Ils sont cependant moins nombreux qu’en 2015 (61 %) à souhaiter contribuer à leur retraite avant la date limite, fixée cette année au 29 février, soit une baisse de 3 %. Quant aux Québécois, BMO estime qu’ils seront 69 % à épargner avant l’heure.

La contribution moyenne des épargnants canadiens ayant d’ores et déjà cotisé se chiffre à 3 984 $, une hausse comparativement au 3 737 $ de l’an dernier. On observe sensiblement la même tendance au Québec, avec 3 943 $.

Du côté de ceux qui prévoient contribuer, le montant moyen est estimé à 3 327 $, par rapport à 2 892 $ en 2015. Dans la Belle Province, les versements prévus au REER s’élèvent à 2 191 $.

« Il est encourageant de constater que la majorité des Canadiens continuent de cotiser à leur REER chaque année – alors même que plusieurs jonglent avec de multiples priorités financières », se réjouit Robert Armstrong, vice-président, BMO Gestion mondiale d’actifs.

Le REER, peu maitrisé

« Cotiser à un REER est l’une des façons les plus efficaces d’épargner pour la retraite, mais il est indéniable que les Canadiens éprouvent de la confusion par rapport à plusieurs éléments importants du programme », observe Robert Armstrong.

En effet, le sondage a également révélé que seulement 41 % des répondants canadiens déclarent très bien connaître les REER, contre 39 % des clients québécois.

Les thèmes maitrisés par les clients canadiens sont :
– Comment cotiser à un REER (38 %)
– Quand les cotisations doivent être faites (38 %)
– Le montant qu’un épargnant peut cotiser (31 %)
– Les placements qui peuvent être détenus dans un REER (20 %)

Le sondage de BMO sur les REER a été effectué en ligne par Pollara entre le 30 décembre 2015 et le 4 janvier 2016, auprès d’un échantillon de 2 177 Canadiens adultes. Les données ont été pondérées en tenant compte des plus récentes données de recensement, afin d’être représentatives de l’âge, du sexe et des régions. Un échantillon probabiliste de 1 500 répondants entraîne une marge d’erreur de plus ou moins 2,5 pour cent, tandis qu’un échantillon probabiliste de 2 177 répondants entraîne une marge d’erreur de plus ou moins 2,1 pour cent, 19 fois sur 20.