Si l’achat d’une maison demeure le principal motif de retrait d’un REER pour 30 % des Canadiens, ces derniers puisent aussi dans leur épargne-retraite pour régler des dépenses courantes (21 %) et rembourser leurs dettes (18 %), indique un sondage de BMO Groupe financier.

« Il est préoccupant de constater que tant de Canadiens puisent dans leur REER pour combler leurs besoins à court terme, ce qui ne devrait être envisagé qu’en dernier recours », a commenté Jean Richard, vice-président et expert-conseil principal, BMO Gestion de patrimoine.

Par ailleurs, bien que les trois quarts (75 %) des répondants soient très préoccupés par les conséquences d’un retrait d’argent de leur REER et que 73 % d’entre eux disent connaître les pénalités fiscales ou les règles de remboursement s’ils retirent des fonds de leur REER avant l’âge de 71 ans, un répondant sur cinq (19 %) s’attend à ne jamais les rembourser.

« Investir dans un CELI ou verser des fonds dans un compte d’épargne à intérêt élevé pour s’assurer de disposer de liquidités est une bonne façon d’éviter de puiser dans votre REER prématurément pour des dépenses autres que la retraite », suggère Jean Richard.

Les Canadiens ont retiré en moyenne 17 213 $ de leur REER en 2016, soit 1 305 $ de plus que l’an dernier (15 908 $), indique le sondage.