ses mandataires, pour une amende totale de 300 608 $. La perte de la famille était évaluée à près de 257 819 $, dont 69 902 $ étaient visés par les chefs d’accusation.