« Les parents qui ont la souplesse financière pour le faire devraient se prévaloir le plus tôt possible de cette mesure d’encouragement à l’épargne », souligne Cairine Wilson, vice-présidente, Responsabilité sociétale, à CPA Canada.

Selon elle, le manque de sensibilisation, les contraintes budgétaires ou l’horaire de travail sont des facteurs pouvant expliquer pourquoi un grand nombre de parents ne profitent pas du programme de REEE.

« Le programme de REEE est structuré de façon à favoriser la croissance de l’épargne-études, notamment grâce à une subvention gouvernementale qui est en lien avec vos cotisations. Plus la conjoncture est favorable à l’épargne, plus les sommes économisées seront importantes », dit-elle.

Parmi les parents ayant répondu à L’enquête 2014 de CPA Canada sur les finances des Canadiens, 80 % disent avoir commencé à épargner en vue des études postsecondaires de leur enfant.

Parmi les parents qui épargnent activement, 75 % des répondants croient être sur la bonne voie pour avoir suffisamment d’argent pour couvrir les coûts liés à l’éducation. Cette proportion est essentiellement la même qu’en 2012 (74 %), mais en baisse en comparaison de l’enquête de 2010, alors que 86 % croyaient alors être sur la bonne voie.

« Il n’y a pas que les frais de scolarité à prendre en considération, indique David Trahair, comptable professionnel agréé et auteur financier. Les coûts du transport, du logement, des manuels et de l’alimentation entrent aussi en ligne de compte. »

Parmi les parents qui épargnent activement, les hommes (dans une proportion de 82 %) sont plus susceptibles de trouver qu’ils sont sur la bonne voie, comparativement aux femmes (dans une proportion de 69 %). En outre, 86 % des répondants ayant des enfants disent posséder les connaissances et les compétences financières requises pour s’acquitter adéquatement de la tâche consistant à épargner en vue des études postsecondaires de leur enfant.

L’enquête a été menée par téléphone par la firme Nielsen, du 14 au 30 octobre 2014, auprès de 1 002 répondants, dont 301 ont indiqué avoir des enfants de moins de 18 ans.