Pourtant, près de la moitié (48 %) des Canadiens n’ont pas de testament, dont 55 % des personnes âgées de 35 à 54 ans, indique une étude de BMO Gestion de patrimoine. De plus, 40 % des Canadiens n’ont pas discuté de leurs intentions successorales avec leurs héritiers.

Or, le testament est non seulement la pierre angulaire d’un plan successoral, mais il est aussi important de le mettre à jour afin de refléter la situation familiale courante, rappelle BMO. Le changement de l’état matrimonial, la naissance d’un enfant ou d’un petit-enfant, la souscription d’une assurance vie ou encore l’évolution de l’état de santé sont autant de raisons qui peuvent justifier la révision d’un testament.

« Compte tenu de la diversité des structures familiales au Canada, les dynamiques familiales influencent les questions de planification successorale, comme l’héritage, la communication et les besoins de soins qui viennent avec l’âge », fait valoir Chris Buttigieg, directeur, Institut Info-Patrimoine, du groupe BMO Gestion de patrimoine.

La planification successorale doit notamment s’attarder aux questions fiscales afin de réduire l’impôt dont la succession sera tenue de s’acquitter, souligne BMO. L’impôt sur le revenu, les frais d’homologation et, dans certains cas, les droits successoraux sont des types de taxes dont il faut tenir compte.