Robots-conseillers : les investisseurs prêts à les adopter, mais sans délaisser leur banque
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C’est ce que révèle un sondage de la firme Accenture mené en mars dernier auprès de 4000 clients nord-américains.

Car si 46 % des répondants sont prêts à suivre des conseils automatisés, 87 % d’entre eux ont également déclaré qu’ils continueraient à visiter leur succursale et à bénéficier de conseils personnalisés.

Ils estiment en effet que les interactions humaines au sein de leur banque renforcent leur confiance envers celle-ci, tout en leur permettant de recevoir des conseils de plus grande qualité.

« Après tout, un humain peut faire un travail de jugement que les robots ne peuvent pas faire, peut-on lire dans le rapport intitulé Banking on Value Rewards, Robo-Advice and Relevance. C’est inestimable pour traiter les transactions bancaires plus complexes et répondre aux besoins de la clientèle. »

L‘enquête rapporte d’ailleurs un regain d’intérêt des clients quant à la valeur qu’ils accordent à leur succursale, avec une augmentation de 4 % depuis l’an dernier.

Mais si un tiers des investisseurs se déplace au moins une fois par semaine, ils sont 60 % à choisir de faire leurs transactions bancaires en ligne.

« En fait, une expérience numérique simple et intuitive a un impact énorme sur l’adoption et l’engagement des consommateurs pour les services bancaires », a déclaré Robert Vokes, le directeur général des services financiers d’Accenture au Canada, à Investment Executive.

Toujours selon le sondage, l’intérêt des clients canadiens pour les conseils automatisés concernait leurs investissements, les ouvertures de comptes bancaires, ainsi que la planification de leur retraite.

Parmi les raisons évoquées pour expliquer cet engouement, on trouve la rapidité d’exécution, la commodité et les bas coûts.

Sans grande surprise, la tendance se reflète également chez les milléniaux, qui ont pour leur part déclaré trouver les conseils automatisés simples, cohérents et pertinents.